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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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29.05.2021
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REVUE DE PRESSE. Admiratifs devant le parcours "quatre étoiles" de la "Manschaft", les quotidiens français saluent la victoire de l'Allemagne.
La victoire de l'Allemagne, 1 à 0, sur l'Argentine en finale de la Coupe du monde de football est saluée dans les journaux français, lundi 14 juillet, admiratifs devant le parcours "quatre étoiles" de la "Manschaft".
"Monumental" lance "L'Equipe", qui reconnaît que "la meilleure équipe de la Coupe du Monde a été sacrée hier à Rio".
"Les chiffres sont vertigineux : depuis son premier sacre en 1954", écrit Fabrice Jouhaud dans le quotidien sportif, "l'Allemagne a participé à une finale de Coupe du monde sur deux et a remporté quatre titres".
"Mondial 2014 : le sacre de l'Allemagne" titre "Le Figaro", rappelant que "la Mannschaft s'est offert (...) un quatrième titre au détriment de l'Argentine, sur un unique but de Mario Götze durant la prolongation".
"C'est l'Allemagne !" clame "Ouest-France".
Le terme champion revient aussi à la une de plusieurs journaux, ainsi "La Provence" qui s'exclame tout simplement : "Champions !" ou encore "Le Télégramme" qui titre : "Champions du monde !"
"Et à la fin, comme le dit le vieil adage, c'est toujours l'Allemagne qui gagne. Ce fut le cas, en tout cas hier soir. Au pays du Futebal, le Fussball était roi", écrit Christophe Bonnefoy dans "Le Journal de la Haute-Marne".
Pour la "Dépêche du Midi", il est question d'"Une Allemagne à quatre étoiles".
Titre identique dans "Le Parisien" en France, qui salue "un final en beauté pour un Mondial réussi".
Plus pragmatique, Pascal Coquis dans les "Dernières Nouvelles d'Alsace" estime qu'il reste "maintenant aux Brésiliens à digérer l'humiliation et la facture". "La révolte populaire qui couve depuis plusieurs années n'a été qu'étouffée, et il va falloir maintenant régler la note", ajoute-t-il.
Le Brésil pleure toujours...
Battu 3-0 par les Pays-Bas lors de la petite finale de "sa" Coupe du monde samedi, le Brésil n'a pas réussi à effacer l'humiliation subie face l'Allemagne (7-1) et quitte ce Mondial sur une bien triste note.
La pilule était trop dure à avaler, même pour des professionnels confirmés comme eux. Ce samedi à Brasilia, les Brésiliens n'ont jamais pu contester la supériorité des Pays-Bas lors de la petite finale du Mondial entre les deux sélections. Il faut dire que quatre jours plus tôt, la Seleçao avait vécu un véritable drame, se faisant cartonner à domicile (1-7) par des Allemands qui n'en demandaient pas tant pour rallier la finale, programmée dimanche à 21 heures, contre l'Argentine au Maracana de Rio.
A l'agonie sur le plan défensif, terriblement décevant dans le secteur offensif en l'absence du prodige Neymar, le Brésil a enregistré un deuxième revers de rang, face à des Bataves qui auront pu tester une base arrière toujours aussi fébrile malgré le retour du capitaine Thiago Silva. Justement, le meilleur défenseur du monde, parlons-en ! En pleurs avant la séance de tirs au but contre le Chili, averti contre la Colombie et par conséquent suspendu devant la Mannschaft, il était de retour derrière pour sécuriser la défense. Malheureusement, il aura surtout permis avec David Luiz aux Oranjes de prendre leurs aises juste après le coup d'envoi de la rencontre. Trois minutes de jeu exactement, soit le temps pour Arjen Robben et Robin van Persie de combiner sous les yeux de la paire axiale brésilienne et de l'humilier pour obtenir un penalty limite. Battu dans son duel aérien, David Luiz obligeait "O Monstro" à commettre l'irréparable sur l'ailier néerlandais. Le buteur de Manchester United transformait lui sans trembler la sentence depuis le point de réparation (3e, 0-1).
Un record de buts encaissés :Forcément, les Sud-Américains se remémoraient alors leur calvaire devant les protégés de Joachim Löw, lesquels avaient au moins eu la décence d'attendre la fin du round d'observation pour ouvrir la marque (11e). Pas les joueurs de Louis van Gaal, qui remettaient même le couvert juste après le quart d'heure de jeu, sur une bévue énorme de David Luiz avec, toutefois, le concours de ses partenaires Maxwell et... Thiago Silva. Entouré par ces trois-là, Arjen Robben n'avait paradoxalement aucun mal à décaler Wijnaldum sur son aile pour l'action du 2-0. Mais le plus beau était encore à venir avec un choix incompréhensible du futur Parisien de remettre le ballon plein axe de la tête, plutôt que d'assurer et de l'envoyer directement en corner. Daley Blind n'avait plus besoin de rien pour porter le score à 2-0 d'une frappe sèche. Et tout cela après seulement 16 petites minutes de jeu ...
Heureusement pour les Brésiliens, les Pays-Bas n'auront tout de même pas osé en rajouter des caisses et se sont ensuite contentés de gérer leur avance face à la pire défense auriverde jamais vue dans la compétition (14 buts encaissés, nouveau record...). Et pourquoi faire d'ailleurs puisque la première et seule véritable occasion des locaux, signée Ramires, intervenait à l'heure de jeu sur un tir croisé non cadré ? Heureusement que Louis van Gaal et les siens n'avaient pas fait une priorité de cette place d'honneur. Car le Brésil aurait très bien pu repartir avec une nouvelle valise sous le bras, Wijnaldum signant le 3-0 dans le temps additionnel (90e+1). Luiz Felipe Scolari pourra sans aucun doute préparer les siennes dans les prochains jours.
Coupe du monde : pour les Français, l'Allemagne sera championne du monde !
Les Français ne sont pas rancuniers. Ils ont clairement choisi leur camp avant la finale Allemagne - Argentine du Mondial. 73% d'entre eux voient l’équipe allemande, bourreau des Bleus en quarts, sacrée championne du monde dimanche 13 juillet, selon un sondage de l'institut LH2 pour le "Nouvel Observateur". Au contraire, seuls 22% penchent du côté de l’équipe d’Argentine, emmenée par le quadruple Ballon d'Or Lionel Messi.
Amateurs ou non de football, les Français interrogés se prêtent volontiers au jeu des pronostics puisque seulement 5% ne se prononcent pas sur l’issue probable du match. Dans le détail, la victoire de la Mannschaft est davantage imaginée chez les hommes (77%), les jeunes (80% des 25-34 ans), les cadres (81%) et les habitants de la région parisienne (80%). La large victoire des hommes Joachim Löw en demi-finale contre le Brésil (7-1) y est probablement pour quelque chose.
A l’inverse, parmi les Français croyant en les chances de Lionel Messi et de ses partenaires, on note une surreprésentation des femmes (26%), des ouvriers (27%), des habitants du Sud-Est (27%) et de communes rurales (26%). A noter également que les sympathisants de droite, pourtant moins amateurs de football, sont nettement plus nombreux (78%) que les sympathisants de gauche (68%), à croire en une victoire de l’Allemagne.
L'Albiceleste écarte les Pays-Bas (0-0, 4 tab 2) et rejoint l'Allemagne en finale du Mondial. Une demi-finale étouffante d'ennui.
Le temps régnant à Sao Paulo - couverture nuageuse opaque, vent frais et humide, se transformant au fil du match en une petite bruine poisseuse - sentait bon le match cadenassé. Et de fait, la partie commençait par un long round d’observation … qui allait se prolonger tout au long de la première mi-temps : des passes, des passes, des passes, oui mais seulement trois tirs et pas ou peu de situations dangereuses en 45 minutes.
Pendant cette première mi-temps, les Argentins en configuration plus offensive que leurs adversaires prenaient un léger avantage dans le jeu. Souvent avec Messi mais aussi avec le Parisien Lavezzi, qui parvenait (presque) à faire oublier la pépite Di Maria, blessée lors du précédent match. Les deux attaquants s’ouvraient des espaces, mais toutes leurs actions étaient avortées précocement par une jambe hollandaise traînant de manière plus ou moins régulière à proximité de la surface de réparation (Martins Indi averti à la 45e pour une faute sur Messi). Les Oranje restaient néanmoins d’un calme olympien, à l’image du gardien Cillessen se permettant de crocheter Gonzalo Higuain, venu lui disputer le ballon. Côté attaque, la star du Bayern Munich, Arjen Robben se démenait sur son aile droite, aidé par un Dirk Kuyt batailleur, mais sans grande réussite. Et Sneijder ratait largement le coche sur sa seule situation de tir favorable (13e).
La seconde mi-temps continuait sur le même (faux) rythme. Les Argentins délaissant peu à peu la possession du ballon, pour tenter de jouer davantage en contre. En vain. Les deux équipes se neutralisaient avec beaucoup de déchet technique des deux côtés (coup franc dans les cieux de Messi à la 73e, imité quatre minutes plus tard par Sneijder). Le match s’emballait un peu dans le dernier quart d’heure du temps réglementaire. Van Persie plaçant un retourné acrobatique (mais il était hors-jeu), puis Higuain trouvant le petit filet (mais pas du bon côté) suite à une percée de Perez.
La prolongation offrait un scénario inverse. Bon début néerlandais, puis fin de match en faveur des Argentins. Mais là encore, les deux gardiens n’étaient jamais mis en danger. Pallacio mettant une tête trop molle pour lober Cillessen (alors qu’il avait le temps pour contrôler et frapper), puis Rodriguez n’appuyant pas assez sa reprise sur un débordement de Messi.
Cette tambouille quelque peu indigeste allait se conclure aux pénaltys. Mystère du coaching, Louis Van Gaal décidait de ne pas faire rentrer son gardien remplaçant Tim Krul, sauveur du pays en quarts face au Costa Rica. Mal lui en prenait. Cillessen n’arrêtait pas le moindre tir, alors que Romero stoppait les tentatives de Vlaar et Sneijder.
Le public argentin pouvait exulter (mais avait-il cessé un seul instant de le faire ?), l'Albiceleste retrouvant la finale d’un mondial, un quart de siècle après, la grande équipe de Diego Maradona.
L'Allemagne humilie le Brésil :
Sensation à Belo Horizonte ! L'Allemagne a humilié le Brésil sur ses terres (7-1), ce mardi, dans le cadre des demi-finales de la Coupe du monde.
Ce n'est pas un Maracanzo, c'est bien pire ! L'Allemagne a donné une véritable leçon de football à une équipe du Brésil désorganisée et tout simplement beaucoup moins forte qu'une Mannschaft réglée au millimètre, qui propose du jeu en mouvement, avec des décalages, des prises d'intervalle et des appels parfaits. Les artistes n'étaient pas en jaune et vert mais bien en rouge et noir au stade Mineirao. Et quand le talent se cumule à une tactique parfaite, cela donne un carton plein que le Brésil entier a pris en pleine figure au cœur d'une première période qui a tourné à la démonstration.
De fait, l'envie et la hargne des Auriverde n'auront tenu que 10 minutes. Le temps pour l'Allemagne de passer la première sous la forme d'un corner frappé par Toni Kroos que Thomas Müller reprend tranquillement en pleine surface (1-0, 11e). Une erreur flagrante de marquage qui signe le début de la débandade. L'Allemagne domine sur ses points forts avec une capacité à sortir les ballons et éliminer les Brésiliens avec une facilité déconcertante, notamment sur le flanc droit déserté par un Marcelo très haut.
La punition arrive dans la foulée. Toni Kroos trouve Thomas Müller d'une passe somptueuse dans la surface, cela profite à Miroslav Klose qui s'y reprend à deux fois pour crucifier le Brésil et devenir le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde avec 16 buts (2-0, 23e). Le Brésil est groggy, il va rapidement tomber KO. Dans la minute, Toni Kroos envoie un missile de l'extérieur du gauche (3-0, 24e) avant que Sami Khedira ne trouve tranquillement le Munichois en retrait (4-0, 26e). L'Allemagne ne veut surtout rien lâcher et continue à écrire l'histoire grâce à son jeu offensif qui fait encore mouche lorsque Mesut Özil trouve le Merengue (5-0, 30e)...
Le public finit par se lever et applaudir :
Tout va beaucoup trop vite pour une équipe du Brésil qui a déjà perdu ses illusions et ne joue plus pour une finale mais pour l'honneur. A la pause, Luiz Felipe Scolari change ses plans en lançant Ramires et Paulinho en jeu. Mais cette équipe d'Allemagne a tout pour elle. Et quand le Brésil joue son va-tout, c'est Manuel Neuer qui entre en scène ! Le portier jaillit pour couper un centre (51e) avant de remporter ses duels face à Oscar (53e), doublement devant Paulinho (54e) puis devant Fred hué par le public (59e).
Il n'y a de toute façon plus de match depuis bien trop longtemps. L'Allemagne s'amuse et manque de mettre le sixième lorsque Thomas Müller contraint Julio Cesar à une grande parade (61e). C'est André Schürrle qui s'en charge en reprenant un centre de Philip Lahm (6-0, 68e) ... La défaite était déjà gigantesque, elle est historique puisque jamais le Brésil n'avait encaissé 6 buts depuis l'après-guerre. La raclée n'est malheureusement pas terminée puisque le Blue de Chelsea enchaîne par un but exceptionnel (7-0, 79e). Cette fois, le public brésilien se lève et applaudi avant de lancer des Olé à chaque touche de balle de l'Allemagne. Le but d'Oscar n'y change évidemment rien (7-1, 90e). La Selaçao a subi la plus grande humiliation de toute son histoire ...
Mondial: Les Bleus de retour en France, acclamés par leurs supporteurs ...
Les joueurs de l'équipe de France Moussa Sissoko (1r à gauche), Mathieu Debuchy (2e à gauche), Olivier Giroud (3e à gauche) et Karim Benzema (4e à gauche) à leur arrivée à l'aéroport du Bourget le 6 juillet 2014.
Des autographes, des remerciements, des acclamations... Environ 200 supporteurs ont accueilli dimanche à l'aéroport du Bourget, près de Paris, l'équipe de France de football, de retour d'un Mondial qui a réconcilié joueurs et fans, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Mathieu Valbuena en tête, tous les joueurs, accompagnés du sélectionneur Didier Deschamps et encadrés par les forces de l'ordre, se sont dirigés vers les supporteurs pour signer des autographes.
Les 23 joueurs, en survêtement, ont passé quelque minutes auprès de leur fans, qui avaient afflué tout au long de la matinée.
Rassemblés devant le terminal de l'aéroport, les supporteurs, parfois maquillés et munis de quelque drapeaux nationaux, ont bravé le mauvais temps pour saluer leurs idoles en criant : «Allez les Bleus», «Merci les Bleus», fredonnant parfois l'hymne national.
«Ils sont remontés dans notre estime par leur comportement. Ils ont redoré l'image de l'équipe et de la France», se félicitait Leslie Filiatre, 19 ans, enveloppée du drapeau français et venue avec une amie voir cette équipe qui a regagné la confiance de ses fans, après le fiasco de Knysna, il y a quatre ans en Afrique du Sud.
«On est satisfait, on a retrouvé une ambiance qui n'existait plus depuis des années», s'est réjoui Olivier Morisset, 44 ans, venu avec sa femme et ses trois fils. «C'est une équipe qui est née, qui a un avenir très prometteur», a-t-il estimé, prédisant même «une finale de l'Euro-2016 et une victoire en Coupe du monde 2018».
«L'Allemagne c'est notre chat noir», a déclaré Jean-Luc Merisse, 50 ans, agitant frénétiquement un imposant drapeau tricolore. «Il fallait bien un grand drapeau pour une grande équipe ! ...»
Les hommes de Didier Deschamps n'ont pas démérité au Brésil, en terminant premier du groupe E, puis en battant le Nigeria en 8e avant de s'incliner face à l'Allemagne en quart de finale (1-0).
Mondial 2014 : Se souvenir des belles choses ... avant l'Euro 2016 !
Echouer face à l'Allemagne en quarts de finale n'a rien de honteux pour l'équipe de France, loin de là ... bravo les bleus ... belle performance et rendez vous pris ! objectif : l'Euro 2016 .
Au Maracana vendredi, les Bleus se sont frottés à une équipe pour qui expérience n'est pas un vain mot: Triple championne du monde, demi-finaliste de toutes les phases finales depuis 2006 (Mondial et Euro), présente en quarts de finale pour la 17e fois en 18 participations, l'Allemagne est apparue sûre de sa force. En deux ans, les Français de la génération Pogba, 21 ans, ne pourront pas combler ce manque de vécu, bien entendu. Mais ils pourront s'inspirer de l'organisation de la Mannschaft, dont le milieu de terrain a tout de suite posé son empreinte sur le match, permettant une ouverture du score rapide.
Les hommes de Didier Deschamps pourront aussi repenser à la façon dont la Mannschaft a ensuite gardé le score. Certes Neuer a réalisé un match d'exception dans les buts allemands. Mais Lloris a été aussi précieux en fin de match face à Schürrle. La différence s'est faite au niveau des défenseurs: Hummels, le joueur du Borussia Dortmund, a inscrit le but de la victoire (13) et a ensuite défendu comme un mort de faim pour empêcher Benzema d'armer ses frappes dans la surface. Varane, 21 ans, se fait d'ailleurs battre sur la tête d'Hummels. Le jeune joueur du Real Madrid a touché à ce moment-là le très haut niveau, à ses dépens.
Deschamps a maintenant deux ans pour faire progresser un groupe qui possède quelques diamants bruts comme Pogba, Varane ou encore Griezmann, 23 ans. L'ancien coach de Monaco et de la Juventus Turin a trouvé une bonne formule avec son système en 4-3-3. Le milieu Pogba-Cabaye-Matuidi est très prometteur. Et le trio offensif Valbuena-Benzema-Griezmann fonctionne bien. Outre une "timidité" pointée par Deschamps dans l'entame de match contre l'Allemagne, les Bleus ont péché au Maracana dans la finition, manquant de ce réalisme qui aurait dû leur permettre d'au moins égaliser.
Mais le schéma de jeu et le choix des joueurs ne sont pas à remettre en cause. Sauf que se posera forcément la question Ribéry. Le joueur du Bayern Munich a déclaré forfait pour le Mondial en raison de douleurs au dos. Mais l'équipe a semblé plus libérée sans lui. Et l'ancien joueur de Marseille a créé une polémique entre le staff médical des Bleus et celui du Bayern Munich en critiquant son protocole de soins suivi en équipe nationale.
Alors, la France peut-elle se passer ensuite de Ribéry ? Le joueur, troisième du dernier Ballon d'Or, avait déclaré que ce serait son dernier Mondial, lorsqu'il pensait encore aller au Brésil. Mais quid de l'Euro 2016 ?
Le Mondial 2010 s'était achevé sur l'image de Raymond Domenech refusant de serrer la main du sélectionneur sud-africain adverse lors du dernier match de poules. Cette fois, les larmes de Valbuena, qui croyait tant à la qualification, à la fin du match contre l'Allemagne, ont ému la France.
Pendant tout le tournoi, Deschamps a habilement entretenu les braises de la réconciliation entre les Bleus et leur public née du barrage retour époustouflant contre l'Ukraine le 19 novembre (3-0). Evra, écrasé par le port du brassard en 2010, obsédé par la traque d'une "taupe" dans les vestiaires renseignant la presse, a totalement changé, quatre ans plus tard. Il est désormais le grand frère du groupe et rigole du passé: "On était dans une telle bulle qu'on cherchait des taupes. C'était un grand moment mais je ne l'ai toujours pas trouvé". Il faut garder cet état d'esprit pour la suite.
En 2008, lors de l'Euro en Suisse et en Autriche, la route d'accès menant à l'hôtel des Bleus était fermée au public. Les temps ont heureusement changé. L'hôtel des Bleus à Ribeirao Preto, établissement moins clinquant et plus fonctionnel, ne fut pas ouvert aux quatre vents. Mais les joueurs sont allés deux fois dans un restaurant de la ville. Et les images des joueurs signant des autographes à la sortie des entraînements furent bien plus nombreuses qu'en 2008 et 2010.
Deux supportrices brésiliennes : Alessandra Ambrosio et Adriana Lima ... et " NOUS " pour les encourager !!!
Coupe du monde 2014 : les Bleus nous ont fait vibrer !
8èmes de FINALE - A Brasilia, l'équipe de France a attendu les dix dernières minutes d'une rencontre à couper le souffle pour arracher leur billet pour les quarts de finale. Face à des Nigérians sans aucun complexe, Paul Pogba et Antoine Griezmann ont trouvé la faille.
Pour donner une âme à une ville qui n'en a pas, il n'y a pas beaucoup mieux qu'un magnifique stade et un match de football électrique. Brasilia, capitale administrative où les bâtiments semblent plus nombreux que les êtres humains, a donc eu de la chance d'accueillir lundi un 8e de finale de Coupe du monde parmi les plus indécis et riches en émotions. Car c'est à la fin d'une rencontre où le sang froid, la vaillance et la cohésion ont fait loi que les Bleus ont pris la mesure d'un sublime Nigeria. Contre le cours du jeu. Mais avec un énorme cœur.
On avait craint un cagnard à couper les jambes et le souffle, après l'avoir constaté la veille. Finalement, c'est une légère brise et une ombre rafraîchissantes qui se sont opportunément invitées, et personne n'a pu se trouver de fausses excuses. Même la pelouse bosselée, à l'africaine, du stade Mané-Garrincha, fusait sous l'effet de l'arrosage intensif avant le coup d'envoi. Tant et si bien que, dès les premières secondes, le ton était donné : du pressing dans tous les sens, des duels épiques et des joueurs s'engouffrant dans le moindre espace comme des morts de faim, quel que soit leur poste. Les BLEUS sont donc qualifiés pour les 1/4 de finale, et joueront vendredi contre les Allemands, à 18 heures, qui ont éliminé l' Algérie 2-1 (qui s'est bien battue, beau match) ...