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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Le comédien Alain Mottet a mis fin à ses jours accompagné de son épouse Françoise Hirsch ...
Il était l'inspecteur Flambard dans Vidocq. Le comédien Alain Mottet a choisi de se donner la mort au côté de son épouse, également comédienne, Françoise Hirsch, a indiqué une de leurs filles à l'AFP.
"Ils ont choisi de mourir ensemble". Le comédien Alain Mottet, compagnon des débuts de Roger Planchon, est décédé à l'âge de 88 ans avec son épouse Françoise Hirsch. "Ils ont choisi de partir ensemble, calmement et sereinement", a déclaré Christine Mottet. Leur décès est survenu le 31 octobre à leur domicile parisien.
Né le 30 décembre 1928, celui qui a marqué le grand public avec son rôle de l'inspecteur Flambard dans la série télévisée Vidocq, avait notamment participé à la création de "Paolo-Paoli" d'Adamov, mise en scène par Roger Planchon à Lyon en 1957, et de la première pièce de Michel Vinaver, "Les Coréens", dans la mise en scène de Jean-Marie Serreau à Paris la même année. Alain Mottet a aussi été pensionnaire de la Comédie-Française entre 1987 et 1989.
Au cinéma avec les plus grands réalisateurs :
Homme de théâtre, il a aussi tourné avec les plus grands, Louis Malle, Jean-Pierre Melville, Michel Audiard, Claude Lelouch, Claude Zidi. Il avait notamment interprété de nombreux seconds rôles au cinéma, dans Le feu follet de Louis Malle ou L'armée des ombres de Jean-Pierre Melville.
Alain Mottet avait rencontré son épouse, comédienne elle aussi, en travaillant avec Roger Planchon, avant de jouer sous la direction d'Albert Camus, Marcelle Tassencourt ou Alain Françon. Née le 2 décembre 1930, Françoise Hirsch était âgée de 87 ans. Le couple sera inhumé dans l'intimité. "C'était un homme qui voulait être libre, dans la création, au-delà des dogmes", a témoigné Christine Mottet.
Alain Mottet avait joué son dernier rôle au théâtre en 2007 dans "Chemin du ciel (Himmelweg)" de Juan Mayorga, dans une mise en scène de Jorge Lavelli au Théâtre de la Tempête, à Paris.
(R.I.P.)
Décès de Danielle Darrieux à l'âge de 100 ans ...
L'actrice légendaire du cinéma français Danielle Darrieux est décédée mardi à plus de 100 ans à son domicile de Bois-le-Roi (Eure), a annoncé à l'AFP son compagnon.
Son état s'était "un peu dégradé récemment après une petite chute", a indiqué à l'AFP Jacques Jenvrin. Mardi "elle s'est endormie, on peut dire".
L'actrice qui a tourné plus de 100 films avait fêté ses 100 ans en mai dernier.
"A 100 ans passés, c'était une personne un peu diminuée, mais malgré sa cécité, elle était très attachée à la vie. On a encore eu une visite le 4 octobre, elle était très bien", dit-il.
L'actrice avait tourné plus de 100 films au cours d'une carrière d'une longévité exceptionnelle.
Archétype de la beauté féminine pour les générations d'avant-guerre, elle a été l'inoubliable partenaire de Jean Gabin dans "La Vérité sur Bébé Donge" (1953) et Gérard Philipe dans "Le Rouge et le Noir" (1954).
Née le 1er mai 1917 à Bordeaux, elle tourne à 14 ans son premier film, "Le Bal". Appréciée pour sa blondeur charmante et sa fraîcheur espiègle, elle joue dans des comédies avant d'aborder des rôles plus dramatiques et de triompher dans "Mayerling" aux côtés de Charles Boyer (1935).
Parallèlement, elle mène dès 1932 une carrière internationale qui la conduira à Hollywood et à Broadway.
Egérie d'Henri Decoin, "DD", comme on l'appelait, tournera une demi-douzaine de films sous sa direction.
Malmenée à la Libération (sous l'Occupation, elle a travaillé pour la Continental, dirigée par les Allemands), elle reprend néanmoins sa carrière et enchaîne les succès, dont "La ronde" et "Madame de..." (Ophüls), "L'affaire Cicéron" (Mankiewicz) ou "Marie-Octobre" (Duvivier).
En lui donnant un rôle dans "Les Demoiselles de Rochefort" (1967), Jacques Demy relance la comédienne qui, à 50 ans, continue d'incarner des personnages de femme élégante et drôle. Sous la direction de Paul Vecchiali ("En Haut des marches", 1983) ou d'André Téchiné ("Le Lieu du crime", 1986), l'actrice montre qu'elle n'a rien perdu de sa verve. En 2002, François Ozon la choisit pour "Huit femmes".
A partir de 1969, Danielle Darrieux commence à se produire au théâtre, interprétant Feydeau, Guitry ou Marcel Aymé.
En 2003, seule en scène, elle crée "Oscar et la dame rose" d'Eric-Emmanuel Schmitt, qui lui vaut un Molière. Elle a encore travaillé pour le cinéma et la télévision en 2010.
Danielle Darrieux s'est mariée trois fois, d'abord avec Henri Decoin, puis le richissime play-boy Porfirio Rubirosa et le scénariste Georges Mitsinkidès, décédé au début des années 90 ... Avec ce dernier, elle avait adopté un fils, mort lui-même peu après son mari . (R.I.P.)
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Alors que le monde du 7ème art et plus globalement de la culture pleure toujours la mort de Jean Rochefort, son agent a communiqué à l'AFP la tenue des obsèques de l'iconique acteur décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 87 ans.
Jean Rochefort sera inhumé dans la plus stricte intimité ce vendredi 13 octobre 2017. Au préalable, une messe publique sera célébrée en l'église Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7ème arrondissement de Paris.
Rendez-vous est donné à 14h30 pour cet ultime adieu. Et nul doute qu'à l'instar de l'ultime hommage à Mireille Darc – avec qui Jean Rochefort avait tourné dans Le grand blond avec une chaussure noire – nombreux seront ses admirateurs à se réunir sur le parvis de l'église paroissiale.
Mort de Jean Rochefort, le grand seigneur du 7ème art ...
Il avait ce côté aristocrate qui imposait le respect et charmait l'esprit. Un rien cabot, toujours malicieux, le verbe haut, le propos parfois égrillard et un look british légèrement désuet... Jean Rochefort a traversé les époques avec élégance et panache, en aimant les bons mots, l'amour et les chevaux, tel un seigneur du XVIIIe siècle. Et une certaine ironie affichée, comme pour garder cette âme d'enfant qu'il n'a jamais voulu perdre dans les méandres du métier. Et cacher une mélancolie dont il ne parviendra jamais à guérir tout à fait. La dérision comme art de vivre, en quelque sorte.
Il grandit dans une province qui l'ennuie profondément, avec une mère comptable et un père autodidacte, devenu cadre dans l'industrie pétrolière. Sa voie est toute tracée : décrocher de bons diplômes, comme son frère aîné, qui intégrera Polytechnique. Mais le jeune Rochefort est de nature rêveuse, peu porté sur les études, au grand désespoir du paternel. Un jour, sous le crachin nantais, il pousse la porte d'un cinéma et découvre Gary Cooper en se disant que la vie se déroulait sous ses yeux. Mais son père le veut comptable : après 1945, il l'envoie étudier à Paris, c'est une catastrophe. « J'ai passé la matinée à chercher l'école au 78, rue de Richelieu, a-t-il expliqué un jour dans Le Figaro. En rentrant, je lui ai dit : Papa, entre le 77 et le 79, le 78 n'existe pas. J'ai pris une tarte. »
Il intègre l'école d'art dramatique de la rue Blanche, puis le conservatoire, et sympathise d'emblée avec la bande de joyeux lurons avec qui il fera désormais les 400 coups : Jean-Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo, Bruno Cremer, Annie Girardot, Claude Rich, la promo idéale. Des années d'insouciance, sans un rond, mais avec l'envie d'oublier cet après-guerre déprimant. « Ce que nous voulions, c'était jouer, rire, retrouver les copains, gagner de l'argent pour vivre, s'est souvenu Rochefort dans L'Express. Comme une certaine forme de marginalité. Et puis l'autodérision est une chose qui ne nous a jamais quittés. » Tout le monde est admis au concours de sortie, sauf lui. Première grosse déprime. Il commence à douter, un manque de confiance en lui qui le poursuivra longtemps.
Il enchaîne les seconds rôles, on lui trouve un air british, il s'y complaît avant de s'attaquer à un répertoire plus soutenu au théâtre, avec des pièces de Giraudoux, Obaldia ou Harold Pinter... En parallèle, il met du beurre dans les épinards en s'essayant au cinéma, épaulé par ses copains du conservatoire qui lui dégotent des rôles de circonstance comme dans Cartouche, au côté de Belmondo. Après la saga des Angélique et Les Tribulations d'un Chinois en Chine, il confirme son statut d'acteur populaire dans Le Grand Blond avec une chaussure noire, L'Horloger de Saint-Paul ou encore Un éléphant ça trompe énormément. Ce sont les années fastes, avec deux césars décrochés pour les films Que la fête commence et Le Crabe-tambour – le métier lui en décernera un troisième pour l'ensemble de sa carrière en 1999.
À côté des films marquants, il y aura les autres, des nanars et de formidables échecs, que Rochefort jugera avec une certaine philosophie. « Il m'a parfois fallu tourner des inepties, le plus souvent en Italie, pour nourrir mes incartades. En même temps, les nanars font de jolies blessures de guerre... » Il excuse joliment ses erreurs de parcours en évoquant la période « avoine et foin ». Traduction : il fallait nourrir sa passion, celle des chevaux, qui l'a pris sur le tournage de Cartouche, dans les années 1960. L'acteur se met à l'équitation, fréquente les haras avant de s'offrir celui de Villequoy, à Auffargis, dans les Yvelines, où il joue les gentlemen-farmers – il mettra lui-même au monde une trentaine de poulains. Le cinéma devient un gagne-pain pour pouvoir vivre selon son bon plaisir. Et assumer sa famille. « Les enfants et les chevaux, faut que ça mange ! confiera-t-il un jour à L'Express. Sans compter ma vie sexuelle et affective, pleine de heurts... »
A 22 ans, il convole en Bretagne avec Babeth, une pianiste : premier mariage, mauvaise expérience, selon ses propres dires. Il épouse ensuite Alexandra sur un coup de tête, à Varsovie : elle est la fille d'un ministre et il veut « la sauver du communisme », comme il l'expliquera plus tard, un rien fanfaron. Après vingt ans de mariage et deux enfants, il rencontre l'actrice Nicole Garcia, avec laquelle il a un garçon. Puis il croise la route de l'architecte Françoise Vidal lors d'un concours hippique : c'est le coup de foudre, il a deux autres enfants avec elle. Au total, trois filles et deux garçons, qu'il ne voit pas beaucoup grandir entre le métier, les promotions et les chevaux... « Comme père, je trouve que j'ai été très mauvais, reconnaît-il un jour dans Paris Match. J'ai été tellement occupé à nourrir tout ce monde-là, que je n'ai pas su, pas pu prendre le temps qu'il fallait. »
Cinéma, télévision, théâtre, il ne dételle jamais. Après avoir tourné avec les plus grands – Buñuel, Audiard, Tavernier, Chabrol –, il connaît encore de beaux succès avec Ridicule de Patrice Leconte, Le Placard de Francis Veber ou encore Ne le dis à personne, de Guillaume Canet, un ami avec lequel il partage la même passion pour l'équitation. Il sera plus malchanceux avec Don Quichotte, un film cauchemardesque qu'il est obligé d'interrompre en raison d'une hernie foudroyante.
S'ensuit une longue période dépressive en plusieurs phases, où il reste parfois couché sept mois. « La seule joie de mes journées, c'était quand j'avais trouvé l'endroit pour me tuer, confie-t-il à Libération en 2013. À ce moment-là, il faut faire très gaffe, ne pas rester seul. J'ai été sauvé par un psychiatre qui, à force de travail sans succès avec moi, m'a dit : Il y a une solution, c'est Paris. » Retour donc à la capitale pour un nouveau tour de piste.
À plus de 80 ans, toujours imprévisible, il savoure encore les joies du métier en faisant le grand écart entre la grosse production d'Astérix (Au service de Sa Majesté) et la comédie dramatique Floride, où il joue un malade atteint d'Alzheimer. À ceux qui font courir le bruit d'une prochaine retraite, il répond qu'il reste toujours disponible pour un rôle intéressant. Comme un dernier salut avant l'ultime rendez-vous... « La mort, je la sens venir, et il y a des moments où je suis content qu'elle arrive, confiait-il en 2015 au JDD. Le corps le demande, et la tête parfois aussi. Mais n'a pas envie de faire du chagrin aux autres... (R.I.P.)
Le Paris d’Édith Piaf ...
Misère, multiples déménagements, deuils de son enfant Marcelle et de son époux Marcel Cerdan, Edith Piaf n’a pas toujours vu la vie en rose à Paris. Pourtant, c’est dans la capitale qu’elle est aussi sortie de l’ombre, a posé sa voix sur des chansons éternelles et a vécu de belles histoires romantiques qui la marqueront à jamais. Partons sur les traces de la Môme Piaf à Paris.
Les lieux où elle a vécu :Édith Piaf, de son vrai nom Giovanna Gassion, a marqué le 20ème arrondissement de son empreinte. Selon l’état civil, c’est en effet dans le quartier de Gambetta, à l’hôpital Tenon situé rue de la Chine, que la chanteuse a d’abord vu le jour en 1915. Mystérieusement, une plaque indique qu’elle serait en réalité née au 72 rue de Belleville. La légende dit même qu’elle aurait poussé ses premiers cris dans les escaliers de cet immeuble …
Son père étant au front et sa mère trop pauvre pour l’élever, elle est confiée à sa grand-mère maternelle, rue de Rébeval près des Buttes Chaumont, jusqu’à l’âge de 5 ans. Édith y est délaissée, presque livrée à elle-même dans la saleté…
En 1930, après avoir vécu en Normandie et dans la Marne avec sa famille paternelle, l’adolescente commence à chanter dans les rues de la capitale avec son amie Simone. Deux ans plus tard, elle rencontre l’amour en la personne de Louis Dupont et s’installe à Montmartre avec lui. C’est dans ce quartier qu’elle pouponne la petite Marcelle, qu’elle a eu à l’âge de 17 ans, avant que cette dernière ne meure d’une méningite.
C’est ensuite une nouvelle fois à Belleville, et précisément au numéro 5 de la rue Crespin du Gast que la chanteuse s’installe en 1933 pour quelques mois. Aujourd’hui, son petit appartement a été transformé en musée privé dédié à sa vie et sa carrière.
Témoin de son évolution sociale, l’hôtel particulier de la rue Leconte-de-Lisle, à Boulogne, est l’une des plus belles résidences d’Édith Piaf. C’est ici qu’elle vit sa passion amoureuse avec Marcel Cerdan dès avril 1948 et y compose l’Hymne à l’amour. L’hôtel particulier avait alors été acheté dix neuf millions de francs à un milliardaire ruiné, Gilbert des Crances. C’est malheureusement dans cette résidence que Piaf doit faire le deuil de Marcel Cerdan, mort en octobre 1949 dans un terrible accident d’avion.
Avant sa mort tragique en 1963, la chanteuse s’installe en 1953 au rez-de-chaussée du 67 bis boulevard Lannes, dans le 16ème arrondissement, avec son nouvel amour, Jacques Pills. De célèbres photos la montrent d’ailleurs en séances de travail sur le piano à queue de ce bel appartement.
Le Musée Édith Piaf :Ce petit deux pièces du 20ème arrondissement semble hanté par l’âme de Piaf, et pour cause, cette dernière y a vécu quelques mois. Dès les premiers instants, on la sent présente dans chacun des objets conservés là méticuleusement par l’association « Les amis de Piaf ». Murs couverts d’assiettes de collection, tableaux, photos et lettres manuscrites, costumes de scène… Ces derniers s’amoncellent comme autant de témoins d’une vie consacrée à la musique et à l’amour passionné. Dès l’entrée, on découvre avec surprise une silhouette à taille réelle de la chanteuse qui nous permet de prendre conscience de sa fragilité apparente. Puis, c’est le gros ours en peluche offert à Édith Piaf par son dernier époux Théo ainsi que des gants de boxe ayant appartenu à Marcel Cerdan qui attirent notre regard. Autres curiosités : ses petites chaussures de scène pointure 34, son minuscule sac à main noir ou encore le canapé où elle accueillait ses invités de renom boulevard Lannes.
5 rue Crespin du Gast, 75011
Entrée libre sur rendez-vous uniquement
Lundi, mercredi après-midi et jeudi matin
Lorsque l’on voit à quel point la vie d’Edith Piaf a été liée au 20ème arrondissement de Paris, il est tout naturel de découvrir qu’une place du quartier Gambetta a été rebaptisée dès 1978 à son nom. La place Édith Piaf est d’ailleurs située tout près de l’hôpital Ténon où la Môme a vu le jour en 1915. Depuis 2003, une statue en bronze de Lisbeth Delisle représentant la silhouette fragile de la chanteuse, y est installée. On l’y voit lever les bras et la tête vers le ciel comme si elle ouvrait son cœur au monde, selon la volonté de l’artiste.
Métro Porte de Bagnolet, 75020
Les restaurants où elle aimait manger ...Le bœuf sur le toit :
Édith piaf aimait s’attabler au Boeuf sur le toit, un restaurant-cabaret inauguré en 1922 et fréquenté par de nombreux artistes des années 60. Là-bas, près des Champs-Élysées, les soirées se terminaient tard dans la nuit, aux doux sons du jazz.
34 rue du Colisée, 75008
La Cloche d’Or : Entre 1948 et 1949, Piaf emmène régulièrement Marcel Cerdan dîner à la Cloche d’or. Ce restaurant du bas de Montmartre, situé à deux pas du Moulin Rouge, attire d’autres célébrités de l’époque comme les comédiens Fernandel, Gabin ou Ventura, ou les artistes Louis Amstrong et Boris Vian. Aujourd’hui encore, des photos de ces célébrités ripaillant ornent les murs du restaurant.
3, rue Mansart, 75009
L’Olympia :S’il y a une artiste qui a marqué l’histoire de l’Olympia, c’est bien Édith Piaf. Entre 1955 et 1962, la Môme y donne de multiples représentations et en fait même sa salle fétiche. Au fil du temps, la chanteuse se lie d’amitié avec Bruno Coquatrix, le propriétaire des lieux, qui lui réservera la scène durant deux mois en 1958 puis trois mois en 1961 ! Durant sa carrière, Édith Piaf s’est également produite à Bobino, à l’Européen ou encore à l’Alhambra.
28 Boulevard des Capucines, 75009
Les amoureux éternels de la Môme peuvent depuis 1963 se recueillir sur sa tombe au Père Lachaise. Celle-ci, toujours très fleurie, comporte l’épitaphe « Dieu réunit ceux qui s’aiment », paroles de sa célèbre chanson L’Hymne à l’amour. Édith Piaf repose aux côtés de Théo, son dernier compagnon, Louis-Alphonse Gassion, son père, et Marcelle Dupont, sa fille.
Hommage aux milliers de personnes qui ont perdu la vie le 11 septembre 2001, le mémorial du 11 septembre est un monument sombre et poignant qui marque autant les touristes que les habitants de la ville.
Au cœur du quartier de Lower Manhattan et de son activité frénétique, un édifice appelle à la quiétude et au recueillement. C'est le mémorial et musée national du 11 septembre qui rend hommage à toutes les victimes des attentats terroristes perpétrés le 11 septembre 2001.
Suite aux attentats, l'ancien emplacement du World Trade Center est devenu le théâtre de vives émotions. En ce lieu nommé Ground Zero, les survivants, les familles des victimes et le gouvernement ont voulu honorer la mémoire des disparus.
Le site, qui invite aujourd'hui au recueillement, a aussi maintenant une vocation nouvelle : servir d'oasis pour que les gens qui travaillent dans le quartier, les touristes et tous ceux de passage puissent passer un moment paisible sur une superbe place paysagée.
À l'emplacement même des deux anciennes tours jumelles, deux immenses bassins en miroir sont dotés chacun d'une cascade symbolisant la perte de vie et d'espace physique due aux attentats terroristes.
Autour de ces bassins sont gravés les noms des 2 977 victimes. Ce mémorial est entouré d'une esplanade de plus de 2,5 ha, agrémentée de 400 arbres : la Memorial Plaza.
Près de là a été découvert dans les décombres des tours jumelles le « Survivor Tree », un petit poirier sévèrement brûlé, qui, contre toute attente, a survécu et se dresse désormais fièrement, tel un symbole florissant d'espoir.
Sous la Memorial Plaza se trouve le musée du mémorial du 11 septembre qui a ouvert ses portes en 2014.
Sur la place, l'extérieur du pavillon d'entrée du musée a été conçu pour ressembler à une partie de l'une des tours jumelles tombée au sol. Le musée expose des objets recueillis juste après les attentats.
Le mémorial et le musée du 11 septembre sont situés dans le quartier du Lower Manhattan, accessible en bus ou en métro.
L'accès au mémorial du 11 septembre est gratuit mais vous devez vous procurer un pass visiteur. Pour plus d'informations, consultez le site Web officiel du mémorial du 11 septembre.
L'homme d'affaires Pierre Bergé est décédé ce vendredi matin. Il était âgé de 86 ans. (R.I.P)
La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent a précisé qu'il s'est éteint des suites d'une "longue maladie".
Ancien compagnon d'Yves Saint-Laurent, il s'est éteint «à 5H39, à son domicile, à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône)». Figure du milieu culturel, Pierre Bergé a dirigé pendant 40 ans la maison de couture Yves Saint Laurent et était devenu en 2010 président du conseil de surveillance du «Monde».
Mécène, homme d’affaires et d’engagements, Pierre Bergé est mort, vendredi 8 septembre, à l’âge de 86 ans, à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Figure du milieu culturel français, il a incarné la mode française aux côtés d’Yves Saint Laurent, dont il fut le mentor, et s’est fait connaître auprès du grand public par ses combats notamment en faveur des droits des homosexuels.
Né à Saint-Pierre-d’Oléron (Charente-Maritime) en 1930, il arrive à 18 ans à Paris et y rencontre par hasard Jacques Prévert, tombé accidentellement du balcon d’un immeuble. Il se lie alors d’amitié avec les grands noms de la scène littéraire et culturelle parisienne, de Cocteau à Aragon en passant par Camus. Nourri d’idéaux libertaires et pacifistes, il défend également le combat de Garry Davis pour une citoyenneté au-delà des frontières, à travers l’éphémère journal La Patrie mondiale, dont il est rédacteur en chef.
Mentor et compagnon de Bernard Buffet pendant huit ans, il accompagne le peintre dans sa carrière et côtoie pendant plusieurs années Jean Giono. En 1954, Pierre Bergé rencontre Yves Saint Laurent, successeur de Christian Dior. Cette rencontre changera à jamais la vie des deux hommes. Bergé aide Saint Laurent à monter sa propre maison de couture.
Fort du succès mondial de la maison Yves Saint Laurent, Pierre Bergé devient une figure du monde de la mode. Il est élu président de la Chambre syndicale des couturiers en 1974 et crée en 1986 l’Institut français de la mode. Il devait inaugurer en octobre le musée Yves Saint Laurent à Paris, avenue Marceau, ainsi qu’un lieu dédié à l’œuvre du couturier à Marrakech (Maroc).
Engagement politique :
Homme d’affaires enrichi par les succès et la revente de la maison de couture, Pierre Bergé était avant tout un amoureux des arts. De 1977 à 1981, il dirige le théâtre de l’Athénée puis, de 1988 à 1993, préside l’Opéra de Paris, sous le regard amical du président Mitterrand. Il prend notamment la présidence du comité Mac Orlan qui gère les autorisations d’exploitation de l’œuvre de l’écrivain, celle du comité Cocteau, finance la restauration de la maison d’Emile Zola à Médan (Yvelines).
Nommé Grand Mécène des arts et de la culture en 2001, Pierre Bergé soutient des achats de tableaux au Louvre, la rénovation de deux salles à la National Gallery de Londres ou celle du Centre Pompidou à Paris.
Mais Pierre Bergé s’est aussi distingué par son engagementpolitique à gauche. Il rencontre en 1984 François Mitterrand, dont il admire le parcours et la personnalité. Il le soutient activement en 1988 et deviendra des années plus tard président des Amis de l’Institut François-Mitterrand. S’il soutientJacques Chiracen 1995 à la présidentielle, il redeviendra actif aux côtés duParti socialisteen militant pour Ségolène Royal, en 2007, et pour Bertrand Delanoë aux élections municipales parisiennes de 2001 et 2008. En 2017, il affiche son soutien à Emmanuel Macron.
Soutien de l’association Act Up :
Le nom de Pierre Bergé restera également lié à son engagement contre le sida. Il crée en 1994 l’association Ensemble contre le sida, qui deviendra Sidaction, aux côtés de Line Renaud. Leur engagement en fera l’une des associations les plus actives en Europe, dans la lutte contre la maladie.
Propriétaire pendant des années du magazine homosexuel Têtu, soutien de l’association Act Up, Pierre Bergé a consacré sa vie à lutter pour l’égalité des droits pour les homosexuels. Lors du débat sur le mariage pour tous, il fustige les manifestants de La Manif pour tous et affiche son soutien à la loi Taubira. Il a prolongé récemment ce combat en produisant le film de Robin Campillo, 120 battements par minute, qui décrit la lutte des militants d’Act Up, actuellement en salle. Il s’est également engagé très tôt aux côtés de SOS-Racisme.
Ces dernières années, l’homme d’affaires avait même caressé l’idée de décider de l’instant de sa propre fin. Militant de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, ce grand lecteur s’imaginait disparaître « à l’antique », en choisissant le moment, après avoir vendu ses œuvres d’art et rédigé avec soin son testament. A la fin mars 2017, il s’était marié avec le paysagiste Madison Cox, également désigné comme son exécuteur testamentaire, afin d’être certain que ses dernières volontés soient respectées. Une union dans la stricte intimité à la mairie de Benerville-sur-mer, et un dîner avec dix-huit invités dans cette maison du Calvados qu’il avait imaginée, comme une datcha donnant sur la Manche.
Philippe Labro : son oraison funèbre à Mireille Darc *** (texte intégral)
Lorsqu'une amie s'en va, que veut-on garder d'elle ? Que doit-on garder ?
La carrière, les débuts, la célébrité, les films, les hommes d'une vie, l'image trop facilement utilisée d'une chute de reins dans une robe noire, les copains, l'histoire déjà vue ou et entendue sur tous les moyens de communication depuis quatre jours, c'est important, bien sûr, mais, est-ce que tout cela compte, aujourd'hui, face à cette vague de larmes que l'amour de Mireille, l'amour pour Mireille, a fait surgir de toutes parts ? Des vagues qui déferlent, en hommages et souvenirs.
Ce qui compte, ce ne sont pas les « grandeurs d'établissement » dont parlait Blaise Pascal, ce qui compte, c'est l'humain, c'est la vérité d'une femme, ce qui faisait son exception, ce qui fait, depuis le 28 août dernier, l'unanimité. Le peintre Claude Monet disait : « De ma vie, je n'ai jamais rien vu qui fût laid », nous pouvons toutes et tous dire : « De Mireille, je n'ai jamais rien connu, vu, lu, entendu, qui fût laid, mesquin ou médiocre. »
Parce qu'il y avait…
Il y avait, il y a : cette étrange limpidité, cette douceur dans la voix – une voix qui semblait apaiser, réconforter, calmer. C'était une voix bienveillante, au timbre un peu cassé, au rythme un peu lent, qui envoyait chaleur et lumière. Il y avait ce sourire, étincelant et généreux qu'elle dispensait sans cesse à l'égard des autres, tous les autres, toutes les autres, ce don presque oriental de la relativité, la précarité, et, par conséquent, une faim absolue de vie, de joie, de bonheur, de partage. « Je suis restée, a-t-elle écrit dans un de ses poèmes, l'enfant intransigeante, entêtée sur l'essentiel de la vie. »
Qu'était-ce donc l'essentiel de Mireille ? Accorder aux gens, aux choses et au temps, l'importance qu'ils méritent, ce qui vous rend meilleure. Partir d'une éducation modeste pour se parfaire en connaissances, découvertes, surprises, sans jamais afficher son érudition ni sa culture, mais avec liberté de choix et d'action. L'essentiel : entre tendresse et indifférence, aller à la tendresse – entre égotisme et générosité, aller à la générosité, la main tendue, pour relier, par exemple, les maillons des chaînes de l'espoir. L'essentiel : choisir la beauté comme un refuge. Intervient ici même cette singulière histoire : il y a dans le portrait-entretien qu'elle eut avec Laurent Delahousse, un récit terrible : à ses débuts à Paris, vivant avec une amie à proximité de prostituées, Mireille qui ne s'appelle pas encore Darc, qui a des cheveux noirs et un nez qu'elle n'aime pas, se voit obligée, à la demande d'un client, et pour aider cette prostituée, d'assister à l'acte sexuel, la soumission de l'amour factice, celui qu'on impose au moyen de l'argent. Que faisiez-vous ?, lui demande Laurent, vous regardiez ? Elle sourit et dit : « Je me récitais des vers. »
« Je me récitais des vers. » Dans sa tête, face à la laideur du monde, elle se récitait des vers.
Alors ainsi, pour avoir frôlé, très tôt dans la vie – et de près – l'univers du malheur des femmes, Mireille, au cours d'une de ses secondes vies (elle a eu plusieurs vies) est devenue l'auteur de documentaires et reportages d'une particulière qualité – celle de son regard, son approche (avec empathie et lucidité) de la difficulté d'être. Elle aura signé sept films documentaires, une heure de durée chaque, et huit reportages de vingt-huit à quarante-cinq minutes, consacrés aux sans-abri, aux religieuses, aux filles en prison et aussi parallèlement à l'univers médical. Pour obtenir leurs confessions, le déroulé de leur quotidien et blessures intimes, Mireille leur parlait et surtout les écoutait, ses deux beaux yeux sous sa frange blonde, fixant ses interlocutrices avec la lueur de la compréhension, la sororité, le partage. Pascal Desprez rapporte qu'elle leur donnait immédiatement son numéro de téléphone personnel. « J'avais trouvé ce geste de confiance incroyable », dit-il. C'était un geste de femme libre.
Pascal donc, son mari – vingt et un ans de vie commune – Alain, quinze ans de vie exaltée, un amour qui dura au-delà de ces quinze ans – Pierre, six années de vie intranquille – les trois amours de ses vies. « Je suis une boule d'amour », disait-elle. Et quand, à plusieurs reprises, elle sent la mort l'agresser, elle dit de ses hommes : « Je me demande comment ils seront, sans moi. » Et ajoute, en riant : « Sans doute très malheureux ! » Et elle disait cela dans ce rire en cascade, irrésistible musique. Ignorait-elle que nous aussi – vous aussi, tous et toutes – serions malheureux.
Malheureux, mais soulagés car nous savons qu'elle est libérée. « Libera me ! Libera me ! »
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Et puis, voilà la nuit du 27 au 28 août. Le malheur est là, dans la chambre. Voyant la fin arriver, Pascal prévient Alain. Il vient. Les deux hommes de sa vie vont dormir là, dans les chambres d'à côté. Elle est déjà dans un semi-coma, mais, dit encore son mari, « savoir et sentir que nous étions là tous les deux », l'a peut-être aidée.
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Son corps s'était battu. Elle avait perdu 15 kilos. Les arrêts cardiaques et les hémorragies cérébrales s'étaient succédé. André Malraux a écrit : « La mort n'est pas une chose si sérieuse, la douleur, oui. » Mireille eut, face à la mort autant que face à la douleur, face à la souffrance, une hauteur de vue, l'attente de Dieu, la simple acceptation du départ. Dignité et courage.
A la fin, à un moment, elle a dit : « Pas tout de suite », et puis, derniers mots : « Maman, maman », entre deux silences.
Elle avait si bien appris à vivre qu'elle sût apprendre à mourir. Saluons sa grâce, son intelligence, la force de ce corps si fragile, l'âme de ce bel esprit et sa liberté, la leçon d'amour qu'elle nous a donnée et qu'elle nous donne encore. Saluons Mireille DARC. Et embrassons MIMI.
. Il y a vingt ans jour pour jour, le 31 août 1997 à 00h26, la berline qui transportait Diana percutait un pilier du tunnel de l'Alma à Paris. Le décès de "la princesse des coeurs", quelques heures plus tard, allait déclencher une émotion planétaire.
Les admirateurs de Diana à travers le monde marquaient jeudi cet anniversaire, alors que les médias ont multiplié dernièrement émissions et dossiers sur la toujours très populaire princesse de Galles.
Les fils de Diana ont rendu mercredi un sobre hommage à leur mère, dont ils veulent préserver l'héritage, tandis que les bouquets de fleurs s'accumulaient devant l'ancienne résidence londonienne de Diana.
Harry, William et sa femme Kate ont visité sous une pluie battante et dans l'intimité le jardin blanc éphémère créé à sa mémoire au palais de Kensington, où elle résidait à Londres.
Une heure durant, le trio s'est fait expliquer l'agencement des lieux où prédominent des fleurs blanches, spécialement plantées pour rendre hommage à celle qui, devenue icône, était affectueusement surnommée Lady Di.
Les princes sont ensuite allés voir les dizaines de bouquets de fleurs déposés par des passants à quelques dizaines de mètres de là, devant les grilles du palais londonien. Harry a reçu de l'un d'eux des fleurs qu'il a posées parmi les autres, au milieu des messages, photos et bougies.
Soucieux de perpétuer l'engagement de leur mère, William et Harry ont également rencontré des représentants d'organisations caritatives qu'elle soutenait.
"Cet engagement permettra aux princes de rendre hommage à la vie et à l'oeuvre de leur mère", a expliqué un porte-parole du palais de Kensington. "Ensemble, ils réfléchiront aux importantes réalisations de la princesse ainsi qu'à son héritage, qui continue de résonner auprès de nombreuses personnes aujourd'hui".
Aucun engagement officiel n'est prévu le 31 août, jour où Diana avait perdu la vie en 1997, à 36 ans, dans un accident de la circulation survenu à Paris avec son nouvel amour, le riche héritier égyptien Dodi Al-Fayed.
Quelques personnes étaient présentes dans la nuit de mercredi à jeudi, sous la pluie, sur un site proche du tunnel du pont de l'Alma dans lequel l'accident est survenu et qui est instantanément devenu un lieu de souvenir et d'hommage.
"Je me rappelle le jour de son mariage et le jour de sa mort", a dit Linda Bigelbach, 61 ans, qui réside à St Paul, dans le Minnesota. Pour elle, Diana "sera toujours la princesse du peuple".
Le site est une réplique de la flamme de la Statue de la Liberté qui se trouve à New York. Sur les chaînes qui entourent le petit monument, des centaines de cadenas ont été accrochés en signe de souvenir.
Dans la nuit, plusieurs dizaines de bouquets de fleurs et de photographies de la princesse entouraient la flamme. Un admirateur avait allumé des bougies.
De ses fiançailles avec le prince héritier Charles alors qu'elle n'était qu'une jeune femme timide de tout juste 20 ans à son rôle de mère dévouée et de militante humanitaire jusqu'à son décès tragique, Diana a chamboulé la famille royale britannique et marqué son époque.
Amie des célébrités et figure médiatique, cette aristocrate dont l'image publique cachait une personnalité tourmentée s'était forgé une popularité planétaire en affichant son empathie avec les plus démunis. Ses confidences privées avaient aussi révélé une femme indépendante, qui a pris des libertés avec les traditions monarchiques.
- Une statue à son effigie :
Pour ancrer durablement le souvenir de leur mère, William et Harry ont commandé une statue à son effigie qui sera érigée ultérieurement - peut-être avant la fin de l'année - dans les jardins de Kensington.
C'est cette démarche de mémoire qui les a poussés à briser des années de silence pour parler d'elle pour la première fois à coeur ouvert, dans un documentaire de la chaîne de télévision britannique ITV. "Pour Harry et moi, il est extrêmement important de célébrer sa vie", y a dit William, 35 ans.
Les deux princes, qui ont remplacé leur mère sous le feu des projecteurs et à la une des tabloïds, ont aussi repris le flambeau de ses engagements officiels, de la lutte contre les mines antipersonnel à la défense des sans-abri en passant par la sensibilisation aux problèmes de santé mentale.
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