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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Coluche : Le mec au grand cœur aurait eu 70 ANS, le 28 octobre ... |
Le 19 juin 1986, Coluche meurt à moto en percutant violemment un poids-lourd.
Fils d'un vendeur de légumes et d'une fleuriste, Michel Colucci n'est pas un élève modèle. Un peu cancre, le jeune italien arrêtera ses études au certificat d'études … qu'il rate volontairement ?!
Un peu voyou, il accumule les petits boulots de garçon de café à fleuriste chez sa mère. Fan de rock’n’roll, Michel s'essaie à la chanson à la fin des années soixante, chantant aux terrasses parisiennes, puis il réussit à se produire dans divers cabarets et se lie d'amitié avec George Moustaki.
L'apprenti trouve enfin sa voix dans le registre comique au Café de la Gare, café-théatre mythique où se sont lancés, entre autres, Patrick Dewaere, Miou Miou ou Martin Lamotte.
Repéré par Jacques Martin en 1971, Michel faits ses débuts à la télévision dans des spots publicitaires et des séries télévisées. Durant la même période, l'acteur comique lance sa propre compagnie de théâtre appelé Au vrai chic parisien - Théâtre vulgaire où il rencontrera sa future femme Véronique Kantor.
L'humoriste poursuit sa carrière solo, marquant les esprits avec des sketchs intemporels comme son premier « c'est l'histoire d'un mec » ou le pastiche de l'émission de Guy Lux « le Schmilblick ».
Humoriste de génie, Coluche prouvera aussi qu'il est un excellent acteur avec son rôle dans « Tchao Pantin » de Claude Berri pour lequel il reçoit le césar du meilleur acteur en 1984.
S'engageant dans la Marche des beurs de Sos racisme, contre la famine en Éthiopie, il lancera le projet des Restos du Cœurs en 1985. Dans la foulée se créent les Enfoirés, qui permettent de faire connaître l'association et de récolter des fonds. Aujourd'hui l'association compte plus de 2000 centres partout en France et bénéficie à plus de 900 000 personnes chaque année.
Le 19 juin 1986, Coluche meurt à moto en percutant violemment un poids lourd. « Putain de camion », écrira Renaud.
Mireille Mathieu fête son jubilé à l'Olympia avant une tournée ...
Les bras chargés de fleurs offertes par des fans à la fin de chaque chanson, Mireille Mathieu, visiblement très émue, a fêté vendredi soir à l'Olympia, la scène parisienne de ses débuts, ses cinquante ans de carrière, avec le premier des concerts qu'elle y donnera jusqu'à dimanche, avant une grande tournée anniversaire.
L'éternelle "Demoiselle d'Avignon", la seule à partager avec Charles Aznavour le statut d'ambassadeur de la chanson française, a ouvert son tour de chant avec "Quand on revient", un tube de 1968 célébrant la France "où (elle) est née".
Juste avant son arrivée sur scène, alors que l'Olympia à guichets fermés scandait son prénom, un kaléidoscope de portraits de Mireille Mathieu relookée dans les shows TV des Carpentier en Charlot, Lolita, femme fatale, matelot ou geisha, a été projeté, avant d'autres instantanés avec son premier Olympia en 1965, mais aussi sa rencontre avec le pape Jean-Paul II, et des photos avec son impresario Johnny Stark disparu en 1989 qui a fait d'elle une star de la chanson française.
"Je suis ravie de vous retrouver. Vous m'avez donné votre cœur, je vous ai offert le mien", a dit Mireille Mathieu, dans une robe noire aux genoux, avec des incrustations de dentelle, et signée Stéphane Rolland.
130 millions d'albums, 55 millions de singles, 1.200 chansons enregistrées en 11 langues dont le chinois et le finnois, selon sa maison de disques : depuis le 28 juin 1964, jour fétiche où elle a remporté un concours de chant organisé par la mairie d'Avignon, l'histoire d'amour entre Mireille Mathieu et son public ne s'est jamais démentie.
Pour le récital de son jubilé inauguré vendredi soir, Mireille Mathieu ovationnée debout presque à chaque titre, et accompagnée par un orchestre de dix musiciens et trois choristes, pour un récital très académique, a repris ses plus grands succès dont "Paris en colère", "Une Histoire d'amour", "Acropolis Adieu" et "Mille Colombes".
Elle a rendu bien sûr hommage à Edith Piaf en reprenant "L'Hymne à l'amour" et un peu plus tard "Non, je ne regrette rien", des chansons qui l'ont fait connaître à son tour.
La chanteuse a aussi interprété de nouveaux titres dont "Ce n'est rien", titre très rock qui tranche avec son répertoire habituel, et que lui a concocté Ycare, révélé par Nouvelle star, le télé-crochet de M6.
Trois générations étaient réunies pour cet anniversaire artistique auquel elle a souhaité associer sur scène, au moment d'un monumental gâteau, sa mère Marcelle, 92 ans, aussi connue que sa fille par les fans français et étrangers. Mireille Mathieu est l'aînée de quatorze enfants.
"C'est tout simplement la plus grande chanteuse française. Sa carrière est exemplaire et ses interprétations sont magnifiques et sincères. A chaque chanson, elle nous entraîne dans l'émotion", a confié à l'AFP Jacqueline, une "fan de toujours". "Depuis Piaf, personne ne chante l'amour comme elle. C'est une institution nationale !", a renchéri Paul, un retraité du Mans venu spécialement à Paris.
La Demoiselle d'Avignon ne s'était pas produite en tournée française depuis 2005. Pour son jubilé, elle enchainera après l'Olympia une dizaine de concerts, de Lille à Avignon, avant une nouvelle tournée internationale. (mp3 additionnel : Mireille interprète " L'hymne à l'amour " de Edith Piaf)
Vingt-cinq "Actrices" pour rendre hommage à la photographe Kate Barry ...
"Actrices" : à travers les portraits de 25 comédiennes françaises et étrangères, à la "beauté sans artifice" et "au mystère silencieux", une exposition rend hommage à Rome à la photographe Kate Barry, disparue l'année dernière.
Fille de la comédienne et chanteuse Jane Birkin et du compositeur de musiques de films John Barry, Kate Barry a mis fin à ses jours à 46 ans, le 11 décembre 2013, en se jetant du 4e étage de son immeuble parisien.
C'est pour "qu'elle continue à vivre", comme l'a souhaité son fils Roman de Kermadec, qu'a été montée cette exposition, la première depuis sa disparition.
"Le projet date de l'an dernier, je l'avais contactée en octobre, nous avions déjeuné ensemble à Paris et elle avait donné son accord en cinq minutes", raconte à l'AFP la commissaire de l'exposition, Aline Arlettaz.
Jusqu'à la veille du décès de la photographe, connue également pour ses clichés de paysages et ses natures mortes, les deux femmes échangent des SMS sur le choix des photos.
Après la mort de l'artiste, Mme Arlettaz hésite mais Roman de Kermadec et Jane Birkin lui disent de continuer.
Le résultat ' Vingt-cinq portraits grand format de comédiennes, françaises ou ayant un lien avec la France, en noir et blanc pour la plupart.
Catherine Deneuve, Sophie Marceau, Isabelle Adjani, Mélanie Laurent, Hafsia Herzi, Isabelle Huppert, Sandrine Kiberlain, Audrey Tautou, Elsa Zylberstein, Sabine Azéma, Béatrice Dalle... mais aussi Chiara Mastroianni, Monica Bellucci, Sofia Coppola et Valeria Bruni-Tedeschi.
Sans oublier bien sûr les demi-soeurs de la photographe, Charlotte Gainsbourg - "ma photo préférée", a confié à l'AFP Jane Birkin lors de l'inauguration jeudi soir - et Lou Doillon.
Toutes se sont "abandonnées" devant l'objectif de la photographe, styliste de formation, qui réussissait à mettre ces actrices "en confiance, en sécurité" alors qu'elles sont plutôt "habituées à contrôler sans cesse leur image".
Même si elle reconnaît avoir peu connu Kate Barry, Mme Arlettaz, elle-même photographe, se souvient d'une personne "d'une gentillesse rare, à la fois très douce et déterminée, qui s'intéressait beaucoup à l'autre".
"Actrices", accueillie par le festival international du film de Rome jusqu'au 25 octobre, "tournera ensuite pendant trois ans dans des musées et des festivals du monde entier", précise à l'AFP Agnès Nordmann, responsable diffusion du cinéma à l'Institut Français, producteur et promoteur de l'exposition.
Il s'agit d'"un moment d'émotion particulière pour les proches, les amis et la famille de Kate Barry" car c'est la première exposition de ses oeuvres depuis sa disparition, ajoute Mme Nordmann.
Pour Mme Nordmann, ce qui caractérise le style de cette "grande artiste", c'est qu'elle parvenait très bien à saisir ce que "chaque actrice a de plus personnel en elle, au-delà de son image médiatique".
Avec pour conséquence des portraits "à la fois mystérieux et empreints de fragilité", qui mettent en valeur "la beauté sans artifice" de chacune de ces comédiennes, au "corps abandonné des odalisques".
Chez Kate Barry, ajoute Mme Nordmann, "tout est vivant, les personnes comme les décors": le style est "très dépouillé et elle réalise un gros travail sur la mise en scène et le cadrage, nourris à l'histoire de l'art".
Dans ses portraits, "il y a toujours quelque chose de décalé et ses décors, très structurés, sont très sobres", précise-t-elle, avec un "travail très important sur le fond, sombre, sur le noir en tant que matière".
Comme si cette couleur avait, pour elle, incarné la lumière, et donc la vie.
Cinéma. Marie Dubois, la blonde sauvage de la Nouvelle Vague est morte ...
L'actrice Marie Dubois est décédée mercredi à l'âge de 77 ans près de Pau où elle vivait, a-t-on appris auprès de son agent Artmedia confirmant une information de Sud Ouest.
Interprète du cinéma d'avant-garde des années 70, elle avait mis son talent au service de jeunes réalisateurs. Marie Dubois souffrait de la sclérose en plaques depuis de nombreuses années et s'était mobilisée pour sensibiliser le grand public à cette maladie et aider la recherche.
Née Claudine Huzé le 12 janvier 1937 à Paris, Marie Dubois avait été révélée par François Truffaut en serveuse de bar dans Tirez sur le pianiste (1959). Dès cette époque, elle subit les premières atteintes d'une sclérose en plaques qui devait la confiner dans un fauteuil roulant à la fin de sa vie.
Elle avait fait ses débuts à la télévision, notamment dans Les cinq dernières minutes (1959), puis au cinéma avec Eric Rohmer dans Le signe du lion (1959). Marie Dubois retrouvera François Truffaut deux ans plus tard dans Jules et Jim. Elle était également connue pour son rôle de Juliette dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury.
Ouest-France avait rencontré Marie Dubois dans l'Orne ou elle venait régulièrement. Nous vous proposons de relire son portrait paru le 11 juin 2001 dans nos colonnes.
Atteinte de sclérose en plaques depuis l'âge de 23 ans, l'actrice Marie Dubois ne cache plus sa maladie. Au contraire. Elle la présente dans un clip, actuellement diffusé dans les cinémas et à la télévision. Entre deux séjours dans sa maison ornaise, la belle blonde sage de la Nouvelle Vague a offert sa notoriété à une campagne en faveur de la recherche.
Des images émouvantes entre deux spots publicitaires. Trente secondes qui résument une vie rongée par la maladie. D'un côté, la belle blonde aux yeux bleus, valeur montante de la Nouvelle Vague, héroïne de Truffaut dans « Tirez sur le pianiste » et « Jules et Jim ».
De l'autre, une femme affaiblie par la maladie, quarante ans plus tard, démarche hésitante, soutenue par des béquilles.
Traces indélébiles de la sclérose en plaques, cette atteinte du système nerveux qui touche 60 000 personnes en France et reste la deuxième cause de handicap des jeunes adultes après les accidents de la route. Longtemps, Marie Dubois a eu peur de parler de sa «foutue maladie » dont les premiers signes sont apparus à l'âge de 23 ans. « Je venais de terminer Tirez sur le pianiste. Un soir, j'ai eu comme des papillons devant les yeux. J'ai mis ma main devant mon oeil droit. D'un seul coup, le trou noir. Examens. Les médecins n'ont eu aucun doute sur le diagnostic : sclérose en plaques.»
A coup de cortisone, la maladie s'est fait oublier au bout de quelques semaines, si ce n'est ce léger voile gris devant l'oeil gauche, seulement connu de la jeune actrice. A Serge, son futur époux, elle ne dit rien du mal qui commence à la ronger. Pas plus qu'à son gynécologue avant la naissance de sa fille. Une manière d'occulter la maladie : « Je voulais faire de la comédie, jouer comme Denise Grey jusqu'à 90 ans. Je n'aurais pas supporté l'idée de ne pas vivre ma passion ».
Pendant près de vingt ans, la sclérose en plaques restera tapie dans l'ombre. Claudine Huzé - rebaptisée Marie Dubois par François Truffaut, clin d'oeil au roman d'Aubertini « La Hobereaute » - continue de vivre son rêve de jeune fille.
Après une brève carrière de speakerine à Télé Monte-Carlo, elle enchaîne les succès au théâtre et sur le grand écran, de la Nouvelle Vague au cinéma populaire (« La Grande Vadrouille ») et, plus tard, dans des rôles de « cocottes ou de garces » qu'elle incarne avec un malin plaisir.
Le rire comme armes :
Jusqu'au jour où les symptômes du début réapparaissent. Lors du tournage deGarçon de Claude Sautet (1983), avec Yves Montand, les longues stations debout la fatiguent. « Quand je revois L'Intrus , tourné en 1984, je m'aperçois que j'avais déjà du mal à marcher. Ce qui est terrible dans cette maladie, c'est qu'elle ne prévient pas. Un beau matin, vous ne pouvez plus vous servir d'un bras ou de vos jambes.»
Avec le rire et la bonne humeur comme armes, Marie tient bon. Si le mal grignote sa mémoire et la rend « totalement incapable d'apprendre un texte », chaque nouveau tournage est une revanche.
Les retrouvailles avec Alain Corneau, sur le tournage du clip au profit de l'Unisep (Union pour la lutte contre la sclérose en plaques) a été « un vrai moment de bonheur ». Le réalisateur de La Menace, qui lui valut un césar en 1977, « a su trouver le ton juste pour faire passer le message en quelques dizaines de secondes » !
Depuis la diffusion du clip sur les écrans, le téléphone de Marie Dubois ne cesse de sonner. Entre ses séances chez le kiné et le psy, deux fois par semaine, les plateaux de télé et les interviews aux journalistes, l'actrice vit à 200 à l'heure. « Je n'ai jamais rencontré autant de journalistes de toute ma carrière. Ça n'arrête pas. C'est formidable. Cela permettra, j'espère, de récolter beaucoup d'argent pour la recherche et l'aide aux malades.»
HOMMAGES - De Michel Drucker à Laurent Ruquier en passant par Philippe Labro ou Philippe Bouvard, nombreux sont ses anciens collègues de RTL qui ont tenu à rendre hommage à Ménie Grégoire …
«Elle a joué un rôle considérable dans l'émancipation des femmes à travers son émission quotidienne où elle libérait totalement la parole sur les questions sexuelles, le divorce, les enfants», rappelle Philippe Labro dans une déclaration à RTL. «Le respect et l'admiration que j'ai pour elle, ne s'effaceront jamais, nous avons eu affaire à une femme d'exception, dont les travaux ont été en plus étudiés dans les universités ...»
«De temps en temps, on se moquait un peu d'elle, mais gentiment, raconte Philippe Bouvard qui l’a souvent invitée aux Grosses Têtes et pour qui Ménie Grégoire était une personne qui «ne voyait pas malice à ce qu'on pouvait lui faire». «Elle ne s'est pas rendue compte qu'elle était tombée chez des rigolos», dit-il.
Laurent Ruquier raconte que sa mère écoutait RTL et Ménie Grégoire, «c'est vrai que ça a fait partie de mon éducation sexuelle», confie-t-il. «Elle a vraiment éduqué sexuellement non seulement les enfants des parents qui écoutaient, mais même les Françaises qui, pour la première fois, ont entendu des conservations qu'elles n'osaient pas avoir chez elle, parce que ces sujets-là étaient encore tabou», rappelle-t-il.
Michel Drucker, son voisin de bureau et de studio, était fasciné : «c’était la première fois qu’on parlait d’amour de sexe … il faut resituer ça dans la France des années 75 c’était incroyable … c’était la première fois que l’on entendait orgasme, frigidité, je ne peux pas jouir avec mon mari, je suis en panne d’érection, c’était une révolution à l’époque … Beaucoup d’auditeurs de ma génération doivent être peinés d’avoir appris que Ménie n’est plus …»
Il y a 70 ans, Saint-Exupéry disparaissait en mer ...
« Je ne crois pas au suicide », témoigne à l'AFP son neveu et filleul, François d'Agay se souvenant de la détermination de l'auteur du « Petit prince ». « Il nous disait « j'irai jusqu'au bout, soit vers la fin de la guerre soit à la mort » », raconte M. d'Agay.
Le 31 juillet 1944, le commandant Antoine de Saint-Exupéry, 44 ans, quitte dans son Lightning P38 l'aérodrome de Borgo, en Haute-Corse, pour une mission de reconnaissance en Savoie. Il ne regagnera jamais la base.
L'écrivain-aviateur est déclaré « Mort pour la France » mais sa disparition reste un mystère. Les hypothèses les plus diverses circulent sur sa disparition, jusqu'à la découverte en 1998, d'une gourmette à son nom remontée dans les filets d'un pêcheur au large de Marseille. Deux ans plus tard, un plongeur archéologue marseillais, Luc Vanrell, retrouve l'épave du Lightning F5-B 223, près de l'île de Riou, entre Marseille et Cassis.
Les morceaux de l'épave sont remontés à la surface trois ans plus tard et un numéro de série sur la carlingue permet d'identifier définitivement l'appareil.
Des débris d'un Messerschmitt allemand retrouvés près de l'épave, orientent alors l'enquête vers l'Allemagne.Les dernières révélations datent de 2008, lorsque l'auteur des tirs, sort de l'ombre. « Vous pouvez arrêter de chercher c'est moi quiai abattu Saint-Exupéry », confie à Luc Vanrell, Horst Rippert, retrouvé après de longues recherches.
En poste en Provence deux semaines avant le débarquement de Provence, l'aviateur allemand explique que c'est en regagnant sa base qu'il a aperçu un avion d'observation Lightning P-38 volant vers Marseille, trois mille mètres au-dessus de lui.
« Le pilote, je ne l'ai pas vu. C'est après que j'ai appris que c'était Saint-Exupéry », expliqua Horst Rippert, décédé aujourd'hui. Très affecté, il avait confié avoir « espéré que ce n'était pas lui », car, « dans notre jeunesse nous l'avions tous lu, on adorait ses bouquins ».
Saint-Ex avait en effet suscité de nombreuses vocations parmi les pilotes allemands: « C'est pourquoi l'Allemagne a fait profil bas », selon M. d'Agay pour lequel le témoignage de Rippert « est crédible à 90% ». Saint-Ex « était le pilote à ne pas abattre », renchérit Luc Vanrell certain que les Allemands « ont su très tôt qu'il s'agissait de Saint-Ex ».
Une question n'a pas trouvé de réponse : que faisait Saint-Ex, envoyé en mission en Savoie au large de Marseille ?? Pour M. D'Agay, « il n'a pas pu effectuer sa mission » en raison de mauvaises conditions météorologiques et « a décidé de survoler la zone de Toulon et Marseille », sans doute pour faire des repérages pour le débarquement de Provence qui aura lieu en août.
« S'il a pris des photos, elles auraient été très utiles. Il a pris des risques, il le savait », ajoute-t-il.
Une hypothèse partagée par Luc Vanrell. Faute d'effectuer sa mission savoyarde, Saint-Ex a pu choisir de se déplacer vers l'Ouest, du côté de Hyères, une zone extrêmement surveillée par l'armée allemande. Rippert aurait été spécialement envoyé en mission depuis la base de Marignane. Et il a détruit l'avion après avoir tenté une manoeuvre d'intimidation.
Rippert « annonce aussitôt sa victoire dans un message intercepté par les Américains. Mais les informations ne sont pas transmises aux Français », notamment pour des problèmes de langue, explique Luc Vanrell.
Les morceaux de l'avion de l'auteur du « Petit Prince » et de « Pilote de guerre » ont été remis en juin 2004 au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.
La ville de Cassis rend hommage, le 31 juillet, avec la participation de la Patrouille de France, à « l'immense écrivain, le pilote, mort pour son pays » qui « 70 ans après sa disparition propose toujours des repères et nourrit la réflexion sur les questions qui se posent au monde contemporain », selon le maire de Cassis, Danielle Milon.
L'hommage quasi silencieux de Hollande à Jaurès, un siècle après sa mort ...
Gravure de Jean Jaurès. (ABECASIS/SIPA)
François Hollande a rendu jeudi un hommage solennel mais quasi silencieux à Jean Jaurès, un siècle jour pour jour après la mort de cette figure iconique du socialisme, sur les lieux même de son assassinat, devant l'ancien Café du croissant, au coeur de la capitale.
Le président français, arrivé peu après 9H00 sur les lieux, y a été rejoint par le vice-chancelier allemand et ministre social-démocrate de l'Economie, Sigmar Gabriel. Tous deux ont ensuite déposé des gerbes devant la façade de l'établissement, rebaptisé la Taverne du croissant, au 146 rue Montmartre dans le IIe arrondissement, encadrée de gardes républicains en grand uniforme.
Comme on lui demandait quel message il retenait de Jean Jaurès, François Hollande a répondu en quelques mots : "la paix et l'unité, le rassemblement de la République".
François Hollande et Sigmar Gabriel se sont ensuite attablés quelques minutes à l'intérieur du café, à l'endroit même où fut assassiné cette grande figure du socialisme. Jaurès est tombé sous les balles d'un nationaliste fanatique français, à trois jours de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, un conflit que le tribun socialiste redoutait plus que tout et qu'il avait vainement tenté d'empêcher.
A l'arrivé de François Hollande rue Montmartre, quelques applaudissement ont fusé parmi les badauds massés sur le trottoir opposé derrière une rangée de barrières.
Le président français s'est ensuite livré à un rapide bain de foule, se prêtant au jeu des autographes et des photos. Contrairement à nombre de ses déplacements récents en province, marqués ces derniers mois par des concerts de huées, aucun sifflet n'a retenti cette fois, le président recevant des messages d'encouragement teintés toutefois d'avertissements.
"On sait que c'est dur, parfois on n'est pas contents mais on sait que ce n'est pas du gâteau", lui a lancé une femme, enchaînant: "c'est bien, allez, allez!"
"Je suis content d'être venu voir de moi-même, M. Hollande, mais attention quand même", a averti un autre. "On fait attention", a répliqué le président.
De nouveaux applaudissements ont marqué le départ des deux dirigeants, français et allemand, tandis qu'on entendait un "merci François". "Vive Jaurès, vive Hollande, vive la sociale !", a clamé un autre.
En signe de reconnaissance...
Je me demandais comment rendre,
en partie du moins,
le trésor de sollicitude
que les infirmièr(e)s manifestent
à l'endroit des personnes malades.
Toutes ces petites, ou grandes attentions,
font que les gens se sentent soutenus
dans l'épreuve de la maladie.
Je tiens à exprimer ma gratitude
à tou(te)s les infirmièr(e)s,
en offrant ce bouquet de remerciements !
Le chapeau de Rabbi Jacob, la perruque du légendaire chef d'orchestre hystérique de La grande vadrouille, mais aussi les chères cannes à pêche du Louis de Funès privé, ont pris leurs quartiers dans le musée qui vient d'ouvrir, ce premier mai 2014, dans l'ancien château de l'acteur mort en 1983.
«C'est toute mon enfance, tous les moments de bonheur, tous les moments de rigolade», raconte ému Olivier, un des premiers visiteurs au Cellier, dans l'ouest de la France. «On a tout le temps le coeur gai à la fin du film ...».
Autour de lui se pressent les cheveux blancs, les trentenaires ou quadragénaires, et les petites mains timides de leurs enfants ou petits-enfants qui ouvrent doucement les meubles des années 60 dans lesquelles l'âme du musée, Roselyne Duringer, a glissé photos, objets privés et souvenirs de tournage.
Roselyne et son époux Charles ont fondé l'association du Musée de Louis et ouvert un premier musée en juillet 2013 dans un modeste deux pièces de la commune, où 5000 personnes ont défilé en cinq mois.
Puis ils ont réussi, à l'aide d'une souscription publique et d'emprunts, à louer l'orangerie du château de Clermont, ancienne demeure de l'acteur, devenue privée depuis.
En moins de deux heures, 30 billets sont vendus, sans compter les moins de 5 ans qui ne payent pas et les nombreux journalistes présents.
La collection, largement enrichie depuis la première mouture du musée à l'aide de prêts de collectionneurs privés mais aussi des fils de l'acteur, Olivier et Patrick, a pris ses aises dans les 190 m2 de l'orangerie.
Le château de Clermont, acquis par l'acteur à la fin des années 60 pour son épouse qui en était partiellement héritière par sa famille, a été vendu peu de temps après sa mort en 1983 à 68 ans.
Depuis lors, et jusqu'à l'ouverture du premier petit musée, les nombreux nostalgiques venus de toute la France et parfois du reste de l'Europe ou d'outre-Atlantique, ne trouvaient dans le village que sa tombe au cimetière, et les grilles fermées de son château.
«Ça fait plaisir de faire plaisir, nous voulons faire en sorte que la magie de Louis de Funès se poursuive», explique M. Duringer.
"Et c'était un très bon pêcheur" :
Au fil des pièces, c'est un déluge de souvenirs, d'enfance ou de jeunesse, qui déferle sur les visiteurs :
Le chapeau noir porté par Louis de Funès dans le film Rabbi Jacob mais aussi un grand bocal de gommes Le Yankee rondes et multicolores, tout droit sorties d'une autre scène d'anthologie de ce film ...
Les baguettes cassées par le chef d'orchestre dans La grande vadrouille, ainsi que l'un des casques allemands qui coiffent dans ce film Louis de Funès et son comparse Bourvil font remonter les souvenirs associés à ce film mythique ...
Les photos de tournage montrent les fous-rire hors champ des deux complices.
Dans une autre vitrine, des pièces d'or jetées sur le costume rouge de Monsignore, évoquent le héros de La folie des grandeurs et la mythique scène d'Il est l'or, Monsignore,
avec Yves Montand.
En fond musical, Do you, do you Saint-Tropez des Gendarmes ou la danse de Rabbi Jacob et, suspendues sur tous les murs, d'immenses affiches de la Traversée de Paris à Fantomas, tous les Gendarmes...
Au fond, une petite salle de projection diffuse des rushes de tournages inédits - comme une des scènes de L'aile ou la cuisse - ou les souvenirs, privés et touchants, de Pierre Brohan, le fils de Marie Brohan qui tenait l'auberge Beau rivage en contrebas du château, où l'acteur se réfugiait dès qu'il le pouvait pour déguster un brochet au beurre blanc et aller pêcher sur la Loire, loin de la foule et des fans.
«Et 'était un très bon pêcheur», assure - encore ému - Pierre Brohan, rencontré là-même où il préparait la barque de P'tit Louis, ainsi qu'on le surnommait au village.
Cinq jours après sa mort, un hommage national au Défenseur des droits Dominique Baudis, présidé par François Hollande, est rendu ce mardi après-midi aux Invalides.
La cérémonie débutera à 16h30 avec l'arrivée du président de la République dans la Cour d'honneur de l'hôtel national des Invalides. Après les honneurs militaires et la revue des troupes, François Hollande prononcera l'éloge funèbre.
Cette cérémonie d'hommage national, qui doit s'achever à 17h15, est identique à celles organisées pour l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, décédé en juin 2013, et pour l'ancien président de l'Assemblée nationale Philippe Seguin, décédé en janvier 2010.
Le Défenseur des droits, fonction étrennée par Dominique Baudis en 2011, est le onzième personnage de l'Etat dans la liste protocolaire. Ancien journaliste vedette de télévision et maire emblématique de Toulouse, Dominique Baudis est mort jeudi d'un cancer à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Il aurait eu 67 ans lundi.
La disparition de ce centriste à la voix grave et au regard bleu a suscité un flot d'hommages et de commentaires élogieux dans la classe politique, à droite comme à gauche. "Au coeur des années 70 ou 80, on disait que le centre, c'était les 3 B: Baudis, Bayrou, Bosson", a rappelé le président du MoDem François Bayrou, exprimant son "chagrin" de perdre son ami de 40 ans.
Après le journalisme, à TF1 puis France 3, Dominique Baudis avait embrassé une carrière politique puis s'était mis au service de l'Etat, en présidant notamment le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de 2001 à 2007. Il avait également conduit le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) en 2005.
Deux ans plus tard, Baudis était élu à la présidence de l'Institut du monde arabe, lui qui avait passé ses premières années de journaliste au Proche-orient.
Il avait été marqué par la terrible rumeur dont il fut victime en 2003 dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre. Accusé de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie par des prostituées de la région de Toulouse dans le cadre cette affaire, il révèle publiquement sa mise en cause au journal de TF1 alors que la presse se contentait d'évoquer des "notables" sans avancer son nom. Il ne sera totalement innocenté qu'en 2005 et racontera son calvaire dans un livre, "Face à la calomnie".
"Il savait ce qu'était l'injustice et la cruauté. Il les avait éprouvées dans leur ignominie quand, accusé par une rumeur honteuse, il avait dû défendre lui-même son honneur", a rappelé François Hollande, réagissant jeudi à son décès.
Il a également laissé une empreinte profonde à Toulouse, qu'il dirigea de 1983 à 2001, à la suite de son père Pierre Baudis. Au point que Jacques Levy, qui fut son adversaire socialiste aux municipales en 1989 et 1995, estime que "s'il n'avait pas quitté la mairie de lui-même, il y serait toujours aujourd'hui".
La ville rose célèbrera à son tour la mémoire de Dominique Baudis, lors d'une cérémonie religieuse mercredi après-midi. Il laisse son épouse Ysabel Saïah-Baudis et trois enfants.