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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Claude François naît le 1er février 1939 à Ismaïla en Egypte. Son premier grand succès "Belles Belles Belles", adaptation en français d'une chanson des Everly Brothers, a lieu en 1962. Lancé par l'émission "Salut les Copains", Claude François démarre alors une véritable carrière de chanteur. Poursuivant sa carrière avec frénésie, Claude François enchaîne les succès. Le 11 mars 1978, le chanteur entre dans la légende.
LA cie de Claude François commence sur les bords du lac Timsah en Egypte, tout près du Canal Suez. Claude François naît le 1er février 1939 à Ismaïlia, une petite ville perdue. Son père, Adolphe, a quitté, la France pour s’installer et travailler à Ismaïlia.
À 15 ans, Claude obtient son brevet. À la rentrée, il entre au lycée français du Caire. Il habite alors chez à deux pas des studios de Radio-Le-Caire. Grâce à une amie travaillant dans cette station, il découvre tous les nouveaux disques venus d’Europe et d’Amérique. Claude est sous le charme. Cette passion pour la musique, le conduit aussi à monter un petit orchestre avec des amis de lycée.
Claude quitte l'Egypte en 1956 pour Paris puis pour le sud. Pour faire vivre sa famille, Claude accepte un poste d’employé de banque qu’il abandonne assez vite pour devenir batteur dans un orchestre de Radio Monte-Carlo en 1959. Claude vit alors sa passion pour la musique. Il s’inscrit alors à l’Académie Nationale de Musique. Il est remarqué par le célèbre chef d’orchestre, Louis Frosio, qui l’engage comme chanteur au Casino de Monte-Carlo. Claude découvre alors la chaleur de la scène.
Après quelques essais, Claude François s'installe à Paris au début des années 60. Jean-Jacques Tilché permet à Claude d’enregistrer son premier disque : Nabout Twist, sous le pseudonyme de Kôkô. À la rentrée 1962, de retour à Paris, il signe un contrat avec les disques Fontana. Le triomphe ne tarde pas à arriver grâce à l’adaptation d’un tube américain : Girl, Girl, Girl. Cette chanson devient en français : Belles, belles, belles. En octobre 193, il sort un nouveau 45 tours sur lequel se trouve l’un de ses plus grands succès : Si j’avais un marteau qui restera plusieurs semaines n° 1.
Entouré d’une nouvelle équipe, Claude devient indépendant et commence une nouvelle carrière d’homme d’affaires. Il enregistre en septembre 1967 sous son propre label : Comme d’habitude. Après sa sortie en France, ce titre va devenir un tube. Avec l’adaptation américaine de Franck Sinatra, la chanson fera le tour du monde en devenant My way quelques mois plus tard. 1967, c’est aussi l’année d’une tournée en France et en Italie où Claude est très populaire. Il enchaîne alors plus de 6 ans de succès !
L'anneé 1974 va marquer un tournant dans la carrière du chanteur. Il décide en effet, d’arrêter les tournées épuisantes auxquelles il se livrait depuis ses débuts. En juillet, il sort un nouveau 45 tours : Le Mal aimé. Pendant tout l’été 74, Cloclo reprend finalement les chemins de France pour retrouver la scène.
Toujours à l’affût de nouvelles tendances, il décide d’enregistrer un disque à la mode disco, qui commence à déferler sur l’Europe. Le premier extrait de cet album : Magnolias for ever, remporte, dès sa sortie en novembre 1977, un succès énorme et va rester en tête des hits pendant plusieurs semaines. Cloclo est alors invité dans toutes les grandes émissions de télé.
Le 11 mars 1978, Claude François, qui allait rejoindre un plateau d'enregistrement, meurt électrocuté dans sa salle de bains alors qui tente de remettre droite une applique murale. L’événement est national et reste aujourd’hui encore d’après de nombreux sondages, l’un des plus marquants des années 70. De Claude François, on gardera à jamais l’image d’un artiste intransigeant, aux costumes de paillettes étincelants et aux chorégraphies millimétrées.
Chef de file du yé-yé, il fut l’interprète des plus grands succès des années 60 et 70: Magnolias For Ever, Belles belles belles, Alexandrie Alexandra, Le lundi au soleil, Comme d’habitude, Le téléphone pleure, ou encore le Mal aimé.
Celui qui fut l’égal d’une Dalida soulevait des foules immenses. Pour lui, des milliers de femmes en pleurs mimaient en France l’hystérie collective que soulevaient les Beatles outre-Manche. En pleine gloire, il disparaît tragiquement mais reste, près de vingt-cinq ans après sa mort, plus vivant que jamais.
Un enfant du soleil ...Parce que son père est contrôleur du trafic sur le canal de Suez, Claude naît en Égypte, à Ismaïlia, près du lac Timsah, le 1er février 1939. Lui et sa grande soeur Josette suivront leurs parents, Aimé et Lucie, d’origine franco-italienne, au gré des mutations paternelles.
Jeune homme, il vit une enfance rêvée, jusqu’à la nationalisation du canal en 1956, par le président Nasser. Expulsés, les François rejoignent la France et s’installent sur la côte d’Azur, tout d’abord à Marseille, puis à Monaco et à Nice.
Ce changement rapide de situation pèse sur Aimé et altère sa santé. Claude, âgé de dix-sept ans, prend les rênes de la famille et se voit dans l’obligation de trouver très vite un emploi. Mais cela ne l’empêche pas de développer une passion pour la musique et la danse: piano, violon et batterie lui permettent de s’évader d’une vie devenue difficile.
Premier cachet ...C’est ainsi que le jeune Claude débute à dix-huit ans aux percussions dans l’orchestre d’Aimé Borelli puis dans celui de Louis Frazio et plus tard, d’Olivier Despax. Malgré les remontrances de son père, Claude s’investit totalement dans cette voie artistique.
Son charisme et sa beauté de jeune éphèbe le font connaître dans les milieux branchés de la nuit. C’est d’ailleurs dans une boîte de nuit qu’il rencontre une danseuse anglaise, Janet Woolcoot, qui deviendra sa femme en 1960. Il y rencontre également Sacha Distel et Brigitte Bardot qui lui conseillent, de concert, de « monter » à Paris.
Sans un sou, Claude quitte le soleil méditerranéen pour la grisaille parisienne en 1961, et découvre une capitale chamboulée par le rock et les yé-yés.
La vague des yé-yés ...Profitant de la vague de succès de la génération Salut les copains, Claude enregistre un premier 45 tours Nabout Twist, sous le pseudo de Koko, aux éditions Fontana. Ce twist arabe n’a aucun succès, à une époque friande de reprises de grands standards américains.
Claude ne se laisse pas déstabiliser par cet échec, et, tout en abandonnant son nom de scène au profit de son vrai nom, sort un second 45 tours qui explose au hit-parade: Belles belles belles est le premier d’une longue série de tubes.
Cette reprise des Everly Brothers sort quelques semaines après la mort de son père. Très affecté par ce décès (les deux hommes étaient brouillés depuis peu), le chanteur se lance avec encore plus d’acharnement dans le travail. Il scelle ainsi une réputation sulfureuse de bourreau du travail, intransigeant et inébranlable.
Une prestation scénique incomparable ...Les premiers titres de Claude François sont ingénieusement des reprises américaines, très dansantes et à la base rythmique très simple. Dis-lui, Marche tout droit, ou Si j’avais un marteau (reprise du succès de Trini Lopez), fonctionnent parfaitement, mais c’est sur scène qu’il séduit le public.
Ce jeune homme blond à l’apparence asexuée est un danseur hors-pair, au look bon chic bon genre. La gente féminine succombe rapidement à son charme et participe à ses premiers succès. Cloclo s’approprie alors un public très jeune qui lui restera fidèle toute sa vie. En échange, il sacrifie sa vie à sa carrière.
Nombreux sont les jeunes chanteurs qui ont tenté leur chance au début des années 60. Rares sont ceux qui sont encore présents aujourd’hui ou qui ont marqué leur époque. Pour y parvenir, Claude travaille nuit et jour, précipitant la faillite de son couple. J’y pense et puis j’oublie rappelle cet épisode douloureux de sa vie privée.
Propriétaire désormais de sa somptueuse demeure de Dannemois, dans l’Essonne, Cloclo devient un véritable phénomène. 1964 est l’année de son premier Olympia, salle mythique dans laquelle il retourne dès 1965 pour enregistrer la célèbre émission Musicorama.
Désormais, il s’accompagne sur scène des fameuses Clodettes, jeunes femmes superbes qui mettent en valeur, par leur tenue légère et leur chorégraphie parfaite, le personnage central du chanteur. Le spectacle de Claude François est un véritable feu d’artifice scénique dont la gaieté n’a d’égal que la rythmique envoûtante des chansons.
Le sommet de la gloire ...L’entêtement avec lequel Claude mène chacune de ses entreprises, fait de lui, en cette année 1968, un homme comblé. Isabelle, sa nouvelle compagne, donne naissance à Claude Junior au mois de juillet (Marc, son second fils, suivra l’année d’après).
Séparé de sa maison de disques, il crée la maison Flèche et devient ainsi son propre producteur. Enfin, chacun de ses disques se vend par centaines de milliers et Cloclo devient, avec l’aide des radios et des télévisions, la vedette la plus médiatique de ces années 60.
Un titre, particulièrement, sera à l’origine de cette gloire. Comme d’habitude, créé en 1968, devient avec les années l’une des chansons les plus mondialement interprétées (Elvis Presley, Paul Anka, Frank Sinatra ou encore les The Sex Pistols, la chanteront en anglais, et feront de My Way un air aussi célèbre que l’Imagine de John Lennon).
Chef d’entreprise, Claude ne se contente pas de mener les disques Flèche avec une main de maître, il produit aussi de jeunes artistes tels que Alain Chamfort ou Patrick Juvet et commercialise un parfum. Il rachète également le magazine Podium, qui, à l’instar du célèbre Salut les copains, diffuse dans la presse écrite, les succès de la chanson auprès de la jeunesse.
Rien ne l’arrête, ni le surmenage qui le guette, (il est victime d’une syncope sur scène à Marseille), ni un terrible accident de voiture dont il est victime en 1970.
L’homme à tout faire ...Entre les tournées interminables dans le monde entier, son métier de producteur, sa vie privée et la promotion de ses nouveaux disques (Chanson populaire, Ca s’en va et ça revient, …), Claude François trouve le temps de racheter une agence de mannequins et un magazine érotique Absolu.
Son goût immodéré pour les femmes assoit sa réputation de coureur de jupons. Exigeant, voire odieux avec ses collaborateurs, frivole, orgueilleux, acharné dans le travail, de nombreux traits de caractère ternissent sensiblement l’image du chanteur, si bien qu’il est parfois victime de sa réputation, comme lorsqu’un fan l’agresse lors d’un concert en 1973.
Star immense, sa vie publique lui coûte très cher: d’un redressement fiscal à une tentative de meurtre, en passant par l’incendie de sa maison ou l’explosion d’un cocktail Molotov dans ses bureaux, Claude François vit sur le fil du rasoir.
C’est encore un accident qui lui coûte la vie le 11 mars 1978. Alors qu’il triomphe sur les ondes avec Alexandrie Alexandra, il s’électrocute dans la baignoire de son domicile parisien.
La mort précipite l’entrée de Cloclo dans la légende de la chanson, faisant de sa propriété de Dannemois un Graceland à la française, véritable lieu de pèlerinage. Des dizaines de milliers de personnes assistent à ses obsèques en l’Eglise d’Auteuil à Paris.
Véritable chef d’entreprise, marquant de son déterminisme et de sa rage de vaincre le monde de la chanson, Claude François a dirigé pendant presque vingt ans un empire culturel et musical. Avec Podium et les disques Flèche, l’interprète Cloclo savait également se muer en impitoyable homme d’affaires.
Belles belles belles, Le téléphone pleure, C’est de l’eau c’est du vent, Comme d’habitude, Je viens dîner ce soir, Je vais à Rio, ou encore Toi et moi contre le monde entier, font encore danser des millions de fans à travers le monde.
Celui que la mort, tout comme Dalida quelques années plus tard, en 1987, a porté au firmament de la chanson populaire, reste associé à jamais à un art très visuel, pour lequel danse, chant, strass et paillettes se mêlent merveilleusement.