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L'aéroport d'Heathrow, sous le feu des critiques ces derniers mois pour la longueur des files d'attente aux contrôles des passeports, se préparait à un premier test lundi avec cet afflux de passagers. Mais le ministre en charge de l'Immigration Damian Green a promis que les contrôleurs aux frontières seraient "en formation olympique" dès dimanche afin de faire face à la hausse des arrivées. Près de 500 agents supplémentaires ont été recrutés pour l'événement.

Porte d'entrée de près de 80% des visiteurs attendus pendant les jeux, Heathrow, déjà au bord de la saturation, doit voir le nombre d'atterrissages et de décollages augmenter de 45% pendant cette période.

Côté routes, les premières files réservées aux VIP et à la "famille olympique" devaient aussi ouvrir lundi sur l'autoroute M4 reliant le centre de Londres à l'aéroport international d'Heathrow. La voie rapide a été fermée plusieurs jours durant en raison de travaux en urgence consécutif à la détection de fissures sur un pont.

Au total, Londres doit disposer pour les Jeux de 48 kilomètres de "couloirs" spéciaux censés faciliter le transport de "la famille olympique" dans une capitale congestionnée par les embouteillages. Mais ce traitement de faveur a fait grincer bien des dents.

Autre maillon central du dispositif olympique, le laboratoire chargé de mener les tests antidopage pendant les Jeux devait également ouvrir ses portes dans la journée.

La moitié des athlètes vont être soumis à ces tests d'une ampleur inégalée, selon les organisateurs.

Une équipe de 150 scientifiques va effectuer quelque 5000 prélèvements durant les JO. Le laboratoire chargé de les examiner sera ouvert 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et doté d'un effectif d'un millier de personnes.