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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
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· David Hamilton ... talentueux et marginal !
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· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Visitez le Panthéon dans le noir, seulement munis d’une lampe-torche !
Vous avez toujours rêvé de vous la jouer Robert Langdon ou de faire un remake de La Nuit au Musée dans un monument mythique de Paris ? Le Panthéon vous offre la possibilité de réaliser ce rêve de gosse !
Découvrir le Panthéon à l’aide d’une lampe-torche et d’un carnet à énigmes ...Du 5 décembre 2018 au 30 janvier 2019, les Monuments Nationaux nous proposent, tous les mercredis soirs, de partir en expédition commando dans les entrailles de l’édifice du Quartier latin. Plongés dans l’obscurité et simplement munis d’une lampe-torche, vous découvrirez la crypte et la nef de la maison des Grands Hommes en suivant les énigmes présentes dans le livret-jeu qui vous accompagne tout au long de la visite.
Pendant près d‘1h30, vous arpenterez l’édifice de fond en comble à la découverte de la vie et du parcours de Georges Clemenceau, en toute liberté et tous feux éteints ! La lumière ne reviendra qu’à la fin de la visite, en même temps qu’une animation sonore nous faisant découvrir des extraits des discours et correspondances du « Père la Victoire ». Une aventure dans l’un des édifices les plus emblématiques de Paris qui s’annonce mémorable !
Attention, le nombre de places étant limité, on vous conseille de sauter sur l’occasion dès à présent. Il s’agit de la troisième édition de cet événement exceptionnel, et l’année dernière tout était complet très vite. Pour vous inscrire, c’est par ici :
Panthéon - place du Panthéon, 75005 Paris.Tarifs : 12 € par personne
L’étonnante légende de la rue de la Colombe ...
Avec ses pavés et son aspect un peu biscornu, la rue de la Colombe fait partie des quelques voies médiévales de l’Île de la Cité conservées par les grands travaux d’Haussmann. Citée dès la fin du XIIIème siècle dans la littérature, cette petite rue tiendrait son nom d’une histoire d’amour entre deux colombes.
Voici cette jolie légende, héritée du Moyen-Âge :Nous sommes en 1225 et la construction de la Cathédrale Notre-Dame bat son plein. À l’emplacement de l’actuel numéro 4 de la rue de la Colombe loge un sculpteur, arrivé depuis sa Bretagne natale pour travailler sur les gargouilles de la cathédrale. Sa maison n’a rien d’un palace. Construite en torchis et pans de bois, elle n’est pas bien grande, plutôt âgée et surtout particulièrement délabrée.
Célibataire et sans enfants, l’homme ne vit pourtant pas seul dans son petit logement : il abrite chez lui un couple de colombes apprivoisées ! Mais un jour d’hiver, alors qu’il travaille sur l’édifice religieux de l’Île de la Cité, un affaissement de terrain provoque l’effondrement de sa maison… Ses deux colombes se retrouvent alors coincées dans les décombres.
Après de multiples essais, le mâle réussit finalement à s’échapper. La femelle, elle, reste inexorablement coincée. Plutôt que d’abandonner sa compagne, l’oiseau blanc décide alors de s’occuper d’elle. Pendant plusieurs jours, il va chercher des graines sur les berges pour la nourrir et lui faire boire de l’eau récupérée de la Seine à l’aide d’un brin de paille.
La solidarité se met aussi en marche du côté des humains. Pendant plusieurs jours, les habitants du quartier vont se relayer pour déblayer les gravas afin de libérer la femelle. Lorsqu’ils y parviennent, les deux oiseaux enfin réunis exécutent alors une petite danse pour remercier leurs sauveurs avant de repartir dans le ciel parisien !
Les restes de cette légende sur la « Maison de la Colombe » : Depuis ce jour, le numéro 4 de la rue de la Colombe est appelé la « Maison de la Colombe ». Aujourd’hui, on peut retrouver une trace de cette légende improbable, mais si poétique : une colombe sculptée dans la pierre sur la façade faisant l’angle avec la rue des Ursins !La villa la plus fleurie de Paris ...
Coincée entre l’ancienne ligne de la Petite Ceinture et le boulevard Ney, la Villa des Tulipes détonne dans le quartier, moderne et turbulent, de la porte de Clignancourt. Fleurie, verdoyante, décorée par des œuvres street-art et parsemée de détails insolites, cette petite allée résidentielle est l’une des plus charmantes de la capitale. On vous fait découvrir cette impasse nichée au cœur du 18ème arrondissement.
Une chose nous frappe immédiatement en arrivant devant le panneau annonçant l’étroite ruelle : la Villa des Tulipes ne ressemble en rien aux autres rues du quartier ! Installée depuis le milieu du XIXème siècle sur un territoire appartenant à l’ancien village de Montmartre, cette petite bande de terre d’à peine trois mètres de large est composée d’agréables pavillons, tous différents les uns des autres, et d’une impressionnante variété florale et végétale.
Les Tulipes sont, certes, à l’honneur, mais les autres fleurs ont aussi leur mot à dire. En 1954, les riverains avaient choisi de nommer leur rue villa des Tulipes. Aujourd’hui, ils décideraient sans doute de l’appeler villa des Fleurs, tant elles sont nombreuses et de toutes sortes. Rosiers, bambous, glycines, cerisiers ou lilas… Qu’elles soient bien enracinées dans le sol ou cultivées en pots, peintes sur les murs ou accrochées le long des grilles, des dizaines de plantes et fleurs s’épanouissent et se succèdent dans ces quelques centaines de mètres préservés du tumulte parisien.
On ne manquera évidemment pas de s’intéresser aux petits détails laissés par les riverains. Ici où là, on découvre une poubelle joliment décorée par un motif floral, des dessins d’enfants sur les murs, une cage à oiseaux remplie de livres de seconde main, une cloche en guise de sonnette ou encore des guirlandes lumineuses coiffant les arbres. Des lampadaires d’allure ancienne répartis tout au long de la voie et deux fresques street-art, peintes dans deux styles complètement opposés et installées à chaque extrémité de la rue, complète ce tableau éclectique où règnent le calme et la douceur. Le contraste avec le reste du quartier est d’autant plus saisissant que le boulevard Ney, situé à deux pas, était, lors de notre visite, en pleins travaux.
Villa des Tulipes - début au 101 rue des Ruisseau, 75018 Paris.
Métro : Porte de Clignancourt (ligne 4)
La plus étonnante statue de Montmartre ...
C’est à Jean Marais que l’on doit cette sculpture plutôt insolite inaugurée en 1989. L’acteur de La Belle et la Bête – qui avait plus d’une corde à son arc puisqu’il était aussi un artiste visuel accompli – l’a sculptée afin de rendre hommage à l’écrivain Marcel Aymé.
Pour raviver vos souvenirs de collège, le Passe-Muraille c’est une nouvelle fantastique parue en 1943 qui raconte l’histoire d’un modeste employé de bureau installé dans le quartier de Montmartre. Un soir, cet homme tout ce qu’il y a de plus normal découvre qu’il a le pouvoir de traverser les murs. Après l’avoir utilisé pour l’amour et l’argent, il finira par perdre son don et restera figé à l’intérieur d’une muraille située non loin de chez lui et à l’endroit même où se trouve aujourd’hui la statue, juste à côté de la rue Norvins !
Un hommage parfait à Marcel Aymé :Si trouver une statue traversant un mur est déjà étonnant, le détail le plus insolite réside dans son apparence. En effet, le personnage représenté par Jean Marais ne prend pas les traits de n’importe qui, puisque ce sont ceux du créateur de Monsieur Dutilleul, Marcel Aymé !
Le lieu n’a pas été choisi au hasard puisque l’auteur des Contes du chat perché est l’un des plus illustres habitants de la butte. Il a très longtemps habité dans le quartier, notamment rue Paul Féval et rue Norvins, à deux pas de la place qui porte son nom aujourd’hui. L’auteur étant très attaché à ce quartier, les histoires de ses romans y sont donc très souvent situées. Depuis sa mort en 1967, il repose au Cimetière Saint-Vincent … de Montmartre, évidemment !
Le sublime et confidentiel musée Jacquemart-André ...
Ce musée dédié aux beaux-arts et aux arts décoratifs n’est vraiment pas le plus connu de la capitale, mais il vaut, plus qu’aucun autre, le détour. Et pour cause, c’est un joyau architectural tout simplement sublime !
Comme de nombreux petits musées parisiens, cette institution du 8ème arrondissement de Paris était, dans ses premières années, l’hôtel particulier d’un grand bourgeois : Édouard André, héritier de l’une des plus grandes fortunes du Second Empire et grand amateur d’art, et de son épouse Nélie Jacquemart. Sorti de terre en 1868, ce vaste édifice nous plonge donc dans l’atmosphère si particulière des grandes demeures du XIXème siècle.
Ainsi, on y découvre à la fois le mode de vie d’un riche bourgeois du Second Empire et des oeuvres sublimes, issues de la collection personnelle du couple Jacquemart-André : peintures de maîtres français du XVIIIème siècle pour les salles des Peintures et de Musique, collections italiennes dans les salles Vénitienne et Florentine, mobilier de style Louis XIV dans la bibliothèque… La moindre salle est décorée avec soin et nous fait découvrir l’art tel qu’il était présent dans les grandes demeures d’antan !
Pour les plus affamés, sachez que le musée offre également un très beau salon de thé, situé dans l’ancienne salle à manger du couple André. Dans un cadre dès plus majestueux (grands tableaux, dorures, moulures, et une terrasse assez grande pour profiter de la vue du magnifique jardin !), on craque pour leurs petites douceurs réalisées par les meilleurs pâtissiers de Paris ou pour les quelques plats conçus spécialement pour coller au thème des expositions !
Seul regret, la fréquentation trop élevée à certaines heures qui gâche un peu la visite et nous impose de jouer des coudes pour profiter des oeuvres. Si possible, on ira donc y faire un tour en semaine et le matin, quand les touristes et les Parisiens n’ont pas encore envahi cet espace qui n’a pas son pareil dans la capitale !
Musée Jacquemart-André – 158 boulevard Haussmann, 75008 Paris.
Métro : Saint-Philippe du Roule (ligne 9), Miromesnil (lignes 9 et 13)
Tous les jours de 10h à 18h, nocturne le lundi jusqu’à 20h30
Une véritable tour médiévale au coeur de Paris ...
On ne s’attend pas à trouver, caché au milieu d’immeubles haussmanniens, un donjon médiéval dont l’architecture emprunte immédiatement à la Bourgogne féodale. Située sur la très animée rue Etienne Marcel, dans le 2ème arrondissement de Paris, la tour Jean Sans Peur est l’un des plus beaux témoignages de l’architecture du Paris médiéval.
L’unique vestige parisien de l’architecture militaire médiévale :Construite au début du XVème siècle, à la demande du Duc Jean de Bourgogne, cette tour de fortification est le seul spécimen de l’architecture militaire du Moyen-Âge à Paris. L’édifice avait pour vocation de protéger le Duc d’éventuelles représailles suite à l’assassinat de son cousin, Louis d’Orléans, qu’il avait lui-même commandité. L’agression mortelle de son cousin avait eu lieu non loin, au niveau de l’actuelle impasse des Arbalétriers, dans le 3ème arrondissement de Paris.
© Le gâteau sous la cerise
Une tour haute qui nous prouve bien que Jean de Bourgogne – qui s’était lui-même surnommé Jean Sans Peur – n’était en réalité pas du tout sans crainte - Selon la plupart des écrits datant de cette époque, la tour était ainsi remplie d’inventions pour tromper d’éventuels assaillants. La chambre de son plus proche serviteur, par exemple, était la réplique exacte de la sienne.
Une tour construite en pleine guerre de Cent Ans :Son rival Louis d’Orléans supprimé et le roi Charles VI devenu fou à 24 ans, Jean devient très vite l’un des hommes les plus puissants du royaume. Cette tour, la plus haute de Paris à l’époque, lui permettait donc aussi de montrer sa puissance dans le contexte politique très complexe de la guerre de Cent Ans. Sa peur d’être tué était légitime puisqu’il finira assassiné en 1419 par des conseillers du dauphin, le futur Charles VII, lors d’une entrevue avec celui-ci !
La tour Jean-sans-Peur est désormais la seule partie encore sur pied de l’Hôtel des Ducs de Bourgogne. Aujourd’hui, elle est gérée par l’association des Amis de la tour Jean Sans Peur qui organise les visites et a conservé son escalier à vis dont la voûte est un chef d’œuvre unique de la sculpture française.
Les sublimes détails végétaux de la voûte de l’escalier.
La Villa Godin, mystérieuse et sublime impasse du 20ème arrondissement de Paris ...
Au hasard d’une promenade dans la capitale, on tombe parfois nez-à-nez avec l’inattendu … D’un coup, nous voici plongés dans un décor champêtre, calme, presque hors-du-temps, qui ne s’apparente en rien au paysage ultra-urbain dont on a l’habitude.
Une petite rue étroite, bordée de maisonnettes fleuries aux portails colorés, s’épanouissant dans un calme olympien : voilà exactement à quoi ressemble la Villa Godin qui, au risque de vous surprendre, se trouve bien en plein Paris, au coeur du 20ème arrondissement de Paris.
© clenours / Instagram
Située entre la bruyante rue de Bagnolet et le touristique cimetière du Père-Lachaise, cette petite voie (qui porte le nom de l’ancien propriétaire des terrains sur lesquels elle se situe) n’est malheureusement pas ouverte tout le temps et dispose d’une grille à digicode. Pour la découvrir, il faut donc être chanceux, et trouver la grille ouverte, ou téméraire, et demander à l’un des habitants de nous laisser y jeter un oeil.
Les heureux promeneurs pourront alors se perdre (façon de parler, la rue est rectiligne !), au détour de ce chemin champêtre et de ses pavillons paisibles. Seule ombre au tableau, le bâtiment moderne planté à l’entrée du passage qui tranche avec l’atmosphère pittoresque du lieu.
© ledivandufumoir / Instagram
Villa Godin – au niveau du 87, rue de Bagnolet, 75020 Paris.
Métro : Alexandre Dumas (ligne 2) et Gambetta (ligne 3 et 3B)
La piscine secrète des Catacombes ...
Savez-vous où se trouve la piscine la plus insolite de Paris ? Sous nos pieds, et dans les catacombes ! Cet endroit hyper mystérieux et très peu connu des parisiens se trouve tout simplement sous nos trottoirs. Seuls quelques-uns ont déjà pris le risque de se baigner dans ces eaux souterraines. Car avant d’y aller, il faut être sûr d’être équipé, et surtout, accompagné par la bonne personne. Ensuite, il s’agira de ne pas avoir froid dans le dos, car se baigner dans les sous-sols parisiens est loin d’être rassurant : en plus d’être interdit, c’est très dangereux, et très sombre …
Les Catacombes de Paris
Mais si vous voulez jouer aux explorateurs fous et faire une petite visite clandestine, vous savez maintenant où aller : dans les piscines secrètes des catacombes ! Mais attention, c’est très risqué, les piscines sont en fait un ensemble de galeries inondées et noyées sous les eaux de la pluie, c’est donc pour cela que parfois, quand il pleut beaucoup, le niveau de l’eau monte, monte, monte beaucoup, dans certains endroits des catacombes. Bien sûr, la visite du public est interdite, mais ça ne décourage pas certains passionnés de l’exploration urbaine. Inutile de vous rappeler que l’expérience est à vos risques et périls…
Une journée dans le quartier de la Bastille ...
Malgré les nombreuses modifications, le quartier de la Bastille a conservé son esprit historique. Il faut dire que le coin regorge d’endroits parfaits pour passer une bonne journée.
10h – Les bonnes affaires du marché de la Bastille :
C’est un rendez-vous immanquable pour ceux qui habitent le quartier ou qui ont l’habitude de s’y rendre. Tous les jeudis et dimanches, le marché de la Bastille accueille plus de 110 commerçants en tous genres. En plus de produits frais et variés, ce marché offre surtout une belle ambiance, parmi les plus remarquables de Paris. Les saveurs du monde et la chaleur du quartier se marient à merveille, idéal pour bien commencer la journée. Petit conseil pour finir en beauté cette première étape, on fait un petit détour par l’une des plus belles et plus discrètes places de Paris, qui se trouve juste à côté du marché.
Boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris
Marchés les jeudis et dimanches, de 7h à 15h
12h – À la recherche du calme au Port de l’Arsenal :
Pour échapper au stress et aux bruits de la capitale, il suffit parfois de quelques pas pour accéder au calme. Une fois sur la place de la Bastille, il faut simplement arpenter le boulevard Bourdon pour accéder à un autre monde. Nous voilà sur le port de l’Arsenal. Anciennement port de marchandises, il s’est transformé en agréable port de plaisance depuis 1983. On s’offre ainsi une belle balade le long du bassin grâce à un jardin d’où l’on peut admirer les nombreux bateaux stationnés à quai.
14h – Pause gourmet chez Les Marcheurs de Planète :
Après une matinée bien rythmée, il est temps de se poser et manger un morceau. Tant mieux, nous voilà devant Les Marcheurs de Planète. L’endroit se définit lui-même comme un resto-zinc, proposant une cuisine du terroir en toute simplicité. Avec des plats tels que du pot-au-feu ou du coq-au-vin, le chef cherche à remettre au goût du jour les classiques de la gastronomie française. L’autre point fort du lieu est son important réservoir de vins et fromages. Avec plus de 100 vins à la carte, les choix sont donc multiples et garantissent un bon repas. Mais ce n’est pas qu’un bon restaurant. Tous les deux mois, l’établissement se transforme en musée pour accueillir les œuvres d’un artiste. Sculpture, peinture, photographie, il y en a pour tous les goûts. Les derniers dimanches du mois, c’est au tour du journaliste Marc Lemonier d’investir les lieux pour présenter un écrivain de son choix, ainsi que son œuvre. À noter que le restaurant devient aussi une salle de concert les jeudis soirs. En somme, un lieu hybride qu’il fait découvrir quel que soit le jour !
Les Marcheurs de Planète – 73 Rue de la Roquette, 75011 Paris
Métro : Voltaire-Léon Blum (ligne 9)
Ouvert tous les jours sauf lundi, de 17h30 à 2h et de 11h à 1h le dimanche
01 43 48 90 98
15h30 – Balade artistique le long du Viaduc des Arts :
À l’origine, il s’agit d’un viaduc construit en 1859 pour soutenir la voie de chemin de fer de la ligne reliant l’ancienne gare de Paris-Bastille à Vincennes. Après plusieurs années d’abandon, la ville de Paris décide en 1990 de redonner vie au lieu. Ce qui était autrefois une voie de chemin de fer est désormais un conservatoire de l’art artisanal. Plusieurs ateliers se succèdent ainsi tout au long du viaduc. L’occasion de découvrir des chefs d’œuvre et de faire de bonnes affaires.
Viaduc des Arts – 10 Cour du Marché Saint-Antoine, 75012 Paris
Métro : Ledru-Rollin (ligne 8)
18h – Un peu de culture à l’Opéra Bastille :
Après une journée passée à marcher, l’heure est sans doute venue de se poser un peu. L’Opéra Bastille fait alors office d’étape obligatoire puisque l’on peut s’y cultiver et écouter de la bonne musique. Depuis 1989, le lieu accueille ballets, opéras et concerts symphoniques. En plus de tarifs abordables, l’Opéra Bastille propose aussi un vaste catalogue. Que ceux qui n’ont pas l’oreille musicale se rassurent, on ne va pas qu’à l’Opéra Bastille pour ses œuvres, on peut aussi visiter ce lieu hors norme.
Opéra Bastille – Place de la Bastille, 75012 Paris
Métro : Bastille (ligne 1 / ligne 5 / ligne 8)
Visites possibles du lundi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 9h à 13h
22h – Salsa et déhanchés au Balajo :
Balade et devoir de mémoire au jardin Anne Frank ...
Alors qu’il s’agissait autrefois des anciens jardins de l’Hôtel Saint-Aignan, ce jardin sert aujourd’hui de complément au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, situé aux abords. Il s’agit d’ailleurs du seul jardin public dans ce quartier. Un véritable luxe, donc, dans ce coin de Paris où les espaces verts se font rares.
Il faut dire que le lieu se cache au sein d’un arrondissement déjà riche en monuments et en lieux insolites. De plus, ce n’est qu’un tout jeune jardin puisque son inauguration date de 2007. En présence de Bertrand Delanoë, maire de Paris à l’époque, la cérémonie avait notamment été l’occasion de planter un fragment du marronnier d’Anne Frank. Ce même arbre que la jeune fille, célèbre pour son fameux journal, pouvait admirer depuis chez elle à Amsterdam. Non loin, on peut aussi découvrir deux statues de bronze réalisées par le sculpteur Alexander Polzin. Ces œuvres rendent hommage au poète roumain Paul Celan, rescapé de l’Holocauste.
Ce qui fait du jardin Anne Frank un endroit si particulier, c’est qu’il est aménagé en plusieurs espaces indépendants. Dans le premier, l’espace est consacré à la jeune fille et plus généralement, aux victimes de la barbarie nazie. On y vient pour s’asseoir, se reposer et admirer les quelques œuvres demémoires, telles que le marronnier ou les statues.
Quant à la seconde partie, elle offre notamment une très belle vue sur l’Hôtel Saint-Aignan, un édifice historique qui date du 15ème siècle. Cette seconde parcelle s’accorde parfaitement avec le style de l’hôtel puisque qu’elle reprend les mêmes structures classiques des jardins du 17ème siècle. Au centre, on peut admirer une longue pergola, reconstituée à l’identique de celle qui se dressait au 17ème siècle. Une décoration servant de support aux plantes grimpantes, essentielle dans cet ancien jardin privé de l’hôtel particulier, aujourd’hui classé monument historique.
Enfin, la troisième et dernière partie est conçue comme un véritable lieu de vie. À la différence des beaux jardins, on trouve ici un petit verger garni de pommiers, cerisiers et plantes vivaces. Le lieu fait aussi le bonheur des petits avec un espace de jeu et une pelouse accessible au public.
Le jardin Anne Frank constitue donc une belle balade, surtout en été, lorsqu’il est totalement fleuri. Il n’en reste pas moins un lieu idéal pour se détendre et se dégourdir les jambes, quelle que soit la saison. Surtout, le jardin est un formidable hommage aux victimes du nazisme.