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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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La police française a diffusé, ce dimanche, un appel à témoin concernant un individu "susceptible d'être impliqué dans les attentats parisiens" ... Salah Abselam, est également visé par un mandat d'arrêt international, émis par la justice belge.
"Si vous disposez d'informations permettant de le localiser, contactez immédiatement le 197 Alerte attentat" ...
Salah Abselam, né le 15 septembre 1989 à Bruxelles, est considéré comme un "individu dangereux, surtout n'intervenez pas vous-même", conseille la police.
Syrie: bombardement massif français sur le fief de l'EI à Raqa ...
Dix chasseurs-bombardiers français ont largué 20 bombes dimanche soir sur le fief de l'organisation Etat islamique (EI) à Raqa, dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, a annoncé le ministère français de la Défense.
"Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste", a détaillé le ministère dans un communiqué.
Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie. La France dispose respectivement de six Rafale et six Mirage 2000 dans ces deux pays.
"Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines", a précisé le ministère.
L'EI a revendiqué samedi la vague d'attentats de vendredi soir à Paris, qui ont fait au moins 129 morts et plus de 350 blessés.
Le président français François Hollande avait averti samedi que son pays serait "impitoyable" sur tous les terrains, intérieur et extérieur, après les attentats qu'il a qualifiés "d'acte de guerre".
Les frappes de dimanche soir sont sans commune mesure avec les quatre précédents raids français, qui ont mobilisé beaucoup moins de chasseurs et avaient visé des sites plus au sud en Syrie à Deir Ezzor.
La France, qui participe depuis un an à la coalition internationale contre l'EI en Irak, a décidé en septembre d'élargir ses opérations à la Syrie. Elle affirme avoir gardé son autonomie de décision dans le choix des cibles dans ce pays alors qu'elle est pleinement associée à la coalition internationale en Irak dirigée par Washington.
Les premières frappes françaises en Syrie en septembre avaient ciblé deux centres d'entraînement de jihadistes suceptibles de mener des attaques en Europe. Les cibles ont ensuite été élargies à des sites pétroliers exploités par l'EI et ce dimanche à un poste de commandement.
La France, qui veut intensifier ses opérations en Syrie, va pouvoir bénéficier, outre le renseignement réuni par ses propres avions de reconnaissance depuis un mois, d'une coopération accrue avec les Américains en la matière.
Le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Ashton Carter ont convenu dimanche d'augmenter le partage de renseignement lors d'un entretien téléphonique. "On travaille à l'intensification des frappes", a-t-on souligné dans l'entourage de M. Le Drian.
"Sur ce terrain, nous avançons bien grâce aux patrouilles de reconnaissance (françaises) qui se muliplient et grâce à l'ouverture de plus en plus nette de nos amis américains", a-t-on ajouté, en parlant d'un "tournant" depuis les attentats.
Depuis deux jours, le travail est "beaucoup plus nourri" avec les Etats-Unis pour l'identification des cibles, a-t-on poursuivi, notant qu'un "certrain nombre de malentendus" se sont dissipés.
La France va aussi déployer en décembre le porte-avions Charles-de-Gaulle dans le Golfe qui, avec 24 appareils à bord, triplera sa capacité de frappes. Elle continue en revanche d'exclure toute intervention militaire au sol.
La France se fige à midi pour une minute de silence, premières ripostes à Raqa ...
La France, qui renoue lundi avec son quotidien après les plus sanglants attentats de son histoire, se figera à midi pour une minute de silence, au lendemain d'une première riposte de Paris qui a bombardé un fief du groupe Etat islamique (EI) en Syrie.
De leur côté, les enquêteurs poursuivent leur travail d'identification des kamikazes jihadistes, qui ont causé la mort d'au moins 129 personnes, et de leurs connexions en Belgique et Syrie.
Sur le plan politique, le président François Hollande s'adressera à 16H00 aux députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles pour "rassembler la Nation dans cette épreuve".
Après un weekend de sidération et de recueillement, les Français tenteront de reprendre le cours d'un quotidien désormais placé sous très haute surveillance. Malgré l'état d'urgence décrété vendredi soir, "il faut continuer à vivre", a exhorté dimanche le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
En région parisienne, les écoles fermées samedi rouvrent lundi matin, avant les musées, salles de spectacle et autres établissements culturels à 13H00.
Ce retour pénible à la "normale" sera toutefois marqué par une minute de silence à travers tout le pays à 12H00, en hommage aux victimes -au moins 129 morts et 352 blessés- des attaques revendiquées par l'organisation État islamique (EI) qui ont frappé vendredi soir le Stade de France, la salle de spectacle du Bataclan et plusieurs bars et restaurants parisiens.
Cent trois victimes ont d'ores et déjà été identifiées, a indiqué Manuel Valls.
Après la revendication des attentats par l'Etat Islamique (EI), la France a lourdement bombardé dimanche soir le fief de l'organisation jihadiste à Raqa, dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement. François Hollande avait averti samedi que la France serait "impitoyable" sur les terrains intérieur et extérieur après des attentats qualifiés "d'acte de guerre".
Les enquêteurs poursuivent, eux, leurs investigations sur les "trois équipes de terroristes" qui auraient, selon la justice, mené ces attaques.
- Des attentats "préparés à l'étranger"-
Après avoir identifié Omar Ismaïl Mostefaï, né à Courcouronnes (Essonne) et fidèle d'une mosquée de la banlieue de Chartres, comme un des assaillants du Bataclan, deux autres des sept kamikazes ont été identifiés dimanche. Tous deux, résidant en Belgique, sont de nationalité française.
L'un, Bilal Hadfi (30 ans) est l'un des trois qui se sont fait sauter au Stade de France. L'autre, Brahim Abdeslam (31 ans) s'est fait exploser boulevard Voltaire, sans faire de victimes.
Ce dernier fait partie d'une fratrie sur laquelle se concentrent les enquêteurs: un de ses frères, Mohamed, a été placé en garde à vue en Belgique.
Les services antiterroristes sont sans nouvelle d'un troisième, Salah, qui pourrait être un des kamikazes ou en fuite, selon des sources proches du dossier. La justice belge a émis un mandat d'arrêt international et la police française a lancé un appel à témoin à l'encontre de cet "individu dangereux". Il a été identifié comme ayant loué une Polo noire immatriculée en Belgique retrouvée garée devant le Bataclan, où une prise d'otage sanglante a fait au moins 89 morts.
Brahim a de son côté loué une Seat noire, également immatriculée en Belgique et retrouvée à Montreuil, en proche banlieue parisienne, avec à son bord trois kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins.
Les liens avec la Belgique sont désormais clairs. "Les attentats abjects qui nous ont frappés vendredi ont été préparés à l'étranger et ont mobilisé une équipe d'acteurs situés sur le territoire belge et qui ont pu bénéficier, l'enquête le dira, de complicités en France", a affirmé Bernard Cazeneuve dimanche, après un entretien à Beauvau avec son homologue belge Jan Jambon.
Sept personnes sont en garde à vue en Belgique, où l'enquête se concentre sur la commune bruxelloise de Molenbeek, considérée comme une plaque tournante des jihadistes en Europe.
- L'union nationale malmenée -
Les enquêteurs veulent aussi établir précisément les connexions existant avec la Syrie.
Objet d'une fiche S de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en 2010, mais passé sous les radars depuis, Mostefaï a très vraisemblablement séjourné en Syrie entre 2013 et 2014. Hadfi y est aussi allé, selon une source proche de l'enquête, et la question se pose pour d'autres assaillants, identifiés ou en voie de l'être.
Sur le plan politique, après avoir consulté individuellement les dirigeants des différentes formations politiques dimanche, François Hollande s'adressera aux 577 députés et 348 sénateurs, réunis en Congrès à Versailles, pour réaffirmer sa détermination face à la menace terroriste et "rassembler la Nation".
Mais cette réunion solennelle prendra une dimension politique.
Le parti Les Républicains a demandé -et obtenu- que les groupes parlementaires puissent aussi faire entendre leur voix à cette occasion. Chacun d'entre eux s'exprimera dix minutes à l'issue du discours, une fois le chef de l'Etat parti.
Dix mois après l'unanimité politique suscitée par les attentats de janvier, quelques voix dissonantes se font entendre, notamment celle de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy.
Le président des Républicains a notamment demandé "des modifications drastiques de notre politique de sécurité", avec bracelets électroniques et mise en résidence surveillée pour toutes les personnes fichées comme radicalisées, ainsi qu'une "nouvelle politique de l'immigration" au niveau européen.
Il a affirmé vouloir "l'unité nationale, la solidarité nationale pour une meilleure sécurité, pas simplement pour faire des discours".
Les témoignages de solidarité se sont poursuivis dans le monde entier. Ainsi, les drapeaux américains seront mis en berne à la Maison Blanche et sur d'autres bâtiments officiels à travers le pays et à l'étranger, jusqu'au coucher du soleil jeudi.
DESSIN DE L'ILLUSTRATRICE LOUISON, AU LENDEMAIN DES SIX ATTENTATS SIMULTANES A PARIS ...
Les attentats de Paris et de Saint-Denis sont dans toutes les conversations, tous les textos. Lundi, les enfants en parleront nécessairement entre copains dans la cour.
Il est dès lors essentiel d'en discuter à la maison, dès ce week-end. S'il y a une leçon qui a été donnée par les attentats, des 7 et 9 janvier, c'est qu'il ne faut absolument pas cacher ces événements aux enfants. Mais comment aborder un sujet si douloureux ?
Parler avec des mots simples. « Tu as dû voir que Maman/Papa était un peu perturbé, et que le téléphone sonnait beaucoup. Il s'est passé quelque chose de grave », peut-on commencer par lui dire.
Donner « un cadre raisonnable ». C'est le conseil de la psychanalyste Claude Halmos sur France Info pour éviter que de retour de l'école lundi soir, ils aient déjà eu le temps d'imaginer des scénarios plus spectaculaires, donc plus effrayants, que la réalité. Il faut « dire la vérité qui est terrible, sans paniquer, parler le plus sobrement possible », conseille-t-elle. On peut donc dire que des hommes exceptionnellement méchants ont tiré sur des gens, qu'ils ont tué beaucoup de personnes.
Pas de détails sur la violence des assauts, l'aveuglement des tireurs, ni les mouvements de panique, ni les attaques suicide.
Avant 8 ans, inutile de parler de Daech, des exactions des jihadistes en Irak et en Syrie, de religions ou de la diplomatie de la France, une leçon de géopolitique n'ajoutera qu'à la confusion d'enfants trop jeunes pour comprendre. En revanche, il est essentiel, pour éviter une anxiété supplémentaire, de dire que les assaillants sont morts. Et que des blessés vont s'en remettre.
Pour les plus grands, qui vont demander ou se demander pourquoi des terroristes s'en prennent à la France, on peut leur répondre très simplement pour faire peur et imposer leurs idées. Les adolescents, plus soucieux de discuter et d'échanger qu'on ne croit, sont en mesure de comprendre la notion de liberté d'expression. A ce titre, la tuerie de Charlie Hebdo était sans doute plus simple à expliquer, de même que la marche du 11 Janvier.
Autoriser ses enfants à poser des questions. Il ne faut surtout pas conclure la conversation d'un « c'est très triste, n'en parlons plus ». Les enfants ont l'absolue nécessité de s'interroger pour libérer les tensions qui les agitent. Les méchants peuvent-ils revenir ? Ils sont morts. Les méchants s'en prennent-ils aux enfants ? Papa et Maman s'organisent pour que vous ne soyez jamais seuls, et toujours avec des gens en qui nous avons confiance. « S'il pose des questions sur le sang, les morts, précise Claude Halmos, on lui dit que c'est suffisamment grave, qu'on n'a pas envie d'aborder ces aspects là ».
Mettre des noms. En janvier, bien des parents avaient été surpris que le nom des frères Kouachi circule à la vitesse de l'éclair dans la cour de l'école. Nommer les agresseurs permet aux enfants de penser à des individus, quelques uns peut-être, mais pas tous les gens que l'on croise. Ils obtiendront des noms par le bouche à oreille, des noms qui ne sont pas tabous.
Ne pas hésiter à employer le mot de « guerre ». « On explique que des gens qui veulent faire la guerre dans un pays qui ne l'est pas, sont venus faire la guerre en France ». « Il ne faut pas être dans l'évitement sémantique », poursuit la psychothérapeute Hélène Romano, spécialistes de la gestion des traumatismes, sur BFM TV. Selon elle, l'expression « acte de guerre » permet de comprendre pourquoi il y a tant de militaires en arme dans la rue.
En revanche, mieux vaut éviter le mot « fou » pour que les plus petits ne fassent pas d'amalgame avec le monsieur un peu borderline qui chante été comme hiver à son balcon. Inutile de les pousser à se méfier de tous. Les Les enfants, même petits, perçoivent plus qu'on ne pense ... Il est indispensable de leur parler simplement des attentats.
Attentats : le film des événements ...
Au moins 129 personnes sont mortes, et 352 blessées , vendredi 13 novembre, lors de six attaques survenues simultanément en plein centre de Paris, ainsi qu'au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), selon un bilan toujours provisoire. Les Les attaques ont visé six lieux différents. La plupart se sont déroulées dans le centre de Paris : dans la salle de concert du Bataclan et sur le boulevard Voltaire, à proximité du restaurant le Petit Cambodge (au croisement de la rue Bichat et de la rue Alibert dans le 10 ème arrondissement), ainsi que rue de Charonne et rue de la Fontaine au Roi. Des explosions ont également retenti à proximité du stade de France, alors qu'un match de football auquel assistait François Hollande était en cours.
21h20. Première explosion suivie aux abords du Stade de France à Saint-Denis, pendant un match amical France-Allemagne avec 80 000 spectateurs. Deux corps sont découverts : celui du kamikaze qui porte une ceinture explosive et celui d'un passant.
21h30. Une deuxième explosion retentit devant le Stade de France. Le kamikaze meurt.
21h53. Troisième explosion aux abords du Stade de Ftrance, rue de la Cokerie. Seul le kamikaze meurt dans l'explosion.
Dans Paris :21h25. Des tweets évoquent une fusillade dans le 10e arrondissement de Paris. Au moins 12 morts sur la terrasse du restaurant Le Petit Cambodge à l'angle des rues Bichat et Alibert. Des tirs de kalachnikov visent également la terrasse du Carillon. Quinze personnes sont mortes et au moins une dizaine de personnes sont en "urgence absolue".
21h32. Rue de la Fontaine au roi, dans le 11e arrondissement, une nouvelle fusillade éclate devant le bar La Bonne bière. Cinq morts et huit personnes en "état d'urgence d'absolue".
21h36. Cette fois, c'est la Belle équipe, un bar de la rue de la Charonne (11e arrondissement), qui est visé par des tirs de kalachnikov. Dix neuf personnes meurent et neuf personnes sont en "état d'urgence d'absolue".
21h40. Non loin, au Comptoir Voltaire, un café du boulevard Voltaire (11e arrondissement), un kamikaze se fait exploser, une personne est grièvement blessée.
21h40. Trois individus sortent d'une Polo noire, au Bataclan, boulevard Voltaire. Des coups de feu éclatent en plein concert de rock. Ils crient "Allah Akbar" et prennent les spectateurs en otages. Au moins 89 personnes sont décédées. De très nombreuses personnes sont blessées. Selon le procureur de Paris, les trois assaillants sont morts, en actionnant une ceinture d'explosifs, le dernier a également été tué lors de l'assaut policier.
Vingt-quatre heures après les attentats de Paris, l'enquête avance. Un doigt sectionné a suffi à identifier le terroriste français qui a fait exploser vendredi 13 novembre au soir sa ceinture d'explosif, après avoir tiré sur le public d'un concert au Bataclan. Selon des sources policières, il se nomme Omar Ismaïl Mostefaï.
D'où vient Omar Ismaïl Mostefaï ?C'est un petit délinquant de droit commun, originaire de l'Essonne. Né le 21 novembre 1985, à Courcouronnes, dans l'Essonne, il n'est connu que pour des petits délits : son casier judiciaire fait mention de huit condamnations entre 2004 et 2010, sans aucune incarcération.
Etait-il radicalisé ?Omar Ismaïl Mostefaï "a fait l'objet en 2010 d'une fiche S pour radicalisation", mais"n'a par contre jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d'association de malfaiteurs terroriste", a souligné le procureur de la République, François Molins, lors d'une conférence de presse.
Selon une source proche de l'enquête, Omar Ismaïl Mostefaï fréquentait assidument la mosquée de Lucé, en Eure-et-Loir. Les enquêteurs tentent par ailleurs de confirmer que le kamikaze a bien séjourné en Syrie en 2014.
Attaques à Paris : l'émotion mondiale ...
Aux Etats-Unis, au Canada, en Turquie, en Israël, les dirigeants du monde entier ont apporté leur soutien à la France, après la série d'attaques dans la capitale vendredi. A New York, le World Trade Center a revêtu les couleurs du drapeau français et à Washington, Barack Obama a déploré la tragédie : "c'est une attaque qui vise toute l'humanité et les valeurs universelles que nous partageons", a-t-il déclaré.
"La France est forte et se lève toujours, rien ne pourra l'atteindre. elle est solide, active, et triomphera de la barbarie. Ce que nous défendons, c'est notre patrie et bien plus que cela"
François Hollande, dans son allocution de ce samedi matin a déclaré le deuil national pendant trois jours, en répercussion des attentats de Paris. Avant d'évoquer des mesures de sécurité « Dans le cadre de l'état d'urgence, les forces de sécurité intérieure et l'armée sont mobilisées au plus haut niveau de leurs possibilités. Tous les dispositifs sont renforcés, avec des patrouilles militaires dans Paris ces prochains jours ».
« La France sera impitoyable face aux barbares de Daech, elle agira avec tous les moyens et sur tous les terrains qui conviennent. Dans cette période si douloureuse pour notre pays, j'en appelle à l'unité, au rassemblement », déclare le président, qui évoque une réunion du Parlement, en congrès à Versailles lundi.
« La France est forte et se lève toujours, rien ne pourra l'atteindre. elle est solide, active, et triomphera de la barbarie. Ce que nous défendons c'est notre patrie et bien plus que cela », a conclu François Hollande.