« Beaucoup s’étonnent que par son autorité, son rayonnement, un grand Maître ne produise pas des effets miraculeux sur tous ceux qui l’approchent. Mais qu’est-ce qu’ils croient ? Un Maître ne peut pas rendre meilleurs ceux qui refusent de s’améliorer, car dans leur for intérieur, ils sont libres. On peut emprisonner quelqu’un, on peut le couper en morceaux, mais s’il ne le permet pas, on ne peut agir ni sur son cœur, ni sur son intellect.
Un Maître peut toujours donner des connaissances, ça c’est facile, mais il ne peut pas changer le caractère et le tempérament des humains. S’ils laissent dormir leur âme et leur esprit, s’ils n’ont pas d’autres besoins dans la vie que de se laisser guider par leurs instincts grossiers, sans se préoccuper des désordres et des malheurs qu’ils produisent autour d’eux, un Maître est impuissant. Il peut seulement chercher à leur faire entrevoir la beauté de ce monde dont ils sont pour le moment si éloignés, en espérant que, dans une prochaine existence, ils auront le désir de s’en rapprocher. »Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Par son magnétisme, par les éléments fluidiques dont il est constitué, chaque être humain peut être utilisé pour le bien, et aussi pour le mal. Mais combien en sont conscients ?
Quelqu’un dira : « Oh, moi je n’ai jamais commis de malhonnêtetés. Dans ma famille, dans mon travail, je suis un homme intègre. » Mais voilà que, sans le vouloir, sans le savoir, il a participé à des entreprises criminelles. Comment ? En entretenant en lui des états négatifs : la jalousie, la haine, la colère, le désir de vengeance… Ces états sont une sorte de matière fluidique dont les entités ténébreuses du monde invisible se servent pour réaliser leurs projets maléfiques. Les humains ignorent à quel point ils devraient prendre des précautions pour ne pas être complices, malgré eux, des malheurs qui arrivent à leurs semblables. »        Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Vous étudiez un visage : vous l’observez de face, de profil, et même sans connaître la physiognomonie, vous pouvez vous rendre compte que, souvent, cette face et ce profil ne correspondent pas. Et c’est normal, parce qu’ils reflètent en quelque sorte deux personnalités différentes. La face représente l’héritage que nous recevons du père et de la mère ainsi que des grands-parents et encore au-delà, c’est-à-dire l’ensemble des qualités et des défauts qui nous sont transmis par l’hérédité. Le profil nous représente nous-même. Étant donné que l’hérédité est un capital que l’homme ne cesse de dépenser, plus le temps passe, plus il se manifeste selon ce qu’indique son profil.
Lorsque la face est vulgaire, mais le profil expressif, noble, cela signifie qu’au cours de sa vie d’enfant et d’adolescent, l’être humain se manifeste de façon médiocre, ou même vicieuse ; mais plus tard, lorsqu’il deviendra adulte, il arrivera à vaincre les tendances mauvaises reçues de l’hérédité. Et inversement. Il est préférable, bien sûr, que le profil et la face soient tous les deux harmonieux. Mais vous devez savoir que, pour l’avenir, le profil est beaucoup plus significatif que la face. »       Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Quand vous vous adressez au Ciel pour qu’il vous aide, vous soutienne, c’est comme si vous lui demandiez de vous ouvrir un crédit. Mais le Ciel n’ouvre un crédit qu’à ceux qui le méritent. Quand il voit un être en train de faire des efforts sincères et désintéressés, un être qui emploie son temps et ses énergies à le servir et à servir les autres, il ne peut pas ne pas lui faire crédit et il déverse sur lui ses bénédictions. Tandis que celui qui se sert des dons qu’il a reçus du Ciel pour son seul profit, ou même pour faire le mal, voit son crédit coupé : le Ciel ne lui donne plus rien.
Toutes les traditions spiritualistes insistent sur ce point : les humains doivent faire bon usage des dons, des qualités, des richesses qu’ils ont reçus, sinon ils ne recevront plus rien du Ciel, et même, tôt ou tard, ce qu’ils ont leur sera retiré. Et peu importe s’ils ont été les personnages les plus brillants dans une autre vie, ou même dans celle-ci : ils se retrouveront pauvres et nus. »       
Omraam Mikhaël Aïvanhov 

« Il est dit dans un Psaume : « Je marcherai devant l’Éternel sur la terre des vivants ». Cette terre des vivants, c’est le soleil. Oui, le soleil, mais un aspect du soleil que nous ne connaissons pas encore. Tout ce que nous voyons sur la terre et dans le ciel ne représente qu’une infime partie de la réalité : des enveloppes, des scories… La réalité, c’est l’immensité du monde invisible. Vous direz : « Comment ? L’univers est déjà tellement vaste : le système solaire et, au-delà, toutes ces galaxies, ces nébuleuses… » Oui, mais ce n’est rien à côté de tout ce que nous ne voyons pas.
Le soleil est « la terre des vivants », et sur cette terre des vivants nous habiterons un jour. Mais rien ne nous empêche de nous y projeter dès maintenant. Toutes les consciences éclairées vivent déjà dans le soleil. Dès que nous commençons à vivre dans la lumière, nous vivons dans le soleil : nos pieds marchent sur la terre, mais notre tête visite le soleil. Et c’est parce que nous souhaitons aller habiter pour toujours sur cette terre des vivants que nous cherchons chaque matin à nous rapprocher d’elle. En allant contempler le soleil qui se lève, nous commençons à y porter nos pas. »                               Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Le monde invisible autour de vous n’est pas vide, il est parcouru d’entités de toutes sortes. Alors, le soir, au moment de vous coucher, tâchez de mettre votre chambre en ordre, car des êtres angéliques peuvent venir vous visiter pendant la nuit. S’ils voient des vêtements et des objets qui traînent, ils ne sont pas très heureux de ce spectacle et ils risquent de ne plus revenir. Rangez chaque soir votre demeure comme si vous deviez recevoir des hôtes, des amis.
Et comme vous pouvez recevoir aussi la visite d’entités malveillantes, si vous ne voulez pas être dérangé pendant votre sommeil, placez auprès de votre lit une prière, une pensée que vous aurez écrite, une image sainte, la photographie d’un sage, d’un Initié. Par son intermédiaire, vous vous mettez sous l’autorité et la protection d’un Être qui étend sa bienveillance sur toutes les créatures. »                    Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

« Que font la plupart des humains, sinon chercher ce qui peut servir leurs intérêts ? Ils se faufilent partout où il y a du profit à réaliser, et ce qui ne leur rapporte ni argent, ni pouvoir, ni prestige, ils l’abandonnent. Vous direz que si ce n’est pas vous qui vous occupez de vos intérêts, personne ne viendra le faire pour vous. C’est entendu, et il est important de trouver sa place dans la société.
Mais vous devez avoir aussi un autre point de vue sur ce que vous appelez votre intérêt. Demandez-vous toujours : « Que va me rapporter cette activité ?… Que vais-je gagner ?… », mais orientez ces questions vers un idéal plus élevé, vers un but plus spirituel. C’est-à-dire qu’au lieu de toujours penser comment gagner en prenant, vous penserez aussi comment gagner en donnant. Oui, comment gagner en donnant… Car dès que vous commencerez à vouloir travailler pour les autres, les courants que vous déclencherez reviendront obligatoirement vers vous un jour, et alors, vous aussi, vous vous sentirez formidablement aidé.  »                        Omraam Mikhaël Aïvanhov

« La justice humaine juge seulement les actes, mais la Justice divine juge aussi les pensées, les sentiments et les intentions. Si vous avez consciemment donné de mauvais conseils à quelqu’un, si vous l’avez poussé à la révolte, au désespoir, quel tribunal sur la terre peut condamner une pareille conduite ? Aucun, car matériellement, objectivement, on ne peut rien vous reprocher. Si cette personne va chez le juge en disant : « Regardez dans quel désespoir cet individu m’a plongée », le juge lui répondra que ce cas n’est pas prévu par le code et qu’il ne peut rien faire pour elle.
Combien de gens, sachant qu’il n’y a aucun tribunal pour punir les mauvaises pensées, les mauvais sentiments, les mauvaises intentions et les paroles mensongères, sont assez rusés pour être impeccables dans le domaine des actes et ne pas se faire prendre ! Il y a des milliers de façons de mal agir sans tomber sous le coup de la justice humaine. Mais personne n’échappe à la Justice divine. »          Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Pour réussir dans une entreprise, il est nécessaire que l’intellect, le cœur et la volonté travaillent ensemble. Cette unité on la trouve rarement réalisée, excepté chez les grands saints. Et aussi chez les grands criminels. Oui, et entre les grands criminels qui ne pensent qu’à faire le mal et les grands saints qui se consacrent au bien de l’humanité, il y a la majorité des humains qui, ne sachant pas mettre avec constance leur intellect, leur cœur et leur volonté au service d’un projet, oscillent continuellement entre la bonne et la mauvaise voie et ne réussissent pas grand-chose. Pour le bien comme pour le mal, il faut imposer une même direction aux pensées, aux sentiments et aux actes, ce qui est difficile, et dans ce domaine les humains sont tellement paresseux !
On s’étonne parfois que de grands criminels puissent devenir de grands saints. Non, il n’y a rien d’étonnant. Un événement survenu dans leur vie ou la rencontre d’un être a produit un immense bouleversement en eux, et à ce moment-là, dans la mesure où ils ont réalisé la partie la plus difficile du travail : l’unité de leur intellect, de leur cœur et de leur volonté, ils sont capables de se surpasser dans le bien comme ils l’avaient fait dans le mal. »              Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Une nouvelle philosophie apparaît maintenant dans le monde, celle du soleil levant. Un jour, tous sortiront aux premières heures du jour pour aller à sa rencontre, et ce sera un changement de point de vue qui amènera des modifications dans tous les domaines : psychologique, familial, social, politique, économique… Tous quitteront le point de vue géocentrique pour adopter le point de vue héliocentrique, le point de vue du soleil.
Il est dit qu’un jour l’être humain dépassera en splendeur les anges et les archanges. Pourtant, il n’est encore qu’un fruit vert ; il se montre têtu, obstiné, dur. Mais ce fruit est attaché à l’Arbre cosmique, et le soleil, qui le regarde, qui lui envoie sa lumière et sa chaleur, le fait mûrir pour qu’il puisse être servi comme un fruit délicieux sur la table divine. Il entrera alors comme essence spirituelle dans la tête du Créateur et sa pensée sera celle du Créateur, le grand Soleil. La destinée de l’homme est d’être un jour absorbé par le grand Soleil. »            
Omraam Mikhaël Aïvanhov