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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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29.05.2021
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Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit "Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît entrez et je vous donnerai quelque chose à manger."
"Est-ce que les enfants de la maison sont là ?" ont-ils demandé. "Non, ils sont sortis." leur répondit-elle. "Alors nous ne pouvons pas entrer", ont-ils répondu.
En fin d'après-midi lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme raconte son aventure avec les trois hommes aux gamins. "Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer !" dirent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison. "Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison," ont-ils répondu. Un des vieillards explique : "Son nom est Richesse," dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, "Lui c'est Succès et moi je suis Amour." Il a alors ajouté, "Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison."
La femme retourne à la maison et dit à son famille ce qui avait été dit. "Comme c'est étrange !!!", s'exclament les enfants. "Puisque c'est le cas, nous allons inviter Richesse ! La mère n'est pas d'accord. "Pourquoi n'inviterions-nous pas Succès ? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires ... La plus petite, qui suce encore son pouce, s'exprime à son tour : ''Veux mamours, veux mamours'' ... Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère invite Amour à entrer ... Amour se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Étonnée, la femme demande à Richesse et Succès : "J'ai seulement invité Amour. Pourquoi venez-vous aussi ?" Les vieillards lui répondent ensemble : "Si vous aviez invité Richesse ou Succès les deux autres d'entre nous serions restés dehors, mais puisque vous avez invité "Amour", partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et du "Succès" !!!! Moralité : « L’amour est tout, l’amour a tout ! »
LA VISITE DE SAINT - NICOLAS ...
La nuit de Noël, dans toute la maison,
Nul être ne bougeait, pas même une souris,
Les chaussettes pendaient, près de la cheminée,
Espérant la venue du bon Saint Nicolas,
Les enfants se nichaient au creux des lits douillets,
Des rêves de bonbons dansaient dans leurs esprits,
Maman sous son fichu, et moi sous mon bonnet,
Préparions nos cerveaux au long sommeil d'hiver,
Quand de notre pelouse monta un tel fracas,
Que je sautai du lit voir ce qui se passait,
Volant à la fenêtre, aussi prompt que l'éclair,
Repoussant les volets, relevant le châssis.
La lune qui jouait sur la neige récente,
Donnait à chaque objet le lustre de midi,
Quand à mes yeux ravis, devinez qui parut,
Un tout petit traîneau, huit rennes minuscules.
Un petit vieux gaillard les menait prestement,
Je reconnus saint Nick dès le premier moment.
Plus rapides que l'aigle bondissaient ses coursiers,
Il sifflait et criait, interpellant chacun :
Allez, Fougueux ! Danseur ! Allez, Fringant ! Rusé !
Comète ! Cupidon ! Vite, Elégant ! Éclair !
Sautez en haut du porche ! Et vite en haut du mur !
Galopez, galopez ! Filez à toute allure !
Comme les feuilles mortes que chasse l'ouragan
Rencontrant un obstacle, remontent vers le ciel,
En haut de la maison bondissaient les coursiers,
Leur traîneau plein de jouets, entraînant Nicolas.
Alors, en un éclair, j'entendis sur le toit
Piaffer allègrement chaque petit sabot.
Quand je rentrai la tête pour me retourner
Je vis saint Nick bondir hors de la cheminée.
Revêtu de fourrure de la tête aux pieds,
Son habit tout couvert de cendres et de suie,
Et un ballot de jouets jeté sur son épaule,
C'était un camelot prêt à ouvrir son sac.
Ses yeux, comme ils brillaient ! Ses pommettes joyeuses
Ses joues au teint fleuri et son nez en cerise !
Sa drôle de petite bouche tendue comme un arc,
La barbe à son menton, aussi blanche que neige.
Il tenait une pipe serrée entre ses lèvres
Un cercle de fumée auréolait son front,
Il avait large tête et petit ventre rond,
Qui tremblait à son rire, comme un bol de gelée.
Joufflu, dodu, tel un joyeux lutin,
Je ne pus m'empêcher de rire en le voyant,
En un petit clin d'oeil et un signe de tête,
Il m'assura bientôt que je ne craignais rien.
Sans prononcer un mot, il se mit à la tâche,
Et remplit tous les bas, puis se tourna soudain,
Un doigt le long du nez, pour un petit salut,
Avant de remonter dedans la cheminée.
Il reprit son traîneau, siffla son attelage.
Et tous s'évaporèrent, tels duvets d'un chardon
Mais je l'entendis bien crier en s'éloignant :
Joyeux Noël à tous ... et à tous bonne nuit !!!
La petite fille aux allumettes !
Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue : elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles ; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé ; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir : c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds : mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.»Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ?» C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement : le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette : la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise : elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien : la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs : de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir» se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette : une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte : tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant ; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
(Conte de Hans Christian Andersen)
LE MIRACLE DES CHEMINEES ...
C’était un soir de Noël comme on en voit sur les images. Sur la route, un petit ramoneur marchait à grands pas. La neige durcie criait sous ses semelles, et il marchait vite, portant sur le dos sa hotte; mais on aurait cru plutôt qu’il portait des ailes, tant sa démarche était légère.
Il se dirigeait droit vers le village, dont les lumières au loin semblaient promettre bon accueil au vagabond. Les lumières mentaient pourtant, car les gens de ce pays étaient avares et durs et, à cause de cela, on appelait leur village Maucoeur, qui veut dire mauvais coeur. Mais le ramoneur, sans doute, ne le savait pas. Arrivé à la première maison, qui était une belle ferme, il s’arrêta, leva le bras pour saisir le heurtoir de la porte.
La porte de la maison s’ouvrit brusquement. Et un grand et gros homme parut sur le seuil. Par la porte ouverte, on voyait flamber le feu, et une bouffée d’air chaud, qui sentait la dinde rôtie et le boudin grillé avec des pommes, vint caresser le ramoneur au visage.
– c’est un petit ramoneur qui a froid, et qui a faim. Donnez-moi une place au coin du feu, un morceau de pain et je ramonerai vos cheminées.
– Au diable ! dit le fermier en refermant la porte. Allez mendier ailleurs. Nos cheminées n’ont pas besoin qu’on les gratte.
Le ramoneur remonta sa hotte d’un coup d’épaule et s’en fut à la deuxième maison. C’était celle de l’épicière. Sa boutique était fermée, mais on entendait rire dans la pièce à côté et il y avait de la lumière. Quand le ramoneur frappa, il se fit un silence; puis une grande fille, longue et jaune comme une chandelle, passa son visage par l’entrebaillement de la porte.
– Que voulez-vous ? dit-elle.
– C’est un petit ramoneur qui a froid et qui a faim.
La porte, brusquement, lui claqua au nez, pas si vite cependant qu’il n’eût le temps d’apercevoir sur la table un beau gâteau glacé de rose éclairé par des bougies. Le ramoneur remonta sa hotte et continua sa tournée; il alla de maison en maison, frappant à toutes les portes et chassé de partout. Et, quand la porte de la dernière maison se fut refermée sur lui avec une injure, il se tourna vers le village, en secouant tristement la tête :
– Maucoeur, dit-il à voix haute, l’épreuve est faite, tu es un méchant village.
Et il levait la main dans un geste de malédiction, lorsqu’il sentit qu’on le tirait par la manche. Il baissa les yeux. Une petite fille était devant lui, toute blonde et pâle, et l’air hésitant :
– Monsieur le ramoneur, dit-elle, j’ai entendu que vous cherchiez un gîte et qu’on vous chassait. Voulez-vous venir chez nous? Ce n’est ni beau, ni grand, mais vous dormirez du moins à l’abri du vent, et je trouverai bien pour vous un croûton de pain et une tranche de lard.
Le ramoneur à ces mots sourit, et parut si beau sous la suie qui recouvrait son visage, que la petite, émerveillée, n’osa souffler mot.
– Les méchants, cette nuit, mangeront du pain noir, murmura-t-il comme pour lui-même, mais les bons mangeront du pain blanc.
Et, se tournant vers la petite fille :
– Conduis-moi chez toi, dit-il d’une voix douce comme un chant.
Il lui prit la main et elle le guida vers une maison qui n’avait qu’un fenêtre, et la maison était si petite et la fenêtre si obscure qu’on pouvait passer devant dix fois sans les voir.
– Mère, dit joyeusement la petite fille en entrant, le ramoneur veut bien venir chez nous.
Une femme qui se chauffait à un feu de braises se retourna, montrant un visage pâle mais très doux.
– Si j’étais riche, dit-elle, petit ramoneur, il y aurait pour toi de la brioche et du vin sucré, et tu dormirais sur un matelas de laine fine. Hélas ! je ne puis t’offrir que du pain dur, un peu de lard rance et une couche de paille; Mais c’est de bon coeur que je te les offre. Assieds-toi près du feu, repose-toi et mange.
– Pas avant d’avoir payé mon écot, dit le ramoneur. Je veux ramoner votre cheminée. Vous avez là un feu qui ne chauffe pas.
– Si j’avais de belles bûches, il chaufferait davantage, répondit la femme avec un triste sourire. Mais le feu est pauvre comme la maison.
– Laissez-moi faire, dit le ramoneur.
Et il disparut soudain dans la cheminée.
Pendant ce temps, la dinde avait achevé de rôtir dans la première ferme où le ramoneur avait frappé. On la posa sur la table, et le fermier, pour la découper, prit son couteau. Quelque chose de noir, tout à coup, se posa sur sa main.
– Tiens ? fit-il, étonné, une mouche en cette saison ?
Mais voilà qu’il en vint une autre, puis une autre, puis une autre, un vrai nuage qui s’envolait de la cheminée.
– C’est de la suie, pardi ! fit la fermière.
Le pain, déjà, en était tout noir ! La dinde en était criblée, et bientôt le nuage devint si épais que tous durent se précipiter au dehors, en danger d’être suffoqués. » Au moins, si ce ramoneur de malheur était encore là ! » s’écria le fermier.
En gesticulant, il se heurta à la grande fille de l’épicière, qui toussait, crachait, et toute la famille derrière elle, se lamentait sur le beau gâteau rose tout gâté par la suie. Et, de tous côtés, les gens sortaient de leurs maisons où pleuvait la suie, en réclamant le ramoneur.
– Je l’ai vu chez la veuve, dit une voix.
Tous, aussitôt, se précipitèrent vers la petite maison : ce qu'ils virent les cloua sur place, bouches muettes. De ramoneur, point. Et, là aussi, des flocons de suie volaient par la pièce. Mais, en se posant sur les murs, ils y tissaient une tenture couleur de soleil qui tombaient sur le sol, et on voyait briller un beau parquet verni ... Un flocon plus gros que les autres s’abattit en tournoyant, et on vit se dresser à la place où il était tombé une table chargée du plus succulent des soupers. Puis les flocons noirs tombèrent dans le tablier de la petite fille, et ce furent des bonbons, des gâteaux et des jouets si beaux qu’ils ne pouvaient venir que du ciel ; et dans le tablier de la maman, ce furent des pièces d’or en cascade. Enfin, de grosses bûches s’empilèrent dans le foyer et lancèrent en s’enflammant une lueur si triomphante sur toutes ces belles choses, que les assistants tombèrent à genoux en criant : » Noël ! Noël ! ( Simone RATEL )