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Traditions choquantes ... Nous sommes au 21ème siècle !

Publié à 15:06 par yvonne92110 Tags : actualités traditions choquantes au 21ème siècle
Traditions choquantes ...  Nous sommes au 21ème siècle !

- Hamida, la soeur de la jeune femme qui s'est suicidée après avoir été contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée, brandit son portrait lors d'une manifestation à Larache, le 15 mars 2012. (photo ci-dessus) -                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            - Le Maroc choqué après le suicide d'une adolescente forcée d'épouser son violeur Le suicide d'une fille de 16 ans, contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée, a fait l'effet d'un électrochoc au Maroc où se sont multipliés jeudi les appels à la réforme, voire l'abrogation, d'une loi qui fait du viol un simple délit et bénéficie plus au violeur qu'à sa victime.

Partagez cet article sur FacebookPartagez cet article sur TwitterFait rare : à cause de l'émotion suscitée, le gouvernement a largement consacré sa réunion hebdomadaire à l'examen de ce drame humain et de société.

"Cette fille a été violée deux fois, la dernière quand elle a été mariée", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication Mustapha El Khelfi.

Amina Al Filali s'est suicidée samedi dans sa ville de Larache, près de Tanger (nord), en absorbant de la mort aux rats, après avoir été contrainte d'épouser l'homme qui l'avait violée quand elle avait 15 ans. En l'épousant, son violeur avait échappé à la prison grâce à un article du code pénal.

"Il faut étudier d'une manière approfondie cette situation avec la possibilité d'aggraver les peines dans le cadre d'une réforme de l'article (475 du code pénal, NDLR). Nous ne pouvons pas ignorer ce drame", a-t-il ajouté.

Aux termes de la loi, le viol est puni de plusieurs années de prison en cas de viol sur des mineurs. A moins que la victime et son agresseur se marient, ce qui le protège de la justice.

Cette affaire est révélatrice des contradictions d'une société à la fois traditionnaliste, et souvent peu éduquée, et son aspiration à la modernité, comme en atteste la nouvelle constitution adoptée en juillet qui prévoit l'égalité des sexes et banit "toute discrimination".

Ce viol aurait été classé comme "ordinaire" au Maroc --pays où ce type d'agressions est coutumier, mais où les statistiques sont absentes --s'il n'avait pas été suivi par le suicide de la jeune fille. L'écho suscité a obligé les responsables à prendre position.

La ministre de la solidarité, de la femme et de famille Bassima Hakkaoui --unique femme membre du gouvernement de l'islamiste Abdelrahman Benkirane --a reconnu un "vrai problème" et préconisé un "débat pour réformer cette loi", sur la chaîne de télévision publique 2M.

"C'est un cri de la société" a lancé une ex ministre, Mme Nouzha Skalli, qui occupait le même poste dans le gouvernement précédent.

Les deux femmes s'exprimaient sur la chaîne publique qui, fait rare, y consacrait jeudi la quasi totalité de son journal de la mi-journée.

--Réformer le code pénal--

"La loi considère la mineure violée comme une criminelle bien qu'elle soit victime de la violence", a dit Mme Skalli, regrettant "l'absence de protection en faveur des mineurs".

"Il faut réformer le code pénal afin de l'adapter à la nouvelle constitution qui interdit la violence contre les femmes et assure l'égalité des sexes", a-t-elle ajouté.

Le drame a provoqué une vaste mobilisation sur la blogosphère et dans les médias. Une pétition pour l'abrogation de "l'article criminel" et intitulé "Nous sommes tous Amina Al Filali" a été mis en ligne sur Facebook.

"Au delà de l'aspect législatif, c'est une affaire de moeurs, de perception de la femme-objet qui perdure, du manque d'éducation à proprement parler et d'éducation sexuelle notamment", estime le quotidien francophone L'Economiste.

La présidente de la Fédération de la Ligue démocratique pour les droits de la femme, Fouzia Assouli, a indiqué que l'article de loi incriminé défend la "famille, les moeurs mais ne prend pas en compte le droit de la femme en tant que personne".

Dans de nombreuses familles où le poids de la tradition et de la religion est très fort, la perte de la virginité hors du mariage est considéré comme un déshonneur pour la famille. Souvent, des arrangements sont trouvés, avec la contribution de la justice, pour que les filles violées épousent leur agresseur.

Le Maroc n'est pas le seul pays du Maghreb dans cette situation. En Tunisie et en Algérie également, si la victime accepte d'épouser son violeur, celui-ci échappe aux poursuites.