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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Ce jeune de 11 ans se bat déjà pour la planète et s'inquiète pour ses futurs enfants ...
Levi Draheim a 11 ans. Il vit à Indian Harbour Beach, entre la côte de Floride et l'océan Atlantique, et s’engage déjà en faveur de l’environnement. Récemment, il a même porté plainte contre le gouvernement des États-Unis, accusé de crime climatique.
Ce jeune garçon pourrait bien prendre le même chemin que la jeune Suédoise Greta Thunberg, devenue en quelques mois l’une des figures de la lutte contre le réchauffement climatique. Levi Draheim s’inquiète aussi pour l’avenir de la planète. « Je ne sais même pas si la Terre sera encore là quand je serai plus grand, au rythme où vont les choses », exprime le garçon au téléphone à l'AFP.
Scolarisé à domicile, Levi a rejoint une équipe d’une vingtaine de jeunes engagée dans une action judiciaire contre les États-Unis, et lancée en 2015 par les associations Our Children's Trust et Earth Guardians. Mais leur action est retardée par de nombreux recours et des procédures dilatoires. Ce groupe de jeunes ont aussi adopté une section de la plage côté océan, qu’ils nettoient chaque semaine.
Les jeunes accusent le gouvernement d'inaction face au réchauffement de la planète mais aussi d'actions de « discrimination positive » en faveur des énergies fossiles, privant les futures générations de leur droit constitutionnel à la vie, à la liberté et à la propriété.
Habitant sur une dune, à moins de quatre mètres au-dessus du niveau de la mer, Levi a très tôt été sensibilisé à la nature et à l’environnement. « J'ai toujours été intéressé par l'environnement », explique le garçon, qui veut être biologiste marin plus tard. « Mais je ne savais pas quoi faire pour arrêter le changement climatique ».
Crédits photo : Robin Loznak
Levi pense aussi à l’avenir de ses futurs enfants. « J'espère que je pourrai montrer à mes enfants, si j'en ai un jour, l'endroit où j'ai grandi et où j'ai joué. Mais je ne sais même pas si je serai encore en vie, ou peut-être qu'on vivra sur Mars ? », s’inquiète le jeune homme.
Levi pense au changement climatique quotidiennement et fait part de son inquiétude. « Je suis extrêmement inquiet. Quand j'étais plus petit, je faisais des cauchemars où l'eau montait et il faisait très chaud. » Il s’engage aussi dans une lutte contre les dirigeants septuagénaires du pays qui « sont au courant du changement climatique depuis cinquante ans. Ça m'énerve que ce soit eux qui décident de notre avenir et, du coup, de nos vies ».
Aujourd'hui, les jeunes sont de plus en plus nombreux à se mobiliser en faveur du climat. La preuve, ce vendredi 15 mars, où étudiants, lycéens et collégiens se sont rassemblés dans plus de 2 000 villes du monde dans le cadre du mouvement "Fridays for future", né dans le sillage de Greta Thunberg. En France, d’importants cortèges ont défilé à Lyon (près de 12 000 personnes), Rennes, Lille (6 000 personnes), Strasbourg (5 000 personnes), Nantes (3 000 personnes)... Ce matin, 140 étudiants et lycéens ont bloqué le siège de la Société générale, dans le quartier d’affaires de la Défense, pour « dénoncer des investissements qui menacent leur avenir ».
Marée du siècle : le Mont-Saint-Michel a la cote !
Vendredi 20 mars, la soirée grandes marées au Mont-Saint-Michel a attiré un monde fou au pied de la Merveille. 10 000 personnes se sont réunis pour assister au spectacle de la montée des eaux.
Au terminus du pont-passerelle, c'était la cohue. Tout le monde voulait voir le Mont-Saint-Michel prendre son bain iodé. Le spectacle s'est prolongé ce samedi matin sous un beau ciel bleu, attirant même deux ministres en balade. La poche camping-car des parkings Véolia du Mont-Saint-Michel est complète ! A Pontorson, les parkings des supermarchés sont pris d'assaut. Vendredi soir, 3 150 véhicules étaient garés dans le parking sans compter les camping-cars et les stationnements le long des routes. Le Mont est l'endroit où il faut être ce week-end. Le bouquet final est prévu ce soir avec la marée du siècle, coefficient de 119. Pleine mer prévue à 20 h.
Deux ministres en touristes au Mont-Saint-Michel ...
Les ministres en compagnie de leur compagne : Maria Vadillo, vice-présidente de la Bretagne avec M. Le Drian, Mme Marchand-Baylet avec M. Fabius.
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, ont fait une halte ce samedi 21 mars au Mont-Saint-Michel pour les grandes marées.
Accompagnés de leurs compagnes respectives, les deux ministres sont arrivés à l'heure de la pleine mer (7h30) au Mont-Saint-Michel. Après avoir pris en photos leur moitié sur le pont du barrage du Couesnon, ils ont vanté les atouts touristiques de la Merveille. "Le Mont est unique au monde", a déclaré Laurent Fabius. "Hier soir, 10 000 personnes sont venues assister aux grandes marées, cet afflux de touristes crée des emplois. Nous sommes le pays qui attire le plus de touristes au monde et nous pouvons en avoir plus. Cela amène des devises."
Le tableau idyllique du Mont entouré d'eau et l'ambiance décontractée ont été quelque peu plombés par l'actualité. Vendredi au Yémen, un attentat suicide, revendiqué par Daech, a fait 142 morts. "C'est un drame absolu, une catastrophe", a déclaré Laurent Fabius. Les deux ministres ont ensuite déambulé sur le pont-passerelle quelques mètres avant de faire demi-tour et prendre un petit-déjeuner au Relais du Roy, hôtel-restaurant situé près du barrage de la Caserne. Ils ont ensuite pris la route en direction de Caen où les attendait une réunion de travail avec leurs homologues italiens.
Pénis du Titan : la plus grande fleur au monde a éclos à Nantes :
Aussi appelé "Pénis du Titan", l'Amorphophallus titanum du jardin botanique de Nantes faisait parler de lui depuis une semaine. Offerte en 2012 par le jardin botanique de Bonn (Allemagne), la fleur est connue pour être la plus haute du monde. De surcroit, sa floraison ne durant que 72 heures et ne survenant qu'une unique fois tous les 10 ans, en ont fait un important évènement pour tous les connaisseurs mais aussi, pour les passionnés de merveilles naturelles.
C'est ce dimanche dans le Palmarium du jardin botanique, que la plante originaire de Sumatra et mesurant 1,60 mètre pour 12 kg s'est enfin décidée à mettre de la couleur à son pistil jaune, révèle un communiqué de la ville. Cette dernière s'est effectivement offerte aux spectateurs en dévoilant, petit à petit, une corole de couleur pourpre mais aussi, sa particularité olfactive.
Une odeur fétide :
L'arum géant qu'est l'Amorphophallus titanum a une odeur bien particulière qui devient même nauséabonde lorsque celui-ci fanne. En effet, les 72 heures écoulées, l'odeur de chaire putride s'intensifie afin d'attirer les insectes polinisateurs, seuls garants de la reproduction de l'espèce. De ce fait, il n'est pas rare d'entendre parler, quand on l'évoque, de "fleur-cadavre".
Causé par le réchauffement climatique, ce phénomène de montée des eaux inquiète les scientifiques.
Et si la Statue de la Liverté disparaissait sous les eaux ? Ce scénario très noir est redouté par les scientifiques qui ont publié un rapport ce mardi. En effet, la montée des océans résultant de la fonte des glaces polaires sous l'effet du réchauffement climatique menace plusieurs hauts lieux américains. En tout, ce sont 30 lieux qui peuvent être submergés ou se trouvent dans des zones à risque d'incendie.
Si la Statue de la Liberté et le Centre Kennedy, d'où ont décollé les premiers hommes à aller sur la Lune, semblent être les plus vulnérables, le rapport cite aussi Jamestown, en Virginie, lieu de la première colonie britannique permanente sur le continent américain et qui "sera probablement submergée par la montée de l'océan d'ici la fin du siècle" prédit Adam Markham, un chercheurs de l'Union of Concerned Scientists (UCS), un organisme privé, co-auteur du rapport.
Selon les projections de l'Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA), le niveau de l'océan Atlantique devrait monter de 91 centimètres d'ici 2100, une estimation conservatrice. D'autres sites sont aussi en danger comme le centre historique d'Annapolis dans le Maryland qui devra faire face à la menace de plus importantes tempêtes. La Société Américaine d'Archéologie (SAA), dont la mission est de préserver les richesses archéologiques partout dans le monde, a publié un communiqué mardi appelant à une plus grande attention pour la préservation de ces sites.
Par ailleurs, la Nasa a fait part de son inquiétude car 5 des 7 principaux centres de l'agence spatiale sont situés le long d'une côté, une proximité de l'eau qui est nécessaire pour lancer des engins spatiaux en dehors des zones habitées. L'agence travaille donc à l'élaboration de plans pour les protéger. Selon les auteurs de ce rapport, pour freiner le changement climatique et gagner du temps pour préserver tous les sites menacés, il est indispensable de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Mais reste à savoir si ce conseil sera suivi sur l'ensemble de la planète. Le doute est permis.
L'épisode de pollution aux PM 10 -- poussières émises par les véhicules (diesel), chauffage (fioul et bois) et l'industrie -- qui touche la France depuis quelques jours est favorisé par les conditions anticycloniques et la succession de nuits froides et journées chaudes qui empêchent la dispersion des polluants.
Résultat : la lumière de la plupart des grandes agglomérations est comme recouverte d'un voile jauni qui brouille les perspectives.
La situation devrait aller en s'améliorant ce week-end, avec l'arrivée d'une dégradation attendue samedi sur l'ouest de la France, et le vent actuellement de terre qui devrait tourner samedi et venir de l'océan.
L'alerte aux PM10, à partir d'un seuil de 80 microgrammes de particules par m3, était déclenchée vendredi en Bretagne, trois départements normands (Calvados, Manche et Haute-Normandie), Nord/Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France, Lorraine, Marne et Ardennes, la majorité des départements de la région Centre (Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et le Loiret), et Rhône-Alpes.
Le reste de la France n'était pas pour autant épargnée: des seuils moins importants, déclenchant le seuil d'information (50 microgrammes), étaient dépassés dans quasiment toutes les autres régions à l'exception du Sud-Ouest.
En Basse-Normandie, "on peut espérer une amélioration demain samedi et dimanche les choses devraient rentrer dans l'ordre", a indiqué à l'AFP Christophe Legrand d'Air Com, association régionale de suivi la qualité de l'air.
Après quatre jours consécutifs en alerte, la pollution devrait aussi baisser d'un cran en région parisienne mais rester néanmoins samedi en seuil d'information, a annoncé Airparif.
En attendant, des mesures d'urgence ont été prises pour pousser les automobilistes à délaisser leur voiture durant le pic de pollution.
Les transports en commun sont gratuits de vendredi à dimanche soir en Ile-de-France, une première pour cause de pollution. Des mesures similaires ont été prises à Caen, Rouen, Grenoble, Le Mans, Reims, Lyon et Bordeaux.
D'autres mesures, comme la restriction de la vitesse sur certains axes, détournement de poids-lourds, restriction d'activité industrielle, interdiction des feux de cheminée, ont également été prises, a annoncé la veille le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, assurant que la qualité de l'air était une "urgence et une priorité pour le gouvernement".
Plus de 10.000 infractions -- principalement vitesse excessive mais aussi pour contrôle technique-- ont été relevées jeudi par la préfecture de police de Paris (PP).
Europe Ecologie-Les Verts a salué vendredi la gratuité des transports en Ile-de-France pour combattre la pollution de l'air, mais a regretté "le trop long temps de réaction", et demandé d'aller plus loin en instaurant la circulation alternée, projet en cours d'élaboration par le ministère de l'Ecologie.
Alors que la qualité de l'air s'est globalement améliorée en France depuis 30 ans, les progrès stagnent depuis une dizaine d'années pour certains polluants, dont les particules.
Entre 5 et 15 millions de Français sont soumis chaque année à des niveaux excessifs, selon l'Agence de l'environnement (Ademe), au point que la France risque de fortes amendes en raison d'un contentieux européen pour dépassement des valeurs limites dans 15 agglomérations.
Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il est donc recommandé aux populations sensibles d'éviter les activités physiques et sportives en plein air. Ces conseils ne s'appliquent à la population générale qu'en cas de symptômes tels qu'une fatigue inhabituelle, mal de gorge, toux, essoufflement ...
Le ministère de l'Education nationale a rappelé vendredi aux chefs d'établissement et directeurs d'école de "privilégier les activités calmes et de réduire les activités à l'extérieur".
Hubert Reeves : la nature ne fait pas de déchets : Photo d’illustration. © Floris Van Breugel / EBPhoto / Naturepl/ Fr
Nos villes ne savent plus quoi faire de leurs déchets. Nous dépensons des milliards pour tenter de les recycler. Et si on s’inspirait de la nature ?
Face aux problèmes qui se posent à nous au cours de la crise environnementale présente, nous cherchons des solutions dans les leçons que nous pouvons tirer du comportement de la nature (pour les besoins de la discussion, je distingue artificiellement les activités humaines des activités naturelles). Comment est-elle arrivée à gérer aussi habilement, depuis plusieurs milliards d’années, l’ensemble des activités infiniment diverses qui se passent sur la Terre. A-t-elle des secrets que nous pourrions lui emprunter ?
Elle en a à coup sûr ! Il en est un que nous pouvons résumer ainsi : la nature ne fait pas de déchets. Elle utilise et recycle tout. Par exemple, dans la forêt, les animaux morts deviennent la nourriture de charognards et de nombreux insectes. Les feuilles mortes sont happées dans le sol par les vers de terre qui les mangent et restituent à la terre ce que nous qualifions d’excréments et qui sont de fait des éléments fertilisants. Celles qui restent en surface se décomposent sous l’action de bactéries et se transforment en humus qui nourrit les plantes mangées par les herbivores, eux-mêmes mangés par les carnivores … La chaîne est sans fin.
Chez les économistes, cet idéal s’appelle "économie circulaire". Et notre ami Emmanuel Delannoy en est un grand partisan, lui qui dirige l’Institut Inspire pour "réconcilier développement économique et biosphère". C’est un allié d’Humanité & Biodiversité dans les tables rondes qui abordent ce dossier. L’expression parfois utilisée "cradle to cradle" (du berceau au berceau) indique que rien ne se perd, il n’y a pas de matière inutilisée. Telle n’est pas, et de loin, la situation chez les humains.
La masse des déchets qu’ils accumulent atteint des proportions gigantesques et s’accroît à une vitesse telle que de nombreuses villes sont largement dépassées par la situation. Mexico et Rio de Janeiro en génèrent aujourd’hui plus dix mille tonnes par jour, ce qui représente une file de camions longue de dix kilomètres. Des décharges immenses sont souvent déjà débordantes dans plusieurs pays d’Asie et d’Afrique. Elles constituent des lieux de grande insalubrité. Ces paysages de désolation illustrent dramatiquement les difficultés des humains à gérer leur planète.
À l’échelle mondiale, la quantité de déchets a été multipliée par dix par rapport au siècle dernier et, avec la hausse du niveau de vie dans les pays asiatiques, elle pourrait augmenter d’un facteur cinq avant la fin de ce siècle si des mesures drastiques ne sont pas prises.
Plusieurs villes ont déjà décidé de s’attaquer à la situation. En Californie, San Francisco s’est imposé un objectif de zéro déchet en 2020 par réduction et recyclage. Elle a déjà atteint la moitié de son objectif. Les échanges et la réutilisation des matériaux comme le papier, le verre, le ciment et l’acier sont déjà effectifs. Mais ces activités sont encore relativement peu présentes dans les pays défavorisés qui ont la plus grande augmentation du niveau de déchets.
Ces propos ont pour but de porter l’attention sur un des aspects généralement peu connus de la crise écologique contemporaine. Le mot "écologie" se réfère à la tenue de la maison (Oikos en grec est la maison). C’est bien de notre tenue de la maison terrestre qu’il s’agit ici.
Référence de la lecture qui m’a inspiré ce billet: "Waste production must peak this century " : Nature vol 502 – oct 2013 – page 615.
(Source : Le Point)
Les alpinistes qui partent à l’assaut du mont Everest devront ramener huit kilos de déchets à leur descente sous peine de poursuites judiciaires, une décision qui a pour but de nettoyer le sommet le plus haut de la Terre, a indiqué lundi un responsable népalais.
Les pentes de l’Everest sont jonchées de déchets laissés par les expéditions qui se succèdent depuis des décennies, à un rythme de plus en plus soutenu: bouteilles d’oxygène, tentes, détritus divers et même les corps d’alpinistes ayant succombé et qui ne se décomposent pas à cause du froid extrême.
"Afin de nettoyer le mont Everest, le gouvernement a décidé que chaque membre d’une expédition doit ramener au moins huit kilos de déchets, en plus de ses propres déchets", a indiqué un responsable du ministère népalais du Tourisme, Madhusudan Burlakoti. Cette nouvelle règle s’appliquera aux alpinistes partant du camp de base, à partir du mois d’avril, a précisé le responsable.
Les expéditions devront soumettre leurs détritus à un bureau qui va s’installer le mois proche au camp de base. Ce bureau est également destiné à fournir une assistance médicale et à résoudre les conflits qui éclatent parfois entre alpinistes et guides locaux.
Les expéditions doivent pour le moment déposer une caution de 4.000 dollars qui leur est rendue une fois qu’elles ont prouvé, à leur retour, qu’elles ont ramené matériel et détritus. Mais ce règlement est difficile à appliquer.
"Nos efforts précédents n’ont pas été couronnés de succès. Cette fois-ci, si les alpinistes ne ramènent pas les déchets, nous les poursuivrons en justice et nous les punirons", a prévenu le responsable du ministère.
(Source : Belga)
Le ralentissement du réchauffement climatique constaté depuis une quinzaine d’années est lié en partie à l’activité volcanique, assure une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience.
Alors que les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent de croître, le rythme du réchauffement est de + 0,05°C par décennie depuis 1998, contre + 0,12°C en moyenne depuis 1951. Pour les climatologues du groupe d’experts du Giec, ce ralentissement ne remet pas en cause les projections à long terme, avec un thermomètre qui pourrait augmenter encore de jusqu’à 4,8°C d’ici la fin du siècle. Mais les climato-sceptiques se sont saisis de ce phénomène pour remettre en cause les modèles climatiques, voire contester le rôle de l’homme dans le réchauffement.
Selon une nouvelle étude basée sur des données satellitaires, un lien peut être établi entre la température à la surface du globe et une vingtaine d’éruptions volcaniques depuis l’an 2000. Le ralentissement du réchauffement depuis 1998 "a plusieurs causes" et "les éruptions volcaniques du début du XXIè siècle sont l’une d’elles", explique à l’AFP le co-auteur de l’étude, Ben Santer, climatologue du Lawrence Livermore National Laboratory en Californie.
Ce phénomène a été noté après d’énormes éruptions comme celle du volcan Krakatoa en 1883 en Indonésie ou, référence la plus récente, en 1991 du Pinatubo aux Philippines. Cette dernière gigantesque irruption avait fait baisser la température moyenne à la surface de la planète de 0,5°C l’année suivante. Les cendres et dioxyde de soufre projetés dans la stratosphère lors d’une éruption se transforment en gouttelettes d’acide sulfurique, des aérosols qui reflètent une partie des rayons du soleil, entraînant une baisse provisoire des températures.
L’impact des éruptions récentes, bien moindres, est plus difficile à évaluer. Mais selon les chercheurs, elles sont responsables jusqu’à 15% du décalage existant entre les températures attendues et celles enregistrées entre 1998 et 2012. "Il faut de meilleures observations des propriétés des aérosols volcaniques et une meilleure représentation de ce phénomène dans les simulations des modèles climatiques", écrivent les chercheurs.
D’autres études récentes mettent en avant le rôle des océans dans la "pause" du réchauffement, avec une absorption accrue de chaleur en profondeur. En février, une étude de chercheurs australiens pointait du doigt l’augmentation sans précédent des alizés sur le Pacifique, entraînant la convergence de l’eau chaude vers l’intérieur de la mer et emprisonnant sous la surface de l’océan l’énergie dégagée par les gaz à effet de serre.
(Source : AFP)
L’Europe relève ses ambitions pour protéger le climat en 2030. " " Ambitieux et réaliste "... Tels sont les qualificatifs utilisés par José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, et Connie Hedegaard, commissaire en charge du Climat, pour caractériser leurs propositions sur le deuxième «paquet climat-énergie» de l’Europe à l’horizon 2030, présenté mercredi.
À quatre mois des élections européennes, Bruxelles voudrait contraindre chaque pays à s’engager à réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, pour lutter contre le réchauffement climatique.
De plus, l’exécutif bruxellois fixe au moins à 27 % la part des énergies renouvelables dans le bilan énergétique de l’Europe d’ici à 2030. «Les importations de gaz et de pétrole sont de 400 milliards d’euros par an, soit 3,1 % du PIB européen. Cela ne peut plus durer», précise-t-on à la Commission. Mais, contrairement au premier paquet climat-énergie, adopté en 2008, Bruxelles ne fixera pas d’objectifs en matière d’éolien, de solaire ou d’autres énergies renouvelables à chaque pays européen. La prévision est globale. Un moyen pour qu’un large consensus se dégage sur le Vieux Continent, y compris dans des pays comme la France, très dépendante du nucléaire. C’est également un moyen d’obtenir l’adhésion de certaines entreprises. Le Medef salue une approche moins contraignante de Bruxelles. Enfin, sur l’efficacité énergétique, aucun objectif n’est fixé pour l’instant pour la baisse de la consommation.
En 2008, l’Europe avait adopté la règle des «trois fois 20» pour 2020: 20 % de baisse des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, 20 % d’énergies renouvelables dans le bilan énergétique global et une diminution de 20 % de la consommation d’énergie.
Les deux premiers objectifs seraient atteints. Les émissions de gaz à effet de serre ont déjà diminué de 18 % en Europe. La part des énergies renouvelables flirte avec les 13 %. Mais l’objectif d’efficacité énergétique ne sera pas obtenu: «Il devrait dépasser d’au moins 3 % l’ambition de 1.483 millions de tonnes équivalent pétrole qui avait été fixée», indique-t-on à la Commission.
2013, quatrième année la plus chaude sur Terre depuis 1880 :Ces propositions visent également à dégager un front uni des chefs d’État, lors du prochain sommet européen, à Bruxelles, les 20 et 21 mars prochain. Surtout, des négociations internationales doivent se dérouler en septembre à New York, sous l’égide des Nations unies. Bruxelles espère qu’en parlant d’une seule voix, la Chine, les États-Unis et la Russie seront plus enclins à s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique, lors de la conférence de Paris, censée aboutir à un accord en décembre 2015.
Mais la position de l’Europe inquiète Nicolas Hulot, émissaire spécial du président François Hollande pour la protection de la planète. Il estime que l’Union européenne devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % en 2030. «Ce n’est pas 40 %, mais au moins 60 % de réduction des émissions qu’il faut faire d’ici à 2030», estime de son côté l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot. D’autre part, «27 % d’énergie renouvelable dans le mix européen pour 2030, c’est une très mauvaise nouvelle. Pourtant, l’Europe est le leader industriel mondial de l’éolien. Est-ce raisonnable de risquer de mettre en danger cette filière?» s’interroge Frédéric Lanoë, président de France Énergie éolienne.
Car même si de rares experts doutent encore du changement climatique, certains signes inquiètent. Dans le cadre des négociations climat qui se déroulent chaque année sous l’égide de l’ONU, les pays se sont d’ailleurs engagés à limiter le réchauffement au-dessous de 2 °C. Les experts du Groupe intergouvernemental sur l’énergie et le climat évaluent autour de 0,7 °C le réchauffement de la planète depuis le début de l’ère industrielle. Ces derniers multiplient les alertes: le dernier rapport évoque un risque de hausse entre 1,5 °C et 4,5 °C d’ici à 2100.
Avec une température moyenne de 14,52 °C, 2013 a été la quatrième année la plus chaude de la planète depuis 1880, a estimé mardi l’Administration américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA). Une mesure très proche de celle annoncée le même jour par la Nasa avec 14,6 °C en 2013.
(Source : Le Nouvel Observateur)