L' IMAGE du JOUR
La nature est bien faite ...
L’image d’aujourd’hui montre une mer de nuages flottant au-dessus de l’île de Tenerife, en Espagne. Ce phénomène atmosphérique est très fréquent dans l’archipel des Canaries. Il se produit quand l’alizée (vent des régions intertropicales) arrive de l’océan chargé d’humidité et ne peut s’élever en raison de l’inversion des températures, ce qui forme alors des Stratocumulus.
Les Stratocumulus sont de grands nuages de forme arrondie qui stagnent à une altitude peu élevée (entre 500 et 2 500 mètres). Ils ne peuvent pas s’élever en raison de la stabilité de la couche supérieure. Par ailleurs, dans le nord de l’île de Tenerife, ils sont généralement piégés par les montagnes, ce qui en fait le meilleur endroit pour admirer le flottement de ces nuages très spéciaux. La plupart du temps, ils sont de couleur foncée mais à certains moments, à l’aube par exemple, ils se farde d’une teinte bleutée semblable à celle de la mer.
Encore un peu d’hiver ...
L’hiver aura été très clément cette année. Un peu trop peut-être. Les batailles de boules de neiges se sont faites rares et les chocolats chauds ne furent pas aussi nécessaires qu’à l’accoutumée. Étrangement, nous sommes un peu déçus de ne pas avoir pu profiter de cette atmosphère si douce de l’hiver, aussi paradoxal que ce soit. Peu de cocooning bien au chaud le dimanche matin alors que les flocons tombent sourdement sur le sol. Pas de buée en expirant l’air hivernal glacé. Les raclettes, tartiflettes et autres plats riches en matière grasse et en réconfort n’avaient pas vraiment le même goût non plus cet hiver, l’un des plus doux de l’histoire. Un peu comme boire un Spritz alors qu’il pleut ; ça n’est juste pas pareil.
Alors pour compenser, nous vous offrons cette splendide vue des Alpes sous la neige qui, on l’espère saura vous faire ressentir cette chaleur hivernale, comme il n’en existe pas d’autre. Et s’il vous vient une subite envie de fromage savoyard fondu, vous avez toute notre bénédiction !
Sauvons les ours polaires ...
Aujourd’hui, nous célébrons la journée internationale des ours polaires. Cet évènement fut créé pour sensibiliser le public sur l’importance du rôle joué par ces superprédateurs dans l’écosystème de l’Arctique. Bien qu’ils ne soient pas en voie de disparition – leur statut est pour l’instant arrêté à « vulnérable » -, ces formidables bêtes sont devenues les mascottes de la lutte contre le réchauffement climatique et la fonte de la banquise. Cette dernière est essentielle à la survie des ours car ils chassent les phoques annelés au moyen de trous dans la glace. À mesure que la surface de la banquise se réduit, le terrain de chasse des ours polaires diminue lui aussi.
Des traditions qui ne se perdent pas ...
Aujourd’hui, c’est mardi-gras ! Aujourd'hui, sortez costumes, strass et paillettes et transformez-vous en qui vous voulez ! À l’origine, Mardi gras était une fête observée par les chrétiens pratiquants, 47 jours avant la fête de Pâques, elle-même précédée par 40 jours de carême. Au Moyen Âge, la population se préparait à cette période d’extrême frugalité en « faisant gras », qui signifie manger de la viande par opposition à « faire maigre », qui signifie jeûner. Mardi gras donne par conséquent lieu à de grandes festivités comme le carnaval. Issu du latin « carne levarer » (enlever ou ôter la chair), le mot "carnaval" renvoie à l’idée que les participants y « font bombance », c’est-à-dire, qu’ils mangent, qu’ils boivent et qu’ils rient jusqu’au petit matin dans une ambiance festive et enjouée.
Il semble que cette coutume soit inspirée des fêtes de l’empire romain, particulièrement des Saturnales pendant lesquelles on assistait à un renversement provisoire de l’ordre établi. Par exemple, les esclaves qui étaient aussi conviés aux célébrations, pouvaient s’adonner à des activités interdites le reste de l’année. Les calendes de Mars, qui autorisaient également la transgression d’interdits et les déguisements, ont également pu servir d’exemple aux célébrations de Mardi-gras.
Chance et Prospérité ...
A l’occasion de la première journée de Losar, la fête du Nouvel An Tibétain, nous rendons visite à ces pèlerins bouddhistes au monastère de Ganden à Lhassa, au Tibet. Losar dure quize jours mais la plupart des évènements sont organisés au cours des trois premiers. Durant ces trois jours, les tibétains souhaitent une année prospère à leurs proches, vont prier dans les temples et dans les monastères, échangent des présents, brûlent de l’encens, chantent, organisent des combats de lutte et des courses de chevaux et bien plus encore. Les célébrations du nouvel an prennent fin avec Chotrul Duchen, le festival des Lampes à Beurre (lampes fabriquées avec du beurre de yak).
Les pèlerins de l’image d’aujourd’hui relâchent les drapeaux de prières, également appelés « chevaux du vent » ou lungats, un rituel observé à la fin de Losar mais également le reste de l’année. Alors qu’ils lâchent leurs drapeaux de prières dans les airs, les pèlerins demandent au dieu de la montagne de « faire grandir leur chance comme le galop d’un cheval et de les rendre plus prospères comme le lait qui bout ».
Majesté et splendeur ...
Quand le soleil brille sur les temples d’Abou Simbel, la vue est assez spectaculaire. Implanté au bord d’un lac, le Grand Temple de Ramsès II fut construit, sur les ordres du puissant Pharaon, de façon à ce que le sanctuaire intérieur (la petite pièce tout au fond, que l’on voit sur l’image d’aujourd’hui) ne soit éclairé par le soleil que deux fois par an. Les 22 février et 22 octobre de chaque année (respectivement les supposées date de sacre et d’anniversaire de Ramsès II), les premières lumières de l’aube illuminent le sanctuaire et les trois statues qui trônent à l’intérieur : l’une est de Ramsès, une autre de Rê, le dieu du soleil et la dernière d’Amond, le dieu des dieux. Une quatrième statue représente Ptah, figure des Enfers, plongée perpétuellement dans l’ombre.
Un autre temple trône également sur les rives du lac Nasser, celui construit en l’honneur de la femme du Pharaon, Nefertari. Lorsque l’on créa un barrage sur le Nile pour créer le lac dans les années 1960, les deux structures furent, au prix de grands efforts, élevées à une plus haute altitude. On ignore si la délocalisation entraîna une altération de l’alignement solaire du Grand Temple. En revanche, ce que l'on sait, c'est que les touristes se déplacent toujours en masse tous les six mois, pour assister à ce lumineux évènement.
On ne lambine pas avec l’amour ...
Vous vous en souviendrez sûrement mais, au cas où, demain, c’est la Saint-Valentin. Vous avez d’ailleurs dû constater une multiplication des encouragements à la déclaration amoureuse, chez votre bijoutier, votre boulanger, votre boucher et même, sûrement, chez votre serrurier (les cadenas du pont des arts s’achètent bien quelque part) ... Oui, parce qu’en ce jour le plus romantiquement marketé de l’année, il y a de l’amour (et du kitsch) à toutes les sauces.
Cependant, ici, nous pensons que tous les moments sont bons pour célébrer les papillons dans le ventre et dans le cœur, que l’on soit le 14 février, le 13 février, le 12 décembre ou le 25 août. Faire la Saint-Valentin, c’est très bien mais témoigner votre amour au quotidien, c’est encore mieux. On l’oublie parfois mais l’amour est autant de gestes qu’il est de mots et tous sont nécessaires pour la construction d’une relation de confiance solide, durable et épanouie. En fait, l’amour, c’est comme le sport (et beaucoup d’autres choses) : pour que ça marche, il faut en faire un peu tous les jours, pas une fois tous les six mois !
La Dame des Océans ...
Pour la Journée internationale des femmes et des filles de science, nous prenons la direction de la Grande Barrière de Corail avec l’océanographe, Dr. Sylvia Earle. Cette photo est issue du documentaire de 2014 « Mission Blue » tout au long duquel nous suivons Sylvia Earle, cette océanographe, biologiste, écologiste et exploratrice légendaire.
Le film se concentre sur la campagne de Sylvia Earle pour créer un réseau de sanctuaires marins protégés. Parfois surnommée « Votre Profondeur », Earle a énormément contribué à la science au cours de sa carrière et est reconnue comme l’un des océanographes les plus prééminents au monde. Récemment, elle a lancé Mission Blue, une organisation qui promeut l’exploration et la protection des océans du monde. Les femmes étant largement sous-représentées dans le monde de la recherche scientifiques, nous espérons que Sylvia Earle saura inspirer les filles et les femmes à enquêter, expérimenter et laisser leur empreinte dans le monde de la science.
La beauté du lâcher-prise ...
La fête des lanternes marque la fin des célébrations du Nouvel An Lunaire (Nouvel An chinois). Durant la journée, le festival s'anime aux rythme des danseurs, des enfants et de leurs pétards, des jeux et des dégustations de plats typiques. À la nuit tombée, l’atmosphère se calme et apporte un regard apaisé sur l’arrivée de la nouvelle année.
Après le coucher du soleil, les participants se rassemblent à un endroit donné pour allumer et relâcher des milliers de lanternes en papier dans le ciel obscur. L’image d’aujourd’hui montre le trajet des « lanternes célestes », alors qu’elles s’élèvent au-dessus de Pingxi, un quartier de Taïwan. De nombreux adeptes de cette coutume pensent que la lanterne relâchée symbolise notre ancien « nous ». En laissant ce dernier s’envoler, nous pouvons alors nous distancer du passé et démarrer la nouvelle année comme neuf.
Le printemps arrivera plus tôt ...
Native d’Europe de l’ouest et particulièrement appréciées en Grande Bretagne, les Perce-Neige sont les fleurs que l’on vous recommande de planter si l’atmosphère parfois pesante et lourde de l’hiver vous rattrape. Ces petites fleurs éclosent très tôt dans l’année (parfois même en janvier) et sont très souvent associées à l’arrivée du printemps. Vous n'aurez ainsi pas besoin d'attendre le mois de mars pour vous lover dans l'air léger qui accompagne l'arrivée des beaux jours !