Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Les spécifications du disque compact recommandent une vitesse linéaire de 1,22 m/s (soit 500 tr/min au passage de la diode laser près du bord intérieur de la surface réfléchissante, et 200 tr/min au bord extérieur de celle-ci) et un pas entre les pistes de 1,59 µm. Cela correspond à un CD-ROM (74 min) de 120 mm de diamètre et d'une capacité de 650 Mio (682 Mo) de données.
Néanmoins, afin d’autoriser des variations dans la fabrication des supports, il y a une tolérance dans la densité des pistes. En fabriquant délibérément des disques de plus haute densité, on peut augmenter la capacité et rester très proche des spécifications du CD. En utilisant une vitesse linéaire de 1,1975 m/s et un pas entre les pistes de 1,497 µm, on atteint une nouvelle capacité maximale de 737 Mo (80 min). Bien que ces disques possèdent une légère variation de fabrication, ils sont lus par la plupart des lecteurs et seul un très faible nombre de lecteurs les rejettent.
Il existe des disques enregistrables de 99 min, capacité obtenue par augmentation de la densité des pistes, mais il s'agit d'un marché de niche (à cause des problèmes rencontrés au-delà de 80 min). La capacité maximale qu’un disque peut annoncer lui-même, en accord avec les spécifications du CD-R, est au plus à 80 min. De plus, les marqueurs de temps entre 90 et 99 min sur les disques sont normalement réservés pour indiquer au lecteur qu’il lit le début du disque et non la fin. Ces deux problèmes sont fonction des fabricants de disques, des graveurs et des logiciels de gravure.
Une autre technique pour augmenter la capacité d’un disque est d’écrire dans le préambule et dans la fin du disque qui sont normalement prévus pour indiquer les limites du disque. Cela permet d’étendre la capacité d’une ou deux minutes, mais cela peut provoquer des problèmes de lecture quand la fin du disque est atteinte.
Une heure de musique non compressée stéréo en 16 bits d’échantillonnage à 44,1 kHz, occupe 635 Mo de données (64,4 min occupent 682 Mo et 74 min occupent 783 Mo, 747 Mio).
Une heure de musique en 192 kbit/s soit compressée par 7,35 (joint stéréo, 16 bits d’échantillonnage à 44,1 kHz), occupe 86,4 Mo de données. Cette compression permet d'avoir 8,53 h sur le support 80 min (512 min).
Les CD audio de l'industrie (pressés) ont une longévité qui se situe, selon les sources, entre 50 et 200 ans. Toutefois, les analyses du laboratoire national de métrologie et d'essais (France) montrent que la durée de vie des CD gravés (CD-R) est nettement inférieure, assujettie aux conditions d'archivage, au support et au graveur.
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Le format de données, connu sous le nom de norme Red Book, a été dressé par Dutch Electronics du groupe Philips qui possède les droits du CDDA et du logo qui apparaît sur les disques. En termes techniques, il s’agit d’une piste stéréo encodée en PCM à une résolution de 16 bits (linéaire en amplitude, sans compression logarithmique des amplitudes hautes) avec une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz.
Les échantillons sont ensuite regroupés en frames, chaque frame comporte six échantillons stéréo (6 × 2 × 16 bits = 192 bits soit 24 octets), plus 8 octets de correction d’erreur et un 1 octet de subcode, soit un total de 33 octets par frame. Le code correcteur est ajouté pour permettre la lecture d’un disque comportant des salissures ou rayures modérées ; il s’agit de deux codes de Reed-Solomon à la suite et d’un entrelacement des données effectué entre les deux codages.
L’octet subcode est utilisé pour former huit canaux de contrôle (chaque canal ayant un débit binaire de 7,35 kb/s), dans le CD standard seul, les deux premiers canaux sont utilisés et servent pour indiquer les débuts de pistes, le temps, la préaccentuation, l’autorisation de copie, le nombre de canaux (stéréo ou quadriphonie, mais bien que le bit d’indication de quadriphonie existe dans la norme, la façon dont ces canaux supplémentaires doivent être codés n’est pas définie et il n’est donc pas utilisé), les six autres canaux sont utilisés dans les extensions comme le CD+G (permet l’insertion des paroles pour les karaokés) ou le CD-Text (nom des pistes, auteurs, interprètes).
Il y eut un long débat entre Philips et Sony concernant la fréquence et la résolution de l’échantillonnage : Philips privilégiait le 44,100 kHz utilisé en Europe et une résolution de 14 bits (la firme néerlandaise ayant déjà développé des CNA 14 bits) tandis que Sony voulait imposer le 44,056 kHzutilisé au Japon et aux États-Unis, associé à une résolution de 16 bits. C’est pour cela que les premières platines CD étaient équipées de CNA 14 bits (les TDA1540), Philips ayant trouvé le moyen de les utiliser en 16 bits par un suréchantillonnage 4× : le CNA fonctionnait donc à 176,4 kHz au lieu de 44,1 kHz et était précédé d’un filtre numérique. Cette fréquence quatre fois plus élevée permettait d’avoir un filtre passe-bas avec une pente beaucoup plus progressive qu’avec les CNA concurrents. Le comportement dans les fréquences proches de {{unité 20000|Hz}} était plus linéaire avec moins de rotation de phase et le son en était d’autant plus pur.
Un CD audio comme un CD-R est constitué, d'après le Orange Book, de trois zones constituant la zone d'information (information area) :
La zone Lead-in
La Lead-In Area contient des informations décrivant le contenu du support (ces informations sont stockées dans la TOC, Table of Contents). La zone Lead-in s'étend du rayon 23 mm au rayon 25 mm.
La zone Programme
La Program Area contient les données et commence à partir d'un rayon de 25 mm, elle s'étend jusqu'à un rayon de 58 mm. La zone programme peut contenir un maximum de 99 pistes (ou sessions) d'une longueur minimale de 4 secondes.
La zone Lead-Out
La Lead-Out Area contient des données nulles (du silence pour un CD audio) et marque la fin du CD. Elle commence au rayon 58 mm et doit mesurer au moins 0,5 mm d'épaisseur (radialement). La zone Lead-out doit ainsi contenir au minimum 6 750 secteurs, soit 90 secondes de silence à la vitesse minimale (1X).
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Les CD sont couramment protégés par des boîtiers standards en plastique. Ce matériau, bien que fragile (très sensible aux rayures, des fissures apparaissent si l'on appuie dessus et, à l'usage, les pattes permettant l'ouverture du boitier se cassent), a été choisi pour ses propriétés optiques. Très transparent, il permet la création d'un boitier attractif, où l'on peut glisser une feuille ou un livret, afin d'améliorer la présentation.
Il existe également des boitiers deux fois plus fins pour les CD-maxi-single (surtout au Royaume-Uni et en Allemagne), dits boitiers « slim », ou encore des doubles boitiers pour les double albums, voire plus par différents montages. On trouve aussi des pochettes en papier ou carton (souvent désignés par l’appellation Digipack). Certains albums ont eu une pochette dans d'autres matériaux (verre, métaux, bois, carton recyclé, etc.) dans le cas d'édition limitée ou de promotion en rapport avec le CD.
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La fabrication en série des disques compacts peut se faire par moulage par injection ou par pression. Le premier principe consiste en l’injection du polycarbonate liquide dans la matrice ; le second procédé a pour principe l’impression des cuvettes dans le disque encore chaud par pressage.
Le polycarbonate a été retenu dans la conception des CD pour ses propriétés telles que la pureté optique, la transparence et un indice de réfraction constant.
Les disques ainsi obtenus voient leur face marquée par les données, puis métallisée par une couche d’aluminium de 40 à 50 nm. Pour ce faire, l’aluminium est atomisé dans un espace sous vide, et se dépose lentement sur le disque. L’atomisation est obtenue par réchauffement, ou à froid, par un procédé de pulvérisation cathodique.
La couche d’aluminium ainsi déposée est enfin protégée par l’application d’un vernis protecteur, à l’aide du procédé de dépôt par centrifugation. Le vernis devient ainsi une couche uniforme de 10 µm d’épaisseur.
Avant conditionnement, une étiquette est imprimée sur le vernis par le principe de la sérigraphie.
Il existe également des CD dont la face inférieure est brillante mais noire.
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Les disques compacts sont constitués d’une galette de polycarbonate de 1,2 millimètre d’épaisseur recouverte d’une fine couche d’aluminium (à l'origine, c’était d’une couche d’or et c’est encore le cas sur les disques à longue durée de vie) protégée par un film de laque. Ce film peut aussi être imprimé pour illustrer le disque. Les techniques d’impression sont l’offset et la sérigraphie. Les différentes couches sont déposées par la machine à l'état liquide sur le pourtour du centre du disque et réparties sur la surface par la force centrifuge, afin de garantir une répartition uniforme.
Les informations sur un CD standard sont codées sur une piste d’alvéoles en spirale moulée dans le polycarbonate. Chaque alvéole mesure environ entre 125 nm (0,125 μm) et 500 nm en largeur, et entre 833 nm et 3,5 μm en longueur. L’espace entre les pistes est de 1,6 µm. Pour se donner une idée des dimensions, si le disque était mis à l’échelle d’un stade de football, une alvéole aurait la taille d’un grain de sable. La spirale commence presque au centre du disque pour se terminer en périphérie, ce qui autorise plusieurs tailles de disques.
Les creux et les bosses ne représentent pas les « 0 » et les « 1 » des informations binaires. C’est le passage d’un creux à une bosse ou d’une bosse à un creux qui indique un « 1 ». S’il n’y a pas de passage bosse-creux, alors il s’agit d’un « 0 ». On appelle cela un « front ».
Ensuite, ces données sont soumises au traitement EFM (Eight-to-Fourteen Modulation) utilisé lors du codage des données audionumériques en données numériques pour CD audio, de façon à obtenir les données audionumériques brutes.
La fabrication industrielle d’un CD se fait suivant différentes étapes : un CD ainsi produit assure une longévité de l’ordre d'un siècle s'il est stocké et manipulé soigneusement. En comparaison, un CD-R a une durée de vie de l’ordre d'une décennie, du fait de sa sensibilité aux rayons lumineux.
Le prématriçage correspond à la transcription des informations du client sur une bande à neuf pistes, en passant par une phase de correction d’erreurs, et de formatage des fichiers au format ISO 9660 dans le cas d’un CD-ROM.
La fonction essentielle du prématriçage est le calcul du code détecteur et du code correcteur. Ces codes sont contenus sur 288 octets accolés à 2 ko d’informations plus des informations de synchronisation et d’en-tête. Ce procédé permet de prévenir les erreurs de transmission.
Une fois cette étape passée, il n’y a plus aucune modification des données à inscrire.
La création du disque matrice, appelé aussi matrice de verre, correspond au marquage des données sur un disque de verre.
Le point de départ du disque matrice est une vitre fortement polie, dont les caractéristiques de surface ressemblent de près à celles d'un miroir astronomique. Cette plaque de verre est couverte d’un substrat sensible à la lumière, appelé résine photosensible. La couverture de la plaque par un procédé de rotation (dépôt par centrifugation) assure une couche absolument plane et uniforme de 120 nm d’épaisseur. C’est l’épaisseur de cette couche qui détermine la profondeur des creux.
L’inscription des données est effectuée grâce à un appareil émettant un rayon laser qui est activé et désactivé en fonction des informations transmises. Le rayon ainsi modulé marque la couche photosensible de la plaque de verre.
Le disque de verre est ensuite placé dans un bain de développement. Les emplacements altérés par le rayon sont lavés faisant ainsi apparaître les premiers creux.
Après séchage du disque matrice suit la vaporisation sous vide d’une fine couche argentée de 100 nm. À ce stade, le disque matrice est lisible par un lecteur spécial qui permet de contrôler la qualité de l’enregistrement.
La galvanisation est une opération qui crée la matrice de production à partir de la matrice de verre.
La matrice de verre est plongée dans un bain de galvanisation comportant une anode de nickel. La couche argentée de la matrice de verre est transformée en cathode. Le courant ainsi créé entraîne un déplacement des ions de nickel sur l’anode, couvrant peu à peu la plaque de verre d’une couche de nickel.
La séparation de la couche de nickel de son support de verre amène la destruction de ce dernier. Si à ce stade de l’opération les normes de qualité ne sont pas respectées, tout le processus précédent est à refaire.
La couche de nickel, copie tirée directement de la matrice de verre, est nommée « original » ou « copie père » : c’est une reproduction en négatif de l’original. Pour éviter une perte de cet original, on en fait une copie appelée « copie mère », qui sert ensuite à tirer les sous-matrices.
Les sous-matrices sont, comme l’original, des négatifs et servent à imprimer les données sur les disques en plastique pendant leur fabrication. Elles sont perforées au centre et polies à l’endos. La qualité du dos de la matrice a une grande influence sur le bruit qui sera perçu par les photorécepteurs des lecteurs de CD-ROM. La rugosité moyenne maximale est de 600 nm. Comme l’air, la propreté de l’eau est importante pour la qualité finale du produit.
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Brothers In Arms est le cinquième album studio du groupe de rock anglais Dire Straits, sorti en 1985.
La qualité technique de cet album, qui joue beaucoup sur les effets de dynamique entre sons forts et sons faibles, en fait un moyen très utilisé de promotion des lecteurs CD pendant les deux ans qui suivront sa sortie. Il est en outre à ce jour un titre phare du format Super Audio CD, sous lequel il fut remasterisé et réédité en 2003 (il s'agit d'un Super Audio CD hybride, par conséquent lisible en qualité Compact Disc par toute platine CD conventionnelle, incapable de reproduire la piste haute définition Super Audio CD). Pour cause d'un manque de place sur la face 1 des éditions vinyles, tous les titres de la face A sont écourtés sauf Walk of Life (voir indication ci-dessous).
Il contient de nombreuses pistes qui sont désormais considérées comme des incontournables de Dire Straits :
Money for Nothing, avec son célèbre riff de guitare et l'apparition du chanteur Sting dans le refrain et les chœurs ; Mark Knopfler a d'ailleurs joué Money for Nothing en compagnie de Sting, d'Eric Clapton et Phil Collins lors du concert caritatif Music for Montserrat (1997) ;
Your Latest Trick, restée dans les mémoires pour sa mélodie jouée au saxophone par Michael Brecker en studio et Chris White lors des deux tournées qui ont suivi ;
la chanson-titre Brothers in Arms est une dénonciation virulente de la guerre, avec un son planant, fortement influencé par Pink Floyd et en particulier de l'utilisation de l'orgue Hammond. L'une des interprétations les plus marquantes de Brothers in Arms fut sans doute celle du concert Music for Montserrat, avec la présence d'un orchestre symphonique et d'un chœur.
C'est le plus grand succès du groupe, et l'un des albums s'étant le plus vendu au monde, avec plus de 30 millions d'exemplaires écoulés. En France, l'album s'est vendu à 1 995 300 exemplaires
En 2003, il est classé par le magazine musical Rolling Stone au 351e rang des 500 plus grands albums de tous les temps, et au 352e rang du classement 2012. Il fait également partie de la liste de Robert Dimery des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie.
Titres
Toutes les chansons sont de Mark Knopfler, sauf indication contraire.
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | So Far Away | 5:12 |
2. | Money for Nothing | 8:26 |
3. | Walk of Life | 4:13 |
4. | Your Latest Trick | 6:34 |
5. | Why Worry | 8:31 |
6. | Ride Across the River | 6:58 |
7. | The Man's too Strong | 4:40 |
8. | One World | 3:41 |
9. | Brothers in Arms |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | So Far Away | 4:00 |
2. | Money for Nothing | 7:04 |
3. | Walk of Life | 4:13 |
4. | Your Latest Trick | 4:39 |
5. | Why Worry | 5:26 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Ride Across The River | 6:58 |
2. | The Man's Too Strong | 4:40 |
3. | One World | 3:41 |
4. | Brothers in Arms |
Musiciens
Mark Knopfler : guitare, chant
John Illsley : basse, chœurs
Alan Clark : claviers
Guy Fletcher : claviers, chœurs
Terry Williams : batterie
Sting : chant sur Money for Nothing
Omar Hakim : batterie sur Money for Nothing
Malcolm Duncan : saxophone
Michael Brecker : saxophone sur Your Latest Trick
Randy Brecker : trompette sur Your Latest Trick
Dave Plews : trompette
Jack Sonni : guitare sur The man's too strong
Neil Jason : basse sur Your Latest Trick et basse fretless sur Why Worry
Tony Levin : basse sur One World
Michael ‘Mike’ Mainieri : claviers sur The man's too strong
Jimmy Maelen : percussions
Charts et certifications
|
Pays | Certification | Ventes | Date |
Allemagne | Platine | 500000 | 1985 |
Argentine | Or | 30000 | 01/12/89 |
Australie | 17 × Platine | 1190000 | 2009 |
Autriche | 4 × Platine | 200000 | 25/01/94 |
Canada | Diamant | 1000000 | 23/04/86 |
Danemark | 5 × Platine | 100000 | 01/05/18 |
Espagne | 3 × Platine | 300000 | |
Etats Unis | 9 × Platine | 9000000 | 07/08/96 |
Finlande | 2 × Platine | 116000 | 1997 |
France. | Diamant | 1000000 | 31/08/94 |
Italie | Or | 50000 | 2013 |
Nouvelle-Zélande | 24 × Platine | 360000 | |
Royaume-Uni | 14 × Platine | 4200000 | 05/02/16 |
Suède | Or | 50000 | 2002 |
Suisse | Diamant | 500000 | 1989 |
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Le succès du CD est progressif, limité dans un premier temps à l’album The Visitors d’Abba (PolyGram, label de Philips), et à un enregistrement de la Symphonie alpestre de Richard Strauss dirigée par Karajan. En effet, le CD passe surtout dans les premiers temps pour un support réservé aux mélomanes classiques, grâce à la qualité sonore qu’il offre. Quelque 200 titres, classiques essentiellement, sont ainsi produits par Philips. C’est la mise sur le marché, en 1985, de l’album Brothers In Arms, du groupe Dire Straits (premier album entièrement numérique), qui démocratise le CD : l’album se vend à plus d’un million d’exemplaires. Il ne fait plus de doute que le CD apparaît comme le support sonore de l’avenir.
Dès 1986, les platines laser se vendent mieux que les autres, et en 1988 les ventes de CD dépassent celles des disques vinyle. En France la démocratisation du CD passe par l'activité d'éditeurs indépendants comme NTI (David Mufflarz) et Christian Brunet (Levitan SA - CD One music). Cet indépendant est le premier à travailler sur le « fond de catalogue », et donc sur un prix de vente raisonnable, alors qu'un CD est toujours proposé à des tarifs ne pouvant motiver que l'élite du public. Ainsi apparaissent dans le circuit de la grande distribution des collections très bon marché, là où les CD commercialisés par les majors sont excessivement chers. Dès 1991 sont vendus des coffrets de dix CD pour moins de 90 francs (13,72 euros). Cette collection (« Romance du classique ») sera vendue à plus de 2,5 millions d'exemplaires en moins d'un mois, durant les fêtes de fin d'année. Cette politique de prix fera exploser les ventes de lecteurs de CD en France.
Le CD a connu un large succès et s’est rapidement substitué aux disques vinyle comme support musical, notamment grâce aux qualités suivantes :
absence d’usure due à la lecture optique (celle-ci supprime le contact mécanique et donc l’altération du support par frottement). Les utilisateurs soigneux conservent leurs CD en bon état en les stockant dans un boîtier (pour éviter la poussière et les rayures), verticalement (pour éviter la déformation), à l'abri de la chaleur, de la lumière et de l'humidité ;
tailles du support : ses 12 cm de diamètre lui confèrent une portabilité que n’avait pas le disque microsillon. Un deuxième format de 8 cm est, lui aussi, normalisé, mais peu utilisé ;
l’épaisseur nominale est de 1,2 mm ;
qualité « théorique » de reproduction sonore supérieure aux cassettes audio et disques vinyle. (Rapport signal sur bruit bien plus important, reproduction exacte à chaque lecture grâce au système de correction d’erreur. Cependant, les audiophiles ou mélomanes exigeants préfèrent parfois le son « analogique » issu du vinyle qu’ils jugent plus musical, plus naturel et plus précis dans les aigus. Ceci est dû au repliement de spectre lors de l'enregistrement, dû à un mauvais filtrage des fréquences situées au-delà de la demi-fréquence d'échantillonnage(voir aussi Théorème d'échantillonnage de Nyquist-Shannon). Ce défaut fut assez fréquent dans les premiers enregistrements numériques qui ne disposaient pas de filtres de qualité suffisante. Le repliement de spectre donne des aigus agressifs et désagréables, qu'il est ensuite impossible de corriger. Le suréchantillonnage, qui consiste à mieux interpoler le signal, permet de simplifier le filtrage à la restitution. Le format numérique SACD présente une meilleure définition numérique que le CD, mais ne s'est pas imposé (ses avantages techniques étant imperceptibles pour une grande part des auditeurs potentiels, ne pouvant donc justifier son surcoût, tandis qu'il est apparu à une période de profonds changements dans les habitudes de consommation du grand public, avec l'avènement conjoint du piratage à grande échelle et de la diffusion de musique sous forme dématérialisée, conséquences de l'essor de l'informatique personnelle et du réseau internet) ;
retour à l’écoute intégrale sans avoir à retourner le support audio dans le lecteur, avec un accès sans manipulation mécanique, ce qui ne s’était pas vu depuis la disparition des cartouches 8 pistes. Les disques vinyle sont enregistrés sur deux côtés, on doit donc les retourner à la mi-écoute ; certains magnétocassettes disposaient d'un système dit « autoreverse » inversant le sens de marche et commutant les têtes de lecture en fin de bande ;
accès direct aux différents morceaux ainsi (pour certains lecteurs) qu'à des index pour chaque morceau ; certains magnétocassettes disposaient aussi d'un système de recherche de plages qui détectait les passages sans données audio (ce système est évidemment plus lent que sur un CD audio).
Les CD-R (CD vierges à graver) ont les mêmes dimensions, et peuvent être utilisés pour stocker des données Red Book (qui définit la norme audio pour le CD, telle que les 44,1 kHz de fréquence d'échantillonnage et 16 bits de résolution). On distingue les CD-R PC, qui sont conçus pour une utilisation avec un graveur intégré à un PC, et les CD-R Audio, qui sont conçus spécifiquement pour les enregistreurs domestiques autonomes (lesquels ne peuvent pas lire les CD-R PC). Ils sont d’ailleurs plus chers car il est tenu compte d'un pourcentage pour les droits d'auteur qui sont reversés à la SACEM en France ou la SABAM en Belgique.
Compact Disc est une marque déposée par la firme néerlandaise Koninklijke Philips Electronics N.V. et cette dernière refuse l’utilisation du terme déposé pour tout disque audio protégé contre la copie.
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Un CD (abréviation de « Compact Disc » en anglais), ou disque compact, est un disque optique utilisé pour stocker des donnéessous forme numérique.
Le Compact Disc a été développé par Sony et Philips et lancé en 1982.
La technique du disque compact repose sur une méthode optique : un faisceau de lumière cohérente (laser) vient frapper le disque en rotation. Les irrégularités (appelées « pits », cavités dont la longueur varie entre 0,833 et 3,56 µm, et dont la largeur est de 0,6 µm) dans la surface réfléchissante de celui-ci produisent des variations binaires. Le rayon réfléchi est enregistré par un capteur. Plus précisément, lorsque le faisceau passe de la surface plane à cette cavité, il se produit des interférences : lorsque le faisceau ne rencontre qu'une surface plane, l'intensité lumineuse du faisceau réfléchi vers le capteur est maximale, et fait correspondre à cet état la valeur binaire 0 ; quand le faisceau passe sur le pit, le capteur détecte les interférences et l'intensité du signal reçu diminue.La valeur binaire 1 est alors attribuée. En effet, lorsque le laser est émis sur une telle discontinuité, une partie des rayons lumineux émis sera réfléchie depuis le creux, tandis que l'autre partie sera réfléchie depuis le plat. Aussi se crée-t-il une différence de marche entre ces deux rayons réfléchis, c'est-à-dire un déphasage entre les deux ondes. Or la profondeur du pit est très spécifique à celle du laser utilisé pour la lecture, en effet elle est λ/4, avec λ la longueur d'onde du laser. Deux ondes issues d'une source cohérente sont dites constructives (c'est-à-dire que leurs amplitudes s'additionnent) lorsque la différence de marche notée δ vérifie :δ = λ·k, avec k un entier relatif. C'est le cas lorsque le laser se réfléchit sur un plat ou un creux (k = 0). Au contraire, lorsque le rayon se réfléchit sur un passage creux/plat (ou plat/creux), où l'onde réfléchie dans le creux parcourt donc la profondeur du pit multipliée par deux (aller plus retour) soit une distance d = 2λ/4 = λ/2, la valeur de la différence de marche vérifie : δ = λ (k + 0,5), correspondant à une différence de marche pour des ondes destructives (dont les amplitudes s'annulent). C'est donc l'intensité du signal lumineux réfléchi sur la piste du support de stockage et reçu par le capteur — lequel associe des variations de tension aux variations d'intensité reçues — qui est codée en binaire. Lorsque le disque compact est utilisé comme support pour l’écoute musicale (premières utilisations), l’information binaire est ensuite transformée en un signal analogique par un convertisseur numérique-analogique.
Dès son apparition, ce support a été promu par ses inventeurs et les éditeurs musicaux comme offrant une meilleure qualité sonore que les autres supports existants (notamment les disques « vinyle »). Ces qualités sont parfois contestées et de nouveaux supports sont apparus, dotés d'une résolution supérieure (SACD : Super Audio Compact Disc, ou DVD-A : Digital Versatile Disc Audio). On constate par ailleurs, au cours des années 2010, un regain de popularité du support vinyle
Le disque compact fut inventé conjointement par les firmes Philips et Sony Corporation. Quand les deux entreprises ont décidé de travailler ensemble en 1979, le projet prévoyait que les platines laser seraient équipées des puces électroniques les plus puissantes jamais commercialisées pour un produit grand public. Les premiers CD furent commercialisés en 1979.
Ce support apporta un progrès considérable par rapport aux microsillons (qui eux-mêmes avaient été un énorme progrès par rapport aux 78 tours), sur de très nombreux aspects :
amélioration de la qualité musicale, apportant une « présence » remarquable de l'enregistrement, la numérisation ôtant toutes les distorsions mécaniques induites auparavant par l'ensemble sillon/pointe ;
augmentation de la durée d'écoute en moyenne d'une fois et demi par rapport à un 33 tours ;
réduction totale du bruit de fond (plus aucun bruit de surface du disque, ni de résonance moteur + plateau) ;
disque beaucoup moins vulnérable qu'un microsillon aux poussières (dont celles induites par l'électricité statique), voire aux rayures, le laser réussissant toujours à lire à travers le support, voire à corriger dans une certaine limite les petits défauts de surface ;
disque beaucoup plus petit, léger, moins encombrant et plus facile à manipuler qu'un microsillon ;
possibilité d'un meilleur spectre sonore des fréquences graves et aiguës allant de 20 Hz jusqu'à 22 kHz ;
plus aucun problème de pointe de lecture fragile et s'encrassant (la cellule laser étant à nettoyer toutefois régulièrement) ;
accessibilité directe au début de chaque plage, affichage du minutage et lecture accélérée possible.
En 1980, le Red Book (en français littéral : « Livre rouge ») détermine les caractéristiques techniques du nouveau disque et le partage des brevets entre les deux concurrents : à Philips la conception du CD (sur la base de leur expérience de la technologie du Laserdisc) et des lentilles qui permettent la lecture ; à Sony la définition du format utilisé pour numériser la musique et la méthode de correction d'erreurs. Parmi les principaux membres de l’équipe, les plus connus sont Pieter Kramer (directeur du laboratoire de recherche optique de Philips dans les années 1970) et Kees A. Schouhamer Immink pour Philips, Toshitada Doi pour Sony et Michel Motro pour Hitachi (à l'époque directeur du pôle innovation du groupe).
Les premiers prototypes produits par Philips mesuraient 115 mm de diamètre, avec un codage sur 14 bits et une durée de 60 minutes. Sony insista pour qu’on adopte un codage sur 16 bits et une durée de 74 min, d'où un diamètre augmenté à 120 mm. Cette capacité aurait été choisie à la demande de Herbert von Karajan, afin que la version la plus lente de la 9e symphonie de Beethoven, celle enregistrée au festival de Bayreuth en 1951 sous la direction de Wilhelm Furtwängler, tienne sur un seul disque. Sony indiqua que c’était à la demande de l’épouse de son président, pour ces mêmes motifs. La vérité est moins romantique : au moment de lancer la production industrielle, Philips aurait eu un avantage grâce à une chaîne de production capable de fournir rapidement ces disques de 11,5 cm, ce qui ne faisait pas les affaires de Sony, la firme japonaise ayant pris du retard sur la fabrication des lecteurs. Philips ne souhaitait pas favoriser le format de 10 cm propre à Sony, pour les mêmes raisons. Le compromis fut le disque de 12 cm qui ne donnait l’avantage à aucun des deux fabricants, tout en permettant d’utiliser tous les développements techniques et électroniques mis au point précédemment. Ces décisions ont été prises par le management et ont été imposées aux experts des équipes techniques.
Philips et Sony annoncèrent fin août 1982 qu’elles étaient prêtes à sortir leur nouveau produit et commencèrent les ventes à l’automne. La production industrielle commença le 17 août 1982 à Langenhagen, près de Hanovre (RFA). Les premiers albums produits étaient Une symphonie alpestre, de Richard Strauss (Herbert von Karajan avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin) et The Visitors (ABBA). La première platine fut vendue au Japon le 1er octobre 1982 accompagnée de l’album 52nd Street de Billy Joel.
Au début de la commercialisation des CD, on distingue trois types de procédés, selon les trois phases principales d'enregistrement (indiquées théoriquement sur chaque CD du commerce):
AAD (Analogique-Analogique-Digital) : utilisation d'un magnétophone analogique pendant les séances d'enregistrement, le mixage et/ou le montage, et numérique pour la gravure. On trouve aussi la mention « AAD masterisé » dans le cas d'anciens enregistrements analogiques « digitalisés », en transformant le signal analogique en un signal numérique en « dents de scie » (en principe meilleur car formé de bits 0 ou 1, donc ôtant les signaux ou bruits de surface parasites notamment) ;
ADD (Analogique-Digital-Digital) : utilisation d'un magnétophone analogique pendant les séances d'enregistrement, puis numérique pour le mixage et/ou le montage, puis la gravure ;
DDD (Digital-Digital-Digital, le meilleur de la haute fidélité) : utilisation d'un magnétophone numérique pendant les séances d'enregistrement, le mixage et/ou le montage, puis la gravure.
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Inauguration du supercalculateur français Joliot-Curie. Actuellement 9,4 pétaflops pour la recherche française et européenne, puis 22 pétaflops dès 2020.
Troisième supercalculateur français (40e place mondiale) dans le dernier Top500 des supercalculateurs les plus puissants au monde, derrière Tera 1000-2 (16e) et Pangea (34e), Joliot-Curie vient d'être inauguré au Très Grand Centre de Calcul du Commissariat à l'énergie atomique à Bruyères-le-Châtel (Essonne).
Conçue par Atos, cette machine est mise à disposition de la recherche française et européenne, que ce soit dans des domaines comme le climat, l'astrophysique, la biologie, la dynamique moléculaire, les propriétés des matériaux, et prochainement la génomique et les neurosciences.
Basé sur l'architecture BullSequana d'Atos, le supercalculateur Joliot-Curie a une puissance de calcul de 9,4 pétaflops en crête (sa puissance théorique maximale) qui est comparée à celle de 75 000 ordinateurs de bureau. En 2020, elle atteindra 22 pétaflops (22 millions de milliards d'opérations par seconde), faisant de ce supercalculateur le premier en France et troisième le plus puissant en Europe, du moins pour ce qui concerne la recherche.
Le superordinateur embarque des processeurs Intel Xeon 8168 à 2,7 GHz avec 24 cœurs par processeur et des processeurs Intel Xeon Phi 7250 à 1,4 GHz avec 68 cœurs par processeur. Respectivement, c'est un total de 79 4888 cœurs de calcul pour une puissance de 6,86 pétaflops et 56 304 cœurs pour une puissance de 2,52 pétaflops.
Le supercalculateur Joliot-Curie a une capacité de mémoire vive de 400 téraoctets. En complément, un système de stockage de données de 5 pétaoctets dispose d'une bande passante de 300 Go/s.
En 2020, des processeurs AMD Rome Epyc à 2,5 GHz avec 64 cœurs par processeur viendront s'ajouter au système. Avec un total de 293 376 cœurs de calcul, ce sera l'apport d'une puissance de 11,75 pétaflops.
Par ailleurs, et notamment pour des traitements en intelligence artificielle, la machine pourra compter sur 128 GPU Nvidia V100. Avec des processeurs Intel Cascade Lake à 2,1 GHz avec 20 cœurs, il s'agira d'une puissance supplémentaire de 1,13 pétaflops.
Dans le cadre de l'initiative européenne EuroHPC, l'arrivée de supercalculateurs de classe pré-exaflopique est prévue pour début 2021, puis de classe exaflopique vers 2022-2023. Cette entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance profite d'un budget d'un milliard d'euros.
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52nd Street est le sixième album studio de Billy Joel, sorti en octobre 1978. Il a remporté un Grammy Award de l'album de l'année.
En 1982, 52nd Street est le premier CD commercialisé sur disque compact de Sony Corporation. Il était d'ailleurs offert avec les toutes premières platines CD à avoir été commercialisées, vendues au Japon à partir du 1er octobre 1982.
Liste des chansons
Toutes les chansons sont écrites par Billy Joel.
No | Titre | Durée |
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1. | Big Shot | 4:03 |
2. | Honesty | 3:56 |
3. | My Life | 4:44 |
4. | Zanzibar | 5:13 |
5. | Stiletto | 4:42 |
6. | Rosalinda's Eyes | 4:41 |
7. | Half a Mile Away | 4:08 |
8. | Until the Night | 6:35 |
9. | 52nd Street | 2:27 |
Personnel
Billy Joel – piano, chant
Doug Stegmeyer – basse, chant
Liberty DeVitto – batterie
Richie Cannata – saxophones, orgue, clarinette
Steve Khan – guitare électrique, guitare acoustique