ACTUALITES
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Hommages et émotion en Espagne après le double attentat en Catalogne ...
Les messages de solidarité affluent de partout dans le monde après l'attaque terroriste survenue à Barcelone qui a fait 14 morts et 126 blessés, selon un dernier bilan !
.Attentat à la fourgonnette à Barcelone. "Un grand boum, puis des cris" ...
Une fourgonnette a foncé dans la foule, ce jeudi après-midi, aux alentours de 17 h, sur l’avenue touristique La Rambla, à Barcelone, en Espagne. Les autorités font état d’au moins 13 morts et une centaine de blessés. Un habitant des Côtes-d’Armor se trouvait sur les lieux du drame avec sa famille, il raconte.
Yannick Blanchard, 47 ans, habitant de Saint-Donan, en Côtes-d’Armor, se trouvait sur l’avenue La Rambla, à Barcelone avec sa femme et ses deux filles de 17 et 14 ans. Il a vécu de près l’attaque à la fourgonnette, qui a fait au moins 13 morts et une centaine de blessés, ce jeudi après-midi, vers 17 h, dans ce lieu très fréquenté par des touristes. Voici son récit :
« J’étais à 20 m du choc : j’attendais ma femme et mes filles parties dans une boutique voisine quand j’ai entendu un grand boum. Puis des cris, des centaines de cris en même temps. Dans ce cas-là, tout va très vite. Je me suis précipité vers la boutique, le vigile a poussé tout le monde à l’intérieur et a tiré le rideau. En 15 secondes, tout était bouclé.
Nous sommes restés confinés un quart d’heure. Dehors, il y avait toujours ces cris… Des policiers en armes sont arrivés très vite, puis des fourgons blindés. La responsable du magasin a rouvert les portes, elle nous a dit : « Ce n’est rien, c’est un accident ».
« Je n’avais qu’une idée : partir de là » :
En sortant, on a vu des gens allongés par terre. Je sentais bien que ce qui se passait était grave. Je n’avais qu’une idée : partir de là. On a filé à la gare où on devait prendre le train pour rejoindre notre logement, dans un village près de Lloret del Mar. Tout était à l’arrêt, puis on a pu embarquer dans un train bondé. C’était le dernier à circuler, visiblement.
Ce soir, on se dit qu’on est passés à côté du pire. On pense aux victimes, aussi. Nos filles sont assez choquées. Je crois que nous dormirons tous dans la même chambre, ce soir, pour se rassurer. Mais c’est déjà décidé : l’année prochaine, on reviendra à Barcelone. Il faut montrer qu’on n’a pas peur. »
** Le gouvernement espagnol a décrété trois jours de deuil national, pendant lesquels les drapeaux seront mis en berne dans tout le pays.
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Emmanuel Macron veut donner la priorité aux "transports du quotidien" ...
Saluant le "succès technique" de la LGV entre Paris et Rennes, le président français a toutefois annoncé qu'il n'entendait pas relancer de "nouveaux grands projets". La Priorité d'Emmanuel Macron? "Les transports du quotidien", plutôt que les nouveaux "grands projets" type LGV. C'est ce qu'a annoncé le président français samedi, alors qu'il inaugurait la ligne à grande vitesse Paris-Rennes. Il a par ailleurs déclaré qu'il souhaitait "que l'on parvienne dès le 1er semestre 2018 à une loi d'orientation des mobilités qui apportera enfin des réponses concrètes".
"Le combat que je souhaite engager pour les années à venir, c'est celui des transports du quotidien", a-t-il répété devant quelque 700 invités, ajoutant qu'il n'entendait pas "relancer de grands projets nouveaux mais s'engager à financer le renouvellement des infrastructures".
"Penser à la mobilité du futur" :
Emmanuel Macron, qui venait de parcourir le trajet Paris-Rennes en moins d'une heure trente, a salué dans le LGV "un succès technologique". "Près de 50 ans après le discours de Quimper du général de Gaulle et le lancement du plan routier breton qui a permis de désenclaver le territoire (...), c'est une nouvelle étape, décisive, pour l'accessibilité du territoire breton", s'est-il réjoui.
Mais, a-t-il ajouté, "en venant inaugurer ce projet ce soir (...), je suis en train de vous dire: le rêve des cinq prochaines années ne doit pas être un nouveau grand projet comme celui-là". "Ce succès technique (...) ne doit en rien nous faire renoncer à penser à la mobilité du futur, car (...) bien des combats restent à mener: les infrastructures essentielles à notre attractivité sont insuffisamment entretenues", a ajouté le président.
Réduire la "fracture territoriale" :
"La promesse que je veux qu'ensemble nous tenions pour les années à venir, c'est ceci : (...) ne pas relancer de grand projets nouveaux mais s'engager à financer le renouvellement des infrastructures (...), à les échelonner dans le temps", a-t-il insisté.
La France doit "à présent davantage concentrer ses efforts, ses investissements sur la rénovation des réseaux existants, sur la réduction de la fracture territoriale qui s'est aggravée ces dernières années: c'est l'horizon de ce quinquennat", a encore explicité le président, avant de se joindre à la chorale de la SNCF pour saluer l'arrivée de la LGV bretonne.
Des véhicules de police et des ambulances arrivent sur les lieux d'une attaque contre des piétons fauchés par un véhicule, le 19 juin 2017 à Londres (AFP/Chloe Jihyeon LEE, Chloe Jihyeon LEE).
Un véhicule a foncé sur la foule près d'une mosquée du nord de Londres dans la nuit de dimanche à lundi, une attaque traitée comme un "acte terroriste".
Voici ce que l'on sait :
Les faits:
Un homme à bord d'une camionnette blanche fonce sur une foule de fidèles musulmans qui sortaient de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord de Londres, après une prière dans le cadre du ramadan, peu après minuit.
L'assaillant est maîtrisé par des personnes sur place, immobilisé puis arrêté par la police, appelée juste après 00H20 (23H20 GMT).
Le maire de Londres Sadiq Khan dénonce immédiatement une "attaque terroriste" et la police traite l'attaque comme un "acte terroriste", précise la ministre de l'Intérieur Amber Rudd.
Le suspect :
L'assaillant est un homme âgé de 48 ans.
D'après un témoin interrogé par la BBC, Khalid Amin, l'assaillant aurait hurlé "Tous les musulmans ! Je veux tuer tous les musulmans!"
Il a été amené à l'hôpital où il doit subir des examens pour évaluer sa santé mentale, selon la police, qui n'avait lundi matin identifié aucun autre suspect dans cette attaque.
Combien de victimes?
L'attaque a fait 10 blessés, dont 8 sont hospitalisés et 2 ont été traités sur place.
Un homme qui était l'objet de soins sur place avant que l'attaque se produise est décédé et la police doit encore établir si ce décès est lié à l'attaque, selon Neil Basu, un responsable de l'anti-terrorisme.
Toutes les victimes font partie de la communauté musulmane.
Le lieu :
La mosquée de Finsbury Park était connue, au début des années 2000, pour être un haut lieu des militants islamistes de Londres qui venaient écouter les prêches enflammés d'Abou Hamza. Ce prêcheur d'origine égyptienne a été condamné à la prison à perpétuité en janvier 2015 aux Etats-Unis pour onze chefs d'inculpation liés à une prise d'otages et pour terrorisme.
La direction de la mosquée a depuis changé mais des lettres de menaces avaient été reçues après les attentats à Paris en novembre 2015. La mosquée a condamné cette "attaque terroriste haineuse" dans un communiqué.
Le contexte :
L'attaque intervient dans un contexte de redoublement des actes racistes. Selon le maire de Londres, les attaques contres les musulmans ont été multipliées par 5 depuis l'attentat du 3 juin et les incidents racistes ont augmenté de 40% dans Londres.
La Grande-Bretagne a été visée par 3 attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) ces trois derniers mois.
Dans la nuit du 3 au 4 juin, trois assaillants à bord d'une camionnette ont foncé sur la foule sur le London Bridge, puis poignardé plusieurs personnes à Borough Market, tuant 8 personnes, avant d'être abattus par la police.
Le 22 mai à Manchester, un attentat-suicide avait fait 22 morts et une centaine de blessés à la sortie d'un concert de la pop-star américaine Ariana Grande.
Le 22 mars, Khalid Masood, Britannique de 52 ans converti à l'islam et connu des services de police, avait fauché des piétons en lançant sa voiture de location sur le trottoir du pont de Westminster dans le centre de Londres, avant de poignarder à mort un policier devant le Parlement, faisant 5 morts.
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Un attentat a de nouveau frappé samedi soir le coeur de Londres, où trois assaillants à bord d'une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge puis attaqué des passants au couteau, faisant sept morts, avant d'être abattus par la police.
La police a indiqué qu'elle traitait ces attaques, qui interviennent à seulement cinq jours des élections législatives au Royaume-Uni, comme "des actes de terrorisme".
Cet attentat est le troisième à frapper la Grande-Bretagne en moins de trois mois. Le parti conservateur a annoncé dimanche suspendre sa campagne nationale pour les législatives.
L'attentat, qui n'avait pas été revendiqué tôt dimanche matin, s'est produit quelques minutes après la fin de la finale de la Ligue des champions, dans un quartier où beaucoup de spectateurs s'étaient rassemblés pour suivre le match dans les bars.
Les policiers ont été appelés à 22h08 locales (21h08 GMT) suite à des témoignages faisant état d'une camionnette fonçant contre la foule sur le pont. Le véhicule s'est ensuite dirigé vers le quartier voisin de Borough Market, a indiqué la police.
Là, les assaillants ont quitté le véhicule et plusieurs personnes ont été poignardées, dont un membre de la police des transports, grièvement blessé au visage et à la jambe.
Les policiers ont "réagi rapidement, affrontant avec courage ces trois individus qui ont été abattus à Borough Market", selon un communiqué de la police. Les agresseurs ont été tués dans les huit minutes suivant le premier appel à la police.
"Les suspects portaient ce qui ressemblait à des vestes explosives, qui se sont révélées fausses", a précisé la police, qui a appelé à éviter les quartiers où s'est déroulée l'attaque afin de laisser les urgentistes faire leur travail.
Elle a également annoncé un renforcement de ses effectifs dans Londres dans les jours à venir.
Près de 50 blessés ont été hospitalisés dans 5 établissements différents, ont annoncé les services ambulanciers, qui ont soigné des blessés plus légers sur place.
Quatre Français ont été blessés, "dont un en état grave", selon le porte-parole du gouvernement français Christophe Castaner.
- "C'est pour Allah" -
Stations de métro et rue fermées, fêtards enfermés dans les bars et restaurants, voitures de police passant toutes sirènes hurlantes: les deux sites touristiques sont passés de la fête au cauchemar.
"J'ai vu une camionnette rouler en zigzag, en tentant de faucher un maximum de personnes. Les gens essayaient d'échapper à la course du véhicule", a raconté un témoin, Alessandro, sur la BBC.
"C'est une attaque terroriste, j'en suis sûre. J'ai vu une camionnette heurter la rambarde du London Bridge, puis un homme sortir avec un couteau pour se diriger vers un bar", a déclaré à l'AFP, Dee 26 ans, une habitante de Londres.
"Ils poignardaient tout le monde en criant +C'est pour Allah+", a affirmé à la BBC Gerard, un témoin qui dit avoir vu une jeune femme s'effondrer. Evoquant un "massacre", un autre témoin, Eric, indique lui aussi avoir entendu ce cri.
Le président français Emmanuel Macron a assuré dimanche que la France était "aux côtés du Royaume-Uni", de même que la chancelière Angela Merkel, qui a souligné que l'Allemagne était "résolument aux côtés de la Grande-Bretagne".
Le président Donald Trump a offert "le soutien total" des Etats-Unis après ce "brutal attentat terroriste" dans un entretien téléphonique avec Theresa May.
- Troisième attentat -
"Il n'existe aucune justification possible pour de tels actes barbares", a réagi le maire de Londres Sadiq Khan. Le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a adressé ses "pensées" aux "victimes et leurs familles".
M. Khan a précisé qu'il participerait dans la matinée à une réunion d'urgence du gouvernement pour faire le point sur l'attaque.
Cet attentat est le troisième en moins de trois mois en Grande-Bretagne: le 22 mars, à Londres, un homme avait aussi foncé sur la foule sur le pont de Westminster, tuant quatre personnes avant de poignarder à mort un policier. L'assaillant, Khalid Masood, un Britannique converti à l'islam, avait été tué.
Deux mois plus tard, un attentat a fait 22 morts et plus de 100 blessés le 22 mai à Manchester, lorsqu'un jeune Britannique d'origine libyenne s'est fait exploser à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande.
Cette dernière, qui doit participer dimanche à Manchester à un concert exceptionnel de charité en hommage aux victimes de l'attentat du 22 mai, a déclaré sur Twitter: "Je prie pour Londres".
L'attentat de Manchester a été revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui multiplie les attaques en Europe, alors qu'elle enregistre des reculs sur le terrain en Syrie et en Irak.
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Attentat meurtrier à Manchester :
UneUne Une explosion puissante a retenti à l’issue du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande, hier soir au Manchester Arena. La police évoque "un acte terroriste" et fait désormais état de 22 morts, dont des enfants, et 60 blessés. Theresa May, Première ministre britannique, condamne vivement l'« attaque terroriste épouvantable ».
Une explosion que les autorités considèrent comme une action « terroriste » a fait au moins 22 morts, dont des enfants, et 60 blessés, ce lundi soir dans une immense salle de concerts située à Manchester, dans l’ouest de l’Angleterre. Le drame s’est joué dans l’enceinte du Manchester Arena, salle de spectacle où venait de se produire la chanteuse américaine Ariana Grande. L’acte n’a pas été revendiqué.
8 h 00. La police britannique indique que l'explosion a fait 22 morts, dont des enfants, et 60 blessés. L'homme à l'origine de l'attentat aurait été porteur d'un « engin explosif improvisé ».
La chaîne américaine CNN évoque un possible attentat suicide :
Un responsable américain, cité par la chaîne CNN, a déclaré qu'il s'agit probablement d'un attentat-suicide et que le kamikaze a été identifié. Mais l'information n'a pas été confirmée pour l'instant par les autorités anglaises.
Surveillance aux USA :
Le département américain de la Sécurité nationale a annoncé par voie de communiqué qu’il « surveillait étroitement la situation à Manchester », et qu’il « travaillait avec ses partenaires étrangers pour obtenir des informations supplémentaires sur la présumée explosion et l’étendue des dégâts et des victimes ».
Le ministère ajoute « qu’à l’heure actuelle, rien ne porte à croire qu’une salle de concert en territoire américain fasse l’objet de menaces spécifiques, mais que des mesures de sécurité supplémentaires pourraient être prises ».
Le département se dit enfin « prêt à aider les alliés britanniques en cas de besoin ».
La politique prend une pause :
Le Parti conservateur britannique a décidé de suspendre sa campagne électorale en vue des législatives anticipées du 8 juin, rapporte mardi la chaîne de télévision Sky News. De son côté, le Parti national écossais (SNP) a tweeté qu’il reportait le lancement d’un manifeste politique en raison de la tradégie.
Réactions en France :
Emmanuel Macron a fait part mardi de son "effroi" et de sa "consternation" après l'attentat qui a fait 22 morts dans une salle de concert à Manchester, et s'entretiendra au téléphone avec la Première ministre britannique Theresa May, a indiqué l'Elysée, et se tiendra informé en temps réel des avancées de l'enquête ...
Le Premier ministre Edouard Philippe a de son côté condamné un "crime abominable" et exprimé au peuple britannique "la solidarité du peuple français et son amitié indéfectible".
« #Paris est cette nuit aux côtés de #Manchester. Mes pensées vont aux victimes, à leurs familles et aux secours qui interviennent sur place », a tweeté en français et en anglais la maire de Paris, Anne Hidalgo. Le 13 novembre 2015, des attaques simultanées à Paris et Saint-Denis avaient fait 130 morts.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a exprimé lui aussi dans un tweet sa « solidarité avec les habitants de #Manchester ». « Mes pensées vont aux blessés, aux familles et proches des victimes. » Le 14 juillet 2016, un camion a foncé sur la foule réunie sur la Promenade des Anglais, tuant 86 personnes et en blessant 450.
Du côté du gouvernement français, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a exprimé sur Twitter sa « solidarité avec le peuple britannique. Mes premières pensées vont aux victimes et familles endeuillées ».
La chanteuse est « dévastée » :
Dans un tweet, la chanteuse Ariana Grande s’est dite « dévastée » et « sans mots ». (ci-dessus) Ariana Grande.
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Attaque contre des policiers sur les Champs-Élysées ...
Des coups de feu ont retenti ce jeudi soir, aux alentours de 21 h, sur les Champs-Élysées, à Paris. Un car de policiers a été pris pour cible. Un policier a été tué et deux autres ont été grièvement blessés. Une passante a été légèrement blessée. L’agresseur a été tué en riposte.
Une fusillade a éclaté sur la célèbre avenue des Champs-Elysées, ce jeudi soir, vers 20 h 50, à trois jours du premier tour d’une élection présidentielle placée sous haute surveillance en raison de la menace terroriste élevée. Ouest-France vous résume ce que l'on sait de cette attaque revendiquée par l'Etat islamique, au cours de laquelle un policier a trouvé la mort.
L’agresseur serait arrivé sur l’avenue en voiture, selon une source policière : « Il est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l’arme automatique ». Un policier a péri dans cette attaque. Deux de ses collègues ont été blessés, dont un très grièvement mais vers minuit, le procureur confirmait que son pronostic vital n'était pas engagé. Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, les forces de l’ordre ont été délibérément visées par l’assaillant.
Une passante a également été blessée dans la fusillade. Il s’agit d’une touriste étrangère qui a reçu des éclats de balle. De son côté, l’auteur des tirs a été tué en « riposte », a indiqué le ministre de l’Intérieur.
L’assaillant tué, un Français de 39 ans, était le titulaire de la carte grise du véhicule utilisé pour l’attaque. Il était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers. Cet homme avait été condamné en février 2005 à quinze ans de réclusion pour trois tentatives d'homicide volontaire, dont deux visant des policiers. Une perquisition a été menée jeudi soir à son domicile en Seine-et-Marne. « On ne peut pas exclure qu’il y ait un ou plusieurs complices », a affirmé le porte-parole du ministère de l’Intérieur jeudi soir.
L'homme était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février, avant d'être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l'enquête. Il avait déjà été condamné en 2005 à quinze ans de réclusion pour tentatives d'homicide volontaire sur un policier, un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, en Seine-et-Marne.
L’État islamique a revendiqué l’attaque via son organe de propagande habituel. La section antiterroriste du parquet de Paris a été chargée de l’enquête.
Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, et le ministre de l’Intérieur, Mathias Fekl, se sont rendus à l’Élysée peu avant 22 h pour une réunion de crise. À la suite de cette rencontre, François Hollande a déclaré : « Nous sommes convaincus que les pistes qui peuvent conduire à l’enquête qui devra révéler toute la vérité sont d’ordre terroriste. »
Le chef de l’État a également annoncé la tenue d’un Conseil de défense, vendredi matin, à 8 h. « Nous serons d’une vigilance accrue notamment dans le contexte du processus électoral », a assuré François Hollande.
Le procureur de Paris François Molins a indiqué qu'il donnera une conférence de presse ce vendredi.
La fusillade s’est déclarée alors qu’était diffusée en direct l’émission politique « 15 minutes pour convaincre », où les onze candidats à l’élection présidentielle se sont succédé pour exposer leur programme. Ils ont tenu à rendre hommage, à l’antenne et sur Twitter, au policier tué et à exprimer leur soutien aux forces de l’ordre.
À la suite de cette fusillade, François Fillon a annulé son déplacement prévu ce vendredi à Chamonix. Marine Le Pen a, elle aussi, annoncé qu’elle ne se rendrait pas à Monceau-les-Mines.
François Fillon a également demandé la suspension de la campagne à la suite de ce drame. « Je considère que dans le contexte que nous vivons il n’y a pas lieu de poursuivre la campagne électorale », a-t-il déclaré sur France 2. La campagne pour le premier tour s’achève officiellement ce vendredi à minuit.
Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à la présidentielle, a lui aussi annulé ses déplacements de campagne programmés ce vendredi à Rouen et Arras « Compte tenu de la situation et de la nécessaire mobilisation des forces de l'ordre pour assurer la sécurité de nos concitoyens, j'ai décidé d'annuler les rassemblements publics de ma dernière journée de campagne, à Rouen et Arras.
Le président François Hollande a également annulé son déplacement prévu ce vendredi en Bretagne.
- (Cet attentat s'est produit à moins de 2kms de chez moi) -
Le pape dénonce un "massacre inacceptable" !
Attaque chimique en Syrie : le Conseil de sécurité de l'ONU saisi ...
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont présenté mardi un projet de résolution au Conseil de sécurité, condamnant l'attaque chimique en Syrie qui a fait au moins 58 morts parmi les civils, et appelant à une enquête complète et rapide.
Le texte signé à l'Onu par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni est clair : il appelle l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à présenter rapidement ses conclusions sur l'attaque qui a fait mardi au moins 58 morts et 170 blessés à Khan Cheikhoun, petite ville de la province d'Idleb, au nord-ouest de la Syrie, en zone rebelle ... Le bilan continue de s'alourdir !
Le projet a été distribué aux quinze membres du Conseil à la veille d'une réunion d'urgence demandée par Paris et Londres à la suite de l'attaque. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni entendent mettre cette résolution au vote pendant cette session de mercredi à New York, mais la position de la Russie restait mardi soir inconnue, ont indiqué des diplomates.
Identifier les auteurs :
Le texte « condamne dans les termes les plus forts l'usage d'armes chimiques » en Syrie, en particulier l'attaque de Khan Cheikhoun et demande que la commission d'enquête de l'OIAC, mandatée par l'ONU, commence immédiatement à travailler pour identifier les auteurs de cette dernière attaque.
Le projet de résolution demande également à la Syrie de fournir les plans de vol et toute information sur des opérations militaires au moment de l'attaque. Damas devrait également fournir les noms de tous les commandants d'escadron d'hélicoptères et ouvrir aux enquêteurs ses bases militaires d'où aurait pu être lancée l'attaque de mardi. Enfin, le texte menace d'imposer des sanctions en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations unies.
Ne plus défendre l'indéfendable :
Moscou et Pékin avaient mis leur veto en février à une résolution du Conseil de sécurité qui aurait imposé des sanctions à Damas, déjà accusée d'avoir perpétré une attaque à l'arme chimique sur des villages syriens en 2014 et 2015.
« Il s'agit manifestement d'un crime de guerre », a déclaré mardi l'ambassadeur britannique à l'ONU, Matthew Rycroft, devant des journalistes au siège des Nations unies. « J'en appelle aux membres du Conseil de sécurité qui ont par le passé utilisé leur veto pour défendre l'indéfendable afin qu'ils changent de cap », a-t-il ajouté.
Le porte-parole de l'ONU, Stephane Dujarric, a pour sa part qualifié les informations sur le bombardement « d'extrêmement inquiétantes et choquantes ». « Tout usage d'armes chimiques, où que ce soit, représente une véritable menace pour la paix internationale et la sécurité, ainsi qu'une sérieuse violation du droit international », a-t-il souligné.
« Une frappe du régime sur un entrepôt des rebelles » :
L'aviation syrienne a frappé un « entrepôt terroriste » contenant des « substances toxiques », a déclaré Moscou ce mercredi matin.
« Selon les données objectives du contrôle russe de l'espace aérien, l'aviation syrienne a frappé près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste », a déclaré dans un communiqué le ministère russe de la Défense affirmant que cet entrepôt contenait des « substances toxiques ».