L'an dernier, sans aucune autorisation comme à chaque fois, plus de 10.000 personnes cooptées, tout de blanc vêtues, arrivant avec tables et chaises pliantes, vaisselles et mets fins, s'étaient installées en quelques minutes sur le parvis de Notre-Dame-de-Paris et place des Vosges pour d'élégantes agapes devant des badauds médusés.

L'organisation quasi militaire et le comportement exemplaire des participants assurent une tolérance et une bienveillance des autorités.

La cour carrée du Louvre, le Pont des Arts, la place de la Concorde et les allées des Champs-Elysées, parmi d'autres lieux parisiens d'exception, ont déjà servi de cadre à ces pique-niques très BCBG qui fêteront jeudi soir leur 25ème anniversaire, mais aussi un succès international : sur le modèle parisien, des dîners en blanc sont désormais organisés à New York, Barcelone, Singapore, Chicago, San Francisco, Sydney, Johannesburg, Mexico City, Abidjan  ... Jérusalem et Islamabad sont candidats.

Un employé de banque s’est endormi sur son clavier d’ordinateur, gardant la touche « 2 » enfoncée. Résultat, un virement de 62 € est devenu un virement de  … 222 millions d'euros  !

Sa collègue est licenciée pour ne pas l’avoir vu, ce qu’un tribunal allemand a jugé abusif lundi.

La plaignante, âgée de 48 ans, employée par la même banque depuis 1986 et chargée de surveiller les ordres de virement bancaire, un mode de paiement très prisé en Allemagne, a contesté en justice son licenciement pour faute.

Endormi « un instant » :

Son employeur lui reprochait de ne pas avoir vu qu’au lieu d’entrer dans l’ordinateur un virement de  62,40 € son collègue avait tapé un montant de 222 222 222,22 € !

« Le collègue, qui n’était pas responsable de la vérification du montant des ordres de virement, s’est endormi un instant en restant appuyé sur la touche 2 du clavier », ont raconté les Prud’hommes de l’Etat régional de Hessen, dans un communiqué.

Mais le retraité qui avait fait ce virement n’a finalement pas eu de mauvaise surprise, l’erreur ayant été découverte par la banque assez tôt.

Le tribunal a ordonné la réintégration de l’employée abusivement licenciée.

Un homme de 33 ans résidant dans le petit village d’Herefordshire s’est retrouvé en face d’un arbre, qui selon lui, ressemble au King Elvis Presley.

Le village d’Herefordshire situé à l’ouest du Royaume-Uni fait le buzz en ce moment. Ses habitants croient dur comme fer qu’ElvisPresley s’est réincarné près de chez eux  … en arbre.

Visiblement bluffé par la ressemblance entre le King et l’arbre, un jeune homme de 33 ans l’a photographié. « Je ne suis pas vraiment un fan d’Elvis, confie t-il. Mais la ressemblance est flagrante ». « Je ne comprends pas comment personne ne l’avait remarqué auparavant » ajoute t-il étonné.

« Elvis est peut-être mort mais c’est chouette de savoir qu’il vit au cœur de la campagne britannique » conclue t-il.

Ressemblance ou pas à Elvis ? À chacun d’en juger :

Le coffre de Mazarin était devenu un mini-bar !

Mis à prix 200.000 euros, ce coffre, réalisé au Japon au début de l'ère Edo entre 1630 et 1640, a été acheté pour le compte du Rijksmuseum d'Amsterdam, ont annoncé les organisateurs de la vente, les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac, précisant qu'il s'agissait de «l'enchère la plus importante de l'année en France».

En laque or, argent et nacre sur fond noir sur près de 9m2, ce coffre avait été considéré comme perdu depuis les bombardements de Londres en 1941. Il a été  retrouvé en janvier dernier dans le Val de Loire où il faisait office de bar depuis une vingtaine d'années.

Découvert par hasard au cours d'un apéritif !

Me Philippe Rouillac est alors contacté par des enfants qui souhaitaient vendre la maison de leurs parents et faire estimer différents meubles et objets. Au moment de l'apéritif, l'attention du commissaire-priseur est attirée par un meuble transformé en mini-bar.

L'expert fait très vite le rapprochement avec un des quatre coffres du cardinal Mazarin, dont on avait perdu la trace depuis 1941. Des photos de la fin du XIXe siècle en confirment l'origine.

Acheté en 1658 par Mazarin, alors Premier ministre et parrain de Louis XIV, le meuble restera dans la famille Mazarin jusqu'en 1802. Après la révolution française, il est exposé dans les plus grandes collections en Angleterre. «On suit sa trace jusqu'en 1941. Et ensuite, plus rien avant cette découverte en Val de Loire», raconte M. Rouillac

Les plus grands mécènes rassemblés :

Le meuble avait été acheté dans les années 1970 par le père des enfants à son propriétaire londonien.

«Les conservateurs du Rijksmuseum ont eu l'intelligence de réunir les plus grands mécènes de leur pays» pour permettre cette acquisition, ce qui n'a pas été le cas en France, a commenté Me Rouillac.

Deux hommes, déguisés en clowns, tentaient de pénétrer dans des véhicules stationnés sur un boulevard, ce lundi, vers 4 h 15 du matin, à Seclin, près de Lille. Jusqu’à ce qu’ils s’approchent d’une voiture ...   de la BAC, banalisée, et remarquent un gyrophare.

Les deux clowns-malfaiteurs ont pris la fuite mais ils ont rapidement été rattrapés par les fonctionnaires de police. Une troisième personne, qui attendait non loin à bord d’un véhicule, a également été interpellée.

Les trois hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés en garde à vue.

De nouveaux mots et expressions de la vie quotidienne entrent dans l’édition 2014 du dictionnaire de la langue française Le Petit Robert.

Le dictionnaire « reflète les besoins et les richesses de l’actualité et donne au lecteur les moyens d’exprimer le monde actuel », disent les éditions Le Robert.

On pourra trouver le dictionnaire en librairie le 6 juin, en même temps que son rival le Petit Larousse 2014.

Familiers, quotidiens et imagés :

S’immiscent donc, dans les pages de cette édition 2014, de nouveaux mots familiers imagés, parmi lesquels : « bombasse », « en faire des caisses », « kéké » (frimeur), « modeux », « clasher », « choupinet » (mignon) ou l’incongru et plaisant « hénaurme » (variante du traditionnel « énorme »).

Technologiques, mais pas seulement :

Passés au crible de ses lexicographes, déboulent aussi dans Le Petit Robert des mots issus des nouvelles technologies comme : « texter » (écrire des textos), « itinérance » et « microblog ».

Mais Le Petit Robert n’oublie pas de s’ouvrir aussi à la « bien-pensance », aux « graffeurs », aux expressions « transgénérationnel » et « interprofession », « nobéliser » (de prix Nobel) ou « goncourable » (susceptible de décrocher le prix Goncourt), ou bien encore aux moins sympathiques « PCB » (composé chimique très toxique) ou « conspirationnistes » (défendant la théorie d’une conspiration organisée pour manipuler l’opinion).

Francophones et truculents :

Comme chaque année, de truculents mots de la francophonie ensoleillent le dictionnaire : « bas-culotte » (collant), « patenteux » (bricoleur ingénieux) ou « traîneux » (personne désœuvrée) venus de l’inventif Québec ; la « fricadelle » (saucisse panée) ou le « brol » (fouillis) arrivés de Belgique ; tandis que les Suisses, fidèles à leur réputation, aiment « agender » (fixer une date pour).

Noms propres : le 13 juin !

Le Petit Robert des noms propres 2014, disponible le 13 juin, fait lui entrer de nombreux auteurs et cinéastes : Philippe Djian, Jim Harrison, Jacques Tardi, Yasmina Khadra, Michel Hazanavicius ou Jacques Audiard.

Mais on y trouve aussi le pape François, Xi Jinping qui succède à Hu Jintao en Chine, le Nobel de physique Serge Haroche, ou encore des équipes de rugby mythiques : All Blacks de Nouvelle-Zélande, Wallabies australiens et Springbocks d’Afrique du Sud.

En version numérique :

Petit Robertet Petit Robert des noms propres se déclinent aussi désormais en version numérique. L’achat de chacun des deux dictionnaires imprimés offre un accès intégral aux deux ouvrages numériques pendant un an.

« Décrire les mots, c’est éclairer le passé, viser l’avenir, et donner du sens à notre présent », écrit Alain Rey, rédacteur en chef des publications Petit Robert, sur la couverture du dictionnaire. Une devise qui reste valable sur papier comme sur écran !

Un artiste de rue slovaque déguisé en pape a été arrêté, jeudi, à Rome parce qu’il ressemblait trop à feu Jean-Paul II. Il devra payer une amende.

« S’il avait été déguisé en Toutankhamon… »

« Le problème, c’est qu’il ressemblait beaucoup à Karol Wojtyla. Il a été arrêté pour usurpation de titre, ce qui est un délit, a déclaré une porte-parole de la police La soutane qu’il portait a été confisquée », a-t-elle ajouté.

L’homme de 50 ans a été remis en liberté et devra payer entre 154 et 929 € en fonction de la décision que rendra le juge, a souligné la porte-parole.

« S’il avait été déguisé en Toutankhamon, rien de tout cela ne serait arrivé », a plaisanté un autre policier du commissariat où l’homme a été détenu.

Plainte anonyme :

L’artiste travaillait depuis des semaines sur la principale avenue menant au Colisée, calotte sur la tête, au côté de centurions romains ou d’autres imitateurs comme lui, mais la police a assuré qu’elle avait agi à la suite d’une plainte anonyme.

Un vendeur de souvenirs installé à un endroit qui domine le Forum romain a déclaré qu’il avait assisté à l’arrestation, survenue jeudi.

« Il était juste là, à côté de moi. Il a été emmené par deux policiers en civil qui faisaient semblant d’être des touristes », a-t-il témoigné.

Il y a des symboles intouchables. Force est de constater qu’entre le coq gaulois et la colonne Nelson, l’entente cordiale a des limites. Et bien que le lieu soit connu comme un espace de libre expression, le fait qu’une artiste souhaite installer l’un des symboles nationaux de la France sur Trafalgar Square, ça ne passe pas.

Un clin d’œil historique !

Cette sculpture en fibre de verre de 4,7 mètres de haut doit occuper à partir de juillet le quatrième pilier de la célèbre esplanade londonienne, qui accueille depuis 1999 des installations éphémères.

La plasticienne allemande y voit comme un clin d’œil à l’Histoire, sur cette place célébrant la victoire de Lord Nelson contre la flotte napoléonienne en 1805.

Il s’agit, dit-elle dans un communiqué, « d’installer avec malice le symbole national français sur une place qui célèbre une victoire historique sur la France ». La statue, ajoute-t-elle, doit constituer une « cassure dans l’architecture grise et convenue de la place ».

Un projet qui ne colle pas à Trafalgar !

Mais la plaisanterie, même artistique, n’est pas du goût de la Thorney Island Society, une association de préservation du patrimoine du centre de Londres, qui juge le projet « détaché du contexte de Trafalgar Square et n’ajoute rien mis à part une piètre distraction ».

Si le projet est définitivement entériné le 7 mai, la statue sera exposée de juillet prochain à février 2015. Espérons que les Londoniens retrouvent d’ici-là, leur légendaire sens de l’humour.