MAIS OU VA LE MONDE

Aux États-Unis, on peut-être accusé de harcèlement sexuel pour un simple bisou. Dans la petite ville de Canon City, un jeune garçon de six ans a été renvoyé de son école durant deux jours pour avoir embrassé une de ses camarades sur la main et sur la joue.

La scène s'est déroulée en classe ? : "On était en groupe de lecture, je me suis penché et je l'ai embrassée" a expliqué le jeune garçon à une radio locale. Ses camarades de classe se sont alors empressés de rapporter les faits à leur professeur de musique.

La mère outrée :

Un geste affectueux qui n'a pas été du goût de la principale de l'établissement qui a inscrit l'incident dans son dossier scolaire en le rendant coupable de"harcèlement sexuel" étant donné que la jeune fille n'était pas consentante.

La mère du jeune élève s'est dite "outrée" par cette sanction qui selon elle n'est pas appropriée par un enfant de six ans. "Mon fils et cette fille jouaient aux amoureux" a-t-elle lâché au micro de la radio locale. Elle redoute également les conséquences que cette affaire peut avoir sur son fils. "Il se met à poser des questions sur le sexe qui ne lui traversaient pas l'esprit auparavant comme par exemple "C'est quoi le sexe ?", a-t-elle ajouté.

Sanction atténuée :

Le petit Don Juan culpabilise?: "J’ai fait quelque chose de mal et suis désolé." La mère de la jeune fille en question, elle-même institutrice", soutient la décision du principal de l'école en affirmant que son enfant n'avait pas autorisé le jeune garçon à l'embrasser.

L'histoire a rapidement fait la Une des médias et des réseaux sociaux aux États-Unis. De nombreux parents ont clamé leur soutien au jeune garçon, jugé trop jeune pour comprendre la portée de ses actes. Depuis, l'école est revenue sur son jugement et a remplacé la mention "harcèlement sexuel" par "mauvaise conduite".