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Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Retour vers le futur 3 (Back to the Future Part III) est un film américain de Robert Zemeckis, sorti en 1990.
Ce film clôt la trilogie Retour vers le futur commencée avec Retour vers le futur (1985) et suivie de Retour vers le futur 2 (1989).
Marty McFly se retrouve coincé en 1955 à la fin du deuxième épisode de la saga puisque son ami, le docteur Emmett « Doc » Brown a disparu involontairement, volatilisé par un éclair qui s'est abattu sur la DeLorean (une voiture équipée d'une machine à voyager dans le temps) qui devait les ramener ensemble en 1985, juste après avoir terminé leurs aventures lors du deuxième épisode de la série.
Quelques instants après avoir vu Doc disparaître avec la DeLorean, Marty est abordé par un coursier en voiture ; celui-ci lui disant qu'il a reçu pour consigne de se rendre en ce lieu précis et à cette date précise, à la recherche d'un certain « Marty McFly ». Il lui donne ensuite une lettre, postée depuis soixante-dix ans. En lisant la lettre, écrite par Doc, Marty apprend que celui-ci a été projeté à cause de l'éclair en 1885, en plein Far West. Dans sa lettre, il lui indique qu'il va bien et qu'il s'est établi comme maréchal-ferrant à Hill Valley. Il lui conseille de retrouver son double de 1955 pour que celui-ci l'aide à repartir en 1985, grâce à la DeLorean qu'il a cachée en 1885 dans une ancienne mine d'argent.
Marty retourne voir le Doc de 1955, alors que celui-ci vient juste de renvoyer le Marty du premier épisode vers l'année 1985. Frappé de stupeur devant cette apparition, celui-ci s'évanouit et Marty le ramène à son manoir. Le lendemain, le jeune homme lui explique toutes les péripéties de l'épisode II. Ils partent ensuite à la recherche de la DeLorean cachée, enfermée par les soins de Doc en 1885 derrière le mur d'une galerie minière frappé des ses initiales « ELB ». La voiture est presque intacte ; seule la puce électronique de régulation du circuit temporel est inutilisable, grillée à cause de l'éclair. Mais, dans le cimetière attenant à la mine, Marty tombe nez à nez avec la tombe de Doc, qui a apparemment été assassiné une semaine seulement après l'écriture de sa lettre par Buford « Molosse » Tannen, un ancêtre de Biff Tannen. Marty décide, malgré les ordres de Doc lui disant de ne pas venir le retrouver, d'aller à cette époque pour le sauver, en arrivant cinq jours avant son assassinat pour avoir le temps de le prévenir.
Grâce au schéma qui a été laissé à dessein par Doc en 1885 dans sa lettre, le Doc de 1955 arrive à remplacer la puce endommagée de la DeLorean à partir de composants électroniques de 1955. Plaçant la « puce » reconstituée sur le capot avant de la voiture (le dispositif étant maintenant imposant, contrairement à la puce originelle qui était minuscule), la machine à voyager dans le temps de la DeLorean est de nouveau fonctionnelle. Le Doc de 1955 aide ensuite Marty à se rendre en 1885.
À peine arrivé en 1885, dans une vallée désertique et aride, Marty échappe de justesse à une attaque d'Indiens à chevaux. Il constate ensuite qu'une durite d'alimentation en essence de la DeLorean a été percée par une flèche des Indiens, mettant la voiture en panne sèche et l'empêchant d'utiliser le véhicule pour se déplacer. Cachant la DeLorean dans une grotte (qui se révèle occupée par un ours noir), il se rend ensuite à pieds vers Hill Valley. Mais, à la suite d'une chute, il tombe inconscient et est retrouvé par un de ses ancêtres, un fermier irlandais immigré nommé Seamus McFly qui le ramène chez lui. Marty, émergeant à nouveau du sommeil, fait la connaissance de la famille de Seamus : sa femme Maggie et leur fils William, son arrière-grand-père et le premier McFly né sur le territoire américain. Afin de cacher sa véritable identité et ses intentions, Marty se présente avec un nom d'emprunt, se faisant appeler « Clint Eastwood ».
Arrivant ensuite à Hill Valley, Marty rencontre par inadvertance le bandit Buford Tannen dans le saloon de la ville. Malheureusement, celui-ci projette de le pendre quand Marty le ridiculise en lui projetant un seau plein de crachats au visage, et surtout quand il l’appelle par son sobriquet de « molosse », que Buford déteste. Mais, au dernier moment Doc arrive sur les lieux et le sauve juste à temps grâce à un tir de son fusil à lunette qu'il a fabriqué, et fait déguerpir Tannen et sa bande par la même occasion. Les deux amis se retrouvent enfin. Marty découvre que Doc passe des jours heureux en 1885 en tant que maréchal-ferrant, ayant grâce à ses talents acquis une bonne réputation en ville. Marty lui fait part de l'imminence de sa mort par Tannen et du fait que la DeLorean a perdu son carburant à cause de son réservoir percé. Mais la tâche de Marty est compliquée par le fait que Doc a eu un coup de foudre pour une femme, Clara, une institutrice nouvellement arrivée en ville que Doc a sauvée d'un accident mortel, modifiant ainsi le cours de son histoire.
Malgré tout, Doc et Marty essayent de trouver le moyen de rentrer en 1985. Dans un essai malheureux, en versant du whiskey dans le réservoir d'essence de la DeLorean, le système d'injection de la voiture explose et, par conséquent, le moteur. Par chance, le générateur de fusion (permettant d'activer la machine à voyager dans le temps) est intact. Les deux amis trouvent ensuite un moyen pour déplacer la DeLorean : le train à vapeur ; la voiture devra se faire pousser par le train jusqu'à un pont dont la construction n'est pas encore achevée en 1885 (mais qui le sera en 1985). Selon les calculs de Doc, la voiture atteindra les 88 miles à l'heure requis (pour activer le convecteur temporel de la machine) juste avant que la locomotive ne tombe dans le précipice du pont inachevé.
Un soir, alors que Marty et Doc assistent à la kermesse de Hill Valley accompagnés de Clara, Buford Tannen arrive sur les lieux et tente de tuer Doc, mais Marty le sauve de justesse en lançant un plat à tarte (comme une frisbee) sur le derringer que brandit Tannen, lui faisant rater son tir. Ivre de colère, Tannen provoque Marty en duel en cherchant à jouer sur son orgueil, en lui disant qu'il a les foies
. Ne pouvant aller contre son instinct et stimulé par cette provocation, Marty accepte le duel contre Tannen, choisissant comme date le jour où Doc et Marty ont prévu de repartir en 1985, espérant ainsi échapper au « Molosse ».
Le lendemain, Marty fait part à Doc de la honte que Tannen lui a infligée devant tous les habitants de Hill Valley en l'insultant. Mais Doc, qui est allé dans le futur dans le premier épisode, le met en garde (sans pouvoir lui dire les détails) qu'à force de répliquer à chaque fois qu'on l'insulte, cela le conduira à avoir un accident dans le futur.
La veille du départ pour 1985, Doc déclare soudainement à Marty qu'il n'a pas l'intention de le suivre, mais qu'il a décidé de rester ici avec Clara, étant tombé profondément amoureux d'elle. Mais quand Marty lui rappelle qu'il peut encore se faire tuer par Tannen le lendemain, Doc accepte finalement de repartir avec lui. Durant la nuit, pendant que Marty dort, Doc se rend chez Clara pour lui faire ses adieux, et décide de lui dire toute la vérité. Mais Clara ne le croit pas et, pensant qu'il se moque d'elle, se met en colère contre lui. Rendu malheureux par ce dénouement, plus rien ne retient alors le pauvre Dr Brown en 1885.
Le lendemain, Marty se rend compte que Doc n'est pas rentré dormir, puis le retrouve au comptoir du saloon de Hill Valley, un verre de whisky à la main (qu'il n'a toujours pas bu), en train de parler aux habitués du bar d'un air mélancolique. Doc lui raconte que Clara l'a délaissé. Au moment où ils s'apprêtent à partir, Doc boit son verre cul sec sans réfléchir ; mais, ne tenant pas l'alcool, il s'effondre comme une masse. Grâce au barman qui concocte un remède-maison, Doc est ramené à la conscience et se réveille une dizaine de minutes plus tard, alors que Tannen vient d'arriver pour le duel et donne un délai de dix secondes à Marty pour sortir du bar. Marty et Doc tentent de s'esquiver par la porte de derrière mais ils ne vont pas bien loin, Tannen capturant Doc pendant que Marty reste caché. Au même moment, à la gare, Clara embarque dans le train pour quitter la ville et oublier le chagrin d'amour que Doc lui a causé. Au saloon, Buford donne à Marty un délai d'une minute pour sortir avant qu'il n'abatte Doc alors que, à bord du train, Clara entend la conversation de deux passagers qui parlent d'un homme brisé par sa rupture d'avec une femme. Comprenant qu'il s'agit de Doc, Clara arrête le train en marche, en tirant le signal d'alarme, et repart en courant en direction de la ville.
Marty surgit finalement dans la grand rue et demande à Tannen de régler leur affaire « entre hommes », à mains nues, déposant à terre son ceinturon avec son revolver. Mais Tannen, rusé et déloyal, refuse et ouvre le feu sur Marty. Ce dernier s'effondre à terre. Pourtant, malgré les apparences, Marty est toujours bien vivant, s'étant confectionné un gilet pare-balles de fortune avec la portière d'un poêle à bois en fonte. Il frappe alors Tannen plusieurs fois et le met KO, après que Tannen (pour la dernière fois de la série) ne soit tombé dans un chariot de fumier. Marty et Doc quittent ensuite la ville à cheval, ratant de peu Clara qui a rejoint la ville, celle-ci découvrant dans l'atelier de Doc la maquette expliquant son plan pour retourner dans le futur ; Clara comprend alors que Doc est véritablement un voyageur temporel.
En retard pour leur voyage retour vers 1985, Marty et Doc parviennent à rattraper le train à vapeur qu'ils avaient prévu d'utiliser. Au même moment, Clara s'empare d'un cheval de l'atelier de Doc et tente de rattraper le train. Marty et Doc, masqués, braquent le conducteur du train, qui l'arrête, en descend et, sur leur ordre, détache la locomotive et le tender du reste des wagons. Marty et Doc changent l'aiguillage pour la ligne menant au ravin Shonash et amènent la locomotive à l'arrière de la DeLorean, ce qui permettra ainsi de faire avancer la voiture. Doc a prévu trois bûches spéciales de couleur (vert, jaune et rouge) pour faire monter considérablement la chaleur de la chaudière de la locomotive à vapeur, et donc augmenter sa vitesse (ce qui, à la fin, fera exploser la chaudière).
Alors que le train a été mis en marche, Doc étant dans la cabine du conducteur et Marty dans la DeLorean, Clara arrive, sans qu'ils ne l'aperçoivent. Lorsqu'elle rattrape le train et s'accroche à l'échelle du tender, la bûche verte éclate, ce qui permet à la locomotive d'accélérer. Doc se hâte de rejoindre Marty dans la DeLorean. La bûche jaune éclate et la locomotive prend à présent beaucoup plus de vitesse. Clara, qui a maintenant réussi à se glisser dans la cabine du conducteur, actionne le sifflet du train. Doc se retourne et la voit qui l’appelle. À cause du danger d'explosion, ils n'ont pas d'autre choix que d'emmener Clara avec eux.
Doc se dirige vers Clara mais, au moment où le savant va attraper la main de la jeune femme, la bûche rouge éclate et la chaudière, qui a à présent atteint les 2 000 degrés, explose. Marty a une idée : il s'empare de l'« hoverboard » qu'il avait rapporté du futur lors de l'épisode II et l'envoie à Doc, qui l'attrape et sauve Clara au moment même où elle s'apprêtait à tomber de la locomotive, les deux s'échappant dans les airs. La DeLorean, dépassant la limite des 88 miles par heure, et est tout à coup transportée avec Marty le 27 octobre 1985, au moment précis où la locomotive tombe dans le précipice du pont.
Revenu en 1985 sur la voie ferrée maintenant terminée, Marty échappe de justesse à une collision avec un train de marchandises qui arrive en face de lui, étant obligé de sauter de la DeLorean qui est détruite sous ses yeux. Rentré chez lui pour prendre son 4×4, Marty va chercher sa petite amie Jennifer, qu'il avait laissé dans l'épisode II endormie chez elle sur le perron de sa maison. Une fois réveillée, celle-ci lui fait part dans la voiture des choses bizarres qu'elle a vu du futur.
Peu après, Needles (une connaissance de Marty, et son patron en 2015) et sa bande arrivent en 4x4 à la hauteur du véhicule de Marty, arrêté à un feu rouge. Needles propose à Marty de faire la course. Marty refuse tout d'abord mais Needles arrive à le provoquer en lui disant qu'il a peur. Quand le feu passe au vert, Needles part comme un boulet de canon ; cependant, Marty met la marche arrière, laissant Needles partir devant. Juste après, Marty se rend compte que s'il avait accepté le défi de Needles, il aurait percuté une Rolls-Royce qui arrivait d'une rue adjacente au même moment, coupant sa trajectoire.
Cette réflexion rappelle à Jennifer ce qu'elle a entendu dans le futur en 2015 (dans le second épisode), quand la mère de Marty avait parlé d'un accident de voiture entre lui et une Rolls-Royce trente ans plus tôt. Voulant alors montrer à Marty sa future lettre de licenciement qu'elle a conservé, le texte original Vous êtes viré !
disparaît, laissant une page blanche. Marty comprend à ce moment ce que Doc lui avait avoué en 1885 quand il lui avait révélé par inadvertance que ses désastres futurs étaient causés par son impulsivité, qu'il ne parvenait pas à canaliser.
Jennifer étant toujours intriguée par cette vision du futur, Marty décide de lui dire la vérité. Ils se rendent ensuite tous les deux à l'endroit où le train a percuté la DeLorean. Alors qu'ils se remémorent Doc, la sonnerie du passage à niveau retentit et les barrières se baissent, bien qu'aucun train ne soit sur la voie. Mais, soudainement, une triple détonation retentit, projetant Marty et Jennifer en arrière. Immédiatement après, un étrange train à vapeur apparaît sur la voie : en émerge Doc, qui a réussi à reconstruire une machine à voyager dans le temps à partir d'un train, et qui fonctionne à la vapeur. Doc est accompagné de Clara, désormais son épouse, du chien Einstein récupéré en 1985 et de leurs deux enfants : Jules et Verne (baptisés ainsi en raison de leur passion commune pour le romancier Jules Verne).
Jennifer interroge alors Doc sur la signification du message Vous êtes viré !
qui s'est effacé. Doc lui explique que le futur n'est jamais écrit d'avance et qu'il n'est que ce que l'on en fait. Finalement, après avoir dit au revoir à Marty et Jennifer, le train de Doc et sa famille décolle et disparaît dans une autre époque, partant vers de nouvelles aventures.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Retour_vers_le_futur_3
Titre original : Back to the Future Part III
Titre français : Retour vers le futur 3
Réalisation : Robert Zemeckis
Scénario : Bob Gale, d'après une histoire de Robert Zemeckis et Bob Gale
Direction artistique : Rick Carter
Costumes : Joanna Johnston
Photographie : Dean Cundey
Effets visuels : Ken Ralston et Scott Farrar pour Industrial Light & Magic
Montage : Arthur Schmidt et Harry Keramidas
Musique : Alan Silvestri
Production : Bob Gale, Neil Canton ; Steven Spielberg, Frank Marshall, Kathleen Kennedy (délégués) ; Steve Starkey (associé)
Sociétés de production : Universal Pictures, U-Drive Productions et Amblin Entertainment
Sociétés de distribution : Universal Pictures (États-Unis), United International Pictures (France)
Pays d'origine : États-Unis
Langue : anglais
Budget : 40 millions de dollars
Format : Couleurs (Deluxe) - 35 mm (Panavision) - 1,85:1 - Dolby Stéréo
Genre : Science-fiction, western
Durée : 118 minutes
Dates de sortie :
États-Unis et Canada : 25 mai 1990
Royaume-Uni et Belgique : 11 juillet 1990
France : 18 juillet 1990
Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 73857 délivré le 3 juillet 1990)
Distribution
Michael J. Fox : Martin « Marty » McFly / Seamus McFly
Christopher Lloyd : Dr Emmett Lathrop « Doc » Brown
Mary Steenburgen : Clara Clayton
Thomas F. Wilson : Biff Tannen / Buford « Molosse » Tannen
Lea Thompson : Maggie / Lorraine McFly
James Tolkan : le marshal James Strickland
Elisabeth Shue : Jennifer Parker
Marc McClure : Dave McFly
Wendie Jo Sperber : Linda McFly
Jeffrey Weissman : George Douglas McFly
Flea : Douglas J. Needles
Hugh Gillin : Edward Hubert, le maire de Hill Valley en 1885
Richard A. Dysart : l'homme au fil de fer barbelé en 1885
Matt Clark : Chester, le tenancier du bar en 1885
Dub Taylor : un vieil homme au bar en 1885
Harry Carey Jr. : un vieil homme au bar en 1885
Pat Buttram : un vieil homme au bar en 1885
Christopher Wynne : un membre de la bande de Buford
Sean Gregory Sullivan : un membre de la bande de Buford
Mike Watson : un membre de la bande de Buford
Donovan Scott : l'adjoint du Marshal Strickland
Dean Cundey : le photographe à la kermesse en 1885
Burton Gilliam : le vendeur de revolvers à la kermesse en 1885
Larry Ingold : le conducteur du train en 1885
ZZ Top : le groupe de musiciens à la kermesse en 1885
Marvin J. McIntyre : l'entrepreneur de pompes funèbres en 1885
Glenn Fox : le garçon qui tient le revolver de Marty
Kaleb Henley : le fils du Marshal Strickland
Todd Cameron Brown : Jules Brown
Dannel Evans : Verne Brown
Bébé non-crédité / Michael J. Fox : William McFly
Production
Lorsque le réalisateur Robert Zemeckis demanda à Michael J. Fox quelle époque il aimerait visiter pour ce 3e film, l'acteur répondit le vieil « ouest américain » et y rencontrer des cow-boys. Le réalisateur et le scénariste Bob Gale furent intrigués et gardèrent l'idée de côté
.
Christopher Lloyd et Mary Steenburgen avaient déjà tourné ensemble dans le western En route vers le sud (Goin' South) et le personnage de Christopher Lloyd était déjà amoureux de celui de Mary Steenburgen.
Le personnage de Needles est incarné par Michael Balzary alias « Flea », bassiste des Red Hot Chili Peppers.
Le tournage de ce 3e film a eu lieu simultanément avec celui du 2e. Le tournage a été très éprouvant pour Robert Zemeckis qui tournait ce film le jour, alors qu'il montait le 2e la nuit.
Les scènes de western ont été tournées dans le site naturel de Monument Valley.
La scène de pendaison où Marty est suspendu devant le clocher a failli mal tourner, car pendant quelques secondes, Michael J. Fox fut réellement pendu, à cause d'une erreur de préparation de la scène. Il se cassa également une côte, durant la scène où il est traîné par Buford et son cheval au bout d’une corde.
L'acteur Thomas F. Wilson (« Molosse » Tannen) s'est entraîné avec le champion Arvo Ojala (en) dans le maniement du revolver afin de devenir le tireur le plus rapide de l'Ouest
.
Les décors de Hill Valley ont été construits à Jamestown en Californie spécialement pour le film. En 1996, la partie ouest de la ville a été détruite par un incendie probablement causé par un éclair.
La scène du train a été réalisée à l'aide d'une maquette à échelle réduite qui fut construite pendant deux mois.
Mary Steenburgen (Clara) s'est déchirée un ligament lors des répétitions pour la chorégraphie de danse. De ce fait, elle a tourné la scène de la danse avec Doc à la kermesse avec la cheville bandée.
Certains plans de Michael J. Fox au volant de la DeLorean, pendant la scène du train, ont été filmés à l'envers à la demande de la compagnie d'assurance, pour éviter que le train ne fasse dérailler la voiture.
Tannen abat le marshal Strickland d'une balle dans le dos. Celui-ci, agonisant dans les bras de son fils, lui demande de se souvenir de ce mot : « discipline ».
Musique
La bande originale est toujours composée par Alan Silvestri. Après Huey Lewis and the News pour le premier film, le groupe ZZ Top interprète une chanson, Doubleback, pour ce troisième volet. Le clip officiel reprend des images du film.
Main Title (3:05)
It's Clara (The Train Part II) (4:33)
Hill Valley (2:20)
The Hanging (1:40)
At First Sight (3:12)
Indians (1:10)
Goodbye Clara (2:57)
Doc Returns (2:50)
Point Of No Return (The Train Part III) (3:45)
The Future Isn't Written (3:35)
The Showdown (1:28)
Doc To The Rescue (:51)
The Kiss (1:51)
We're Out Of Gas (1:15)
Wake Up Juice (1:11)
A Science Experiment? (The Train Part I) (3:05)
Doubleback (version acoustique instrumentale) - composée par ZZ Top, arrangée par Alan Silvestri (1:30)
End Credits (4:34)
Non inclus sur le CD
Doubleback (version album) - Interprété par ZZ Top
The Power of Love - Interprété par Huey Lewis and the News
Accueil
Au cours des décennies suivant sa sortie en salles, le film obtient sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes un score de 79 % de critiques positives, sur la base de 43 critiques collectées avec une note moyenne de 6,5/10
Le film a connu un important succès commercial, rapportant environ 244 527 000 $ au box-office mondial, dont 87 727 000 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 40 000 000 $7. En France, il a réalisé 1 677 333 entrées
Saturn Awards 1991 :
Meilleure musique pour Alan Silvestri
Meilleur acteur dans un second rôle pour Thomas F. Wilson
BMI Film & TV Awards 1991 : BMI Film Music Award pour Alan Silvestri
Saturn Awards 1991 :
Meilleur film de science-fiction
Meilleure réalisation pour Robert Zemeckis
Meilleurs costumes pour Joanna Johnston
Meilleure actrice dans un second rôle pour Mary Steenburgen
Prix Hugo 1991 : Meilleur film dramatique
Young Artist Awards 1991 : Meilleur film familial - comédie/action
Saturn Awards 2003 : Meilleure édition spéciale DVD d'un classique
Autour du film
La découverte de Hill Valley en 1885 fait référence à la découverte de la ville dans le film Il était une fois dans l'Ouest. Le travelling utilisé est identique. On peut d'ailleurs noter dans le film la présence de nombreux acteurs âgés qui ont démarré leur carrière dans des westerns dans les années 1950 ou 1960, tel Harry Carey Jr. (La Prisonnière du désert) et Dub Taylor (Major Dundee).
Le directeur de la photographie du film, Dean Cundey, fait une apparition ; c'est celui qui prend la photo de Marty et Doc devant l'horloge lors de son inauguration en 1885.
Au début du film, Doc dit que son père s'appelait Von Braun, comme le célèbre ingénieur allemand Wernher von Braun qui créa la fusée américaine Saturn V.
Lorsque Marty rencontre « Molosse » Tannen dans le saloon au début du film, Buford lui ordonne de danser tout en tirant des coups de révolver à ses pieds. Marty se met à danser le moonwalk tout en murmurant l'air d'une des chansons de Michael Jackson, qui popularisa ce pas de danse.
La scène où Marty dégaine son revolver devant le miroir est une référence à la scène jouée par Robert De Niro dans le film Taxi Driver (avec la réplique culte « You talkin' to me? ») et à celle de Clint Eastwood (avec la réplique culte « Make my day! ») dans le film Le Retour de l'inspecteur Harry (en français : C'est à moi que tu parles ?
et Fais-moi plaisir !
).
Dans la scène de la kermesse, les deux joueurs de guitare et le percussionniste sont incarnés par les membres du groupe de rock ZZ Top composé de Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard.
Lors de la scène du duel entre Marty et Buford Tannen, on peut entendre la cloche du futur hôtel de ville qui émet la même sonnerie que celle de Big Ben, le bourdon de la tour de l'horloge du Palais de Westminster.
Plusieurs scènes, et détails d'accessoires font références à Clint Eastwood, pour pouvoir intégrer ces détails dans le scénario, les producteurs ont dû demander l'autorisation à l'acteur. Marty McFly choisit de se renommer « Clint Eastwood » pour cacher son véritable nom à ses ancêtres qui l'ont recueilli (Seamus et Maggie McFly). Marty porte une tenue identique à celle que porte Clint Eastwood dans la Trilogie du dollar.
La scène du duel où Marty porte un bouclier pare-balle est également une référence à un film de Clint Eastwood, Pour une poignée de dollars, que Biff regarde dans son jacuzzi dans le 1985 dystopique du deuxième film
https://fr.wikipedia.org/wiki/Retour_vers_le_futur_3
Au départ, c'est Danièle Thompson qui est à l'origine du film. Un après-midi où elle rentre chez elle, elle s'aperçoit que sa fille Caroline, alors adolescente, sans la prévenir, a organisé une boum où elle a invité ses amis. Tout de suite, ce phénomène inspire Danièle et d'ailleurs, le personnage de Vic incarnée par Sophie Marceau sera très inspiré de sa fille Caroline. À travers ce film, l'auteure des dialogues souhaite parler des difficultés d'aimer à travers les différentes générations et s'inspire aussi de sa propre grand-mère pour créer le personnage de Poupette incarné par Denise Grey.
Après avoir écrit quelques dialogues, elle fait part de son idée à Claude Pinoteau qui s'en empare pour réaliser le film. Le casting et le tournage se déroulent à l'été 1980. Pour le personnage de Poupette, Madeleine Renaud est d'abord envisagée mais Denise Grey, qui n'avait pas tourné depuis 9 ans lui est préférée. Pour les parents et la maîtresse de François Berreton, le choix est plus simple, Brigitte Fossey, et Claude Brasseur étant alors au pic de leur célébrité et Dominique Lavanant encore auréolée des succès des Bronzés et des Bronzés font du ski.
Le choix du personnage de Victoire Berreton et de ses amis adolescents s'avère plus délicat. Claude Pinoteau et Danièle Thompson font appel à une directrice de casting Françoise Ménidrey qui leur présente des jeunes comédiennes et comédiens à qui ils font passer des essais en faisant réciter un dialogue du personnage de Vic aux filles et réciter Le Corbeau et le Renard de Jean De La Fontaine aux garçons.
Pour les filles, certaines jeunes comédiennes dont Cristiana Reali se présentent mais n'obtiennent pas du tout de rôle dans le film. D'autres, telle Sheila O'Connor, qui incarnera le rôle de Pénélope, se présentent en jouant le dialogue du personnage de Victoire mais obtiennent les rôles d'amies de cette dernière.
Enfin, au dernier moment, Françoise Ménidrey leur présente Sophie Maupu qu'elle a repéré car elle s'était inscrite quelques jours plus tôt dans une agence de mannequins enfants. Sans avoir fait de théâtre, elle séduit tout le monde et obtient le rôle de Victoire Berreton. Ce n'est qu'au cours du tournage que Claude Pinoteau lui suggère de prendre un pseudonyme en lui présentant un plan de Paris. Elle choisit de s'appeler Sophie Marceau en référence à l'avenue Marceau mais surtout pour garder les initiales de son vrai nom.
Le film sort le 15 décembre 1980, et personne ne croit alors à son succès ni à celui de la bande originale du film composée par Vladimir Cosma, dont la chanson principale Realityinterprétée par Richard Sanderson sera au départ refusée par les trois plus grandes radios RTL, France Inter et Europe 1. Effectivement, à cette époque les FM et radios libres ne sont pas encore autorisées (elles ne seront libéralisées qu'un an plus tard, après l'élection de François Mitterrand). Le premier jour, le film n'attire pas grand monde, et tout doucement une petite progression a lieu le lendemain pour arriver à un gros boum le week-end. Le film donnera ensuite lieu à la sortie d'un livre retraçant le récit et les dialogues aux éditions "Michel Lafon".
Danièle Thompson s'inspire d'une boum qui a lieu chez elle alors qu'elle s'attendait à un goûter d'enfants. Elle écrit alors un synopsis destiné à l'origine pour la télévision, à l'instar de la série américaine Happy Days. Elle s'inspire aussi de Marcelle Houry, sa grand-mère, pour le personnage de Poupette
Pour gagner un peu d'argent, Sophie Marceau s'inscrit dans une agence de publicité pour enfants et adolescents où elle est repérée. Après une audition passée par hasard, elle obtient en 1980, à l'âge de treize ans, le premier rôle, celui du personnage de Vic, adolescente romantique et rebelle, qui lui apportera une célébrité immédiate. Parmi les nombreuses jeunes actrices qui ont auditionné pour le rôle de Vic figurait entre autres Christiana Reali, alors âgée de 15 ans. Sandrine Bonnaire fait sa première figuration (la deuxième sera dans Les Sous-doués en vacances). Vladimir Cosma a un caméo comme le producteur au studio d'enregistrement.
Le rôle de François Beretton a été à l'origine proposé à Francis Perrin qui a refusé. Pinoteau s'est tourné vers Claude Brasseur qui, à la grande surprise du réalisateur, a accepté avec joie
L'équipe commence le tournage le 16 juillet 1980 au Lycée Henri-IV au Quartier latin, sur la Place du Panthéon, ainsi qu'à la brasserie La Coupole dans le quartier du Montparnasse, à la discothèque La Main Jaune sur la place de la Porte-de-Champerret, au restaurant Le Corintoainsi que dans le quartier des Olympiades (13e arrondissement) à Paris pour achever le tournage, le 20 septembre 1980.
Contrairement à son personnage, Jean-Philippe Léonard (Stéphane) ne portait pas de lunettes ni d'appareil dentaire
Le compositeur est Vladimir Cosma.
Sortie | 1980 |
---|---|
Durée | 37:34 |
Genre | Musique de film |
Format | Vinyle, LP |
Compositeur | Vladimir Cosma |
Label | Barclay |
No | Titre | Durée | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
A1. | Reality | 4:45 | |||||||
A2. | It Was Love | 4:30 | |||||||
A3. | Formalities | 3:40 | |||||||
A4. | Gotta Get A Move On | 2:58 | |||||||
A5. | Swinging Around | 2:47 | |||||||
B1. | Gotta Get A Move On | 4:42 | |||||||
B2. | Formalities | 3:41 | |||||||
B3. | Gotta Get A Move | 3:00 | |||||||
B4. | Murky Turkey | 3:48 | |||||||
B5. | Go On For Ever | 3:43 | |||||||
37:34 |
Accueil
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
France | 4 378 430 entrées | — | — |
Italie | 7 800 000 entrées | — | — |
Autour du film
Le thème de l'adolescence de ce film a précédemment été évoqué dans La Gifle, À nous les petites Anglaises, Les Zozos ou Diabolo menthe.
En sortant de l'avant-première du film, Sophie Marceau s'est vu proposer un rôle dans un autre film. Elle a refusé, préférant se consacrer à sa scolarité
La Boum |
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Film français : 1980 |
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La Boum est une comédie romantique française écrite et réalisée par Claude Pinoteau, sortie en 1980.
Ce film retrace la vie d'adolescents parisiens du début des années 1980 et lance la carrière cinématographique de la jeune Sophie Marceau. Considérée comme un phénomène de société, la comédie romantique met en scène les émois d'une adolescente de treize ans qui veut choisir sa vie et ses amours. Elle connaît un triomphe avec 4 300 000 entrées en France et 15 000 000 en Europe
Vic (Sophie Marceau), treize ans, inscrite au lycée Henri-IV, est à l'âge des premières sorties et des premiers émois. Ses parents, François (Claude Brasseur), dentiste, et Françoise (Brigitte Fossey), dessinatrice de bandes dessinées, sont trop occupés par leur carrière respective ou leurs problèmes de couple et n’arrivent pas toujours à communiquer avec elle. Vic se confie le plus souvent à son arrière-grand-mère Poupette (Denise Grey), beaucoup plus ouverte d’esprit malgré le fossé des générations.
Après une longue insistance et des disputes, les parents de Vic consentent à lui autoriser d’assister à une boum organisée par Raoul, un copain de lycée. Là, elle fait la connaissance de Mathieu (Alexandre Sterling), un garçon du lycée âgé d’un an de plus qu’elle. Leur histoire d’amour en cachette des parents s’installera petit à petit au fur et à mesure des semaines.
L’ancienne maîtresse de François, Vanessa (Dominique Lavanant), débarque à son cabinet dentaire, pour se plaindre qu’il l’a délaissée et réclame une dernière nuit d’adieu. François est embarrassé par ce chantage et consent à la retrouver le temps d’une soirée uniquement, prétextant un colloque professionnel auprès de Françoise, qu’il compte rejoindre en fin de soirée. Déçue, Vanessa téléphone à Françoise et, se faisant passer pour une infirmière, lui fait croire que François s’est cassé la jambe et sortira de l’hôpital au matin. Elle peut ainsi le garder auprès d’elle toute la nuit, mais François devra dès le lendemain se faire faire un faux plâtre et jouer les infirmes.
Après plusieurs jours, pris de remords et touché par les attentions de sa femme, qui est aux petits soins pour lui et lui organise sa revalidation, François consent à enlever son plâtre. Il déclare son amour pour Françoise, lui apprend son infidélité en lui demandant de lui pardonner. Celle-ci le prend mal et le couple se sépare. Françoise ira même, en se faisant passer pour une cliente, détruire l’étal de la parfumerie tenue par Vanessa pour se venger. Elle commence de son côté à fréquenter Éric (Bernard Giraudeau), professeur d’allemand au lycée, qu’elle rencontre régulièrement pour parler des mauvais résultats scolaires de Vic.
Pénélope (Sheila O'Connor), la meilleure amie de Vic, lui apprend qu’elle a vu Mathieu avec une certaine Lydia, une fille de 16 ans. Lors d’une soirée, elle demande à Vic de la rejoindre pour le constater par elle-même. Au moment où François arrive sur place pour récupérer sa fille, partie sans prévenir de la maison, Vic l’embrasse fougueusement à la vue de Mathieu pour le rendre jaloux.
Cette nuit-là, François, qui a ramené Vic à la maison, reçoit l’autorisation de dormir sur le canapé, mais Françoise n’est pas encore prête à accepter son retour pour de bon. Malgré tout, il la rejoint dans son lit pendant la nuit.
Un soir, François découvre l’existence d’Éric, qu’il voit raccompagner Françoise chez elle, et le suit en voiture lorsque celui-ci rentre chez lui. À un carrefour, Éric est agressé par des loubards qui essayent de lui voler sa voiture. François les met en fuite mais en profite pour asséner un coup de poing à Éric en lui demandant de laisser sa femme tranquille. Le lendemain, alors qu’il attend Vic à la sortie du lycée, François est accosté par Samantha (Alexandra Gonin), la jeune sœur de Pénélope, qui est amoureuse de lui en secret, et qui vient lui parler longuement. En les voyant, Mathieu vient le provoquer en l’accusant d’être un pervers amateur de jeunes filles. François et Mathieu se battent et il faut l’intervention d’Éric et de Vic pour les séparer. C’est là que François se rend compte que l’amant de sa femme est en fait un des professeurs de Vic tandis que Mathieu réalise que celui qu’il avait pris pour l’amoureux de Vic n’est autre que son père. Savoir qu’il a « cassé la gueule » à son père renforce l’attirance que Vic éprouve pour Mathieu.
Privée de sorties pour ses mauvais résultats scolaires et ses absences de la maison, Vic peut néanmoins accompagner Poupette qui doit donner un concert à Bruxelles. La pétillante arrière-grand-mère décide subitement de lui donner un coup de pouce pour retrouver Mathieu, laisse tomber son concert et fait route vers Deauville, où elle loue une chambre d’hôtel d’où Vic peut appeler Mathieu, qui séjourne en famille à Cabourg. Vic lui fait croire qu’elle a fugué et les tourtereaux se retrouvent là-bas. Vic questionne Mathieu sur son aventure avec Lydia et celui-ci reste évasif. Le petit couple se dispute néanmoins, Mathieu étant embarrassé par l’arrivée inopinée de Vic, alors qu’il travaille et doit se lever tôt le lendemain, tandis que cette dernière est blessée par la froideur de ses sentiments envers elle. Vic rejoint son arrière-grand-mère à l’hôtel. Le lendemain, il s’avère que l’employé qui apporte le petit déjeuner dans la chambre d’hôtel de Poupette et Vic n’est autre que Mathieu, qui y effectue un stage. Il se rend compte à ce moment que Vic lui a menti au sujet de sa fugue.
François trouve un dessin de sa femme à son intention, qui lui fait comprendre qu’elle est enceinte. Pensant qu’Éric pourrait être le père, sans savoir que Françoise n’a en réalité pas encore couché avec ce dernier, il joue les provocateurs au sujet des ménages à trois. Ceci a le don d’irriter Françoise, qui se réfugie cette fois-ci pour de bon dans les bras et le lit d’Éric. Ce dernier propose à Françoise de l’emmener pour une semaine de vacances à Agadir.
François se rend compte que le bébé est sa dernière chance pour récupérer sa femme et tente de forcer le destin. Il essaye de revenir à la maison en y installant son cabinet dentaire et réserve une semaine de vacances pour deux à Venise, avec l’espoir d’y emmener Françoise. Lasse, celle-ci se révèle très distante et si elle le laisse l’accompagner à l’aéroport, c’est pour que chacun prenne l’avion de son côté. Devant la porte d’embarquement pour Agadir, Françoise renonce et laisse partir Éric seul. Revenant à Paris, elle se rend compte que François n’est pas parti non plus. Le couple se réunit au restaurant où Françoise avait annoncé à François qu'elle était enceinte de Vic.
Pendant ce temps, Vic, qui fête ses quatorze ans, s’affaire pour organiser sa boum d’anniversaire. Les incidents passés lui font éprouver des sentiments contraires pour Mathieu, alternant entre désintérêt et amour fou. Elle retombe sous son charme dès que celui-ci arrive. Alors qu’elle danse un slow dans ses bras, elle voit au loin arriver un autre garçon inconnu. Le film s’achève sur une ombre de mystère, lorsque Vic, le regard vague, danse dans les bras de Mathieu en regardant cet autre garçon.
Fiche technique
Titre original : La Boum
Réalisateur : Claude Pinoteau, assisté de Rémy Duchemin
Scénario : Claude Pinoteau et Danièle Thompson
Décors : Jacques Bufnoir et Bertrand Cornu de la Fontaine, avec les décorateurs Marc Balzarelli et Jacques Brizzio
Costumes : Nicole Bize et Jacques Fonteray
Photographie : Edmond Séchan
Montage : Marie-Josèphe Yoyotte
Musique : Vladimir Cosma
Production : Marcel Dassault et Alain Poiré
Sociétés de production : Gaumont et Productions Marcel Dassault
Société de distribution : Gaumont Distribution
Pays d'origine : France
Langue originale : français
Format : couleur - 1.66 : 1 - 35 mm
Genre : comédie dramatique
Durée : 114 minutes
Date de sortie :
France : 17 décembre 1980
Distribution
Claude Brasseur: François Beretton
Brigitte Fossey : Françoise Beretton
Sophie Marceau: Vic Beretton
Alexandre Sterling : Matthieu
Denise Grey : Poupette
Jean-Michel Dupuis : Étienne
Dominique Lavanant : Vanessa
Bernard Giraudeau : Éric Lehman, le professeur d'allemand
Jacques Ardouin : père de Raoul
Evelyne Bellego : Éliane
Richard Bohringer : un ami déménageur
Bernard Born
Jean-Claude Bouillaud : le père dans la Boum
Micheline Bourday : la secrétaire de VSD
Florence Brunold : la femme enceinte
Jean-Pierre Castaldi : monsieur Brassac, le professeur d'anglais
Robert Dalban : Serge
Nicole Dehayes
Jacqueline Duc : la dame dans le bus
Michel Lasorne : David
Robert Le Béal : Colbert
Gérard Lemaire : Max
Sylvain Lévignac
Marie-Laurence
Frédéric de Pasquale : Guibert, le patron de VSD
Annie Savarin : madame Leblanc
Sheila O'Connor : Pénélope Fontanet
Arièle Semenoff : la belle-mère de Raoul
Alexandra Gonin : Samantha Fontanet
Janine Souchon : la contractuelle
Léon Zitrone : lui-même
Christopher Beaunay : Jean-Pierre
Alain Beigel : Raoul
Jean-Philippe Léonard : Stéphane
Laurent N'Diaye : Arnaud
Marianne Berg
Lætitia Gabrielli : Joëlle
Vladimir Cosma : lui-meme dans le Studio d'enregistrement
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En février 2015, la production du film réalise des repérages dans les souterrains de la citadelle de Namur, une forteresse très peu utilisée au cinéma.
En avril, le journal L'Avenir annonce qu'une partie du tournage est censée se dérouler à Namur, en Belgique : d'après le quotidien, la ville se prépare à accueillir au mois de juin le tournage du film . Alors que des repérages avaient été réalisés en février 2015 dans les souterrains de la citadelle de Namur, c'est finalement au pied de la cathédrale Saint-Aubain et dans la cour d'honneur du Musée des arts décoratifs que sont tournées les quelques scènes devant être tournées à Namur. Les travaux de restauration du Musée des arts décoratifs (débutés en 2013) sont interrompus durant un mois pour le tournage de quelques scènes dans la cour d'honneur du musée (cette partie du tournage est censée durer une semaine) : tous les frais dus au tournage (le démontage d'une grue et d'un échafaudage situés sur la façade arrière du musée et le retard d'un mois du chantier) sont pris en charge par la production du film. D'après Tanguy Auspert, l'échevin chargé du Patrimoine de Namur, la ville attend « une réponse de l’entrepreneur pour interrompre les travaux. » : l'échevin annonce aussi que le tournage pourrait déclencher quelques problèmes de circulation, une « bonne moitié de la place St-Aubain » devant être bloquée pendant la première quinzaine de juin pour le tournage
D'autres lieux de tournage belges sont cités comme le Palais provincial de Namur mais aussi le château de Franc-Waret et le domaine de Ronchinne à Maillen. Durant toute la durée du tournage à Namur, l'équipe devrait rester installée dans le centre-ville. L'annonce de ce tournage en Belgique révèle que le film est cette fois-ci une co-production entre la France et la Belgique (alors que les deux premiers volets étaient seulement français) : la société belge Nexus Factory fait partie de la production et la distribution compte de nombreux acteurs belges comme Jean-Luc Couchard, Stéphanie Crayencour, Christelle Cornil, Christian Hecq, Éric De Staercke, Alexandre von Sivers et le jeune Elliot Goldberg1. La co-production franco-belge est probablement motivée par la tax shelter belge, une niche fiscale destinée à encourager l'investissement dans des œuvres cinématographiques par les sociétés belges soumises à l'impôt.
Bien que le film soit censé se dérouler en France, notamment à Paris, il a été tourné en Belgique et en République tchèque : d'après Christian Clavier, la ville de Prague, qui sert de décor pour les scènes parisiennes, est une « ville baroque, qui ressemble beaucoup plus au Paris du xviiie siècle que Paris lui-même ».
Les lieux de tournage du film sont :
République tchèque
Prague
Kutná Hora
Château de Pernštejn
Barrandov : Studios Barrandov
Belgique
Namur
Brugelette
Saint-Georges-sur-Meuse
Bruxelles
Assesse
Liège
Christian Clavier avait annoncé le début du tournage pour le 11 avril : c'est finalement le 13 avril qu'il commence et quelques jours plus tard, le 20 avril 2015, Christian Clavier, via son compte Twitter, poste « Le tournage des Visiteurs 3débute aujourd'hui : on va se marrer !!! ».
Le 22 avril 2015, un journal local de Kutná Hora publie un communiqué pour avertir la population des diverses fermetures de route et autres déviations mises en place pour le tournage : cet article est agrémenté de photos de tournage (avec notamment la construction des décors) dont trois montrant une enseigne d'un apothicaire nommé Eusèbe, qui est probablement le descendant d'Eusæbius.
Le 25 avril 2015, une autre série de photos prises lors du tournage à Kutná Hora en République tchèque est diffusée : on peut voir de nombreux figurants en costumes de la fin du xviiie siècle mais aussi l'acteur Jib Pocthier en sans-culottes et le réalisateur du film, Jean-Marie Poiré, surveillant le travail d'un cadreur. Parallèlement, la première photo de Jacquouille et Godefroy est diffusée sur Internet.
Le 26 avril 2015, Christian Clavier publie sur Twitter une photo le montrant avec Jean Reno, en compagnie du premier vice-président (et ministre des Finances) tchèque, Andrej Babiš en commentant : « Les Tchèques sont des plus accueillants » Andrej Babiš relaie cette photo en disant être en compagnie d’« Astérix et Léon». Le lendemain, Extrafilms Castingová Agentura, la société chargée du casting des figurants tchèques publie un avertissement rappelant que la production désire ne pas voir de photos du tournage circuler sur les réseaux sociaux !
Après Clavier, et ce durant tout le tournage, plusieurs acteurs publieront des photos d'eux sur le tournage : le premier étant Ary Abittan qui, le 30 avril 2015, poste une photo de tournage montrant Christian Clavier et lui, respectivement dans leur costume de Jacquouille et du marquis de Cheneviette.
Le 9 mai 2015, Jib Pocthier publie une photo de tournage où il est entouré de Marie-Anne Chazel et Pascal Nzonzi, tous dans leurs costumes révolutionnaires.
Le tournage en Belgique débute le 8 juin 2015. Il s'y déroule dans un premier temps à Bruxelles, dans la rue aux Laines, précisément dans l'hôtel de Lannoy, un hôtel particulier du xviiie siècle. Jusqu'au 11 juin, l'équipe y tourne des scènes avec Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Stéphanie Crayencour, Ary Abittan, Frédérique Bel, Pascal Nzonzi et Annie Grégorio. Ensuite, à partir du 12 juin et jusqu'au 18 juin, le tournage se déroule à Namur, dans le centre ville (palais provincial, place Saint-Aubain, ainsi qu'à l'hôtel de Groesbeeck de Croix, rue Joseph Saintraint) et à Fernelmont (Château de Franc-Waret). Il se poursuit au château d'Attre dans la commune de Brugelette, à Saint-Georges (Château de Warfusée) et Maillen (château de Ronchinne), où il s'achève le 26 juin.
La post-production, tout comme la pré-production et une partie du tournage du film, a lieu en Belgique, Jean-Marie Poiré résidant à Bruxelles.
Éric Lévi, qui a déjà composé la musique des Visiteurs et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, est aussi le compositeur de la musique originale de ce troisième volet. Il a imaginé de nouvelles compositions mais a également arrangé des morceaux tirés des films précédents.
No | Titre | No | Titre |
1 | Voices from the Past | 17 | La Tirade de Gonzague |
2 | Trumpet Call | 18 | La Mère de Dieu |
3 | Mélodie pour un CHEVALIER | 19 | Adieu Gonzague |
4 | Dies irae | 20 | Adagio |
5 | Les Oubliettes | 21 | Jacouillet chez Gonzague |
6 | Le Règne de la Terreur | 22 | Mendelssohn |
7 | Les Condamnés | 23 | Chez l'enchanteur |
8 | Le Duc à la guillotine | 24 | A moi la garde |
9 | L'Évasion de Godefroy | 25 | The Stolen Jewels |
10 | La Prière de Godefroy | 26 | Le Drapeau des Germains |
11 | Fuyons ! | 27 | C'est diablerie |
12 | Jacouillet au château | 28 | Capitaine François - 6M12 |
13 | Caleche Conversation | 29 | Le Roi |
14 | Gonzague aux anges | 30 | Le Convoi et la Sorcière |
15 | Les Montmirail en danger | 31 | Enae Volare Mezzo (générique de fin) |
16 | Beautiful Flore |
Accueil
Le 21 avril 2015, Allociné dévoile la date de la sortie du film en France : le 6 avril 2016. Le lendemain, c'est la RTBFqui annonce la date de sortie belge : le 23 mars 2016, soit deux semaines avant la sortie française.
Lors du tournage
À la fin du mois d'avril 2015, tandis que le tournage vient de commencer en République tchèque, la Gaumont dévoile sous forme d'un arbre généalogique les différents protagonistes de ce 3e film et les acteurs les interprétant : on découvre notamment que Maximilien de Robespierre (dont la présence dans le film avait été évoquée par Jean Reno dès la pré-production) est joué par Nicolas Vaude, que Marie-Anne Chazel n'interprète plus Ginette mais un personnage dénommé Prune et que Franck Dubosc joue Gonzague de Montmirail, un personnage déjà mentionné par Béatrice dans le premier film et visible sur un portrait, dans lequel il possédait les traits de Jean Reno. Cet arbre généalogique est accompagné d'un synopsis du film.
Le 17 juin 2015, une équipe de TF1 est présente lors du tournage à Namur : elle assiste au tournage de plusieurs scènes au Musée des Arts décoratifs et réalise des interviews de Karin Viard, Marie-Anne Chazel, Alex Lutz, Ary Abittan, Jean Reno et Christian Clavier. Le reportage est ensuite diffusé deux jours plus tard dans le journal de 13 heures de TF1.
Au Festival de Cannes
La première promotion officielle du film a lieu en mai 2015 : Christian Clavier, Jean Reno, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc, Alex Lutz, Ary Abittan et Jean-Marie Poiré mettent en pause le tournage pour se rendre à la 68e édition du festival de Cannes. Les acteurs apparaissent dans l'émission du Grand Journal de Cannes du 16 mai 2015, dont une partie est entièrement consacrée au film et dévoilent la première bande-annonce du film, montée à partir des rushs des deux premières semaines de tournage, ainsi que des photos montrant les acteurs présents sur le plateau dans leur costume de tournage. Ils viennent également pour rencontrer de nombreux distributeurs étrangers, qui ont déjà acheté le film avant même qu'il ne soit terminé.
Avant la sortie du film
Le 30 septembre 2015, les premiers visuels officiels sont dévoilés lors du congrès de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Il s'agit de quatre pré-affiches présentant chacune un duo d'acteurs : Christian Clavier et Jean Reno, Franck Dubosc et Frédérique Bel, Christian Clavier et Sylvie Testud et enfin Ary Abittan et Alex Lutz. Le lendemain, Christian Clavier, Jean Reno et Jean-Marie Poiré présentent un extrait de trois minutes du film à la presse lors du même congrès.
À l'approche de la sortie du film, la promotion se fait de plus en plus importante. Ainsi, début février 2016 un premier aperçu est diffusé au cinéma, montrant les acteurs principaux du film, avec Jacquouille jouant avec un interrupteur en reprenant la réplique du premier film « Jour ! ... Nuit ! » en fond sonore. Ce teaser est ensuite dévoilé le 13 février sur Internet par Allociné et la page Facebook officielle du film. Le 10 février 2016, l'affiche officielle est dévoilée : Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Karin Viard, Alex Lutz, Ary Abittan, Sylvie Testud, Pascal Nzonzi et Marie-Anne Chazel sont présents dessus ; Jacquouille est porté par Godefroy sur ses épaules, probable référence à une scène culte de La Grande Vadrouille (1966). Bien que présent sur l'affiche, Pascal Nzonzi n'est pas mentionné en tête d'affiche mais en bas : ceci provoque une légère polémique, certains y voyant un racisme de la part des distributeurs. Le 17 mars, Jean Reno est accueilli par la station de radio RTL.
Le 5 avril 2016, veille de la sortie, une émission spéciale des Enfants de la télé (tournée en janvier 2016) a lieu avec la quasi totalité du casting principal. Quatre extraits ainsi qu'un bêtisier du film sont diffusés.
La presse n'est pas autorisée à voir le film en avant-première par crainte des mauvaises critiques, les deux seules projections de presse étant réservées à une partie des médias télé et radio, jugés moins critiques.
La presse, déçue par la bande annonce, étrille le film à sa sortie, le jugeant « laborieux », « moyen », et « daté ».
Pour Patrick Laurent, journaliste à la Dernière Heure « ce troisième opus se révèle quand même nettement plus agréable à suivre que les deux précédents».
Mais selon Mathilde Cesbron, journaliste au Point, le film « n'est rien d'autre qu'une soupelette fade et démodée, dont même dame Ginette ne voudrait pas », avec une intrigue a minima, de l'humour au rabais, une critique sociale inexistante, un Jean Reno inexistant et un Christian Clavier qui surjoue. Pour le Figaro, « Jean Reno, avec son œil de poisson mort, est en apnée. » Pour Marianne, « Cela ne fera rire que les enfants, et encore, ceux qui ont mauvais goût. »
Selon Causeur.fr, le choix de retenir la Terreur parmi les différentes phases de la Révolution, avec le rappel dérangeant de ses excès, pourrait passer comme une critique de cette même Révolution, à contre-courant de l'opinion.
Les spectateurs accueillent également très froidement le film, avec une note de 1,6/5 pour 4 700 avis environ sur AlloCiné.
L'objectif des producteurs est d'atteindre 5 millions d'entrées.
Lors de son premier jour d'exploitation, Les Visiteurs : La Révolution totalise 190 271 entrées, ce qui en fait le deuxième meilleur démarrage depuis le début de l'année 2016 pour un film français après Les Tuche 2 : Le Rêve américain, malgré un démarrage à Paris (2 189 entrées sur 25 copies) en deçà du second volet (6 164 entrées à la même période), mais qui lui permet de prendre la tête du box-office le jour de sa sortie.
Pour son premier week-end à l'affiche, le film prend la première place du box-office avec 940 584 entrées, faisant mieux que le premier volet (438 263 entrées en 1993), mais moins bien que le second volet (2 068 693 entrées en 1998). Ce démarrage est considéré comme correct, mais pas exceptionnel, pour un film très attendu dans les régions où il a très bien marché dans les complexes.
Pour sa première semaine d'exploitation en France, le film prend la première place du box-office avec 1 150 047 entrées. Il fait mieux que Les Visiteurs (1993), avec 518 997 entrées, mais moins bien que Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), avec 2 655 916 entrées. En plus de cela, il fait mieux que Les Visiteurs en Amérique, avec 558 531 entrées.
Avec un peu plus de 2 millions d'entrées cumulés en sept semaines, il est considéré comme un échec commercial qui peut s'expliquer par une rentabilité — assez faible — de 58% par rapport aux Tuche 2 et par le fait que Jean Reno(selon le site leboxofficepourlesnuls) « n'est plus aussi bankable » ,
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
France | 2 200 452 entrées | 25 mai 2016 | 7 |
18 549 352 $ | 22 mai 2016 | 8 |
Alors en plein tournage, le film commence à être acheté par de nombreux distributeurs étrangers : seulement un mois après le début du tournage, il est déjà vendu à des distributeurs du Benelux (Paradiso Filmed Entertainment), d'Espagne(A Contracorriente Films), de Suisse (JMH Distributions), de Grèce (Odeon), de Chine (HGC Entertainment), du Moyen-Orient (Four Star), de Turquie (Outsider Films), du Portugal (Outsider Films), de Hongrie (Freeman Films) et de la communauté des États indépendants (Luxor Entertainment).
Autour du film
Nicolas Vaude, l'interprète de Robespierre, n'en est pas à son premier film sur la Révolution française puisqu'il avait joué le rôle de Jacques-Louis David dans le téléfilm Une femme dans la Révolution. Dans ce même téléfilm, le rôle de Robespierre était tenu par Alex Lutz.
Alors que seulement trois personnages historiques étaient présents dans les deux premiers films (le roi de France Louis VI le Gros, le roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc et le jeune Napoléon Bonaparte), ce sont une dizaine de personnes ayant réellement existé qui se retrouvent dans ce troisième film :
Arrivant longtemps après Les Visiteurs (1993) et Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), et bien que toujours écrit par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, le troisième film compte plusieurs erreurs de continuité avec les précédents films, contredisant des éléments disséminés dans le premier film notamment. Ainsi, dans ce volet, Jacquouille dit que sa mère s'appelait Gertrude, alors que dans le premier opus, il déclarait qu'elle se nommait Gwendoline, au cours d'un monologue fameux sur les morts atroces de ses parents.
La scène finale, où les deux principaux protagonistes sont propulsés en 1943 en pleine Seconde Guerre mondiale, amène plusieurs erreurs. On y aperçoit le jeune Jacques-Henri Jacquard, âgé d'une dizaine d'années, ce qui laisse à penser qu'il serait né au tout début des années 1930 : il devrait être sexagénaire dans le premier opus, or, l'intrigue générale censée se passer en 1992 nous présente ce personnage âgé d'à peine quarante ans, Christian Clavier étant né en 1952, ce qui rend donc totalement impossible le fait que sa naissance ait eu lieu avant les années 50 et que par conséquent il ait vécu lors de la Seconde Guerre mondiale. L'histoire du château de Montmirail telle qu'est présentée dans ce troisième film va également à l'encontre des éléments apportés par le premier. Dans le premier opus, Béatrice de Montmirail déclare qu'elle a passé son enfance au château familial, et quand Godefroy lui demande quel est le propriétaire des lieux en 1992, elle lui répond que c'est Jacques-Henri Jacquart, descendant des anciens métayers, qui a racheté le château à son père, par ailleurs mort en 1981 : le château a donc été acquis par Jacques-Henri Jacquart, à la fin du xxe siècle. Dans ce troisième film, on découvre que Jacquouillet a pris possession du château sous la Révolution, puis que le château semble être resté dans le famille de Jacquouille, montré comme appartenant à Edmond Jacquart lors de la Seconde Guerre mondiale, sans aucune autre explication.
Il y a aussi quelques inexactitudes chronologiques dans la représentation du château de Montmirail. Lors du premier opus, on apprend par Béatrice que le bâtiment est d'apparence Renaissance depuis le Directoire, période politique qui s'étend de 1795 à 1799. Or, bien que l'intrigue se déroule en 1793, soit deux ans auparavant, le château présente déjà un aspect Renaissance.
Comme pour les deux premiers films, quelques erreurs de vocabulaire ou historiques apparaissent. Prune (ascendante de Ginette) prononce le mot « raciste ». Or ce mot fut utilisé pour la première fois par Gaston Méry, en 1894, soit 101 ans plus tard, par rapport à l'année où se déroule l'histoire. Autre anachronisme verbal, Godefroy se donne pour mission d'aller « libérer le Dauphin de France » Louis XVII, alors que le titre de dauphin de France n'a été donné systématiquement aux fils aînés des Rois de France qu'à partir de 1350, soit longtemps après l'époque de Godefroy né au xie siècle. Aussi, Robert de Montmirail (Alex Lutz) utilise l'expression « armé comme un terroriste » pour dénoncer le fait que Jacquouille, censé incarner un marchand de vin, emporte une brassée d'armes à bord de leur berline pour Paris : le mot « terroriste » est anachronique, car il a été utilisé pour la première fois en novembre 1794 (soit un an après les événements du film), pour désigner la doctrine des partisans de la Terreur, exercée par les révolutionnaires alors au pouvoir.
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Dès la sortie des Visiteurs 2, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier pensent à un troisième volet des aventures de Jacquouille et Godefroy mais, sous l'influence de John Hughes, se dirigent vers une adaptation américaine du premier film, ce qui aboutira aux Visiteurs en Amérique (Just Visiting) en 2001, remake dans lequel jouent Christian Clavier et Jean Reno qui reprennent des rôles similaires à ceux de Jacquouille et Godefroy. Ce remake est un échec commercial et fait littéralement plonger les comptes de la Gaumont à sa sortie, alors que ceux-ci avaient déjà été affaiblis par l'échec du film Vatel de Roland Joffé, un autre film français destiné à une carrière internationale
Quelque temps après cette désillusion, Christian Clavier avoue que son rôle de Jacquouille appartient désormais à une époque révolue de sa carrière d'acteur ; Jean Reno, quant à lui, confie qu'il redoutait une « suite de trop » ; les deux acteurs abandonnent ainsi le projet d'un troisième opus.
En mai 2013, Christian Clavier relance le projet en annonçant l'écriture d'un scénario avec Jean-Marie Poiré. À la même période, Marie-Anne Chazel annonce sa participation au film en cas de continuation du projet.
En mars 2014, Christian Clavier annonce la fin de l'écriture du scénario
De même que dans le premier volet de la trilogie, des placements de produits sont opérés mais dans une bien moindre mesure, l'époque à laquelle se déroule l'intrigue étant moins propice à cette technique. Le placement a lieu principalement lors de l'interrogatoire de Godefroy de Montmirail et de Jacquouille par le tribunal révolutionnaire, seul moment du film où des objets du xxe siècle sont montrés. Il y a notamment les produits de coiffure Franck Provost (bombe de laque pour cheveux) ou Cash Converters (un briquet). Les laques Franck Provost et Cash Converters n'existant pas en 1992, (date à laquelle Jacquouille est censé les avoir volés), ces placements de produits sont finalement des anachronismes.
C'est grâce aux organisateurs du Festival international du film policier de Liège que Stéphanie Crayencour a pu rencontrer Jean-Marie Poiré et se voir offrir le rôle de Victoire-Églantine de Montmirail : le réalisateur ayant été le président du jury de l'édition de 2012 du Festival, il a été convié par ses organisateurs au Festival du film historique de Waterloo : « C’est là que nous nous sommes rencontrés. Il m’a regardé bizarrement en me disant que j’avais une tête de moyen-âge. J’ai passé le casting et obtenu le rôle de Victoire-Églantine de Montmirail. J’incarne la sœur de Franck Dubosc et l’épouse d’Ary Abittan. », explique Stéphanie Crayencour
D'autres comédiens viennent de la comédie à succès Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, le plus gros succès français de l'année 2014, dans laquelle Christian Clavier tenait le rôle principal : il a ainsi « récupéré » de la distribution Ary Abittan, Pascal Nzonzi, Frédérique Bel et David Salles.
Alors que des comédiens des premier et deuxième films ont plus tard joué dans la série Kaamelott, on retrouve dans ce troisième film des acteurs récurrents de Kaamelott comme Joëlle Sevilla, Guillaume Briat et Serge Papagalli ; de plus, Lorànt Deutsch, Frédérique Bel et même Christian Clavieravait joué dans la série en tant qu'« acteurs invités » ou « guests »
Les enfants Montmirail sont joués par les jeunes acteurs Elliot Goldberg, fils du producteur Sylvain Goldberg, et Horatia Taittinger, déjà apparue dans Benoît Brisefer : Les Taxis rouges, dans lequel jouait Jean Reno. Sylvain Goldberg a précisé qu'il n'est pour rien dans la présence de son fils dans le film qui, « parmi d’autres petits garçons, a passé plusieurs étapes de casting… pour finalement être choisi par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier ».
Fin mars 2014, dans les émissions C à vous et Touche pas à mon poste !, Jean Reno confirme sa participation au film, indique que le « feu vert » de la Gaumont est encore attendu
En octobre 2014, Christian Clavier annonce un tournage pour le printemps 2015 et une possible sortie en 2016: il confie vouloir laisser la place à « une nouvelle génération d'acteurs », et affirme aussi que la composition de la distribution était en cours et que certains partenaires du film à succès Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? se verraient attribuer des rôles. Il met aussi fin aux rumeurs sur le net en indiquant, que ni Valérie Lemercier, ni Muriel Robin ne seraient présentes au casting, pas plus que Kev Adams, très occupé, à son grand regret.
En décembre 2014, Christian Clavier, lors de la promotion du film Une heure de tranquillité dans l'émission C à vous, annonce le début du tournage des Visiteurs 3 pour avril 2015. Il confirme aussi, à la même période, lors de l'émission de radio Sortez du cadre, animée par Nikos Aliagas, la participation de deux acteurs de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? au film : Ary Abittan, qui jouait le gendre juif de Christian Clavier, et Pascal Nzonzi, qui jouait André Koffi, le père de Charles, le gendre d'origine ivoirienne.
Dans des interviews accordés à Paris Match et au Parisien, Christian Clavier explique qu'il y aura une « quinzaine de rôles importants » et annonce que Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc font aussi partie du casting. Il annonce aussi qu'il sera coproducteur de ce troisième film et que le tournage se déroulera à Prague, en République tchèque, durant onze semaines et à partir du 13 avril, car « grâce à Jean-Claude Decaux, il est devenu impossible de tourner à Paris ». Quant au casting, les acteurs principaux reprendront leurs rôles : « Il y aura Jean Reno et Marie-Anne Chazel, mais aussi une quinzaine de rôles centraux, avec d’un côté des révolutionnaires et de l’autre des nobles. Le casting sera dans l’esprit de ce que j’ai fait avec Papy fait de la résistance. Nous mélangerons toutes les familles du cinéma français. »
Dans une interview accordée à Allociné lors du festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez en janvier 2015, Franck Dubosc confirme sa participation au film (mais aussi celles de Karin Viard, Sylvie Testud et Ary Abittan) et la période du tournage (censé s'étaler d'avril à juin 2015), et dévoile des informations sur son rôle, celui d'« un descendant [de Godefroy] qui choisit de devenir révolutionnaire ».
En février 2015, Lorànt Deutsch, à l'occasion de la promotion du film Un village presque parfait, annonce qu'il fait partie de la distribution des Visiteurs 3 et déclare en être « très fier », considérant le premier film comme un « monument de la comédie française ». Il précise qu'il doit y jouer le rôle d'un proche de Maximilien de Robespierre, en commentant qu'« il y a des gens qui vont être contents. » Au même moment, la venue de Jean-Luc Couchard dans la distribution est annoncée : l'acteur est donc censé retrouver Christian Clavier, qu'il avait déjà rencontré sur le tournage de Babysitting 2(le précédent film dans lequel Clavier a joué avant Les Visiteurs 3).
En mars 2015, un mois avant le début du tournage, la participation du comédien Serge Papagalli, connu pour son rôle du paysan Guethenoc dans la série Kaamelott, est également citée par plusieurs médias : dans un interview, celui-ci déclare qu'il a un rôle dans le film mais qu'il est, à l'époque de l'interview, en pleines négociations.
En avril 2015, Valérie Lemercier, qui jouait le rôle de Béatrice de Montmirail dans le premier film, confie sur l'antenne d'Europe 1 ne pas avoir été contactée pour reprendre son rôle dans ce troisième épisode. Elle n'avait pas repris son rôle dans le second volet et avait été remplacée par Muriel Robin.
Le 10 avril 2015, il est également annoncé qu'Alexandre von Sivers rejoint la distribution dans le rôle d'Eusèbe, le descendant de l'enchanteur Eusæbius en 1793. L'enchanteur Eusæbius de 1123 ainsi que Ferdinand Eusèbe, son descendant en 1993, étaient en effet joués dans les deux premiers films par Pierre Vial à la manière des acteurs principaux comme Jean Reno, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Valérie Lemercier et Muriel Robin qui en dehors de leurs personnages du Moyen Âge ou d'une autre époque jouent aussi les descendants ou les ancêtres de ceux-ci dans les différentes époques selon les films (Jean Reno prête ses traits aux descendants de son personnage uniquement à travers les portraits et les photographies mais ne les incarne pas physiquement). Pierre Vial n'a en effet pas été approché pour reprendre ce rôle car outre le fait qu'il est désormais âgé, au cours de ces dernières années il ne se consacre plus qu'au théâtre et ne joue plus à l'écran.
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Fiche technique
Titre : Les Visiteurs : La Révolution
Titre de travail : Les Visiteurs 3 : La Terreur
Réalisation : Jean-Marie Poiré
Scénario : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
Direction artistique : Marc Vadé
Décors : Philippe Leveque
Costumes : Pierre-Jean Larroque
Photographie : Stéphane Le Parc
Effets visuels numériques : Compagnie générale des effets visuels (Paris)
Montage : Philippe Bourgueil
Musique : Éric Lévi
Production : Sidonie Dumas (productrice déléguée), Christian Clavier, Jean-Marie Poiré, Sylvain Goldberg, Serge de Poucques, Marc Jenny, Michal Prikryl
Sociétés de production : Gaumont (production déléguée), Ouille Productions, TF1 Films Production, Nexus Factory, Okko Productions
Société de distribution : Gaumont International
Budget : 24,75 millions €
Pays d'origine : France, Belgique et République tchèque
Langue originale : français
Genre : comédie
Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - Dolby Digital
Durée : 110 minutes
Dates de sortie :
France et Belgique : 6 avril 2016
Distribution
Christian Clavier : Jacquouille la Fripouille / Jacquouillet / Edmond Jacquart, descendant en 1943
Jean Reno : Godefroy Amaury de Malfête, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi »
Franck Dubosc : Gonzague de Montmirail / François de Montmirail, descendant en 1943
Marie-Anne Chazel : Prune, ascendante de Ginette
Karin Viard : Adélaïde de Montmirail
Sylvie Testud : Charlotte de Robespierre / Geneviève Carraud-Robespierre, descendante en 1943
Stéphanie Crayencour : Victoire-Églantine de Montmirail
Ary Abittan : Lorenzo Baldini, marquis de Portofino
Alex Lutz : Robert de Montmirail, descendant de Godefroy
Pascal Nzonzi : Philibert, compagnon de Prune
Frédérique Bel : Flore
Nicolas Vaude : Maximilien de Robespierre
Christian Hecq : Jean-Paul Marat
Christelle Cornil : Simone Marat
Lorànt Deutsch : Jean-Marie Collot d'Herbois
Mathieu Spinosi : Louis Antoine de Saint-Just
François Bureloup : Georges Couthon
Nicolas Lumbreras : Jacques-Nicolas Billaud-Varenne
Cyril Lecomte : Joseph Fouché
Alexandre von Sivers : Charles Eusèbe, l'apothicaire descendant d'Eusæbius en 1793
Dimitri Storoge : le commissaire Verdier
Serge Papagalli : le cocher
Véronique Boulanger : Élise
Éric De Staercke : le duc hollandais
Patrick Descamps : Louis VI « le Gros », roi de France
David Salles : Raoul Ier « le Borgne »
Annie Grégorio : Honorine
Götz Otto : le colonel Wurtz
Urbain Cancelier : le geôlier chef à la prison d'Issoudun
Jean-Luc Couchard : l'accusateur Legendre
Guillaume Briat : Robinot
Joëlle Sevilla : Mme Robinot
Julie-Marie Parmentier : Norah, la fille d'Eusæbius
Chantal Pirotte : Catherine Théot
Elliot Goldberg : Thibaud de Montmirail
Horatia Taittinger : Marie-Thérèse de Montmirail
Ryan Brodie : Jacques-Henri Jacquart jeune
Jib Pocthier : un sans-culottes
Renaud Capuçon : le violoniste à la prison d'Issoudun
Damien Ferrette : le soldat de l'an II (images du second film)
Pavel Novotný : Hugues de Puiset
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Les Visiteurs : La Révolution est un film franco-tchéco-belgeréalisé par Jean-Marie Poiré sorti en 2016.
C'est le troisième opus de la trilogie Les Visiteurs ; il fait donc suiteau deuxième opus Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, dix-huit ans après la sortie de celui-ci, en 1998, et vingt-trois ans après celle du premier film, en 1993.
Seuls trois acteurs des deux films précédents jouent dans ce troisième opus, à savoir Christian Clavier, Jean Reno et Marie-Anne Chazel, mais seuls Reno et Clavier retrouvent leurs personnages respectifs de Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille. Ils sont entourés par de nouveaux protagonistes interprétés par Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud, Ary Abittan, Alex Lutz et Pascal Nzonzi. Comme pour les deux premiers films, Christian Clavier et Jean-Marie Poiré sont les auteurs du scénario.
Tourné d'avril à juin 2015 en République tchèque puis en Belgique, le film est, avec le remake Les Visiteurs en Amérique (2001), le second film de la série à ne pas avoir été réalisé en France. Le film marque également le retour à la réalisation de Jean-Marie Poiré, après une pause de près de quatorze ans.
Pour rentabiliser le film qui a coûté 25 millions d'euros, la production avait besoin d'au moins 5 millions d'entrées au cinéma, mais avec seulement un peu plus de 2 millions d'entrées le film est un échec commercial.
Arrivés en 1793, en pleine Révolution française, Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouiller encontrent Jacquouillet, descendant de Jacquouille et accusateur public, et se retrouvent empêtrés dans la tourmente de la Terreur. Godefroy est confronté à sa descendance de l'époque, qui essaie d'échapper à la Révolution : lui et son écuyer les aident à fuir et tentent de retrouver un descendant de l'Enchanteur pour rentrer à leur époque. Les deux voyageurs temporels subissent en effet des effets secondaires inquiétants dus aux couloirs du temps non refermés.
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L'Homme du président (The President's Man) est un téléfilm américain réalisé par Michael Preece et diffusé en 2000.
Joshua McCord est un agent spécial travaillant directement sous les ordres du président des États-Unis, qui lui confie les missions les plus délicates. Joshua songe désormais à prendre sa retraite, mais il veut d'abord se trouver un digne successeur. Il pense le trouver en la personne de Deke Slater, un sous-officier injustement emprisonné pour avoir désobéi à des ordres qui auraient pu coûter la vie de deux de ses hommes. Joshua obtient que Deke sorte de prison et prend en charge sa formation, pour en faire un agent d'élite.
Fiche technique
Titre original : The President's Man
Titre français : L'Homme du président
Réalisateur : Michael Preece
Musique : James Horner
Scénario : Bob Gookin
Genre : action
Tout public
Distribution
Chuck Norris: Joshua McCord
Dylan Neal Deke Slater
Jennifer Tung : Que McCord
Stuart Whitman : George Williams
Josh Ridgway : Stuart
Marla Adamas : la première dame
Ralph Waite : le président
Soon-Tek Oh : Le général Van Tran
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