« Quelqu’un dit : « Je suis heureux, parce que… » Eh bien, le seul fait de donner une cause à son bonheur prouve qu’il ne possède pas le bonheur véritable. Car le véritable bonheur est un bonheur sans cause. Oui, vous êtes heureux et vous ne savez pas pourquoi. Vous trouvez qu’il est merveilleux de vivre, de respirer, de manger, de parler… Rien ne vous est arrivé, ni succès, ni cadeaux, ni héritage, ni un nouvel amour… Ce qui vous rend heureux, c’est… car il y a quand même une raison, cette sensation que quelque chose venu d’en haut s’ajoute à tout ce que vous faites, un élément spirituel qui ne dépend même pas de vous. Comme de l’eau qui descend du ciel et qui vous traverse.
Pour la majorité des humains le bonheur est lié à des possessions : des maisons, de l’argent, des décorations, la gloire… ou bien un mari, une femme, des enfants. Non, le vrai bonheur ne dépend d’aucun objet, d’aucune possession, d’aucun être ; il vient d’en haut et vous êtes étonné de découvrir en vous-même, sans arrêt, cet état de conscience supérieur. Vous vous réjouissez et vous ne savez même pas pourquoi. Voilà le vrai bonheur. »          Omraam Mikhaël Aïvanhov                        

« Il est dit dans la Table d’Émeraude : « Il monte de la terre et descend du Ciel, et reçoit sa force des choses supérieures et des choses inférieures. C’est la force forte de toutes les forces. » Cette force qu’Hermès Trismégiste appelle Télesma, c’est l’amour. Et c’est cette force que l’Initié doit capter en haut à l’état subtil pour la faire descendre ensuite dans les profondeurs de son être et en abreuver ses cellules. Il ne suffit pas qu’il s’élève pour capter l’énergie divine, il doit être aussi capable de la faire descendre et de la recevoir en lui. C’est pourquoi il s’efforce de se purifier en se débarrassant de tous les sentiments et les pensées qui ne vibrent pas à l’unisson de cette force cosmique.
Quand l’Initié est parvenu à libérer les canaux éthériques de ses corps subtils, les courants de l’amour divin descendent jusque dans son corps où ils abreuvent toutes ses cellules. Il éprouve alors une telle plénitude qu’aucun désir physique ne le tourmente plus, parce que c’est véritablement le Ciel qui a pris possession de son âme, de son cœur et de tous les organes de son corps physique. »                               Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Bien que ce ne soit pas la majorité, nombreux sont de par le monde les gens qui veulent éclairer les autres. Mais comme ils ne savent pas s’y prendre, peu à peu, devant la médiocrité des résultats, ils se découragent ou même finissent par détester la terre entière. Est-ce vraiment raisonnable d’en arriver là ?
Si vous voulez vraiment travailler pour le bien, commencez par laisser les autres tranquilles et occupez-vous seulement de vous perfectionner… Le jour où vous serez arrivé à vivre dans la lumière, c’est eux qui vous demanderont de les éclairer, car ils sentiront qu’ils sont en train de patauger dans les ténèbres et dans la boue. Mais aller maintenant vous occuper de la boue, vous enfoncer dans la boue avec l’intention de purifier la boue, eh non, c’est vous-même qui deviendrez boueux ! Devenez lumineux, et quand vous vous présenterez devant les autres, sans même que vous disiez quoi que ce soit, en comprenant combien ils se sont égarés ils vous demanderont de les guider. »                         Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Ne prétextez jamais la fatigue pour vous dispenser des exercices préconisés par notre Enseignement. Que vous soyez par moments fatigué, c’est entendu ; mais cette vieille fatigue que vous traînez, vous ne pourrez vous en débarrasser qu’en allant contempler le lever du soleil, en faisant des exercices de respiration et de gymnastique… Certains diront que c’est une fatigue de plus. Peut-être, mais c’est cette fatigue bénéfique qui vous débarrassera de l’autre. Celui qui reste dans sa vieille fatigue l’entretient. La fatigue a peur des efforts. Si vous les lui imposez, elle se sauve loin de vous. En revanche, si vous la caressez gentiment : « Ma chère fatigue, restons au lit, déjeunons ensemble », jamais elle ne s’éloignera.
Rien ne peut justifier qu’on se laisse aller à l’inertie. Même celui qui a les plus grandes difficultés pour marcher doit s’efforcer de faire au moins quelques pas ; et si c’est vraiment impossible, qu’il tâche de faire un exercice par la pensée en s’imaginant qu’il est en train de marcher. Oui, ne jamais accepter l’inertie. »         Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

« Même si les humains sont persuadés que la vie est ce qu’ils possèdent de plus précieux, ils n’ont pas encore bien compris que, dans cette vie, ce qu’il y a d’essentiel, c’est la vie elle-même. Ils ne pensent pas à toutes les créatures, à toutes les puissances de l’univers qui sont là seulement pour qu’ils puissent être vivants, ni à tout ce qu’ils reçoivent de la terre, de l’eau, de l’air, du soleil, des étoiles…
Combien de gens ont tendance à croire que la vie ne leur a été donnée que pour la satisfaction de leurs désirs. Ils sont vivants et cela leur suffit, ils ne se demandent pas grâce à qui et à quoi ils peuvent respirer, se nourrir, aimer, penser… Et parce qu’ils ne sont pas conscients de ce que représente ce don de la vie, ils la gaspillent. La conscience leur vient un peu plus tard, à l’approche de la vieillesse, ou s’il leur arrive d’être handicapés, malades. Là, ils font tout ce qu’ils peuvent pour retenir cette vie qui est en train de les quitter. Ne fallait-il pas commencer à y penser un peu avant ? »                      Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Combien d’hommes et de femmes aiment se rencontrer pour chanter ensemble ! Ils sentent que cette harmonie qu’ils font l’effort de créer entre eux pour exécuter une œuvre leur est bénéfique, mais aussi qu’elle les projette dans une dimension supérieure de l’existence. Toutes ces voix d’hommes et de femmes qui apparaissent si différentes les unes des autres quand on les entend séparément, comment se fait-il qu’elles s’accordent aussi merveilleusement quand elles se réunissent ? Mais une fois la répétition ou le concert terminé, chacun rentre chez soi et se laisse reprendre par ses préoccupations mesquines, ses vieilles querelles, ses rancunes contre tel ou tel. Ils ont peut-être chanté magnifiquement, mais ils n’ont pas encore compris ce que doit être une chorale. S’ils avaient compris, ils continueraient à chanter en chœur, même quand ils ont quitté leur chorale.
Qu’est-ce que cela signifie ? Que toute notre vie, où que nous soyons, et même seul chez soi, nous devons chanter en chorale, faire en sorte que notre voix, c’est-à-dire tout ce que nous émettons comme pensées, sentiments, désirs, émotions, vibre en harmonie avec toute la nature et avec les humains. »                                Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

« Si vous commettez des erreurs, si vous ne réussissez pas dans vos entreprises, n’accusez jamais les conditions. Même si vous avez apparemment raison en trouvant qu’elles ne sont pas bonnes, dites-vous que votre jugement n’est peut-être pas impeccable. Chacun se fait une idée de ce qui est bon ou mauvais pour lui, et voilà que la Providence, elle, a une toute autre idée…
Le plus sage est donc de considérer que les conditions qui nous sont données sont les meilleures pour notre évolution. Et, de toute façon, elles sont bonnes ou mauvaises suivant ce que nous en faisons. Si nous ne savons pas les utiliser, les conditions les plus favorables ne produisent que des catastrophes, tandis que, si nous savons les utiliser, de mauvaises conditions deviennent les plus bénéfiques. Ce n’est pas sur le moment, mais longtemps après, que nous pouvons porter un jugement sur les conditions qui nous ont été données : quand nous découvrons quel parti nous avons su en tirer. »           
Omraam Mikhaël Aïvanhov