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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Contre le mal de la solitude, des radios offertes aux SDF en cadeau de Noël "Pour éviter d'être seul", "se changer les idées" ou "se tenir au courant" : des sans-abri parisiens ont reçu mardi soir les premières radios distribuées par l'association des Enfants du Canal, dans une période de fête où leur isolement leur paraît souvent plus pesant.
"C'est super, ça va me changer les idées", s'exclame José, 51 ans, SDF installé dans une station du métro du sud-ouest parisien, lorsque des membres de l'association parisienne lui proposent le cadeau.
Ce SDF, qui porte son bonnet enfoncé pour se protéger du froid, est l'un des premiers à recevoir une des 2.500 radios sans pile, que Les Enfants du Canal va offrir aux personnes à la rue pour les fêtes de Noël.
L'opération, menée pour la première fois en décembre 2012, avait déjà permis d'offrir 1.000 radios à des SDF parisiens.
Pour sa deuxième édition, l'objectif est "plus ambitieux" et concernera des sans-abri de toute la France, et surtout de petites villes comme Vierzon, Angoulême, Bourges, Chartres ou Reims, où la précarité est également présente, a insisté Christophe Louis, directeur de l'association née pendant l'hiver 2007, dans le sillage de l'action des Enfants de Don Quichotte qui avaient installé des tentes pour SDF sur le canal Saint Martin à Paris.
L'idée des radios est venue d'une demande de personnes à la rue. Mais parce qu'il est souvent malaisé de se procurer des piles quand on vit dehors, l'association offre des radios qui fonctionnent avec une dynamo et à l'énergie solaire, et disposent d'une petite lampe. Chacune coûte 15 euros.
Pour le moment, seules 1.800 radios sont financées, souligne Christophe Louis qui, outre l'aide de la Fondation Abbé Pierre, de la Fondation de France, RTL et GFC Construction, compte sur la générosité des particuliers pour atteindre l'objectif affiché.
"Garder un lien" :
"Qu'est ce que vous faites le matin, sous la douche, dans la voiture, chez vous ? Vous écoutez la radio. Priver les gens à la rue d'écouter des divertissements ou les informations, c'est une forme d'exclusion", souligne-t-il, d'autant qu'en période de fête, souvent synonyme de regroupement familial, leur isolement est encore plus mal vécu.
Offrir une radio, "ça peut paraître bizarre, alors que 140.000 personnes sont sans domicile en France", concède Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre, mais cela "permet de changer le regard sur la précarité, de réhumaniser la question des sans-abri".
C'est aussi l'avis de Frédéric, ancien SDF, qui participe maintenant aux maraudes qui viennent en aide aux sans-abri. "L'année dernière, j'avais reçu une radio, ça permet d'être moins isolé, c'est un lien", reconnaît-il.
José, fan de Johnny Hallyday, écoute "surtout les vieilles chansons sur Nostalgie ou Chérie FM", raconte-t-il. "Ca me rappelle ma jeunesse, quand j'étais chez moi dans le Pas-de-Calais, quand il y avait des bals populaires".
Mais il apprécie aussi "les informations", pour "savoir ce qui se passe dans le monde et en France". "On peut être SDF et informé", assure-t-il. "On n'est pas en dehors de la société".
Non loin de la tour Montparnasse, Frédéric, 42 ans, fait la manche devant une grande surface. "Ca tombe bien je n'en avais pas", dit-il, lorsque Florian Aussedat, 18 ans, jeune volontaire du service civique, lui offre la radio. Sans-abri depuis un an, Frédéric aime écouter "France bleu et les infos" pour "se mettre à la page", mais aussi "pour éviter d'être seul".
"Pour un cadeau de Noël, ça fait plaisir", ajoute un peu plus loin Daniel, 31 ans, depuis "six ou sept mois à la rue". Ce jeune homme qui dort sous une tente, installée dans un coin d'une petite place du 14ème arrondissement, n'écoute "que RMC" et surtout "les Grandes gueules et le sport". "C'est une présence surtout", ajoute-t-il.
Restos du Coeur : le cap d'un million de bénéficiaires franchi en deux semaines Alors que la campagne des Restos du Coeur vient de s'ouvrir, les bénévoles constatent déjà une hausse importante du nombre de bénéficiaires.
Le cap d'un million de bénéficiaires de l'aide des Restos du Coeur a été franchi, deux semaines après le lancement de la 29e campagne hivernale, a annoncé ce jeudi 19 décembre à l'AFP le président de l'association, Olivier Berthe. "Nous observons une hausse de 5% du nombre de bénéficiaires par rapport à la fin de la campagne 2013", a déclaré le président de l'association.. "Le cap d'un million a été franchi dans nos centres".
"Ce sont essentiellement des personnes seules, des jeunes ou des retraités", venus "s'inscrire dès le lancement de la campagne", a-t-il expliqué, qui s'appuie sur le témoignage des bénévoles.
La campagne 2013 avait déjà connu une hausse, atteignant 965.000 bénéficiaires. "Ce que nous craignions l'an dernier se produit".
"Nous avons assez d'approvisionnements pour démarrer la campagne", toutefois l'association compte "beaucoup sur la générosité des gens" pour tenir jusqu'en mars. "D'année en année, les Restos du Coeur ont besoin d'encore plus d'argent".
"Plus de la moitié des dons au Restos du Coeur se font en décembre", a précisé Olivier Berthe. Ces aides sont importantes pour l'association mais de nouvelles sources d'approvisionnement sont indispensables. A cela s'ajoute le "besoin de nouveaux bénévoles pour accueillir ces nouveaux bénéficiaires".
L'association s'appuie sur 66.000 bénévoles présents dans quelque 2.000 centres où sont distribués conserves, pâtes, yaourts et autres denrées.
La pauvreté continue de s'étendre en France et concerne de plus en plus de couples avec enfants, souligne le Secours catholique dans son rapport annuel publié jeudi, qui constate aussi que les plus fragiles ont de moins en moins accès à l'emploi.
En 2012, l'association humanitaire a rencontré 1,43 million de personnes, dont 672.000 enfants.
La très grande majorité vit sous le seuil de pauvreté (977 euros par mois en 2011), voire de très grande pauvreté (644 euros), explique le secrétaire général du Secours catholique, Bernard Thibaud.
Près d'une personne sur six (17%) ne dispose d'aucune ressource et 45% ne vivent que d'aides sociales.
Constat alarmant, leur niveau de vie a baissé de 2,5% depuis 2011, à 497 euros, souligne M. Thibaud, qui note "une part croissante de couples avec enfants" (23%).
Les familles monoparentales (31%) et les hommes seuls (24%) représentent toujours une part importante des bénéficiaires. Un tiers sont étrangers (dont 48% avec un titre de séjour), avec des niveaux de vie encore plus faibles.
Les impayés liés aux dépenses contraintes, en hausse, touchent près de 6 personnes sur 10, avec un montant mensuel médian de 797 euros. Sont principalement concernés les impayés de loyer, les dépenses d'énergies et les découverts bancaires. "Le reste à vivre continue à se réduire", souligne M. Thibaud.
Pour Vickie, 34 ans, le reste à vivre "c'est même pas 50 euros", explique-t-elle à l'AFP. Cette célibataire, qui vit à Carnac (Morbihan) et qui ne souhaite pas donner son nom de famille, travaille entre 18 et 21 heures par semaine, comme auxiliaire de vie auprès d'une personne âgée, pour un salaire moyen de 730 euros.
Après le loyer, l'eau, l'électricité et la taxe d'habitation mensualisée, "c'est très difficile", dit-elle, surtout depuis qu'un arrêt-maladie consécutif à une fracture du poignet a diminué ses revenus de moitié pendant six mois.
"Moi avec 4 euros, je mange pendant trois jours"
Avec 700 euros de découvert sur son compte, Vickie "compte au moins un an pour (s'en) sortir".
"J'ai pas droit à la CMU", la couverture maladie universelle pour les plus démunis, ajoute la jeune femme qui refuse de se faire réopérer du poignet, mal remis, pour éviter un nouvel arrêt: "Financièrement, je ne peux pas me priver de travailler, même pour ma santé."
"J'ai perdu une dent, je ne peux pas la remplacer", poursuit Vickie, qui doit déjà 120 euros au dentiste. Son seul loisir: les activités du Secours catholique, dans lesquelles elle s'investit, car "ça me permet de ne pas rester à la maison et je me sens utile".
Pour se rendre à son travail, elle fait entre 8 à 12 km aller-retour. Un trajet qu'elle effectuait à pied, avant que le Secours catholique lui procure un vélo. "J'ai le permis, mais pas les moyens d'acheter une voiture."
La jeune femme s'accroche à son emploi "pour ne pas dépendre entièrement de la société". Elle voudrait travailler plus, mais "sans voiture, quel employeur me voudra?" Et "sans ordinateur, on fait comment pour envoyer des CV?" Se rendre à Pôle emploi lui coûte 4 euros. "Moi avec 4 euros, je mange pendant trois jours", dit-elle.
"Le marché de l'emploi est quasi inaccessible aux plus précaires", déplore M. Thibaud: 18% des bénéficiaires sont des travailleurs pauvres et 37,5% sont au chômage, dont 26% sans indemnité.
Alors que les bénéficiaires du Secours catholique font partie des publics prioritaires pour les emplois aidés, seulement 4,1% en bénéficient, note le secrétaire général, qui demande des contrats aidés spécifiques pour les plus démunis, de plus de deux ans.
Le Secours catholique fait au total huit propositions: il souhaite notamment "un véritable accompagnement personnalisé" des chômeurs avec des moyens supplémentaires pour Pôle emploi, insiste sur la "responsabilité sociale des entreprises" dans la lutte contre le chômage, et la formation professionnelle, pas assez accessible aux plus démunis.