L' IMAGE du JOUR
Histoire d’une foire aux chameaux ...
Bienvenue dans le plus grand festival de chameaux et de bétail d’Inde, la foire aux chameaux de Pushkar. Des milliers de personnes font le voyage à travers les montagnes et le désert du Thar pour vendre et acheter du bétail et profiter de l’atmosphère festivalière de l’évènement. S’il existe tout un tas de divertissements proposés aux visiteurs, les chameaux restent les plus prisés. Considérés comme les « navires du désert » les chameaux sont domestiqués par les nomades depuis des milliers d’années pour transporter des biens sur les routes les plus inhospitalières. S’ils sont bien nourris et bien hydratés, les chameaux peuvent parcourir de très grandes distances sans avoir besoin d’eau ou de nourriture pendant plusieurs semaines. Les bosses sur le dos d’un chameau servent un but bien précis : celui de stockage de graisses qui leurs permettent de tenir longtemps sans rien se mettre sous la dent.
Ici, dans le désert du Thar, le chameau reste le moyen de transport privilégié des nomades, aussi bien qu’une source de textiles et de nourriture (saviez-vous que le lait de chameau ne tourne pas sous la chaleur du désert ?). A la foire de Pushkar, le chameau est tenu en si haute estime que sont même organisées des concours de décoration de chameaux. Outre la chameau-mania, les foules défèrlent aussi à Pushkar pour une autre raison. La foire coïncide avec le festival religieux de Kartik Purnima qui se tient durant le mois lunaire hindouiste de Kartik.
Pushkar, cette ville du désert datant du 8ème siècle est d’une beauté renversante avec son architecture médiévale et ses ghâts immaculés (escaliers indiens qui descendent jusqu’au lac de Pushkar). Les pèlerins considèrent l’eau du lac sacrée, particulièrement durant la pleine lune de Kartik, et s’y baignent pour se laver de leurs pêchés.
Dracula y es-tu ?
Ce soir, c’est Halloween ! Pour vous préparer à la nuit la plus effrayante de l’année, voici l’image parfaite pour vous mettre dans l’ambiance. Cette bâtisse lugubre, que vous voyez sur la photo d’aujourd’hui, est le Château de Hunedoara en Roumanie, non loin de la Transylvanie, région historique du pays. Dans le roman de Bram Stoker « Dracula », le conte aux appétences macabres habite un obscur château transylvanien … Très vite, l’imagination (débordante) populaire a désigné le Château de Hunedoara comme étant le lieu de vie du conte Dracula.
L’heure de remonter le temps ...
L’image d’aujourd’hui montre des alpinistes urbains en plein travail de nettoyage de la façade de Big Ben à l’occasion du passage à l’heure d’hiver. Si nous avons « gagné » une heure de sommeil la nuit dernière, les anglais, eux, devront attendre celle du 3 novembre avant de profiter de cette « grasse matinée » autorisée.
Ce changement bi annuel n’est pas sans son lot de controverses. Depuis les années 70, de nombreuses études se sont échinées à démontrer les avantages ou les désavantages qu’apporte le passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement. A ce jour, il n’y a toujours pas de réponse claire à la question.
“POUR LES FORÊTS” par Klaus Littmann ...
Quand l’artiste Klaus Littmann recouvra le terrain de ce stade autrichien de 300 arbres, il ne créa pas seulement l’installation artistique la plus grande du pays mais il donna vie à une vision d’un future dystopique. L’installation du stade de Wörthersee dans la ville de Klagenfurt fit les gros titres du monde entier quand elle fut dévoilée le 8 septembre 2019. Intitulée « POUR LES FORÊTS : Une attraction naturelle sans fin », l’installation s’inspire d’un dessin au crayon des années 1970 réalisé par l’artiste Max Peintner, associé aux partis écologistes européens. Littmann pris connaissance de ce dessin il y a 30 ans et s’accrocha à son rêve des décennies durant jusqu’à le réaliser. A travers son œuvre, Littmann espère amorcer des échanges sur le réchauffement climatique, sa perception et la relation entre les hommes et la nature.
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Festival de lumières en Inde ...
Pour Diwali, une célébration hindouiste de grande envergure, des milliers de personnes se réunissent sur les bords de la rivière Sarayu, située au nord de la ville indienne d’Ayodhya. Cette photo prise en 2018 montre les bougies et les lampes à huile appelées « diya », allumées par tous les fidèles. Durant la célébration de l'année dernière, 300,000 diyas restèrent allumées pendant 5 minutes, établissant alors un nouveau record mondial. Les lumières sont un symbole de la victoire du bien sur le mal, et de la lumière sur l’obscurité qui sont les thèmes centraux de Diwali.
Ayodhya est un lieu majeur de la foi hindou. La légende veut qu’elle soit le lieu de naissance de Rama, incarnation de Vishnu, qui représente la vertu.
Les fêtes de Diwali s’étendent sur quatre ou cinq jours et le troisième soir, des milliers de fidèles rejoindront les rives de la Sarayu et illumineront la rivière de milliers de lumières. Réaliseront-ils un nouveau record ?
La nature pure ... de l'Automne à l'hiver !
L’automne a encore quelques beaux jours devant lui mais dans certaines régions, son successeur s’installe un peu plus tôt qu’ailleurs. C’est le cas pour la vallée de Clarée, située dans le Briançonnais, que l’on voit sur la photo d’aujourd’hui. Ici, l’automne et l’hiver cohabitent pendant quelques semaines avant que les arbres ne se dévêtissent complètement et se parent de leur manteau hivernal immaculé qui, à défaut de les garder au chaud, nous garantira de splendides clichés de nature endormie.
Située tout près de la frontière italienne, la vallée de la Clarée est traversée par la rivière éponyme et est parsemée de petits villages montagnards et de hameaux d’alpage. Avec sa voisine, la vallée Etroite, elles forment un ensemble patrimonial d’une très grande richesse aussi bien culturel que de biodiversité, si bien qu’elles appartiennent toutes les deux au Réseau des Grands Sites de France. A elles deux, les vallées s’étendent sur plus de 26 000 hectares et s’élèvent de 1300 à 3178 mètres d’altitude.
Les deux vallées offrent aux sportifs et aux amoureux des grands espaces des possibilités infinies de sports de plein air. En hiver, les amateurs de glisse pourront dévaler à loisir les quelques 80 kilomètres de pistes prévues à cet effet ou s’essayer aux joies des randonnées en raquettes, à ski, à dos de lamas ou en chien de traîneau. Pour les autres, le vin chaud est toujours une solide option. L’été vient lui aussi avec son lot d’activités telles que l’escalade, le VTT, le tennis, les randonnées, le camping sauvage et les histoires racontées au coin du feu en faisant tomber son Marshmallow dans les braises. En bref, la vallée de la Clarée est une destination où il y en a pour tous les goûts.
Laissez-passer !
Bienvenue à Churchill au Canada, la capitale mondiale auto-proclamée des ours blancs. Chaque année, des milliers d’ours blancs traversent cette petite ville et surpassent alors en nombre ses habitants. En octobre, les ours se réunissent ici et attendent que la Baie d’Hudson gèle pour pouvoir s’aventurer sur la glace et chasser le phoque. Cette réunion annuelle d’ours blancs est un évènement majeur pour les résidents de Churchill où il y a même un numéro d’appel d’urgence à composer si l’on croise l’un de ces ours. Churchill a même des « cellules » pour y placer temporairement les ours un tantinet enquiquinants et protéger ses habitants (et leur nourriture).
Pour les visiteurs qui souhaitent voir les ours sur la banquise, Churchill propose un grand nombre d’excursions. Vous embarquerez dans des véhicules spéciaux qui peuvent glisser sans problème sur la glace et la neige, et qui permettent de s’approcher au plus près des ours. Lors de ces expéditions, les touristes pourront également voir d’autres animaux de l’Arctique comme des caribous, des renards ou des lièvres. Et après ces safaris glacés, quand le soleil se couche, Churchill est l’endroit idéal pour admirer les étoiles du grand nord.
Une forêt avec des histoires à raconter ...
Si cette forêt vous est familière, ne vous demandez plus pourquoi ! La forêt d’Ashdown à l’est du Sussex au Royaume-Uni est en fait la forêt dans laquelle se déroulent les aventures de Winnie l’Ourson ! Son auteur, Alan Alexander Milne, s’est inspiré des histoires que son propre fils, Christopher Robin, imaginait avec ses peluches, pour donner vie au plus adorable des oursons. La forêt, située sur le point culminant du Haut-Weald s’étend sur plus de 200 hectares et abrite de nombreux points d’intérêts que les fans de Winnie ne manqueront pas de reconnaître.
La forêt d’Ashdown est en réalité beaucoup plus « bruyère » qu’elle n’est « forêt ». Son nom serait en fait issu de son passé de terrain de chasse royal et on aurait depuis rechigné à le changer. La bruyère, constituée d’ajoncs et d’arbres s’élevant ici et là, est un habitat parfait pour de nombreuses espèces telles que les papillons, les vipères et les oiseaux. Alors, que vous visitiez la forêt d’Ashdown pour vous remémorer l’univers merveilleux de Winnie l’Ourson où que vous souhaitiez simplement profiter des grands espaces, les aventures à vivre ne manqueront sûrement pas !
L’automne s’installe dans l’ouest des Etats-Unis ...
C’est la saison où l’ouest des Etats-Unis se pare de son habit automnal. La forêt national d’Uncompahgre offre des panoramas époustouflants s’ouvrant sur une nature rouge et ocre dans l’ombre de Chimney Rock. La flèche et sa voisine, Courthouse Mountain, dominent le paysage toute l’année mais les couleurs changeantes de l’automne offre à la forêt un caractère particulièrement pittoresque.
La forêt tient son nom des Utes Amérindiens, appelés le peuple des Uncompahgre Utes, qui y vivaient depuis toujours. Les Utes sont arrivés dans le Colorado et dans l’Utah vers 1300 et passaient leurs automnes à voyager pour faire des offrandes aux esprits et chasser le bison. Et sûrement aussi pour admirer les couleurs spectaculaires de la saison.
Retour du globe-trotter ...
A cette période de l’année, après avoir réalisé la plus grande migration d’insectes au monde, des millions de libellules font leur retour dans les Maldives. On les appelle les libellules globe-trotteur en raison de leur comportement migratoire et des centaines de kilomètres qu’elles parcourent au-dessus de l’océan. Jusqu’à il y a une vingtaine d’années, personne ne savait d’où elles venaient mais les chercheurs ont depuis découvert qu’elles profitaient des changements climatiques et des moussons pour réaliser cette migration épique depuis l’Inde, par-delà de la Mer d’Oman.
Les libellules figurent parmi les premiers insectes volant à évoluer. Certains fossiles datant de plus de 300 millions d’années montrent des libellules dont les ailes possédaient une envergure de plus de 600 mètres. Aujourd’hui, il existe plus de 3,000 espèces de libellules connues. Surnommées « l’aiguille du Diable », les libellules peuvent voler et planer comme les hélicoptères et même se reproduire dans les airs. Si elles ne peuvent plus voler, elles meurent de faim car elles ne mangent que les proies qu’elles attrapent en volant, avec leurs pieds !