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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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(photo Churchill au balcon de Whitehall, le 8 mai 1945)
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Chronologie historique : Le 4 mai 1945, au poste de commandement du maréchal Montgomery à Lüneburg (Allemagne), l'amiral von Friedeburg signa la capitulation des forces allemandes du nord-ouest pour le 5 mai à 8 heures. A Reims, le 7 mai 1945 à 2 h 41, la reddition sans condition des armées allemandes fut signée par le général Alfred Jodl sur des tables de ping-pong placées côte à côte, au Q.G. du général Eisenhower installé au Collège moderne et technique de la rue Jolicoeur (aujourd’hui lycée Roosevelt). L'acte de reddition prévoyait la fin effective des hostilités sur les deux fronts à 23 h 01 (heure d'Europe centrale) le 8 mai : "ACTE DE REDDITION MILITAIRE 1. Nous soussignés, agissant au nom du Haut Commandement Allemand, déclarons par la présente que nous offrons la reddition sans condition au Commandant Suprême des Forces Expéditionnaires Alliées et, simultanément au Haut Commandement Soviétique, de toutes les forces de terre, de mer et de l'air qui sont à cette date sous contrôle Allemand. 2. Le Haut Commandement Allemand transmettra immédiatement à toutes les autorités militaires navales et aériennes Allemandes et à toutes les autorités militaires sous contrôle Allemand, l'ordre de cesser de prendre part aux opérations actives à 23 heures 01 heure d'Europe Centrale le 8 mai et de rester sur les positions qu'elles occuperont à ce moment. Aucun navire ni avion ne sera sabordé et aucun dégât ne sera fait à leur coque, à leurs machines ou à leur équipement. 3. Le Haut Commandement Allemand adressera immédiatement aux commandants des forces intéressées tous les ordres donnés par le Commandant Suprême des Forces expéditionnaires Alliées et par le Haut Commandement Soviétique, et s'assurera de leur exécution. 4. Cet acte de reddition militaire ne préjuge pas de l'avenir et sera remplacé par tout autre instrument général de reddition qui sera imposé par ou au nom des Nations-Unies et applicable à l'ALLEMAGNE et aux forces armées Allemandes dans leur ensemble 5. Dans le cas où le Haut Commandement Allemand ou certaines forces sous son contrôle manqueraient d'agir conformément à cet acte de reddition, le Commandant Suprême des Forces Expéditionnaires Alliées et le Haut Commandement Soviétique prendront toutes actions punitives ou autres qu'ils jugeront appropriées. Signé à Reims France à 2 heures 41, le 7 mai 1945. Au nom du Haut Commandement allemand. Signature du général JODL Au nom du Commandant Suprême des Forces Expéditionnaires Alliées Signature du général BEDELL-SMITH Au nom du Haut Commandement Soviétique, Signature du général SOUSLOPAROV Général Armée française (témoin) Signature du général SEVEZ" Le 8 mai, à 15 heures, la capitulation était officiellement proclamée dans les pays occidentaux par Truman, Churchill et De Gaulle. Dans l'après-midi, en Bavière, douze SS français, faits prisonniers dans les premiers jours du mois, furent fusillés sur ordre du général Leclerc. Le 8 mai à 23 h 16 pour l'Occident (le 9 mai à 0 h 16 pour les Soviétiques), à la demande de Staline, l’acte définitif de capitulation fut signé au Q.G. du général Joukov à Berlin par le maréchal Wilhelm Keitel, von Friedeburg et Stumpff, devant A. W. Tedder (au nom du Haut Commandement des Forces expéditionnaires alliées), G. Joukhov (au nom du Haut Commandement de l'Armée rouge), Carl Spaatz (Commandant des Forces stratégiques aériennes des E. U.), et J. De Lattre Tassigny (Général commandant en chef de la 1ère Armée française). Par le traité franco-soviétique de Moscou du 10 décembre 1944, De Gaulle avait obtenu que le général de Lattre de Tassigny et le général Leclerc fussent présents aux signatures de capitulation de l’Allemagne et du Japon les 8 mai et 3 septembre 1945. La capitulation sans conditions de l’Allemagne mettait fin, en Europe, à la Deuxième Guerre mondiale. La loi du 7 mai 1946 fixa la commémoration de la victoire au 8, si c’était un dimanche, sinon au premier dimanche qui suivait. En 1951, le ministre de l’Intérieur, Henri Queuille, décida de la fixer au 8 mai. La loi du 20 mars 1953 instaura le 8 Mai comme une fête nationale légale et un jour férié. Le général de Gaulle supprima le jour férié en 1961, la commémoration de la victoire étant fixée au deuxième dimanche du mois de mai (sauf en 1965 pour le vingtième anniversaire). Le 8 mai 1975, le président Giscard d'Estaing décida de supprimer toute commémoration. La fête légale et le jour férié furent rétablis par le gouvernement Mauroy sous la présidence de François Mitterrand (loi du 2 octobre 1981). Les Anglais et les Américains ne chôment pas le 8 mai. Les Russes fêtent la capitulation de l'Allemagne nazie le 9 mai. |
Une maman tenait un soir un nouveau-né tendrement dans ses bras
Et lui chantait tout doucement cette berceuse:
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé
Son bébé grandit, grandit, grandit, grandit encore et eut bientôt deux ans. Il trottinait partout, tirait les livres des rayons de la bibliothèque et sortait tous les aliments du réfrigérateur. Il s'empara même un jour de la montre de sa mère et la jeta dans les toilettes. Parfois sa maman s'écriait :
"Cet enfant va me rendre FOLLE !"
Mais la nuit quand son petit dormait, elle entrouvrait la porte de sa chambre, entrait sur la pointe des pieds, s'agenouillait près de sa couchette et le contemplait dans son sommeil. En voyant qu'il dormait à poings fermés, elle le prenait tendrement dans ses bras et lui chantait tout doucement cette berceuse :
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé
Son petit garçon grandit, grandit, grandit, grandit encore et eut bientôt neuf ans. Il ne voulait jamais rentrer le soir faire ses devoirs, il refusait de prendre un bain et sacrait devant sa grand-maman. Parfois sa mère aurait voulu le vendre au zoo !
Mais la nuit quand son fils dormait, la mère entrouvrait la porte de sa chambre, entrait sur la pointe des pieds, s'agenouillait près de son lit et le contemplait dans son sommeil. En voyant qu'il dormait à poings fermés, elle prenait tendrement son grand garçon de neuf ans dans ses bras et lui chantait tout doucement cette berceuse :
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé
Son garçon grandit, grandit, grandit, grandit encore et fut bientôt un grand adolescent. Il se tenait avec des compagnons bizarres, portait des accoutrements bizarres et écoutait de la musique bizarre. Parfois sa mère avait l'impression d'être dans un zoo !
Mais la nuit quand son grand adolescent dormait, la mère entrouvrait la porte de sa chambre, entrait sur la pointe des pieds, s'agenouillait près de son lit et le contemplait dans son sommeil. En voyant qu'il dormait à poings fermés, elle prenait tendrement ce colosse dans ses bras et lui chantait tout doucement cette berceuse :
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé
Cet adolescent grandit, grandit, grandit, grandit encore et fut bientôt un adulte. Il quitta sa famille et déménagea à l'autre bout de la ville.
Mais parfois dans la nuit noire, sa mère traversait la ville en voiture.
Voyant que toutes les lumières étaient éteintes, elle ouvrait la fenêtre de la chambre à coucher de son fils, entrait sur la pointe des pieds, s'agenouillait près de son lit et le contemplait dans son sommeil. En voyant qu'il dormait à poings fermés, elle prenait tendrement cet homme dans ses bras et lui chantait tout doucement cette berceuse :
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé
La maman se fit plus âgée, de plus en plus âgée. Un jour, elle téléphona à son fiston et lui dit : "Tu devrais venir me voir. Je suis vieille et malade." Alors son fils alla la voir. En le voyant entrer, elle voulut lui chanter sa berceuse. Elle entonna :
Je t'aimerai toujours,
La nuit comme le jour...
Mais elle ne put pas achever. Elle était trop vieille et trop malade.
Le fils courut à sa mère, la prit tendrement dans ses bras et lui chanta tout doucement cette berceuse :
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Ton bébé je serai
De retour chez lui ce soir là, le jeune homme hésita longtemps sur la dernière marche de l'escalier
Puis il entra dans la chambre où sa petite fille dormait. Il la prit tendrement dans ses bras et lui chanta tout doucement cette berceuse :
Je t'aimerai toujours
La nuit comme le jour
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé
L'auteur : Robert Munsch.
Le titre du livre : "JE T'AIMERAI TOUJOURS"
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