QUOI DE NEUF à PARIS
Paris : la tour Eiffel a retrouvé son phare !
Près de 130 ans après son ancêtre monté sur rail, 17 ans après le double faisceau électrique, le phare de la tour Eiffel a été rénové et modernisé. Un défi relevé en 6 semaines, à 285 m de hauteur.
Il était 19 h 58 et 45 secondes ce mardi soir. La main sûre mais tout de même, avec ce petit pincement au cœur qui fait les grands moments, Jacques Barrière a enfoncé le bouton vert. Le temps de quelques autotests furtifs, imperceptibles par le commun des passants, et la lumière fut : à 20 heures pile le phare de la tour Eiffel s’est réveillé comme Cendrillon, balançant son faisceau blanc après un mois et demi de sommeil. De sommeil ? Plutôt de remise à neuf et de modernisation numérique, pour la première fois depuis l’installation, il y a 17 ans lors du passage à l’an 2000, de ce phare à double faisceau émis par quatre projecteurs à volets de 300 t d’acier, de circuits et d’ampoules au xénon de 80 kW. Chacun son point cardinal, mais c’est ensemble qu’ils dansent jusqu’à une heure du matin, perchés à 285 m de haut. Vertige interdit, là-haut sur cette galerie à la vue inimaginable, la deuxième maison de Jacques Barrière depuis 21 ans : il est « le » patron de toute l’électricité de la tour Eiffel. « Le seul objet de ce phare, c’est le signal symbolique, le rayonnement de Paris, rappelle-t-il. La tour Eiffel a toujours eu un phare, sans lui elle ne serait pas complète, même s’il y a toujours des gens pour le trouver trop intense. Il manquait quelque chose lorsqu’il était éteint ». Oui mais c’était nécessaire, « au bout de 17 ans, certaines pièces devenaient difficiles à trouver, alors on a décidé de rénover le tout. On est en 2017, il fallait une installation technologiquement aux standards du XXIèmesiècle ».
Jacques Barrière (droite) chef du service électricité et Benjamin Gombert responsable de projet peaufinent les derniers réglages. LP/Arnaud Journois
La cure de jouvence a été confiée aux spécialistes d’A2V, une entreprise des Yvelines spécialisée dans les installations électriques plutôt hors du commun comme les caméras rotatives de stades et des sites sécurisés. Grâce à elle, le double faisceau visible à 80 km, est désormais hyperconnecté. Ses multiples capteurs lui permettent de « s’autodiagnostiquer » à la moindre faiblesse, où qu’elle survienne. « On est passés des voyants lumineux qui se déclenchaient à un système entièrement automatisé, fiable et qui fait gagner du temps, on a changé le système de rotation, s la synchronisation, la ventilation car les lampes chauffent beaucoup, enfin… du moderne quoi ! », confirme Benjamin Goubert, responsable du projet chez A2V.
Le phare a une portée de 80 km. LP/Arnaud Journois
Avec ses coéquipiers, il vient de passer 6 semaines au-dessus des nuages. Et parfois pour de vrai. « Un matin, on a vu ce matelas de nuage au-dessous, qui s’est élevé avec le jour, c’est une atmosphère assez incroyable », racontent les ingénieurs. Parmi eux, il y a d’ailleurs un chanceux qui peut doublement se faire plaisir à penser que le phare de la tour Eiffel, c’est un peu grâce à lui : Yves Colombatto avait déjà installé celui du millénaire, il y a 17 ans. « Ça fait plaisir d’y revenir, c’est une petite fierté, reconnaît-il. La technologie a beaucoup évolué, et nous avons travaillé dans de bien meilleures conditions qu’en 1999. Il y avait des langues de glaces sur la galerie, on avait froid, du vent, si haut le ressenti est pire que tout ! »
(source : leparisien.fr) (pour l'anecdote : j'ai la chance de voir le faisceau du phare qui balaie le ciel parisien, depuis chez moi) !
Paris : la police judiciaire dit adieu au 36, quai des Orfèvres !
Le siège de la PJ de la préfecture de police de Paris,sur l’Île de la Cité (IVème) depuis un siècle, déménage aux Batignolles, porte de Clichy.(XVIIème), dans le « Bastion », le bâtiment ultramoderne du futur tribunal, avec vue sur le périphérique .
Un immeuble vide avec deux fonctionnaires en faction comme des âmes en peine, une page d’histoire qui se tourne, de la nostalgie et quelques fêtes d’adieu un peu remuantes (voir encadré)…Le 36, quai des Orfèvres vit ses dernières heures. Ce mercredi, dans ce bâtiment mythique qui fut jadis une ruche, rythmée par les grandes affaires criminelles aux mains de la fine fleur de la police judiciaire (PJ), il régnait un calme étonnant.
« Des brigades du 36, il n’y a plus que la Crim, indique un fonctionnaire. C’est leur dernier jour. Les Stups sont partis. Les bureaux sont vides ! ». Le ballet de camions de déménageurs s’est tu. « En fait, ça se termine vraiment en fin de semaine prochaine », recadre-t-on à la PJ. Il reste l’Etat major et la direction de la PJ.
Le siège de la PJ de la préfecture de police de Paris (PJPP), logé dans ce bâtiment inscrit aux Monuments historiques, sur l’Île de la Cité (IVe) ferme le rideau après plus d’un siècle de présence (1913). Les policiers ont quitté leurs bureaux vétustes, ses couloirs jaunis, sa cour, son escalier légendaire de 148 marches que Guy Georges, le « tueur de l’Est parisien », Thierry Paulin, le « tueur des vieilles dames » et d’autres ont monté, menottés.
«Les locaux étaient pourris» :
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre aux Batignolles (XVIIe). La maison PJ emménage au « Bastion », un bâtiment ultramoderne, visible du périphérique, 10 étages, 30 000 m2, porte de Clichy.
« Evidemment, ça a été douloureux, souffle cet officier de police sous couvert d’anonymat. Quitter le cœur de Paris, cet endroit merveilleux, les petits restos de quartier où on a nos habitudes pour la porte de Clichy… ». « En même temps, poursuit un autre fonctionnaire qui lui a déjà emménagé, ça a beaucoup râlé au début. Mais les locaux du 36 étaient pourris. On est mieux là-bas .»
L'antigang reste : La seule brigade « rescapée », celle qui a obtenu de rester au « 36 », c’est la BRI (Brigade de recherche et d’intervention), nommée aussi l’antigang, notamment pour intervenir plus vite en cas d’attaque terroriste.
Reste que la disparition du 36 changera quelque peu la physionomie du quartier. Et son ambiance. Au Soleil d’Or, la brasserie du boulevard du Palais, l’un des « grands QG des flics » qui a servi le café à tous les grands commissaires, dont Broussard, « on va les regretter, lâche François, le responsable. En huit ans, on les connaissait tous. C’était devenu une famille. On connaissait les enfants des uns, les mariages des autres. Quand ils avaient bouclé une belle affaire, ils venaient déjeuner. Des moments festifs, d’autres plus graves… ». Le responsable se souviendra aussi du 9 janvier 2015, date de l’attentat de l’Hyper Cacher lorsqu’ils ont reçu le message d’alerte. « D’un seul coup, ils sont tous partis. Ils m’ont dit François on te paiera la prochaine fois ! »
« Ils ont fini la soirée sur les toits ! »
La fête, quelques sirènes, des selfies sur les toits, un découpage d’une petite partie du filet antisuicide… Les policiers ont bruyamment fêté leurs adieux au 36 en fin de semaine dernière.
Jeudi, il y a eu une première soirée. « Il y avait du beau monde, relate un témoin, dont des juges. Des policiers sont montés sur les toits pour discuter, fumer. Il y a eu des selfies. Certains ont même fait marcher les sirènes ! ». A la PJ, on recadre : « Ce sont des effusions de joie liés à des moments de convivialité ! Rien de plus. »
Vendredi, rebelote pour la soirée de la brigade des stups. Mais cette fois, la direction, au courant des joyeuses frasques de la veille, et chagrinée par une inscription laissée au stylo sur un mur, a mis les pieds dans le plat et a notamment demandé, lors du discours, de « respecter les locaux » et… de ne pas sauter dans le filet antisuicide, comme c’est habituellement la tradition en soirée ! Celui-ci avait en effet été fragilisé la veille par une entaille « d’environ 20 cm par 20 cm ».
« Ce qui nous rend nostalgique, indique un policier de la Crim, c’est la vue des toits, un truc de dingue, une vue unique sur Paris ». Tous les 14 juillet, ceux qui étaient de permanence y grimpaient pour voir passer dans le ciel de Paris la patrouille de France ou admirer le feu d’artifice. Jeudi et vendredi, ils voulaient une dernière fois « s’en prendre plein les mirettes ». Mission accomplie.
Journées du patrimoine (première partie)
Les 16 et 17 septembre prochain auront lieu les 34éme Journées du Patrimoine. Comme chaque année, certains lieux proposeront des visites spécialement préparées pour cet événement annuel, d’autres habituellement payants accueilleront les visiteurs gratuitement et enfin, certains seront ouverts très exceptionnellement. Mais comment choisir parmi cette foule de visites potentielles ? On vous a concocté une liste des pépites à ne surtout pas manquer à Paris en ce week-end dédié à la culture et au patrimoine.
Les bibliothèques ouvertes exceptionnellement ! Paris regorge de bibliothèques multi-centenaires plus impressionnantes les unes que les autres, mais nombre d’entre elles sont réservées à des catégories d’usagers bien spécifiques. Si on ne fait pas partie de ces privilégiés, on ne loupera pas cette occasion unique de les découvrir !
La bibliothèque de l’Assemblée Nationale : Cette année encore, le Palais Bourbon, où siègent les députés depuis 1798, et l’Hôtel de Lassay, résidence du Président de l’Assemblée nationale, ouvrent leurs portes aux visiteurs. Les amateurs de beau patrimoine pourront découvrir ces deux imposants bâtiments du XVIIIème siècle et auront notamment accès à la Galerie des Fêtes, à l’hémicycle et, surtout, à la bibliothèque, un lieu pour le moins époustouflant !
Les 16 et 17 septembre de 09h30 à 17h30 – Entrée gratuite
128, rue de l’Université, 75007
La bibliothèque Mazarine : La plus ancienne bibliothèque publique de France, qui est aussi l’une des plus jolies à nos yeux, sera exceptionnellement ouverte aux visiteurs le dimanche 17 septembre de 9h à 18h. L’occasion ou jamais de découvrir la majestuosité de cet édifice érigé le long de la Seine en 1643 et longtemps dévolu aux collections personnelles du cardinal Mazarin.
© Remi Matis & Marie-Lan Nguyen
Le 17 septembre de 09h00 à 18h00 – Entrée gratuite
23, quai de Conti, Paris, 75006
La bibliothèque patrimoniale du Centre Culturel Irlandais : Cette petite pièce où sont conservés près de 8000 ouvrages anciens est l’une des seules bibliothèques collégiales du XVIIIe siècle subsistant à Paris. C’est pour cela qu’elle n’ouvre que très rarement ses portes, mais aussi parce qu’elle abrite trois trésors qu’il faut conserver précieusement : des manuscrits enluminés datant du Moyen-Âge. La visite commentée de la bibliothèque de l’ancien Collège des Irlandais nous fera découvrir tout ça !
Les 16 et 17 septembre de 14h à 17h – Entrée gratuite sur inscription
5 rue des Irlandais, 75005 Paris
L’hôtel de la Grande Loge de France : Pour les journées du patrimoine 2017, la Grande Loge maçonnique de France ouvre exceptionnellement les portes de ses locaux parisiens, installés dans un ancien couvent de la fin du XIXe siècle. Lors de la visite, la Grande Loge de France se propose de nous faire découvrir ses collections et son important patrimoine maçonnique, ses temples et, bien-sûr, sa mystérieuse crypte. Prêts à partir à la rencontre des francs-maçons les plus illustres de notre histoire comme Lafayette, Jules Vallès ou encore Pierre Brossolette ?
Le temple Brosselette de l’Hôtel de la Grande Loge de France
Les 16 et 17 septembre de 10 h à 17 h – Entrée gratuite
8, rue Puteaux, 75017
Les archives de l’agence Roger-Viollet : Pour la deuxième année consécutive, l’agence photographique Roger-Viollet / Parisienne de Photographie ouvre les portes de son siège historique aux visiteurs. Installée depuis 1938 au cœur du 6e arrondissement, rue de Seine exactement, cette institution parisienne regroupe près de 6 millions de photographies et 4 millions de négatifs. Un fonds photographique d’une richesse incroyable qui couvre un siècle et demi d’histoire française, internationale, mais surtout parisienne. Cette visite commentée nous permettra de parcourir le contenu des fameuses boites vertes qui renferment ses archives, mais aussi de découvrir l’histoire de l’agence et des photographies, et la numérisation. De quoi se plonger pour de vrai dans le Paris en noir et blanc de nos ancêtres.
Les 16 et 17 septembre de 15h à 18h – Visite d’1h gratuite, sur inscription par mail à jep2017@parisiennedephotographie.fr
Agence photographique Roger-Viollet – 6 rue de Seine 75006
Le Château de la Reine Blanche : Construit vers 1535 par la célèbre famille de tapissiers Gobelin venue s’installer depuis leur Flandre natale sur les bords de la Bièvre, cette demeure de style Renaissance est une pépite architecturale comme il en existe peu à Paris. Riche d’une histoire de presque sept siècles, ce grand corps de logis à tourelles entièrement rénové en 2001 a longtemps hébergé les ateliers de la manufacture des Gobelins et constitue ainsi l’un des plus anciens lieux industriels de la capitale. Les propriétaires ne font visiter ce trésor que pendant l’été et lors des Journées du Patrimoine, alors c’est le moment ou jamais !
Le 16 septembre de 13h30 à 17h30 et le dimanche 17 septembre de 10h30 à 12h00 et de 14h30 à 17h30 – Entrée gratuite
4, rue Gustave-Geffroy, 75013
Journées du patrimoine (deuxième partie)
La Maison Lancel :
Pour la première fois cette année, le maroquinier de luxe Lancel donnera accès à son siège principal de la rue Ampère dans le XVIIème arrondissement, aux visiteurs qui s’inscriront sur son site. Si l’entreprise n’est installée dans cet hôtel particulier de laBelle Époque que depuis 2012, la maison de luxe promet de nous dévoiler des pièces d’archives uniques et inédites et de nous présenter les métiers et savoirs-faire de ses équipes, à l’oeuvre depuis plus de 140 ans maintenant. Cette plongée dans l’univers artisanal de la maroquinerie et dans l’histoire d’une enseigne française emblématique promet de belles découvertes.
Les 16 et 17 septembre de 10 h à 18h30 – Entrée gratuite sur inscription
50 Rue Ampère, 75017
Le Palais d’Iéna :
Si le Palais d’Iéna abrite aujourd’hui le Conseil économique, social et environnemental (CESE), il a d’abord accueilli, de 1939 à 1955, le Musée national des Travaux publics et est donc un lieu particulièrement propice à recevoir des visiteurs. Et pourtant, sécurité oblige, il n’ouvre que très rarement ses portes au public. On s’y rendra surtout pour découvrir le magnifique escalier monumental et l’imposante salle hypostyle, mais la totalité de cet édifice construit par Auguste Perret vaut finalement le coup d’oeil !
Les 16 et 17 septembre de 10h à 17h – Entrée gratuite
9 place d’Iéna, 75016 Paris
Le Palais-Royal :
Envie de découvrir les coulisses de l’une des plus hautes institutions de l’État ? C’est au Palais-Royal – où se trouvent non seulement le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel, mais aussi le ministère de la culture – qu’il faut aller ! Parmi les trois expositions programmées, celle consacrée aux coulisses du Conseil d’État nous en apprendra davantage sur le travail, parfois opaque, de cette institution publique créée par Napoléon 1er. On pourra également découvrir de plus près, et surtout de l’intérieur, le joyau architectural et patrimonial que constitue cette ancienne résidence royale.
Les 16 et 17 septembre de 9h à 18h – Entrée gratuite
2 points d’accès : par la Place Colette ou par le péristyle de Montpensier, rue de Montpensier, 75001
Les ateliers artisanaux :
Le patrimoine français n’est pas seulement constitué des belles bâtisses et d’histoire, il s’élabore aussi autour d’un savoir-faire et de techniques artisanales. Qu’ils oeuvrent pour conserver nos biens culturels, travaillent avec minutie pour créer des objets d’art ou perpétuent une tradition artisanale héritée de leur aïeux, ces femmes et hommes ont du talent et comptent le partager avec nous le temps d’un week-end. Voici deux ateliers que l’on vous conseille de découvrir !
L’Atelier Hylé : Conservation-restauration d’oeuvres d’art. Ouvert en 2014 près de la Place de la République, l’Atelier Hylé est géré par 6 conservatrices-restauratrices exerçant dans cinq spécialités différentes : arts graphiques, objets d’art, arts du feu, objets archéologiques métalliques et peintures. La visite de l’atelier abordera tous les aspects du métier de conservateur, des techniques utilisées aux enjeux de la restauration, et nous plongera dans le quotidien de cet atelier crée par de jeunes diplômées passionnées par les objets d’art anciens.
Les 16 et 17 septembre de 10h30 à 12h – Entrée gratuite sur inscription
33, rue du Faubourg-du-Temple, 75010
L’Atelier reliure Houdart : Créé en 1948, l’atelier de reliure et de dorure Houdart ouvre ces portes au public pour la toute première fois cette année. Les relieurs de cette petite boutique située rue Broca nous parleront de leur travail, de leurs techniques et de leurs outils. Ils nous montrerons également tout ce qu’il est possible de faire dans un atelier traditionnel comme celui-ci : reliure simple ou sophistiquée, dorure sur tous types de matières, étuis, boîtes, mais aussi restauration d’ouvrages précieux, enluminure, calligraphie et toutes sortes de techniques autour du livre.
Les 16 et 17 septembre de 10h30 à 18h30 – Entrée gratuite
77 rue Broca, Paris, 75013
De nombreux autres édifices seront exceptionnellement ouverts en ce week-end du 16 et 17 septembre. C’est notamment le cas du Temple de l’Oratoire du Louvre, du cloître des Billettes ou encore du siège du Parti Communiste Français, trois lieux fermés au public ... et que vous pourrez enfin visiter pour de vrai !
Paris : dîner en blanc sur le parvis de l'Hôtel de ville ...
Environ 8 000 personnes se sont rassemblées pour dîner ensemble vêtues de blanc.
L'Hôtel de ville de Paris pris d'assaut par des convives, jeudi soir, tout de blanc vêtus. Des milliers de «dîneurs en blanc», 8 000 selon les organisateurs, ont investi jeudi soir le parvis de l'Hôtel de ville de Paris, malgré l'état d'urgence et le risque terroriste, à l'occasion d'un rassemblement annuel placé sous le signe de l'art de vivre.
Organisé sans autorisation, ce «Dîner en blanc», 29ème édition, événement bon chic bon genre, bénéficie d'une tolérance des forces de l'ordre en raison d'une organisation disciplinée. «Par tradition, le lieu et la date du dîner sont absolument secrets jusqu'au dernier moment. . Il serait très difficile à des terroristes d'agir. Nous avons choisi aussi un endroit cette année où le risque des voitures-béliers n'existe pas», explique Aymeric Pasquier, l'un des organisateurs.
«C'est tellement l'esprit de la France !» Informés au dernier moment du lieu des agapes, au terme d'un jeu de piste, les convives sont arrivés avec tables, chaises pliantes, nappes blanches, victuailles et même pour certains bougeoirs en argent. En quelques minutes, ils se sont installés au pied de l'Hôtel de ville de Paris, devant les badauds surpris. «C'est incroyable. C'est surtout très beau tous ces gens dînant en blanc dans un si beau lieu. L'idée est fabuleuse ! C'est tellement l'esprit de la France !», a réagi Nancy, une touriste américaine de passage.
L'an dernier, 7 000 dîneurs ont investi la place Vendôme, sous les fenêtres du ministère de la Justice. En 2015, le Dîner en blanc a eu pour cadre les jardins du Palais Royal, à deux pas du Conseil d'Etat et du ministère de la Culture. De précédentes éditions ont eu lieu dans les contre-allées des Champs-Elysées, place de la Concorde, au pied de la Pyramide du Louvre et aussi place des Vosges ou le parvis de Notre-Dame. Rituellement, les «dîneurs en blanc» disparaissent peu après minuit à l'issue du repas en laissant le site propre, comme si rien ne s'était passé. Le règlement très strict du «Diner en blanc» oblige notamment les participants à remporter leurs déchets.
Créée par le Français François Pasquier qui rêvait de dîner avec des amis dans les plus beaux endroits de Paris, la première édition du «Dîner en blanc» remonte à 1988, dans le bois de Boulogne. «L'an prochain, pour le trentième anniversaire, nous préparons un événement encore plus spectaculaire que d'habitude», a-t-il annoncé. Le succès du concept dûment breveté est désormais international : des dîners en blanc sont organisés dans 75 villes, dont New York (Etats-Unis), Bombay (Inde), Copenhague (Danemark), Panama (Panama), Buenos Aires (Argentine), Zagreb (Croatie), Kuala Lumpur (Malaisie), Bangkok (Thaïlande)...
(source : leparisien.fr)
A ceux qui aiment les sensations fortes, la tour Eiffel propose une des plus belles tyroliennes qu’on puisse imaginer ...
Un vol plané en se jetant dans le vide du deuxième étage de la tour pour atterrir 800 mètres plus loin de l’autre côté du Champs de mars.
Françoise Bresson, directrice de Evènement : “La sensation va être très impressionnante au démarrage, ils vont devoir se lancer, c’est une tyrolienne engagée, mais après, c’est une sensation très douce et c’est que du plaisir pendant une minute.”
La vitesse est estimée à 90 km heure, avec un point de départ 115 mètres au-dessus du sol et une centaine de mètres de dénivelé.”
“C’est canon” dit simplement un jeune homme une fois de retour sur la terre ferme. Jusqu’au onze juin, cent vols sont prévus tous les jours de onze heures à 21 heures.
(Source : Euronews)
(ci-dessus) : Le photographe Yann Arthus-Bertrand devant le domaine de Longchamp, au Bois de Boulogne à Paris le 10 mai 2017. -AFP/LionelBonaventure-
Paris : Yann Arthus-Bertrand ouvre les portes de son parc "écolo et humaniste" dans le Bois de Boulogne ...
Un château entouré de nature, en plein bois de Boulogne : " la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand " ouvre au public à partir de samedi, le Domaine de Longchamp, un lieu dédié "à l'écologie et à l'humanisme" pour "donner envie aux gens d'agir".
"L'écologie a évolué. Être écologiste, c'est aimer les arbres, la nature mais aussi les gens", explique à l'AFP le célèbre photographe et réalisateur, connu pour ses paysages saisis aux quatre coins du monde depuis un hélicoptère et pour son documentaire "Home".
"J'avais envie d'un endroit où l'on parle d'amour", lance-t-il d'un débit rapide, en évoquant ce château où il a installé sa Fondation à l'ouest de la capitale, dans un parc de 3,5 hectares. Le bâtiment du XIXe siècle jadis résidence du baron Haussmann, et propriété de la Ville de Paris, a été entièrement rénové, ses abords et son jardin aménagés.
"Un lieu ouvert dédié à la préservation de l'environnement, où peuvent se rencontrer les citoyens de tous horizons unis par des valeurs humanistes: il s'agissait d'une attente forte exprimée par les Parisiens", selon la maire Anne Hidalgo, attendue à l'inauguration samedi comme la ministre de l'Environnement Ségolène Royal.
L'endroit a été conçu "pour donner envie aux gens d'agir", indique Yann Arthus-Bertrand, dont la fondation a obtenu pour 30 ans la concession du domaine - où le WWF avait d'abord eu un projet, finalement abandonné. A partir de samedi et chaque jour (sauf les lundis et mardis, où le château sera privatisé), le public pourra profiter du parc, d'expositions et animations gratuites.
Dans le château, une salle de conférence, un espace de jeu pour les enfants, des espaces d'exposition... Sur 125 m2 seront exposés tour à tour plus de 3.000 instruments de musique du monde entier, auxquels le public pourra s'initier. On pourra aussi voir huit heures inédites du film "Human", vaste fresque sur la condition humaine réalisée par "YAB" en 2015.
- Bambous, roseraie et miel -
Dans le hall, une œuvre du sculpteur suisse Etienne Krähenbül, un mobile suspendu composé de 615 morceaux de bois recyclé, représentant les histoires de 615 anonymes - hommes et femmes - choisis pour leur engagement.
Dehors, un sentier forestier propose un parcours pédagogique entre bambous, roseraie, abri à hérissons, ruche de 80.000 abeilles (dont le miel sera vendu à la boutique), potager en permaculture.
"Des plantes peuvent être effeuillées par le public. Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé", explique Nicolas Bonnenfant, du groupe de paysagistes et architectes Coloco.
Au cœur du parc, une clairière de 1.000 m2 pourra accueillir des manifestations pendant l'été avec l'installation d'une scène.
De nouveaux projets sont prévus: la fondation compte transformer un bâtiment du domaine en "pavillon de l'alimentation durable", soutenu par le groupe de restauration collective Elior et parrainé par Ducasse, avec école de cuisine, marché bio le dimanche, cantine.
Sur ce vaste terrain, qui accueillit d'abord une abbaye médiévale, un pigeonnier de 1255 doit être repensé par David Best, artiste du festival américain Burning Man, qui en fera un "Temple Of Life", "lieu de recueillement pour y déposer ses peines", explique le photographe de 71 ans.
Pour l'ouverture du domaine, une "grande fête" est prévue tout le week-end, avec des mini-concerts de Zazie et du groupe Her.
Des rencontres sont aussi prévues avec samedi le dessinateur Plantu, la primatologue Jane Goodall ou dimanche la navigatrice Isabelle Autissier, le footballeur Vikash Dhorasoo, en présence de nombreuses ONG.
Près de 200.000 visiteurs sont espérés chaque année au Domaine de Longchamp, dont le coût de rénovation, pris en charge par des mécènes et partenaires privés, n'a pas été communiqué. Son budget de fonctionnement - de 600 à 800.000 euros par an - sera abondé notamment par la MAIF.
Le 54ème Salon international de l’agriculture a lieu au Parc des expositions de la Porte de Versailles de Paris, du 25 février au 5 mars 2017. L’opportunité pour les milliers de visiteurs attendus de vivre l’expérience “grandeur nature” d’une agriculture qui bouge, évolue, s’interroge.
Bonjour Bonjour veaux, vaches, cochons, couvées ! Le Salon de l’Agriculture revient mettre le foin à Paris du 25 février au 5 mars 2017. Au programme : concours, dégustations, découvertes des spécialités des terroirs français, caresses aux mascottes de l’année, mais aussi les nombreuses animations de cet événement incontournable de la vie parisienne ... Tradition Tradition oblige, il sera bien sûr rythmé par les visites des hommes politiques et prendra un caractère tout particulier en raison des enjeux sécuritaires actuels, de la Conférence sur le Climat à venir ou encore des prochaines élections (régionales et départementales).
Pendant une dizaine de jours, plus de 4000 animaux issus de 350 races (chiens, chèvres, boucs, moutons, béliers, brebis, lapins, vaches, taureaux, chevaux, poneys, ânes, porcs, chats, poissons et tous les animaux de la basse-cour) défilent dans une ambiance de fête.
aA A l’heure où l’agriculture occupe une large place dans l’actualité, la "plus grande ferme de France" propose le thème "L’agriculture : une passion, des ambitions". Cette thématique donnera l’occasion d’aborder toutes les composantes du secteur : formation, savoir-faire, métiers, innovations ...
Une nouvelle ambassadrice … Elle se prénomme Fine ! Née en mars 2010, elle est la fière descendante d’Akénaton et Capucine, dignes représentants de la race Bretonne Pie-Noir. Son éleveur, Cédric Briand, la définit, en toute objectivité, comme une "bête extraordinaire".