PEOPLE

Ce doit être une nouvelle mode. Les artistes, quels qu’ils soient, oublient de payer leurs impôts et se retrouvent avec l’autorité fiscale collée aux fesses. C’était le cas de Lionel Richie la semaine dernière, c’est maintenant celui de Johnny Halliday. Au terme d'une enquête de la brigade nationale des enquêtes fiscales, Johnny Hallyday a été notifié d'un redressement fiscal qui s'élève à hauteur de 15 M$ selon un magazine français.

L’affaire remonte à décembre 2010 alors que la brigade nationale des enquêtes fiscales avait déclenché une opération très lourde contre le rockeur et avait mené des perquisitions à son encontre. A l’époque, Hallyday n’avait émis aucun commentaire et son manager était resté muet sur le sujet ajoutant qu’il parlerait en temps et lieu.

Ca va pas bien pour le rockeur qui risque de se retrouver aux portes du pénitencier. Selon le magazine, l’enquête aurait dévoilé un réseau complexe de  
sociétés au fonctionnement plutôt baroque. On aurait transféré des actifs au Luxembourg dans une société dont les actionnaires comptent une autre entité ayant pignon sur une rue du Liberia. L'hebdomadaire ajoute que cette société libérienne est gérée par un certain Raphaël Docquier, expert-comptable luxembourgeois de son état et auteur d'un mémoire sur le blanchiment d'argent présenté, en 2004, à... L'Université catholique de Louvain.

Si depuis 2006, le chanteur réside dans le canton de Berne et n'est donc imposable qu'en Suisse sur ses revenus personnels, ses activités artistiques et commerciales en France relèvent toujours de l'administration française. Au micro de RTL, le principal concerné ne confirme rien sur son redressement fiscal et affirme : "c'est vous qui me l'apprenez".

Hallyday peut toujours tenter de nous faire croire qu’il est innocent et ne savait rien, mais, tout comme le public, il est loin d’être un imbécile. On sait tout de même lire entre les lignes.

Il est pris à la gorge !