Monde : France
Louis Renault, né le 12 février 1877 à Paris et mort le 24 octobre 1944 à la prison de Fresnes, est un inventeur, pilote de course et chef d'entreprise français. Il est le fondateur de l'empire industriel Renault, ce qui en fait un pionnier de l'industrie automobile française.
Avec son entreprise, il contribue intensivement à l'effort de guerre durant la Première Guerre mondiale. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, accusé de collaboration économique avec l'occupant, il est arrêté en septembre 1944 et meurt en détention le mois suivant sans que son procès puisse avoir lieu. Son entreprise est ensuite saisie et nationalisée par le Gouvernement provisoire de la République française.
Louis Renault naît au 14 place de Laborde à Paris 8e dans une famille bourgeoise parisienne dont il est le dernier enfant sur cinq. Il a une sœur, Marie Berthe (1868-1889), et trois frères, Marie Joseph (1863-1886), Fernand (1865-1909) et Marcel (1872-26 mai 1903).
Par son arrière-grand-mère paternelle, Victoire Angibau, elle-même, petite-fille de Marie Abraham, il descend d'une ancienne famille juive alsacienne)
Son père, Alfred Renault avait construit une solide fortune dans le commerce de tissus et de boutons. Sa mère, Louise Berthe Magnien était fille de grands commerçants.
En 1891, alors que Louis est âgé de 14 ans, passionné de mécanique et d'électricité, timide et solitaire, peu bavard, il installe un atelier au fond du jardin de la résidence secondaire familiale à Boulogne-Billancourt près de Paris. Il modifie un moteur Panhard, multiplie les inventions, dessine inlassablement des plans, dépose ses premiers brevets et s’enferme dans sa solitude créative. Sa passion le pousse à négliger ses études. L'historien Jean-Pierre Rioux parle de "médiocres études couronnées par un refus de passer Centrale." Il passe une grande partie de son temps dans l’atelier où Léon Serpollet fabrique des moteurs de voiture à vapeur.
Il étudie au lycée Condorcet dans le 9e arrondissement où il côtoie notamment un certain André Citroën, qui va s'avérer être son grand rival. Il abandonne les études qui ne sont pas son fort après le baccalauréat et compte sur son imagination prolifique, son intuition et son pragmatisme.
Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe d'Orléans puis Philippe Égalité après 1792, est un prince du sang français né au château de Saint-Cloud le 13 avril 1747 et mort guillotiné à Paris le 6 novembre 1793. Il est le père du roi des Français Louis-Philippe Ier.
Fils de Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, dit « le Gros », et de Louise-Henriette de Bourbon-Conti, princesse du sang (morte en 1759), il est titré duc de Montpensier à sa naissance en 1747 puis, à la mort de son grand-père, Louis, duc d'Orléans, dit « le Pieux », en 1752, porte le titre de duc de Chartres ; lorsque son père meurt en 1785, il devient duc d’Orléans et premier prince du sang. Il descend en lignée masculine du régent Philippe d’Orléans et du roi Louis XIII, mais aussi du roi Louis XIV par Françoise-Marie de Bourbon, l'épouse du régent et fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan.
Député pendant la Révolution, il vote la mort de son cousin le roi Louis XVI.
Yvonne Viseux, née le 9 mai 1927 dans le 10e arrondissement de Paris et morte le 31 janvier 2018 à Gaillac, est une Française élue Miss Côte d'Azur 1946, puis Miss France 1947. Elle est la 17e Miss France.
Biographie
Yvonne Viseux naît en 1927. Son père, retraité de gendarmerie, s'installe avec sa famille à Camon dans la Somme, au 27 rue Roger Allou. Elle est la quatrième enfant de cette famille et a sept frères et sœurs.
Elle est élue Miss Côte d'Azur en 1947.
Élection
En 1946 est créé le comité Miss France : Guy Rinsaldo et Louis de Fontenay le dirigeront. La première élection des Miss France dans ce comité se déroule au Palais de Chaillot, à Paris. 15 candidates prennent part à l'élection qui a lieu le 22 décembre 1946 « Le jury, composé de personnalités du spectacle, de la couture et de la vie parisienne » se décide sans trop de difficulté.
C'est Yvonne Viseux, Miss Côte d'Azur, qui devient « l'ambassadrice de l'élégance française ». Elle a comme dauphine Jacqueline Donny, Miss Paris, qui lui succédera l'année suivante.
Justice
19/12/2024 09:59 Actualisé le 19/12/2024 14:07
Procès des viols de Mazan : Dominique Pelicot condamné à la peine maximale, 20 ans de prison
L’homme a été déclaré coupable de viols aggravés sur son ex-épouse, Gisèle Pelicot, devant la cour criminelle du Vaucluse.
Par Maxime Birken avec AFP
JUSTICE - Un verdict qui fera date. Rarement un procès n’aura eu autant d’ampleur que celui des viols de Mazan, qui a connu son dénouement ce jeudi 19 décembre à Avignon, après trois mois et demi d’audiences éprouvantes devant la cour criminelle du Vaucluse.
Vers 10h15, Dominique Pelicot, 72 ans, a été condamné à la peine maximale, soit 20 ans de réclusion criminelle, comme l’avait requis le ministère public. À cette peine d’emprisonnement est associée une peine de sûreté des « deux tiers », a précisé le président de la cour, Roger Arata, ajoutant qu’en fin de peine, sa situation « fera l’objet d’un réexamen pour juger de sa sûreté ». Il sera en outre inscrit au fichier national des délinquants sexuels.
Peu avant, Dominique Pelicot avait été déclaré « coupable des faits de viol aggravé, sur la personne de Gisèle Pelicot » ainsi que sur une seconde femme, avait annoncé Roger Arata. Il est « également déclaré coupable de l’ensemble des délits connexes », avait-il précisé, notamment l’administration d’une substance à l’insu d’une personne, l’atteinte à la vie privée et la diffusion d’images, celles de son ex-épouse mais aussi de sa fille Caroline et de ses deux belles-filles.
Durant l’énoncé du verdict, Dominique Pelicot s’est levé et a écouté le président attentivement, mais sans exprimer une émotion particulière. Gisèle Pelicot et ses trois enfants étaient présents.
L’avocate de Dominique Pelicot, Béatrice Zavarro, a indiqué que son client, « quelque peu hébété » par la période de sûreté prononcé, n’excluait pas un appel afin qu’il soit rejugé par « un jury populaire », la cour criminelle étant elle constituée uniquement de magistrats professionnels. « Je voulais que madame Pelicot puisse sortir apaisée de ces débats, je pense que les verdicts qui ont été prononcés vont participer de cet apaisement, » a aussi déclaré l’avocate.
Les 50 coaccusés tous déclarés coupables
La grande inconnue de ce verdict résidait surtout dans les peines des 50 coaccusés, la cour devant individualiser ses sanctions pour chaque homme présent sur le banc des accusés. Âgés de 27 à 74 ans, ceux-ci ont tous été déclarés coupables « de viol aggravé par deux circonstances, la réunion et l’administration de substance », a annoncé la cour.
Pour ces hommes, les peines s’étalent ce jeudi de 3 à 15 ans de prison. Une grande majorité des accusés ont été condamnés à des peines en dessous de 10 ans de prison, et six d’entre eux sont même ressortis libres, sans que des mandats de dépôt ne soient réclamés, ceux-ci ayant déjà effectué leur peine en détention provisoire. La peine la plus basse, trois ans de prison dont deux avec sursis, a été pour Joseph C., 69 ans, accusé d’« attouchements » sur Gisèle Pelicot, et qui échappe donc à la prison. La plus lourde, de 15 ans de réclusion criminelle, a visé Romain V., 63 ans, venu six fois à Mazan pour violer Gisèle Pelicot.
Fin novembre, le ministère public avait réclamé de 10 à 18 ans de réclusion contre 49 des coaccusés, jugés pour viols aggravés ou tentative de viol, et quatre ans de prison contre le dernier, poursuivi pour « attouchements » sur Gisèle Pelicot. Ces réquisitions étaient plus sévères que la moyenne des condamnations pour viols en France, qui était de 11,1 ans en 2022, selon le ministère de la Justice.
Au total l’accusation avait demandé 652 ans de prison contre les 51 accusés, qui ont finalement été condamnés à 428 années derrière les barreaux.
« Les enfants sont déçus de ces peines basses », a commenté un membre de la famille Pelicot, qui a demandé à garder l’anonymat.
L’affaire des viols de Mazan, au retentissement international, avait permis de jeter une lumière nouvelle sur les violences faites aux femmes et la question de la soumission chimique en France. Ce jeudi matin, le verdict était à la une d’une majorité des grands sites de médias internationaux, à commencer par le New York Times et le Guardian.
En Martinique, la yole ronde est à l'origine une embarcation destinée aux marins pêcheurs. Il s'agit d'abord d'un outil de travail et de transport. La yole est un moyen de transport léger disposant d'une voile et ayant la particularité de ne pas comporter de bancs de nage mais des « bois dressés » sur les côtés et une godille à l'arrière. Elle est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.
Historique
Après plusieurs années d'utilisation à des fins purement utilitaires, la yole est devenue une activité sportive dont la compétition (le tour de la Martinique des yoles rondes) est l’événement le plus populaire de l’île de la Martinique. C'est une création unique au monde, typiquement martiniquaise, qui y est même élevée au rang d’œuvre d'art. C'est à partir du XVIIe siècle que cette embarcation vit le jour, issue des techniques navales des différentes composantes de la population martiniquaise. Ce mélange de cultures a été déterminant dans la création d'un engin naval unique en son genre tant par fabrication que par sa navigation singulière.
La pêche était le principal moteur de la création de cette embarcation, elle est liée directement à la vie d'un marin pêcheur. La yole est restée pendant des années un moyen de subsistance pour la plupart des familles côtières. Pour effectuer leurs déplacements, les pécheurs se servaient très souvent de leurs yoles. Elles permettaient à la fois de transporter du matériel et de l'entreposer. À l'origine, plusieurs compétitions amicales étaient organisées par les pêcheurs eux-mêmes. Ces événements suscitaient un tel engouement que les différentes villes côtières ont commencé à organiser des compétitions officielles lors des fêtes communales. Aujourd'hui, la pratique de la yole ronde s'est démocratisée et la plupart des yoleurs sont issus de la population martiniquaise.
La construction de la yole est un savoir-faire qui se transmet de génération en génération. Dans un premier temps, ces connaissances était uniquement accordées aux fils, neveux et cousins du charpentier de marine. Ainsi sa création témoigne du caractère familial dans la construction de la yole martiniquaise. Toutes les créations suivent des méthodes traditionnelles depuis des générations de charpentiers, à savoir la non-utilisation de plan ou maquette, tout doit se faire de tête. Jusqu'à nos jours, cette embarcation est toujours restée propre à l’île de la Martinique.
En décembre 2020, la yole de Martinique, de la construction aux pratiques de navigation, un modèle de sauvegarde du patrimoine est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco
Le SNCAC NC 700 « Martinet » est un avion de transport léger de fret ou de passagers, dérivé de l'avion allemand Siebel 204A. Fabriqué en France à partir de 1944 par la SNCAC, il est utilisé comme avion militaire de liaison ainsi que comme avion de ligne. Il a équipé le Groupe Aérien d'Entraînement et de Liaisons (GAEL) 2/60 de 1947 à 1948.
En Indochine, de 1949 à 1951, l'Escadrille de Reconnaissance d'Outre-Mer n°80 (EROM 80) assure les missions de reconnaissance photographique avec six « Martinet ».
Gamme
Cet avion s’inscrit dans la gamme des avions « Martinet » :
NC 700 à moteur Renault 12S,
NC 701, version d'entrainement à face avant vitrée, dérivé du Si-204D, 5 places élèves et un formateur radio.
NC 702, version de transport à nez allongé et 8 places.
Louis Aragon, né probablement le 3 octobre 1897 à Paris et mort le 24 décembre 1982 dans la même ville, est un poète, romancier et journaliste français.
Avec André Breton, Tristan Tzara, Paul Éluard, Philippe Soupault, il est l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. Après sa rupture avec le surréalisme en 1931, il s'engage pleinement dans le Parti communiste français, auquel il avait adhéré en 1927, et dans la doctrine littéraire du réalisme socialiste. La défaite de 1940 marque un tournant dans sa poésie, et Aragon se tourne alors vers une réinterprétation de la tradition poétique et romanesque.
À partir de la fin des années 1950, Léo Ferré et Jean Ferrat mettent en musique ou chantent nombre de ses poèmes, ce qui contribue à faire connaître son œuvre poétique à un large public.
Avec Elsa Triolet, il a formé l'un des couples emblématiques de la littérature française du XXe siècle. Plusieurs recueils d'Aragon lui sont dédiés, et ses œuvres font souvent référence aux œuvres de sa compagne.
Biographie
Enfance
Fils naturel et adultérin de Louis Andrieux, ex-préfet de police de la ville de Paris devenu député de Forcalquier, ex franc-maçon issu de la haute bourgeoisie protestante, et de Marguerite Toucas-Massillon, jeune fille de la moyenne bourgeoisie catholique qui tient une pension de famille avenue Carnot à Paris, Louis Aragon naît dans un lieu qui n'est pas connu avec certitude : le plus vraisemblablement Paris (sa mère accouchant place des Invalides comme il le raconte dans Je n'ai jamais appris à écrire, ou Les incipit), mais peut-être Neuilly-sur-Seine, cité par certaines sources, ou Toulon (lieu où s'est retirée sa mère enceinte pour « cacher ce malheur, moi »). Il est élevé entouré de femmes.
Le nom « Aragon » aurait été choisi par Louis Andrieux en souvenir de l'Aragon, connu lorsqu'il était ambassadeur en Espagne ; mais peut-être aussi Andrieux avait-il ce nom présent à l'esprit du fait que, étant préfet, il avait sous ses ordres le commissaire Aragon. Afin de préserver l'honneur de la famille maternelle, issue des Massillon, et celui du préfet, l'enfant est présenté comme étant à la fois le fils adoptif de sa grand-mère maternelle Claire Toucas, le frère de sa mère et le filleul de son père. L'œuvre de Louis Aragon portera en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, de trente-trois ans plus âgé que sa mère. Il évoquera ce qui fut le drame de sa vie, secret partagé avec sa mère qui lui rendit peut-être la paternité et la transmission d'un nom difficile à envisager, dans un ensemble de trois poèmes intitulé Domaine Privé.
Louis Aragon étudie vers 1907 à l'école Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine où il côtoie Henry de Montherlant et les frères Jacques et Pierre Prévert puis poursuit ses études au lycée Carnot.
Il est en deuxième année de médecine avec André Breton au « Quatrième fiévreux » du Val-de-Grâce, le quartier des fous, où les deux carabins se sont liés à Philippe Soupault, quand il est mobilisé, à ce titre, comme brancardier, puis adjudant médecin auxiliaire. C'est à cette occasion que Marguerite Toucas lui révèle le secret de naissance qu'il pressentait. Il est mobilisé en 1917 et rejoint le front au printemps 1918 comme médecin auxiliaire.
Sur le front, il fait l'expérience des chairs blessées, de la violence extrême de la Première Guerre mondiale, d'une horreur dont on ne revient jamais tout à fait mais qui réapparaîtra constamment dans son œuvre et qui est à l'origine de son engagement futur pour la paix. Il reçoit la croix de guerre et reste mobilisé jusqu'en juin 1919 en Rhénanie occupée, épisode qui lui inspirera le célèbre poème Bierstube Magie allemande.
Mathieu II de Lorraine, né vers 1193, mort en 1251, fut duc de Lorraine de 1220 à 1251. Il était fils du duc Ferry II et d'Agnès de Bar.
Il succède à son frère Thiébaut Ier en 1220, et doit immédiatement constituer un douaire, avec la ville de Nancy, pour sa belle-sœur Gertrude de Dagsbourg, qui se remarie avec le comte de Champagne Thibaut IV. Il doit en outre se reconnaître vassal du comte de Champagne pour la ville de Neufchâteau. Thibaut IV avait espéré par son mariage mettre la main sur le comté de Metz, mais échoua et ne tarda pas à répudier Gertrude. Celle-ci n'eut pas d'enfants d'un troisième mariage, et Nancy reviendra au duché à sa mort en 1225.
Mathieu reste très proche de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen dans le conflit qui oppose celui-ci avec son fils Henri VII, roi des Romains ; il collabore avec lui et l'accompagne durant la sixième croisade, puis en Italie en 1235. Mais le 31 mai 1247, il s'engage auprès de l'Église à lutter contre Frédéric, Conrad et leurs partisans ; il est alors relevé de son vœu de participer à la septième croisade par son frère Jacques, évêque de Metz.
C'est sous la bannière de Mathieu que combattent Thibaud IV comte de Champagne, Ferrand comte de Flandre, Conrad sire de Risse et de Pierrepont, Thierry comte de Montbéliard et Jean comte de Chalon, dans une guerre qui se déroule en Champagne et en Bourgogne en 1229 ; ils se sont alliés à Thibaud IV, en conflit avec une coalition de barons qui lui font grief d'avoir soutenu avec les armes, Blanche de Castille en janvier 1229 quand elle s'est emparé du château de Bellême (ce château appartenait à Pierre Mauclerc). Les barons sont alliés à Henri II de Bar, Hugues duc de Bourgogne, Guignes comte de Forez et de Nevers ; le chef de cette coalition est Philippe Hurepel, comte de Boulogne et fils de Philippe-Auguste. Mathieu et ses alliés sont vite rejoints par le comte de Grandpré, le comte de Rethel et l'évêque de Metz.
En janvier 1230, Henri II de Bar, aidé d'Hugues II de Vaudémont et de Ferry comte de Toul, pénètre en Lorraine, ravage soixante-dix villages et prend le château de Pierrepont. Mathieu détruit le pont de Mousson et sa forteresse, ravage une partie du comté de Vaudémont et bat le comte de Toul à Charmes et à Fougerolles. Cette guerre est entrecoupée par plusieurs trêves à la demande de Louis IX. Les combats cessent au début du mois de septembre 1230 et un traité de paix est signé entre Henri et Mathieu,en présence du roi, le 12 décembre 1230 (Traité de Melun).
Durant ce conflit, Mathieu dut faire face à l'agitation de certains seigneurs lorrains, comme le comte de Lunéville, discrètement soutenu par le comte de Bar. Une victoire, suivi d'un échange de terres, permit le rattachement de Lunéville au duché.
Allié aux habitants de Metz et au comte Henri II de Bar, il s'est opposé à Jean Ier d'Apremont lors de la guerre des Amis de 1231 à 1234.
Comme ses prédécesseurs, le duc Mathieu a eu maille à partir avec les établissements religieux dont il était l'avoué. Les chanoines de Saint-Dié lui reprochent de s'emparer de l'héritage des clercs de leur chapitre ; ce conflit dure de 1228 à 1232, et ne cesse définitivement qu'après l'échange de terres avec le comte de Lunéville, en juin 1234. De 1229 à 1232 du fait de la guerre de Champagne, Mathieu a levé des troupes sur le territoire des abbesses de Remiremont ; il a de plus levé des impôts supplémentaires sur les terres qu'il possède en indivis avec ces mêmes abbesses, ce qu'elles condamnent. Ce conflit se règle par l’intermédiaire de son frère évêque de Metz, avec une contrepartie financière importante.
Le comte Henri II de Bar étant mort en 1240, Mathieu tente de reprendre les châteaux perdus sur son jeune fils, Thiébaut II de Bar, mais la paix est signée en 1245, et dure plusieurs décennies. La même année l'empereur Frédéric II est excommunié, et Mathieu commence à prendre des distances, avant de se rallier au pape Innocent IV en 1247.
Malade en janvier 1251 (son dernier acte officiel date du 19 janvier 1251), il meurt probablement le 9 février 1251 d'après le nécrologe de l'abbaye de Beaupré, après avoir négocié le mariage de son fils avec la fille du comte de Champagne.
Il est le dernier duc de Lorraine a être enterré à l'abbaye de Sturzelbronn.
Il avait épousé en 1225 Catherine de Limbourg († 1255), fille de Waléran III, duc de Limbourg et comte de Luxembourg, et d'Ermesinde, comtesse de Luxembourg, et avait eu :
Ferry III (1240 † 1302), duc de Lorraine ;
Laure, mariée en 1250 à Jean Ier de Dampierre, vicomte de Troyes († 1258), puis à Guillaume de Vergy, sire de Mirebeau et d'Autrey ;
Isabelle († 1266), mariée à Guillaume V, comte de Vienne († 1255 ou 1247), puis en 1256 à Jean de Chalon (1243 † 1309 ; fils cadet de Jean l'Antique), qui, veuf, se remariera en 1268 avec Alix de Bourgogne et deviendra comte d'Auxerre ;
Catherine, mariée en 1255 à Richard de Montfaucon († 1279), fils de Thierry III, comte de Montbéliard ;
Adeline3 († vers 1278), mariée à Louis de Savoie († 1302), baron de Vaud.
Mareva Georges, née le 29 mai 1969, est un mannequin français. Elle a été élue Miss Tahiti 1990 puis Miss France 1991. Elle est la 61eMiss France.
Mareva Georges est d'origine allemande par son père, et Polynésienne et Américaine par sa mère. Elle est la nièce d'Edna Tepava, Miss Tahiti 1973 et Miss France 1974, et la cousine de Vaimalama Chaves, Miss Tahiti 2018 et Miss France 2019.
Mareva Georges commence jeune sa carrière dans le mannequinat.
Son compagnon de l'époque, Matahi Salmon, l'a incitée à se présenter au concours Miss France, alors qu'ils faisaient tous deux leurs études à Aix-en-Provence. Mareva Georges est élue Miss Tahiti 1990 à Punaauia (dans sa ville natale) à Tahiti. Son titre la qualifie pour l'élection de Miss France 1991
Élection
L'élection de Miss France 1991 se déroule le 30 décembre 1990 au CNIT Paris La Défense. Elle est retransmise sur FR3 et présentée par Yves Lecoq. Mareva Georges, 21 ans, est élue Miss France face à 43 candidates. Elle est la deuxième Miss Tahiti élue Miss France, 17 ans après sa tante Edna Tepava, et succède à Gaëlle Voiry, Miss France 1990.
Ses dauphines sont :
1re dauphine : Catherine Claysse, Miss Littoral-Nord, 1re dauphine de Miss International au Japon ;
2e dauphine : Anne-Marie Poggy, Miss Bretagne ;
3e dauphine : Francette Bulin, Miss Guadeloupe ;
4e dauphine : Céline Cassagnes, Miss Midi-Pyrénées, Miss Model of the World 1991.
Année de Miss France
Alors qu'elle est élue Miss France, Mareva Georges met en pause son projet de mariage avec Matahi Salmon (une Miss France n'a pas le droit de se marier), ils ne vivront pas ensemble non plus dans le même appartement ; les deux situations étant interdites par le Comité Miss France.
Le 17 mai 1991, Mareva représente la France au concours Miss Univers 1991 à Las Vegas. Finalistes, elle fait partie du Top 10 de l'élection (9e sur 77 candidates).
Le 28 décembre 1991, elle est demi-finaliste (classée dans le Top 10) du concours Miss Monde 1991 qui a lieu à Atlantaaux États-Unis.
Elle n'est pas présente lors de l'élection de Miss France 1992 se déroulant au CNIT Paris La Défense pour transmettre sa couronne, étant retenue pour l'élection de Miss Monde. Elle s'en explique lors d'un duplex entre la France et les États-Unis. Elle est alors remplacée par sa première dauphine Catherine Clarysse qui passe le relais à Linda Hardy, Miss Pays de Loire, élue Miss France.
Carrière post Miss France
Après son année de Miss France 1991, sa carrière de mannequin se confirme : elle défile pour les plus grands couturiers. Mareva doit son parcours, avant tout, à sa beauté naturelle, son aisance sur un catwalk, son intelligence ainsi qu'à son éloquence[non neutre].
Le 14 décembre 2003, elle est membre du jury de l'élection de Miss France 2004 se déroulant à Deauville et retransmise en direct sur TF1.
Mareva est actuellement l'épouse de Paul Marciano, propriétaire et créateur-designer pour les marques Guess - Guess by Marciano - Guess Jeans - Diesel - Gasoline. Ils sont les heureux parents de deux enfants : un garçon et une petite fille.
Elle défile et pose pour les différentes marques de son époux.
Elle fait aujourd'hui la promotion du tourisme à Tahiti aux États-Unis. Elle est aussi animatrice d'une émission à la télévision américaine sur les sports de glisse.
Elle est aussi une femme engagée dans diverses actions caritatives. En Polynésie française notamment, une de ses actions a consisté à distribuer des vêtements de la dernière collection de la marque Guess à des enfants de familles démunies. Elle sert également des repas aux sans-abris en Polynésie.
Sur l'initiative de Sylvie Tellier, Mareva a posé avec 11 autres Miss France, sous l'objectif de Peter Lindbergh, en Polynésie française, pour le calendrier 2008 des Miss France en faveur de l'association ELA parrainée par Zinédine Zidane. Cette promotion s'est faite partout en France. Certaines Miss telles que Mareva ont fait la joie du public en lui offrant des journées spéciales dédicaces.
Le 5 décembre 2010, à la salle Wagram de Paris, elle fait partie du jury de l'élection de Miss Nationale 2011 (rebaptisé ensuite Miss Prestige National), concours concurrent de Miss France créé par Geneviève de Fontenay en octobre 2010 et dont la présidente est Christiane Lillio. L'élection est retransmise sur BFM TV.
Mareva apporte son soutien aux jeunes candidates de Miss France (la société présidée par Sylvie Tellier), leur porte conseil, surveille leurs parcours et est un membre actif du jury du comité Miss Tahiti.
Elle s'est beaucoup intéressée au parcours de Miss Tahiti 2013, Mehiata Riaria, élue 1re dauphine de Miss France 2014, Flora Coquerel, avec presque 2 % de moins que la Miss France élue. Dans un entretien accordé à un magazine en Polynésie Française, Mareva avoue que « Mehiata a le potentiel d'aller loin, comme moi auparavant ».
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François Nourissier, né le 18 mai 1927 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 15 février 2011 dans le 16e arrondissement de Paris, est un journaliste et écrivain français qui fut, pendant trente ans, membre de l'Académie Goncourt.
Biographie
Jeunesse et études
François Nourissier est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section générale, 1945).
Parcours professionnel
François Nourissier est successivement secrétaire général des éditions Denoël (1952-1955), rédacteur en chef de la revue La Parisienne (1955-1958), et conseiller aux éditions Grasset (1958-1996).
Il est élu à l'Académie Goncourt en 1977 au couvert de Raymond Queneau, en devient le secrétaire général en 1983 et le président de 1996 à 2002. Il démissionne en 2008 pour des raisons de santé.
En février 1978, il fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés.
En 1962, il épouse Hélène Cécile Muhlstein (1936-2007), artiste peintre et apparentée à la famille Rothschild. Il raconte leur relation tumultueuse, marquée par l'alcoolisme, dans le livre pseudo-autobiographique, Eau-de-feu (2008).
Frappé par la maladie de Parkinson au début des années 2000, il se compare avec pudeur à un caméléon et désigne la maladie dont il souffre sous le nom de « Miss P. »
Il est critique littéraire au Figaro Magazine, fonction où Frédéric Beigbeder lui succède.
Il meurt le 15 février 2011, à 83 ans.
En raison de son style sec, de sa sensibilité de droite et de sa participation à La Parisienne de Jacques Laurent, il a été parfois rattaché au mouvement des Hussards.
Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres
Œuvre
Romans
1951 : L'Eau grise – Prix Paul-Flat de l’Académie française 1952
1952 : La Vie parfaite, Plon
1955 : Seize ans – sous le pseudo. de « France Norrit »
1956 : Les Orphelins d'Auteuil
1957 : Le Corps de Diane, René Julliard
1958 : Portrait d'un indifférent, Fasquelle (collection Libelles)
1958 : Bleu comme la nuit, Bernard Grasset (collection La Galerie). Tome 1 du cycle Un malaise général : Chroniques.
1964 : Un petit bourgeois, Bernard Grasset (collection Les cahiers verts). Tome 2 du cycle Un malaise général : Chroniques.
1965 : Une histoire française, Bernard Grasset. Grand prix du roman de l'Académie française 1966. Tome 3 du cycle Un malaise général : Chroniques.
1968 : Le Maître de maison, Bernard Grasset.
1970 : La Crève, Bernard Grasset. prix Femina 1970.
1973 : Allemande, Bernard Grasset.
1978 : Le musée de l'homme, Bernard Grasset.
1981 : L'Empire des nuages, Bernard Grasset.
1987 : En avant, calme et droit, Bernard Grasset.
1985 : La Fête des pères, Bernard Grasset.
1990 : Bratislava, Bernard Grasset.
1992 : Le Gardien des ruines, Bernard Grasset.
1996 : Roman volé, Bernard Grasset.
1997 : Le Bar de l'escadrille, Bernard Grasset.
2003 : Prince des berlingots, Gallimard.
2008 : Eau-de-feu, Gallimard.
Essais, pamphlets, mémoires et autres
1950 : L'homme humilié; sort des réfugiés et « personnes déplacées », 1912-1950. Préface de Louis Massignon.
1951 : Enracinement des immigrés. Co-écrit avec Alain Pillepich, sur l'intégration des immigrés nord-africains en France.
1955 : Garcia Lorca : dramaturge, L'Arche.
1956 : Les chiens à fouetter : sur quelques maux de la société littéraire et sur les jeunes gens qui s'apprêtent à en souffrir, René Julliard. Pamphlet.
1960 : Brigitte Bardot. Pamphlet.
1962 : Les Hébrides, pays de l'herbe sous le vent. Avec le photographe Paul Strand.
1963 : Un malaise général : Chroniques
1967 : De la mort. Illustrations de Pierre Alechinsky.
1975 : Lettre à mon chien, Gallimard.
1976 : Du bois dont on fait les Vosges
1977 : Lettre ouverte à Jacques Chirac, Albin Michel.
1978 : Le Musée de l'Homme, Bernard Grasset.
1981 : Le voyage de Lou. Illustré par Pierre Cornuel.
1982 : Notre ami le temps. Aquarelles de Etienne Delessert.
1994 : Mauvais genre, Quai Voltaire. Entretiens réalisés par Frédéric Badré et Arnaud Guillon.
1999 : Provence, terre d'Azur
2000 : Un siècle NRF : iconographie commentée. Paru dans les albums de la Pléiade, dans la bibliothèque de la Pléiade.
2000 : À défaut de génie, Gallimard.
2005 : La Maison Mélancolie, Gallimard.
2012 : Le cycliste du lundi, La Grande Ourse. Recueil d'essais en critique littéraire publié à titre posthume où est rassemblée une centaine d’articles sur 88 auteurs, livrés à la presse entre 1962 et 1978.