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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Je m’imagine ou rêve de jeune fille
Je m’imagine que tu es là.
Il y a le soleil
Et cet oiseau perdu au chant si étrange.
On dirait une après-midi d’été,Claire.
Je me sens devenir sotte, très sotte.
J’ai grand désir d’être couchée dans les foins,
Avec des taches de soleil sur ma peau nue,
Des ailes de papillon en larges pétales
Et toutes sortes de petites bêtes de la terre
Autour de moi.
À la négresse blonde
Et puis tu es venue par l’aube douce
Parée de tes yeux de prés verts
Que jonchent l’or et les feuilles d’automne.
Tu as pris ma tête
Dans tes mains délicates de fée,
Tu m’as embrassé sur le front
Et je me suis reposé au creux
De ton épaule,
Mon amie, mon amie, ô mon amie!
Spleen
Je veux assoupir ton cafard, mon amour,
Et l’endormir,
Te murmurer ce vieil air de blues
Pour l’endormir.
C’est un blues mélancolique,
Un blues nostalgique,
Un blues indolent
Et lent.
Ce sont les regards des vierges couleur d’ailleurs,
L’indolence dolente des crépuscules.
C’est la savane pleurant au clair de lune,
Je dis le long solo d’une longue mélopée.
C’est un blues mélancolique,
Un blues nostalgique,
Un blues indolent
Et lent.
Printemps
Des nuages s’étirent, s’étirent irréels,
Entre les branches noires enlacés.
Tout l’hiver devant ma fenêtre, qui s’en va
Et la danse de lumière sur les crêtes lointaines.
Cet oiseau jamais aperçu !
Et le printemps et mon amour.
Mes yeux qui s’éclairent, mes lèvres qui éclosent,
Mon corps …
Il fait très doux et très clair.
Le monde est calme autour, en tendresse.
Oh ! un moment, rien qu’un moment de calme
pour toute souffrance.
Car Dossie pleure les cris matinaux de ses enfants.
Du monde je ne vois qu’un rectangle bleu
Strié de noir luisant.
Les branches tendent leurs bourgeons au soleil,
Lèvres ouvertes, lèvres offertes.
Je n’entends que le chant de l’ami inconnu,
Le pas monotone d’un pion
Et mon amour qui pousse dans le silence
Du printemps.
Régénération
Sous le pagne lisse du ciel d’été,
Le soleil a saccagé
Le velours vert des jours d’enfance.
Et les grêles, les orages
Ont déchaîné la fureur de leurs bandes barbares,
Dans la plaine où soupire le silence
Affaissé, les cigales tout ivres de sang
Trompètent mes défaites,
Qu’ils dorment les morts d’hier !
Dans tes yeux de fraîcheur et d’aube,
Parfumés de l’odeur d’automne,
A reverdi mon idéal régénéré,
Je veux, sous les étendards de tes cils, bercé
Par la flûte matinale des pelouses tendres,
Dormir en attendant quel grand réveil sanglant !