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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Un Restaurant Ouvert à tous :
Les jardins de l’Elysée à nouveau ouverts au public à partir du 1er juin !
Fouler l’herbe présidentielle, flâner aux abords du palais du Président, contempler les rosiers de la rue du Faubourg Saint-Honoré … Tout ceci va être de nouveau possible. Les jardins de l’Elysée, qui avaient été fermés au public en janvier 2013, après le début de l’intervention de l’armée française au Mali et le renforcement du plan Vigipirate, vont rouvrir à partir du 1er juin. Le parc pourra être visité le premier dimanche de chaque mois de 11h à 17h (l'été) ou de 10h à 17h (l'hiver).
La présidence rappelle sur son site quelques principes pour les futurs visiteurs. Le public est ainsi invité à «conserver une tenue et un comportement décents». Et sont interdits : les pique-niques, les jeux de boules, de ballons, de palets ainsi que les instruments de musique et autres «engins mécaniques susceptibles de nuire à la tranquillité et à la sécurité».
Mille animaux, 180 espèces différentes, trois ans de chantier et plus de 170 millions de travaux. Bienvenue au nouveau zoo de Vincennes, qui rouvre ce samedi avec un credo : la biodiversité et le respect du bien-être animal.
« On a arrêté les anciennes méthodes qui consistaient à pousser les animaux pour les faire sortir et les montrer au public,explique Alexis Lécu, le responsable vétérinaire. Aujourd'hui on joue sur leur comportement naturel pour qu'ils sortent sans contrainte ».
« Les animaux du zoo vont de ceux très charismatiques - comme le lion, la girafe ou le rhinocéros, associés au terme zoo - aux espèces secrètes qui nécessitent de la patience comme devait en avoir le naturaliste pour les voir, tels le glouton ou le tamanoir », dit-il.
Dans la serre, un lamantin mange de la salade accrochée au fond de l'eau dans un immense bassin. « Ce mammifère marin herbivore mange le couvert végétal du fond marin. Il s'est très vite habitué aux guirlandes de salades car il mange sous l'eau et retrouve ainsi sa manière naturelle de se nourrir », relate Alexis Lécu.
Durant le parcours, le visiteur découvrira la faune et la flore de cinq biozones - Patagonie, Sahel-Soudan, Guyane, Europe et Madagascar - et pourra admirer un éventail d'espèces en difficulté comme des lémuriens, le rhinocéros blanc ou l'oryx algazelle.
Les 45 215 m2 de la zone Sahel-Soudan, la plus spacieuse, abritent ainsi girafes d'Afrique de l'Ouest, rhinocéros blanc, autruches et babouins de Guinée dans un milieu de savane arborée, arbustive, savane rase et delta.
« Nous avons inventé un nouveau zoo sur un concept différent du XXème siècle, où les animaux étaient exhibés comme une attraction. Ce zoo du XXIème siècle montre et parle de biodiversité et les bêtes vivent ensemble comme dans leur milieu naturel », assure Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle, en charge de l'exploitation du zoo.
D'importants travaux, à hauteur de 170 millions d'euros, ont permis de refaire intégralement le parc qui a conservé son emblématique grand rocher. « On a créé du relief car le parc était plat, notamment de grandes côtes rocheuses en Patagonie. Dans la grande serre de 4,000 m2, on a reconstitué la Guyane et Madagascar », ajoute-t-il. « On est passé d'un espace bétonné à un décor plus naturel ».
Devant l'enclos des vautours, Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), estime que « le zoo de Paris a sa place dans notre société avec ses programmes de sauvegarde des espèces ».
« Il se distingue de beaucoup d'autres zoos par le fait que l'on n'exhibe plus les animaux, mais le public doit les découvrir, se montrer patient et faire un effort pour les apercevoir », dit-il.« On a donné la priorité au bien-être des bêtes et travaillé sur l'enrichissement, c'est-à-dire les moyens de satisfaire leurs besoins éthologiques », ajoute le président de la LPO.
Les pensionnaires - 74 espèces d'oiseaux, 42 de mammifères, 21 de reptiles, 17 d'amphibiens et 15 de poissons - n'ont pas été prélevés dans la nature, mais viennent d'autres zoos dans le cadre d'échanges aux niveaux européen et mondial pour conserver une diversité génétique.
Ainsi, Aramis, le jaguar mâle vient du zoo de Varsovie, des zèbres de Moscou, le puma du Chili, le lamantin des Pays-Bas, etc.
« Les zoos sont des réservoirs de populations d'animaux qui pour certains ont disparu dans la nature ou sont très menacés. On les maintient en vie dans l'espoir de pouvoir les réintroduire dans leur milieu naturel un jour », espère Thomas Grenon.
Plus de 3.300 personnes ont déjà signé l'appel à mettre fin à la tradition romantique consistant à accrocher un cadenas sur le Pont des Arts, à Paris, avant de jeter la clé dans la Seine.
Symboles romantiques de l'amour éternel pour les uns, vulgaires bouts de ferraille rouillée qui polluent les ponts parisiens pour les autres. Les «cadenas d'amour» («love-locks» en anglais), que les amoureux viennent accrocher sur les pans grillagés du Pont des Arts, à Paris, sont aujourd'hui la cible d'une pétition visant tout bonnement à les éradiquer.
Lisa Anselmo et Lisa Taylor-Huff, deux Américaines vivant dans la capitale depuis plusieurs années, ont en effet lancé il y a quelques semaines un appel « Libérez votre amour ... Sauveznos ponts », visant à interdire ces «cadenas d'amour» pour «sauvez les sites historiques» parisiens. Elles avaient déjà reçu lundi soir plus de 3.300 signatures et espèrent en rassembler 10.000 pour obtenir un rendez-vous à la mairie, selon "Le Parisien".
Jusqu'à présent, la mairie a refusé de dire « stop » :Dans une lettre ouverte, les auteures de la pétition rappellent que ces cadenas sont apparus pour la première fois en 2008 sur le Pont des Arts «et se sont étendus à cinq nouveaux ponts, dont le pont de l'Archevêché de plus en plus touché faute de place». Les amoureux qui inscrivent généralement leurs initiales sur le cadenas scellent ensuite leur amour en jetant la clé dans la Seine. Ces dizaines de milliers d'objets pesant des dizaines de tonnes «enlaidissent ces ponts», estiment les deux Américaines qui condamnent une forme de «vandalisme», mettant en avant l'aspect esthétique, mais aussi l'aspect sécuritaire. Car ces cadenas font plier les grilles qui s'affaissent sous leur poids. Les clés, elles, sont jetées dans le fleuve qu'elles viennent polluer.
La municipalité a jusqu'à présent refusé d'interdire cette pratique, tant les touristes pourraient être contrariés par la disparition de cette tradition romantique. Régulièrement, les agents de la ville inspectent les grilles installées le long de la passerelle de plus de 150 mètres du Pont des Arts. Et si un pan de grillage cède, il est démonté puis remplacé par une planche de bois, avant qu'une nouvelle grille ne soit installée. Ainsi, les verrous accrochés disparaissent, mais sont vite remplacés. «L'autre problème, ce sont les voleurs qui arrachent les grillages pour récupérer les cadenas et revendre le métal. Les parties restantes sont dangereuses», expliquait, il y a quelques mois déjà, un agent de la ville au figaro.fr.
51ème Salon de l'agriculture : débats autour de l'élevage industriel et des OGM Au salon de l'agriculture cette année, l'élevage industriel, les OGM ou la traçabilité des produits seront plus que jamais au coeur des débats, après de nombreux scandales alimentaires et des projets qui divisent, comme la ferme des 1.000 vaches.
Les nouvelles technologies et l'agriculture urbaine sont les deux thèmes de ce 51ème salon qui s'ouvre samedi, en présence de François Hollande. "On voulait sortir de l'image d'Épinal de l'agriculteur car ce n'est pas ça l'agriculture compétitive", martèle Jean-Luc Poulain, président de l'événement.
L'agriculture compétitive ce sont selon lui les drones dans les champs qui aident à la gestion des parcelles, des machines agricoles ultra sophistiquée ou des robots pour nourrir ou traire les vaches.
"Si on veut rester dans la cour des grands, il faut s'appuyer sur ces technologies", plaide Jean-Luc Poulain.
Car si la France reste la première puissance agricole en Europe, elle ne cesse de reculer au niveau mondial, où elle est passée en quelques années du rang de 2ème exportateur agroalimentaire au 5ème.
Mais comment remonter la pente ? D'un côté, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, croit en l'"agroécologie", certain que respect de l'environnement n'est pas incompatible avec productivité et compétitivité. De l'autre, la puissante FNSEA, syndicat agricole majoritaire, demande du "réalisme".
Le syndicat tiendra d'ailleurs, vendredi, des états généraux pour demander entre autre au gouvernement un allégement des normes environnementales pesant sur les exploitations et une simplification administrative, espérant obtenir des réponses du président de la République dés l'inauguration samedi.
La FNSEA demande par exemple que la simplification des procédures pour la création ou l'extension des porcheries soit accordée à tous les élevages, explique à l'AFP Xavier Beulin, son président.
Depuis janvier, les éleveurs de porcs (jusqu'à 2.000 têtes) n'ont plus besoin pour ouvrir ou agrandir une porcherie d'une "autorisation", qui s'accompagnait d'une longue enquête administrative destinée à en mesurer l'impact environnemental.
Une décision qui a offusqué les organisations environnementales, les rejets nitratés issus du lisier étant considérés comme une cause majeure de pollution des eaux et de prolifération des algues vertes sur le littoral.
Mais pour les filières d'élevage, qui souffrent économiquement, de telles mesures s'imposent pour se relancer.
Deux visions de l'agriculture s'opposent également sur le projet de la ferme des 1.000 vaches dans la Somme. Les "paysans" de la Confédération paysanne, les militants de protection de l'environnement et des animaux s'opposent vigoureusement à un projet d'élevage industriel qu'ils qualifient de "ferme-usine".
Xavier Beulin lui, ne veut pas diaboliser ce type de projets et objecte "que dans une exploitation (plus) grande, on maîtrise mieux les pollutions diffuses". Et puis, affirme-t-il, "on est dans une Europe à 28 et chez nos voisins, il y en a des fermes de 1.000 à 2.000 vaches".
Et c'est sans compter sur le débat sur les OGM, ravivé cette semaine alors que le gouvernement a bien du mal à trouver un biais juridique pour assurer leur interdiction sur le territoire.
Au milieu de tout cela, reste le principal intéressé : le consommateur, qui a perdu ses repères face à des fraudes alimentaires de grande ampleur comme l'affaire des lasagnes au cheval l'hiver dernier.
"Pour rassurer le consommateur et lui donner une visibilité", le logo Viande de France vient d'être lancé et sera un des gros axes de communication au salon", répond M. Le Foll.
Il demeure néanmoins que ce logo n'a aucune valeur contraignante et les industriels comme la grande distribution seront libres de l'utiliser ou pas. Car seule Bruxelles a le pouvoir de contraindre les pays européens à la transparence des étiquettes. Or la Commission ne semble pas prête à aller dans ce sens, arguant notamment qu'un étiquetage de l'origine des viandes sur les plats préparés coûterait trop cher.
M. Le Foll, de plus en plus isolé à Bruxelles ne cache pas du coup un certain agacement, estimant qu'après l'autorisation des farines animales pour nourrir les poissons d'élevage, l'autorisation en cours du maïs OGM TC1507 de Pioneer-Dupont, "il faudrait écouter ce que souhaite l'opinion européenne de temps en temps".
Municipales : Delanoë fait ses adieux au Conseil de Paris Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë a présidé lundi son dernier Conseil de Paris, 13 ans après avoir arraché de haute lutte la ville à la droite.
"Je n'ai aucune nostalgie, aucune tristesse, j'ai plein de joie dans le coeur. Parce que c'est Paris", a déclaré le maire en concluant une séance du Conseil très allégée.
Elus de droite comme de gauche ont applaudi debout le maire à l'issue de son discours, à l'exception notable du président de la fédération UMP Philippe Goujon. Présente lors des débats, la maire du VIIe Rachida Dati s'était absentée.
Globalement consensuelle, la séance a cependant donné lieu à une brève passe d'armes entre le maire et Florence Berthout (UMP). Candidate à la succession de Jean Tiberi dans le Ve, celle-ci a interrogé M. Delanoë sur les conditions du versement d'une forte indemnité à l'ancien directeur général de l'office du tourisme --affaire évoquée par Le Point vendredi.
"Ni classe, ni habile, ni opportun", l'a taclée M. Delanoë après avoir laissé son adjoint aux finances répondre sur le fond.
Troisième maire de la capitale du XXe siècle, premier de gauche, seul maire ouvertement homosexuel d'une grande ville française, M. Delanoë, âgé de 63 ans et chantre du non-cumul des mandats, avait promis dès 2007 de ne pas se représenter en 2014.
Selon ses déclarations récentes, il quitte ses fonctions sans projet précis, si ce n'est celui de se reposer et de prendre du "recul".
Nombreux sont ceux pourtant qui voient M. Delanoë entrer au gouvernement à la faveur d'un remaniement, pour autant qu'on lui propose un poste qui lui agrée. Les Affaires étrangères sont souvent citées, l'Intérieur ou même Matignon, plus rarement.
"Il ne faut pas m'enterrer trop vite", a lancé M. Delanoë au Monde daté de mardi.
Député à 31 ans :
Quelles que soient ses réalisations futures, le nom de M. Delanoë restera intimement lié à celui de Paris. Elu conseiller dans le XVIIIe arrondissement en 1977, en même temps que son mentor Lionel Jospin, il a aussi été élu député (1981-1986) et sénateur (1995-2001).
Seule infidélité à la capitale: une tentative avortée de parachutage à Avignon, pour les législatives de 1986, qui le poussera à se mettre pour quelques années en retrait de la vie politique.
Il y reviendra en 1993, prenant la tête du groupe socialiste au Conseil de Paris, avant de conduire en 1995 les listes "Paris s'éveille", qui mettent fin au grand chelem de la droite chiraquienne, en lui enlevant six arrondissements sur vingt.
En 2001, M. Delanoë doit d'abord batailler ferme dans son propre camp contre Jack Lang, dont la cote de popularité est sans commune mesure avec la sienne. Un combat incertain, jusqu'à ce que l'ancien ministre de la Culture soit appelé par le Premier ministre Lionel Jospin au gouvernement quelques jours avant la primaire qui doit les départager.
Celui qu'on surnommait le "Petit Chose" arrache de justesse la capitale à la droite, divisée entre le candidat investi par le RPR Philippe Séguin et le maire sortant Jean Tiberi.
Réforme de l'attribution des logements sociaux, réduction du train de vie municipal, et des célèbres "frais de bouche" ... Bertrand Delanoë s'est attaché, comme il l'avait promis dans son livre-programme "Pour l'honneur de Paris", à éliminer "un système dévoyé".
Il a aussi profondément changé le visage de la capitale, avec une politique de réduction de la place de l'automobile offensive (et polémique), la remise en chantier de "10%" du territoire parisien, le financement de 70.000 logements sociaux -au détriment des classes moyennes, accuse la droite.
Parmi ses innovations marquantes et qui s'exportent avec succès à l'étranger : les locations de vélos et de voitures en libre service Vélib' et Autolib', "Paris Plages" ou "Nuit Blanche".
"Bertrand Delanoë est en train de réussir sa sortie. Il s'applique comme il l'avait promis le non-cumul (des mandats) dans le temps. Il n'y a pas tant que ça d'hommes politiques qui l'ont fait avec cette détermination, cette classe", juge le sociologue Jean-Louis Missika,adjoint de M. Delanoë en charge de l'Innovation.
Accusé d'autoritarisme par ses opposants, M. Delanoë laisse une maison en ordre : sa première adjointe Anne Hidalgo, qu'il a très tôt mise en selle, semble bien partie pour lui succéder, dans une ville désormais solidement ancrée à gauche.
A 50 ans, la Maison de la Radio s'offre un lifting monumental Conséquence surprise des attentats du 11 septembre 2001, la Maison de la Radio, qui fête ses 50 ans ce week-end, achève une rénovation pharaonique de 350 millions d'euros, qui en fera l'un des nouveaux lieux culturels parisiens.
Diagnostic : tout comme le World Trade Center, la Maison et sa tour reposent sur une structure de métal, et tout s'écroulerait en 17 minutes en cas d'incendie. Dès 2003, le Préfet de Paris ordonne d'évacuer la tour, mais le reste du bâtiment continue à fonctionner tandis que se préparent des travaux qui vont durer près de dix ans. Après concours, le chantier est confié en 2005 au cabinet AS.Architecture-Studio.
"C'est le plus grand chantier de rénovation d'un bâtiment occupé en France", estime M. Callabe. Le chantier comprend non seulement le désossage et le désamiantage des structures mais aussi la rénovation de 60.000 m2 de locaux et de 38 studios d'antennes (France Inter, France Culture, France Info, France Musique ...).
Les centaines d'ouvriers ont aussi rebâti un auditorium de 1.460 places, rénové le Studio 104 (850 places) et mis en place une vaste allée centrale qui traverse le bâtiment de part en part.
Les studios d'antennes sont équipés de matériel dernier cri et installés - un vrai pari - du côté des quais de Seine, pour avoir une ouverture sur la ville, mais il a fallu les doter de quadruples vitrages capables d' annihiler le vacarme de la circulation.
Tout devrait être rouvert à la rentrée 2014, et les travaux finalisés en 2016.
Ce chantier en plusieurs phases a obligé les 3.000 collaborateurs du siège à déménager plusieurs fois, parfois à quitter les lieux. Pire, depuis deux ans le majestueux hall d'entrée est totalement fermé. On entre par de petites portes au milieu des palissades.
Ces années passées au milieu des marteaux-piqueurs et des gravats auront été très stressantes. "Ça a été éprouvant pour tous", souligne Jean-Luc Hees, enfin installé dans son bureau définitif, encore encombré de cartons.
Alors que son mandat s'achève ce printemps, il aura passé ses 5 ans de présidence à gérer ce chantier. Viscéralement attaché au dédale circulaire de sa Maison, il raconte avec regret avoir dû renoncer aux passerelles initialement prévues, par souci d'économies. Ou comment, de nuit, les ouvriers ont vidé l'ammoniac qui constituait jusque-là le système de chauffage. Il s'émerveille aussi que l?État ait tenu parole et financé le chantier jusqu'au bout.
La Maison voit le bout du tunnel. France Info et France Inter, exilés, devraient revenir en février-mars, et l'orchestre de Radio France vers septembre. Jean-Luc Hees espère que l'auditorium rouvrira le 14 novembre 2014.
"Cette Maison sera prête pour les 50 ans qui viennent. Nous allons l'ouvrir, en organisant des expositions, des concerts, des débats ... Je ne sais pas à quoi ressemblera la radio dans 10 ans mais elle sera là, bien vivante".
La vitesse sur le périph parisien limitée à 70 km/h contre 80 km/h La mesure d'abaissement de la vitesse sur le périphérique parisien "vise à lutter contre la pollution, automobile et sonore".
La vitesse sur le périphérique parisien va être limitée en janvier à 70 km/h, contre 80 actuellement), a-t-on indiqué lundi de source gouvernementale, confirmant une information du Monde.fr.
Cette mesure qui prendra effet après l'examen du décret en Conseil d'Etat et sa publication "avant la fin janvier", "vise à lutter contre la pollution, automobile et sonore", a-t-on précisé de même source. Cette décision relève à la fois des ministères de l'Intérieur, des Transports et de l'Ecologie, tous trois signataires du décret.
Actuellement, la vitesse maximale sur le périphérique parisien est de 80 km/h, elle est limité à 50km/h sur certains tronçons, ce qui ne changera pas. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'était dit en juillet "favorable" à une baisse de 80 à 70 km/h de la vitesse maximale sur le périphérique, ouvrant la voie à une mise en oeuvre rapide de cette mesure souhaitée par la mairie de Paris.
Une telle baisse aurait "un impact positif en termes de sécurité routière, de lutte contre la pollution et contre les nuisances sonores", avait à l'époque expliqué Julien Bargeton, adjoint PS au maire de Paris chargé des transports. Le Conseil de Paris avait adopté dès juillet 2011 un voeu en faveur de cette mesure. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, à plusieurs reprises sous le précédent quinquennat, en avait adressé la demande à la préfecture de police, sans succès.
Le "36 quai des Orfèvres", siège de la PJ parisienne, a toujours fasciné, aussi bien le grand public que les écrivains, les cinéastes, ou même les voyous qui y sont passés. Mais ce monde à part, qui nourrit parfois certains fantasmes, est finalement peu connu.
Pour ses cent ans, la PJ parisienne a décidé de se livrer au grand jour, de proposer une plongée dans son univers à travers cette exposition, parrainée par Jean-Paul Belmondo, et qui a été inaugurée, ce vendredi, par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
"C'est effectivement un pari, un pari osé. C'est une immersion dans l'histoire de la PJ, dans son univers, son savoir-faire", explique le scénographe de l'exposition Olivier Ferracci.
Sur un espace de près de 2.000 m2, installé sur le Champ de Mars, en face de l'Ecole militaire, les visiteurs pourront découvrir du 9 novembre au 8 décembre le "36" et le quotidien de ses limiers.
Point d'orgue de l'exposition : un espace où ils pourront entrer dans la peau des Experts, incarner virtuellement un enquêteur, avec des animations interactives, en partant d'une scène de crime.
"On a énormément travaillé avec les enquêteurs pour tenter de reproduire au plus près la réalité de leur travail", précise Olivier Ferraci. De la prise d'empreintes sur les lieux du crime, jusqu'aux analyses de sang de la victime, les visiteurs pourront tenter de remonter la piste de l'assassin, en intégrant également le fonctionnement d'un groupe d'enquête.
Le parcours de cette exposition retrace également les créations des différentes brigades du "36", la criminelle, celles du banditisme, du proxénétisme (la "mondaine"), des stupéfiants ou de la financière, apparues progressivement pour s'adapter aux évolutions de la criminalité.
Pour cela, les concepteurs mettent en avant une cinquantaine des plus grandes affaires traitées par le "36", qui ont également contribué à forger son mythe : l'affaire Petiot, Guy Georges, celle de Thierry Paulin (le tueur des vielles dames), Elf, ou bien encore le gang des postiches.
"On a réussi à avoir des pièces totalement inédites de certaines affaires, des documents d'enquête que l'on n'a jamais vus ailleurs", explique le rédacteur en chef de l'exposition François Guguen.
Par exemple, l'exposition reproduit l'audition de Valérie Subra (affaire qui a inspiré le film l'Appât, ndlr) à la criminelle, demandant à l'enquêteur qui l'interroge après avoir "balancé" ses deux complices si elle pourra être sortie "pour Noël", raconte François Guguen. Elle sera condamnée à perpétuité avec ses deux complices.
Les visiteurs pourront aussi effleurer, à travers de nombreuses affiches, l'empreinte et l'influence de la police judiciaire dans le cinéma français, ou encore dans la littérature.
La seule et première fois de son histoire où le "36" avait ouvert ses portes, lors des journées européennes du patrimoine en 2012, près de 10.000 curieux avaient pris les lieux d'assaut.
"Ce jour-là on a compris que le "36" fascinait vraiment le grand public, certains chez nous ne s'en rendaient peut-être pas compte", a confié un enquêteur de la PJ.
Jusqu’au 4 janvier, les vitrines du grand magasin du boulevard Haussmann accueillent la féerie de Miuccia Prada. Jubilatoire, drôle et terriblement mode.
Comment, d’une pierre deux coups, faire briller les yeux d’un enfant innocent et ceux d’une modeuse patentée ? Confiez la magie de Noël à Miuccia Prada et elle vous remplira la hotte (en l’occurrence les vitrines du Printemps Haussmann), d’oursons coiffés de turban et équipés de sacs à dos en Nylon réglisse, de sucres d’orge et de pains d’épices, de bolides illuminés, de calendrier de l’Avent géant, de sacs de Lilliputiennes, et d’escarpins de Brobdingnagiens … Si le mélange des genres - fête populaire et griffe de luxe - déconcerte parfois, le thème « Joyeuse obsession » choisi par l’enseigne parisienne ne pouvait mieux convenir à Prada ...
« Chaque année, nous étudions une thématique qui reflète la vie du grand magasin ou bien qui traduit une tendance sociétale plus globale, décrypte Annalisa Elia Loustau, directeur général marketing du Printemps. Il y a trois ans, notre “Noël au château” avec Lanvin célébrait la rénovation de notre maison; il y a deux ans, les “Rêves d’évasion” avec Chanel faisaient référence à l’incroyable ouverture du luxe à l’international; l’an dernier, nous souhaitions nous réinscrire dans le patrimoine parisien avec Dior… Cette fois, nous ressentions cette envie générale de renouer avec les traditions, avec une joie de vivre enfantine. Mais parce que la tradition vue par "Le Printemps" ne peut pas être qu’à l’ancienne, nous avons cherché une griffe capable d’insuffler cet esprit d’innovation, de la réinterprétation. Et ce désir a trouvé son expression immédiate chez Prada ! »