à méditer actualités amitié amour amitié tendresse animaux artiste peintre artistes divers automne belle journée belles femmes belles images bon mercredi les ptits bouts
ImagesRubriques
>> Toutes les rubriques <<
· POEMES et POETES (587)
· CITATIONS ET PROVERBES (779)
· NOEL ET JOUR DE L'AN (1150)
· HUMOUR (1093)
· LA PENSEE du JOUR (2490)
· ARTISTES DIVERS (457)
· ANIMAUX DOMESTIQUES ET AUTRES (789)
· BRETAGNE (405)
· ENFANTS (1166)
· PEOPLE (547)
bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
· ageheureux
· allanicmarietherese
· alrene
· amzer
· angegardien2850
· anneriofinance
· arcanciel
· awranna
· blogueuseworld
· bouger-manger-maigrir
· cedricsonia
· chatdomino
· chezmaminou
· chouchougotrain
· choupinette77
· cmjg1954
· coxilanddu26
· creationsreinette
· cuisine2jacques
· dolly92
· douceuretdétente
· fabi2033
· fleurdelune83
· gestetendre
· gjl038
· holaf44
· jardinannette
· jolabistouille
· lamoursansdessusdessous
· ledaincline
· lespassionsdunevie
· liensagogo
· lys41
· mamietitine
· marieandree
· marlise-liberte
· mondesenfouis
· mondouxreve
· nadisoulas
· ninette2
· paixamourpoesie
· papyraymondchalus
· pouce83
· prettypoun
· purplefolie2
· roseedujour
· saisistachance
· sandy07
· saralove38
· saveurcerise
· shylianepassion5
· soutien breton
· thelirzachronicles
· tiger1
· toimichel
· toutpourlamusique
· unpeudetoiunpeudenous
· utopie1963
· wissblog
· 120405
Notez que les commentaires malveillants, insultants ou racistes, ne seront pas validés ... Merci de laisser éventuellement une trace de votre passage sur mon "Livre d'Or" !!! Vous pouvez également cliquer sur "j'aime", si vous avez apprécié la visite ...
L’Observatoire du Samu social a publié en début de semaine une étude concernant les sans domicile fixe qui se réfugiaient dans le métro. Le verdict est sans appel : plus de 2 500 individus différents ont été identifiés comme dormant dans le métro parisien durant l’année 2018… La RATP et la région Île-de-France ont alors décrété un état “d’urgence sociale” sur le sujet.
Si les chiffres, bien qu’alarmants, ne surprennent malheureusement pas, d’autres données plus étonnantes ont été soulevées : près d’un tiers des sans-abri exercent ou ont exercé un emploi récemment. Et ce chiffre est en constante augmentation, témoignant de la précarité grandissante qui touche le monde du travail.
D’autre part, l’étude du Samu social nous en apprend un peu plus sur le profil moyen des SDF passant la nuit dans le métro. Ainsi, nous apprenons que 82% de ces derniers sont des hommes et que près de la moitié des sans abris ont 45 ans ou plus. Enfin, l’Observatoire souligne la situation critique concernant l’état sanitaire de cette population en marge de la société : 30% des sondés affirment être en “mauvais ou très mauvais état de santé”.
Pour pallier cette situation, RATP et région Île-de-France vont tous deux prendre des mesures. Ainsi, la société de transports tend à ouvrir de plus en plus de centres d’accueil tandis que Valérie Pécresse a annoncé la création de deux “ Maisons Région Solidaire ”, intégralement dédiées à l’accueil des sans-abris réfugiés dans le métro.
Les plus pauvres seraient aussi les plus mal soignés par les médecins ...
Une enquête du Défenseur des droits montre que les Français qui vivent dans une situation précaire, notamment ceux qui sont porteurs de la carte CMU-C, seraient moins bien accueillis par les médecins.
Les médecins sont accusés d’adapter leur comportement en fonction de la situation sociale de leurs patients. Une enquête du Défenseur du droit, publiée lundi 3 avril 2017, révèle que de nombreux praticiens useraient de stratégies pour accueillir moins de patients vivant en situation de précarité, et notamment ceux qui sont porteurs de la carte CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire).
Pour parvenir à ce constat, les auteurs de ce rapport ont observé plusieurs médecins pendant toute la durée de l’étude, et ont noté de nombreuses entorses à l’article L. 1110-3 du code de la santé publique qui qualifie le caractère illégal de ces manœuvres : « aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins ».
Et pourtant, dans les faits, de nombreux médecins associent ces patients à des préjugés, notamment des « soupçons de fraudes et de la surconsommation de soins », révèle le Défenseur des droits dans un communiqué. « Les discriminations peuvent prendre la forme d'un refus, de refus isolés, ou de pratique systématique du cabinet. Elles peuvent aussi s'exprimer de manière plus insidieuses : réorientation systématique d'un patient vers un autre praticien ou à l'hôpital, des délais d'attentes anormalement longs, forme d'entente entre praticiens de ne pas s'adresser des bénéficiaires de la CMU-C, de l'ACS ou de l'AME ».
Et pour aggraver encore la situation, les médecins se plaignent de ce que les consultations de ces patients porteurs de la carte CMU sont mal remboursées par l’Assurance maladie. Pour pallier à cette situation, le Défenseur des droits préconise, entre autre, une définition plus stricte du refus de soins par la loi et un recensement des praticiens qui affichent des dépassements d’honoraires aux porteurs de la carte CMU-C ou ACS.
Réalité : 7.000 SDF sont morts en France en presque 2 ans !!!
(extrait - par Charles Sannat, le 30/03/2016)
Selon l'INSEE en 2012, 144.000 personnes étaients SDF.
Oui, vous avez bien lu mes chers amis : 7.000 SDF sont morts dans nos rues. Si l’on ramène cela à un nombre de morts par an, le nombre de SDF qui nous quittent chaque année est sensiblement identique au nombre de tués sur les routes.
Pourtant, il n’y a pas de radars sur les autoroutes de
la misère !
En fait, tout le monde s’en fiche de la grande misère,
de la grande détresse, de nos milliers de SDF qui
meurent chaque année, ou de nos 11.000 suicidés
(et 200.000 tentatives). Nous préférons cacher ces
réalités et fantasmer un monde idéal et stupide.
Alors me direz-vous, d’où viennent ces chiffres ?
Et vous aurez raison ! Rassurez-vous, ils ne
proviennent pas d’un sous-site Internet d’un vague
groupuscule “d’esssstrême” gauche qui souhaiterait
montrer que la gauche de Valls, c’est la droite,
ni même des fascistes de “l’esssstrême droate” qui
voudraient ainsi montrer qu’avant d’accueillir des
migrants par milliers, on ferait mieux de s’occuper
de ceux déjà là.
Non mes amis, ni l’un ni l’autre. La source c’est
Le Quotidien du Médecin, et cet article a été écrit
par un docteur. Oui, un médecin qui fait face à la
misère, à la maladie, à la mort des autres.
Il n’y a rien de politique là-dedans :
De l’humain, évidemment, mais justement pas d’homme
d’État, intercesseur d’une politique devenue ces
dernières décennies totalement inhumaine.
Le Quotidien du Médecin est sans doute la meilleure
revue et la plus indépendante à l’attention des
professions médicales et de santé (mais c’est
accessible à tous). Leurs articles sont de très
grande qualité.
Alors oui nous parlons de la crise et de ses effets,
du système économique aussi et de son effondrement
mais pour le moment, ce n’est pas tant le système
qui s’effondre que le niveau de vie des classes
moyennes partout dans le monde occidental sous la
pression d’un ajustement massif vers le bas lié à
la mondialisation.
Alors salariés aujourd’hui, SDF demain, la chute
peut être rapide et très brutale, la précarité,
sans les solidarités familiales, est très réelle
et les gens très fragiles.
Il s’agit pour les hommes de cause cardiaque, ou
externe, agressions, suicides, qui sont celles que
l’on retrouve dans la population masculine au même âge.
Sauf que l’âge moyen de décès dans la rue est de 45 ans
contre 77 ans dans la population générale. »
La population SDF reste un problème en France.
Les SDF en France, une population en augmentation, selon l'Insee ...
Ils dorment dehors ou dans des structures d'hébergement, sont en majorité étrangers et parfois travaillent: en 2012 la France comptait 112.000 SDF, dont 31.000 enfants, dans les moyennes et grandes agglomérations, un chiffre en hausse de 44% en 11 ans, selon une étude de l'Insee.
Dans son "Portrait social de la France", rendu public mercredi, l'Insee dévoile la "grande diversité" de la population de sans-domicile en France, à partir d'une enquête sur les personnes ayant fréquenté les services d'hébergement ou de restauration dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, au premier trimestre 2012.
Les personnes dites sans-domicile sont celles privées de logement personnel, qui dorment dans un endroit non prévu pour l'habitation (rue, jardin public, gare, squat, etc.) ou sont hébergées dans des centres d'urgence ou d'autres structures pour des durées plus longues.
Cette population, généralement mal connue, avait fait l'objet d'une première enquête en 2001: depuis, le nombre de SDF a augmenté de 44%, pour s'établir à 81.000 adultes, accompagnés de 31.000 enfants. Le chiffre ne couvre pas toute la réalité des sans-domicile, certainement plus nombreux, si l'on inclut notamment ceux qui ne fréquentent aucun service d'hébergement ou de restauration, et ceux vivant dans des communes rurales ou de moins de 20.000 habitants.
Selon l'enquête, une majorité de sans-domicile (55%, 45.000 personnes) sont nés à l'étranger, dont plus de la moitié dans un pays d'Afrique (Maghreb et Afrique sub-saharienne), souvent francophones. Parmi les 16.000 non-francophones, deux tiers sont nés dans un pays d'Europe de l'Est ou en ex-URSS.
C'est une population en majorité jeune et masculine, mais les femmes (38%) et les enfants sont de plus en plus nombreux, en particulier parmi les SDF nés à l'étranger: 40% sont accompagnés d'enfants, contre seulement 16% pour les sans-domicile nés en France.
La population de SDF est très présente dans les grandes agglomérations, et seuls 10% vivent dans les villes de 20.000 à 200.000 habitants. L'agglomération parisienne concentre à elle seule autant de sans-domicile que l'ensemble des agglomérations de plus de 200.000 habitants.
Les mieux lotis (30%, en majorité des familles) sont hébergés dans un logement fourni par une association et un tiers bénéficie de places dans des centre d'hébergement collectif où l'on peut rester la journée.
Près de 4 SDF sur 10 vivent dans des conditions plus précaires, dans des centres qu'ils doivent quitter tous les matins sans être assurés de retrouver une place le soir ou dans des hôtels. Et 10% sont sans-abri. Une proportion qui monte à 14% en région parisienne, en raison du nombre croissant de sans-domicile et de la pression immobilière.
Parmi les 66.300 SDF francophones interrogés de manière plus approfondie par l'Insee, une grande majorité (86%) disent avoir vécu dans leur enfance au moins un événement douloureux lié à l'environnement familial (problème de santé grave, handicap, décès d'un parent). En outre, un quart d'entre eux ont été placés en famille d'accueil ou en foyer dans leur enfance.
Sans surprise, les sans-domicile disposent de ressources mensuelles très faibles: 80% ont moins de 900 euros par mois, et 30% n'atteignent pas 300 euros. Plus des trois quarts sont inactifs ou au chômage et, plus inattendu, 24% travaillent, mais occupent souvent des emplois à temps partiel, peu qualifiés et précaires. Ils sont majoritairement employés ou ouvriers, et 22% n'ont aucun contrat de travail.
Plus de 4 SDF sur 10 n'a jamais vécu dans un logement personnel indépendant. Et pour ceux qui en ont déjà eu un, 35% l'ont perdu à causes de difficultés familiales (séparation, décès du conjoint, violences conjugales), 30% en raison de problèmes financiers (perte d'emploi, loyers trop élevés, expulsions, etc.).
Dix ans après la mort de Serge Reggiani, sa veuve, Noëlle Adam, vit un véritable cauchemar. Menacée d'expulsion, l'octogénaire est aujourd'hui sans le sou et voit s'ouvrir devant elle un avenir des plus sombres.
Le Parisien de ce samedi 1er novembre raconte comment l'épouse de Serge Reggiani, avec qui elle partagea 30 années de sa vie et qu'elle épousa 16 mois avant sa mort, est aujourd'hui menacée d'expulsion pour une dette locative estimée à 1 700 euros qu'elle ne parvient pas à apurer. Loin du grand appartement de 130 m² qu'ils habitaient boulevard Suchet dans le 16e arrondissement de Paris, Noëlle Adam et ses souvenirs occupent désormais un 30 m² rue du Général Niox, toujours dans le 16e arrondissement, que lui loue contre 900 euros mensuels le bailleur social Paris Habitat. Fatiguée et dépressive, la veuve de Serge Reggiani a vu en octobre le tribunal de grande instance de Paris autoriser Paris Habitat à l'expulser, ne lui accordant plus de délai pour payer ses loyers en retard.
"Aujourd'hui je n'ai plus rien, à peine de quoi me nourrir" :
"Ma vie était extraordinaire, raconte-t-elle au milieu des photos, disques, albums souvenirs et livres dédiés à la mémoire de son grand amour disparu en 2004. Elle est devenue on ne peut plus modeste après le décès de Serge, mais aujourd'hui je n'ai plus rien. J'ai vendu tout ce qui pouvait l'être et j'ai à peine de quoi me nourrir avec une retraite de 400 euros." Un appel de son avocat et le début de la trêve hivernale lui donnent encore quelques mois de répit.
Comment en est-on arrivé là ? "Serge n'était pas un gestionnaire, il achetait vite et revendait mal", explique Noëlle Adam. Il n'a "jamais songé à faire des économies". De plus, les héritiers de Serge Reggiani, trois de ses enfants issus de ses deux premières unions, ainsi que deux de ses petits-enfants, ont engagé une procédure pour obtenir une répartition différente des revenus tirés de l'exploitation de l'oeuvre du chanteur. Résultat, en attendant que la justice tranche, les royalties sont bloqués. "C'est d'autant plus incroyable qu'il y a très peu d'argent", s'étonne Noëlle. Serge Reggiani n'était en effet qu'un interprète, pas un compositeur. "Et puis il faut bien reconnaître que, malheureusement, la famille n'a pas sur valoriser ni faire vivre, après son décès, l'oeuvre de mon mari. La France l'aime toujours, mais presque plus personne ne parle de lui", poursuit la veuve de Sergio, qui s'interroge : "Comment imaginer qu'à mon âge je me mette à la recherche d'un autre logement ?"
La réponse viendra peut-être du bailleur, Paris Habitat, comme il s'en explique dans Le Parisien : "Une grosse dette s'était accumulée, qui nous a contraints à engager une procédure judiciaire. Mais aujourd'hui, la somme due est considérablement réduite, et une solution sera trouvée. Nous n'avons pas vocation à précipiter nos locataires dans la précarité."
Interdit d'expulser. A partir de vendredi soir et jusqu'au 31 mars, des milliers de familles vont pouvoir rester dans leur logement, et ce, même si le propriétaire a entamé une procédure judiciaire pour impayés. La mesure, obtenue par l'abbé Pierre, après le rigoureux hiver 54, permet aux plus démunis de garder leur toit pendant l'hiver.
La mesure constitue un répit, pour de nombreuses familles. "La crise entraîne une augmentation des impayés, qui entraîne une augmentation des assignations en justice, qui entraîne une augmentation des jugements, et donc une augmentation des expulsions", décrit à l'AFP Patrick Doutreligne, de la Fondation Abbé Pierre.
Seulement pour les locataires disposant d'un bail :
Mais depuis quelques années, les associations dénoncent une accentuation des expulsions avant la trêve. Cette semaine par exemple, une femme de 98 ans et sa fille de 64 ans ont été expulsées de leur logement pour des impayés de loyer de plus de 20 000 euros. Pire, selon les associations, les bénéficiaires du Droit au logement opposable (dalo) sont supposés ne pas être expulsés tant que l'Etat ne leur a pas proposé de relogement, de plus en plus de cas d'expulsions ont été dénoncés.
Autre bémol : la trêve hivernale ne concerne que les locataires disposant d'un bail. Les sans domicile fixes (SDF), les squatters ou les communautés vivant dans des camps sont exclus de la mesure. Si les autorités mettent régulièrement sur pied des systèmes d'hébergement temporaires, comme des gymnases ou des chambres d'hôtel pour gérer les grands froids, les associations dénoncent des solutions "temporaires et inadaptées". Pour la FNARS (fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, "ces mesures seront suivies, comme chaque année, de remises à la rue massives des personnes dès le printemps".
Bobigny: évacuation de l'un des plus anciens campements rom du 93 ...
Un camp rom accueillant plusieurs dizaines de familles avec une majorité d'enfants scolarisés, considéré comme l'un des plus anciens campements de Seine-Saint-Denis, a été évacué mardi à Bobigny, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le campement dit des "coquetiers", qui accueillait encore récemment quelque 200 habitants, a été évacué vers 13H00 en vertu d'un arrêté municipal pris en août par le nouveau maire de la ville Stéphane De Paoli (UDI), qui invoquait l'insalubrité des lieux.
Selon Didier Leschi, préfet délégué pour l'Égalité des chances, la plupart des habitants, prévenus avant l'évacuation, avaient quitté les lieux à l'arrivée des policiers.
Une heure après l'expulsion, une cinquantaine de personnes, dont de nombreux enfants et personnes âgées, restaient cependant présentes aux abords du campement, sous une pluie battante, traînant leurs affaires dans des chariots de supermarché.
En fin de journée, ils étaient regroupés sur la place de la République, à Paris, "pour manifester leur condition" et "demander un hébergement d'urgence", a déclaré à l'AFP Véronique Decker, directrice de l'école primaire Marie-Curie, où sont scolarisés plusieurs enfants du campement.
Ils se sont ensuite rendus à l'hôpital Saint-Louis à Paris d'où ils se sont fait déloger dans le calme par les CRS vers 21H30, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les policiers "avaient ordre de faire dégager les gens", selon Saimir Mile, président de l'association de soutien La Voix des Roms.
Sollicité par l'AFP, l'AP-HP n'était pas joignable dans l'immédiat.
La cinquantaine de Roms, certains une couverture sur le dos ou poussant une poussette, ont quitté l'hôpital derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire: "les Roms expulsés par la République exemplaire".
"Aucune solution ne leur a été proposée, on en fait des SDF", s'est insurgé Benjamin Abtan, président de l'association Egan de lutte contre le racisme.
Peu avant 23H00, la mairie de Paris a mis un gymnase à leur disposition pour la nuit dans le cadre d'une "procédure d'urgence", a confié Sylvain Raifaud, adjoint au maire du Xème arrondissement.
Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, une trentaine de familles, présentes lors du diagnostic social réalisé en août, et dont les enfants sont souvent scolarisés, ont reçu une proposition de relogement.
Une petite dizaine, disposant de "revenus stables", ont eu une proposition de logement social dans le département. Une dizaine d'autres, en situation moins stable, seront hébergées à l'hôtel. Quant aux familles restantes, elles seront accueillies dans des foyers Adoma, situés hors Ile-de-France, "faute de place" dans la région.
"Les solutions de relogement proposées par les autorités ne sont pas adaptées", a dénoncé mardi dans un communiqué Amnesty international. "Ces logements "se trouvent pour certains au-delà de la banlieue parisienne, très loin des écoles que fréquentent actuellement les enfants" du campement, a poursuivi l'organisation.
Plusieurs associations s'étaient mobilisées ces derniers jours pour soutenir les habitants de ce campement emblématique de Seine-Saint-Denis, situé à proximité de la mairie de Bobigny. Une lettre ouverte, signée par le MRAP, la LDH, RESF et le Secours catholique a été adressée au Défenseur des droits.
"Aujourd'hui, c'est une défaite politique pour la République, pour toute la gauche, dont les premières victimes sont les familles qui ont construit une vie, ici, dans des conditions qu'il s'agit d'éradiquer, pas de reproduire quelques kilomètres plus loin", a réagi dans un communiqué le Parti communiste français de Bobigny, qui a perdu la ville lors des municipales.
" Mes amis, au secours. Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée." C'est par ces mots que l'abbé Pierre lance un appel à la solidarité aux Français le 1er février 1954. Cet appel marquant et l'ensemble de l'action qu'il met en place au cours du rugueux hiver 1954 font de l'abbé Pierre une figure importante pour la défense des sans-abri et des mal-logés. Ce dernier, de son vrai nom Henri Grouès, est d'abord connu pour son rôle dans la Résistance française sous l'occupation allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale, puis pour ses engagements qui l'ont amené à être élu député entre 1945 et 1951. L'appel du 1er février 1954 qui reste dans les mémoires caractérise la suite de la vie de la voix des sans voix.
Le déclenchement de la solidarité :La prise de conscience face à cette situation des plus graves pour bon nombre de Français se fait en deux temps. Le premier déclencheur n'est pas cet appel de l'abbé Pierre. Il s'agit de la mort d'un jeune enfant au début du mois de janvier. Ce nouveau-né meurt de froid alors qu'il se trouve dans une cité Emmaüs, sa famille n'ayant pu lui trouver un logement convenable. Ce premier épisode est déjà suivi de l'intervention de l'abbé Pierre, qui, révolté, adresse une lettre ouverte au gouvernement, lettre publiée dans Le Figaro.
Cependant, c'est bien cet appel du 1er février 1954 qui est le véritable déclencheur. La découverte du corps d'une femme de 66 ans en plein Paris bouleverse pour de bon le prêtre, qui ne peut rester plus longtemps sans réagir. Tout s'accélère. L'abbé Pierre, sous le coup de l'émotion, rédige un texte et se rend sans attendre au siège de Radio Luxembourg. Avant son départ, il a également dicté son texte à la Radiodiffusion française, espérant ainsi qu'il soit diffusé au plus grand nombre. Mais c'est bien à la radio périphérique qu'est Radio Luxembourg que le clerc lance l'appel à 13 h 30. Les mots sont forts, les réactions sont quasi immédiates. Rendez-vous est donné à toutes les personnes souhaitant faire des dons financiers, matériels, ou simplement s'engager bénévolement dans "l'insurrection de la bonté".
Une mobilisation sans précédent :Dès l'après-midi de ce 1er février 1954, les dons, les aides, les appels affluent. Le temps que l'abbé Pierre se rende à l'hôtel Rochester, où il a donné rendez-vous à l'ensemble des Français voulant apporter leur aide. L'arrivée de billets stockés dans des baignoires, de couvertures, de poêles est continue jusqu'au coucher du soleil. La ligne téléphonique mise en place est rapidement accompagnée de nouvelles lignes ouvertes pour l'occasion. Un ramassage des sans-abri est mis en place avant la nuit avec l'aide des bénévoles également venus en masse. Les particuliers ne sont pas les seuls à répondre à l'appel. La RATP ouvre quatre stations de métro inutilisées pour la nuit qui arrive afin de fournir la place suffisante. Deux mille personnes sont ramassées et passent la nuit sous un toit ce 1er février 1954.
Le lendemain, les journaux font leurs gros titres avec cette "insurrection de la bonté", nom qui reste dans les mémoires. Mais la mobilisation ne s'arrête pas à cet unique jour. Tout le mois de février, l'abbé Pierre, son association Emmaüs et l'ensemble des personnes encore à ses côtés s'activent pour offrir un toit aux sans-abri. La réaction du gouvernement ne se fait attendre que quelques jours. Le 4 février, des fonds sont libérés pour la construction d'urgence de 12 000 logements. Ces logements économiques de première nécessité (LEPN) font leur apparition dans 220 villes françaises. L'argent récolté par les nombreux dons permet le lancement de la construction de nouvelles cités d'Emmaüs pour une pérennisation nécessaire de la mobilisation. Des centaines d'ouvriers n'hésitent pas à faire des heures supplémentaires pour reverser la somme ainsi obtenue à l'abbé Pierre. Au total, 400 millions d'anciens francs sont récoltés, 300 000 lettres sont reçues, 300 tonnes de matériel viennent remplir l'hôtel situé rue de La Boétie. Parmi ces dons, on trouve aussi bien les quelques francs venant d'un particulier touché par les mots de l'abbé Pierre que les dons de personnalités de renom comme Charlie Chaplin. L'acteur américain fait don de deux millions de francs à la cause de l'abbé Pierre en expliquant : "Je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j'ai été et que j'ai incarné. Ce n'est qu'un juste retour des choses." Chaplin n'est pas le seul à s'associer à l'abbé Pierre par le don. Charles de Gaulle ou encore Yves Montand apportent leur contribution.
Par cet événement, l'abbé Pierre devient l'une des personnalités préférées des Français jusqu'à sa mort en 2007. Il donne également un nouvel élan à son association Emmaüs, qui continue aujourd'hui son combat. De plus, un film titré Hiver 54a été réalisé pour retracer cet événement qui marque les esprits français. Enfin, l'attitude du gouvernement face aux problèmes de logement évolue aussi sous l'impulsion de l'appel du 1er février. Les premières réglementations sur l'attribution des logements sociaux font leur apparition cette année. Il est aussi garanti que les efforts nécessaires seront faits chaque année pour permettre la construction de 240 000 logements. Soixante ans après le déroulement de cette mobilisation, l'empreinte de l'abbé Pierre est encore forte et est prête à durer le temps nécessaire pour résoudre les problèmes d'habitat.
Texte de l'appel de l'Abbé Pierre sur Radio-Luxembourg« Mes amis, au secours …
Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l’avait expulsée … Chaque nuit, ils sont plus de 2 000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !
Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre Centre fraternel de dépannage, ces simples mots : « Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t'aime ».
La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure.
Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France. Merci !
Chacun de nous peut venir en aide aux « sans abri ». Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain :* 5000 couvertures,
* 300 grandes tentes américaines,
* 200 poêles catalytiques
Déposez-les vite à l’hôtel Rochester, 92, rue La Boétie. Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.
Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris. Merci »
Après une carrière marquée par le chômage et les problèmes de santé, les retraités qui touchent le minimum vieillesse disent subir des privations multiples, selon une enquête.
Leur vie professionnelle n’a pas été facile et leur retraite s’apparente souvent à un calvaire. Dans une enquête publiée ce vendredi, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dresse un portrait peu réjouissant des bénéficiaires du minimum vieillesse. Plus d’un demi-million de retraités bénéficient de ce dispositif instauré en 1956.
Le minimum vieillesse permet de compléter les très basses pensions afin de garantir un revenu de 777 euros par mois en 2012 pour une personne seule, et 1207 euros pour un couple. Pour certains, ces sommes suffisent tout juste. La moitié des bénéficiaires déclarent que leurs revenus sont trop faibles pour couvrir leurs dépenses courantes. Un quart s’est trouvé à découvert au moins une fois durant l’année écoulée.
Si ces retraités touchent le minimum vieillesse, c’est parce qu’ils n’ont pas pu cotiser correctement pour leur retraite. «Ils ont eu des carrières beaucoup plus courtes ou plus heurtées que les autres retraités», relèvent les auteurs de l’étude, menée auprès de 1400 personnes. Plus d’un sur trois a validé moins de 80 trimestres – il en faut 166 aujourd’hui pour obtenir une pension pleine, soit 41,5 ans. Chômage, mais aussi problèmes de santé et invalidité, sont à l’origine de leur inactivité passée. Ainsi, seuls 14% des allocataires avaient un emploi avant de demander le minimum vieillesse, et un sur deux recevait auparavant l’allocation adulte handicapé (AAH).
En plus de la pauvreté matérielle, ces retraités vivent plus souvent isolés que le reste de leur génération. «12% n’ont jamais vu de membres de leur famille au cours des douze derniers mois, ce qui est rare au sein des personnes de plus de 60 ans, et 29% n’ont jamais côtoyé d’amis durant cette même période, contre moins de 10% des personnes de plus de 60 ans», décrivent-ils. Par ailleurs, près d’un allocataire sur deux se dit en mauvaise santé. Et pour cause, 15% d’entre eux ont renoncé à se rendre chez le médecin pour raisons financières au cours de l’année dernière, et plus de 30% ont reculé devant les frais des soins dentaires.
(Source : Le Figaro)
Smic, TVA, carte d'identité : ce qui change au 1er janvier Augmentation du Smic, hausse de la TVA, tabac et timbres plus chers, validité de la carte d'identité plus longue : voici les principaux changements qui interviendront le 1er janvier.
- SMIC : il passe de 9,43 à 9,53 euros brut de l'heure (+1,1%). En net pour un temps plein, le gain est de 12 euros environ par mois.
- RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l'impôt.
- TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports ...). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.
Par ailleurs, une taxe sur les boissons énergisantes (1 euro par litre) entre en vigueur.
- QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l'impôt des familles en fonction du nombre d'enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.
- RSA : le revenu de solidarité active "socle" augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.
- PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d'attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d'accueil du jeune enfant ...) augmentent de 1,9%.
- FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d'arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d'un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels.
- EMPLOI : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu'au 1er janvier 2016 pour se conformer).
- EMPLOI/UE : Les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l'UE depuis 2007.
- TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.
- TABAC : à partir du 13 janvier, le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.
- ÉNERGIE : Les factures d'électricité devraient augmenter d'environ 2%, en raison d'une hausse de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe sur la facture d'électricité. En outre, les tarifs TTC de l'énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l'électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.
- ENVIRONNEMENT : chacun pourra faire mesurer l'exposition aux ondes électromagnétiques dans les habitations et lieux publics. Il suffira d'en faire la demande à l'Agence nationale des fréquences.
- TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions: le ticket à l'unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.
- POLICE : policiers et gendarmes disposent d'un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d'identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l'ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.
- CARTE D'IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.
- JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l'aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud'homal, social, rural ou la justice administrative.
- JEUX : c'est désormais la chaîne privée TF1, et non plus France 2, qui retransmet les tirages du Loto (en direct) et d'Euro Millions (en différé).