Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Récompenses
1946 Grand prix d'interprétation au festival de Cannes pour La symphonie pastorale.
1948, Victoire de la meilleure actrice (Cinémonde).
1950, Victoire du cinéma français (Samothrace de Cinémonde).
1950/1952/1953/1954/1955 Premier prix de popularité (Ciné-revue).
1954, Triomphe du cinéma français, Prix de la meilleure interprétation féminine pour "Les orgueilleux" (Ciné-revue).
1955-1956, Victoire du cinéma français (Cinémonde), Triomphe du cinéma, vedette N°1 du cinéma français.
1961, en Espagne, Prix de la meilleure actrice étrangère pour "Menschen im hôtel" (Grand hôtel).
1992, César d'honneur
Distinctions
Le prix d'interprétation féminine (le premier de l'histoire française) lui sera décerné au Festival de Cannes en 1946 pour le rôle de Gertrude dans La Symphonie pastorale de Jean Delannoy. Elle est la présidente du jury en 1971.
Elle reçoit le triomphe Belge en 1955.
1960 : Elle est faite Chevalier des Arts et des Lettres;
1967 : Médaille de vermeil de la ville de Paris;
1969 : Chevalier de la Légion d'honneur;
1975 : Officier de l'ordre national du mérite, membre du conseil d'administration de FR3 (jusqu'en 1981);
1994 : Commandeur de la Légion d'honneur;
2009 : Grand officier de la Légion d'honneur.
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Filmographie complète
Sous le pseudonyme de Simone Morgan :
1935 : La Vie parisienne de Robert Siodmak - Une figuration
1935 : Mademoiselle Mozart d'Yvan Noé - Une entraîneuse à "l'Eléphant Blanc"
Sous le pseudonyme de Michèle Morgan :
1935 : Une fille à papa de René Guissart - Une voyageuse
1936 : Mes tantes et moi d'Yvan Noé - Michèle
1936 : Gigolette d'Yvan Noé - Une soubrette
1936 : Le Mioche de Léonide Moguy - L'élève
1936 : La Vie parisienne de Robert Siodmak - Une figuration
1937 : Gribouille de Marc Allégret - Nathalie Roguin
1938 : Orage de Marc Allégret - Françoise Massart
1938 : Le Quai des brumes de Marcel Carné - Nelly
1938 : L'Entraîneuse d'Albert Valentin - Suzy
1939 : Le Récif de corail de Maurice Gleize - Lilian White
1939 : Les Musiciens du ciel de Georges Lacombe - La lieutenante Saulnier
1940 : Remorques de Jean Grémillon - Catherine
1940 : Untel père et fils de Julien Duvivier - Marie Froment-Léonard
1941 : My Life with Caroline de Lewis Milestone non créditée dans le rôle d'Annette
1942 : La Loi du Nord ou La Piste du nord de Jacques Feyder - Jacqueline Bert
1942 : Jeanne de Paris (Joan of Paris) de Robert Stevenson - Jeanne
1941 : Hedda hopper's Hollywood No 1 - court métrage, documentaire - de Herbert Moulton - Elle-même
1943 : Rencontre à Londres (Two Tickets to London) d'Edwin L. Marin - Jeanne
1943 : Amour et Swing (Higher and Higher) de Tim Whelan - Millie Pico dite: Paméla Drake
1944 : Passage pour Marseille ou Cap sur Marseille (Passage to Marseille) de Michael Curtiz - Paula
1946 : L'Évadée (The Chase) d'Arthur Ripley - Lorna Roman
1946 : La Symphonie pastorale de Jean Delannoy - Gertrude, la jeune aveugle
1947 : Première Désillusion (The Fallen Idol) de Carol Reed - Julie
1948 : Aux yeux du souvenir de Jean Delannoy - Claire Magny
1949 : Fabiola d'Alessandro Blasetti - Fabiola
1949 : La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois - Jeanne Morel
1950 : Le Château de verre de René Clément - Evelyne Bertal - Ainsi que la version italienne L'amante di una notte de René Clément
1950 : L'Étrange Madame X de Jean Grémillon - Irène Voisin-Larive
1950 : Maria Chapdelaine de Marc Allégret - Maria Chapdelaine
1951 : Les Sept Péchés capitaux (L'Orgueil) de Claude Autant-Lara - Anne-Marie de Pallières
1951 : Vedettes sans maquillage - court métrage - de Jacques Guillon - Elle tient son propre rôle
1952 : La Minute de vérité de Jean Delannoy - Madeleine Richard, comédienne
1953 : Les Orgueilleux d'Yves Allégret - Nelly
1954 : Destinées de Jean Delannoy - Jeanne d'Arc dans le sketch : Jeanne d'Arc
1954 : Obsession de Jean Delannoy - Hélène Giovanni
1954 : Napoléon de Sacha Guitry - Joséphine de Beauharnais
1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair - Marie-Louise Rivière
1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara - Marguerite, la chanteuse de cabaret
1955 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy - Marie-Antoinette, la reine de France
1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - Gabrielle d'Estrée
1956 : Oasis d'Yves Allégret - Françoise Lignières
1957 : Les Vendanges (The Vintage) de Jeffrey Hayden - Léonne Morel
1957 : Retour de Manivelle de Denys de La Patellière - Hélène Fréminger
1958 : Le Miroir à deux faces d'André Cayatte - Marie-Josée Tardivet, la femme de Pierre
1958 : Maxime d'Henri Verneuil - Jacqueline Monneron
1958 : Femmes d'un été (Racconti d'estate) de Gianni Franciolini - Micheline
1959 : Grand Hotel (Menschen im hotel) de Gottfried Reinhardt - La Grusinskaïa
1959 : Brèves amours (Vacanze d'inverno) de Camillo Mastrocinque - Steffa Tardier
1959 : Les Scélérats de Robert Hossein - Thelma Rooland
1959 : Pourquoi viens-tu si tard ? de Henri Decoin - Catherine Ferrer
1960 : Fortunat d'Alex Joffé - Juliette Valcourt
1961 : Le Puits aux trois véritésde François Villiers - Renée Plège
1961 : Les lions sont lâchés de Henri Verneuil - Cécile
1962 : Landru de Claude Chabrol - Célestine Buisson
1962 : Rencontres de Philippe Agostini - Bella Krastner
1962 : Le crime ne paie pas un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Gérard Oury - Jeanne Hugues dans le sketch : L'Affaire Hugues
1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichenbach - Elle tient son propre rôle
1963 : Méfiez-vous, mesdames de André Hunebelle - Denise Duparc
1963 : Constance aux enfers de François Villiers - Constance
1964 : Les Yeux cernés de Robert Hossein - Florence
1964 : Les Pas perdus de Jacques Robin - Yolande Simonet
1964 : Le Petit boulanger de Venise ou Le Procès des Doges (Il fornaretto di Venezia) de Duccio Tessari - La Princesse Sofia
1964 : Le Corniaud de Gérard Oury : - La scène où elle est en voiture a été coupée au montage
1965 : Dis-moi qui tuer de Étienne Périer - Geneviève Montanet
1966 : Les Centurions (Lost command) de Mark Robson - La comtesse de Clairfond
1967 : Benjamin ou les Mémoires d'un puceau de Michel Deville - La comtesse
1975 : Le Chat et la Souris de Claude Lelouch - Mme Richard, la veuve du financier milliardaire
1977 : Jacques Prévert - Documentaire - de Jean Desvilles - Témoignage
1978 : Robert et Robert de Claude Lelouch - Elle y fait une figuration
1985 : Carné, l'homme à la caméra - Documentaire - de Christian Jaque - Témoignage
1986 : Un homme et une femme : vingt ans déjà de Claude Lelouch - Une spectatrice à la projection privée
1990 : Ils vont tous bien ! (Stanno tutti bene) de Giuseppe Tornatore - Une femme dans le train
Télévision
1953 : Camille et Silent the Song -Épisodes de "Studio One" - d'Anthony Barr, Yul Brynner...
1967 : La Bien-aimée de Jacques Doniol-Valcroze - Fanny Dréal
1976 : Hommage à Raimu - Documentaire - de Raymond Castans et Solange Peters - Témoignage
1981 : Le Tout pour le tout de Jacques Brialy
1984 : Chéri d'Yves-André Hubert - Léa, la maîtresse de chéri
1986 : Le Tiroir secret - Feuilleton en 6 épisodes - : La saisie d'Édouard Molinaro, L'Enquête de Roger Gillioz, Top secret de Michel Boisrond, La Rencontre d'Édouard Molinaro, La Mise au point de Nadine Trintignant et Le Retour de Michel Boisrond - Colette Dutilleul-Lemarchand
1995 : La Veuve de l'architecte de Philippe Monnier - Héléna Kramp
1997 : Des gens si bien élevés de Alain Nahum - Geneviève
1999 : La Rivale d'Alain Nahum - Judith Legrand
2007 : Michèle Morgan avec ces yeux-là, documentaire d'Anne Andreu 55 min (France) - Témoignage
2010 : Les Trois Glorieuses documentaire de Henry-Jean Servat et Pierrick Bequet - Témoignage
Théâtre
1936 : quelques petits rôles (La fête du printemps, Monsieur Mécano)
1978 : Le Tout pour le tout de Françoise Dorin, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre du Palais-Royal
1981 : Chéri de Colette, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre des Variétés
1983 : Chéri de Colette, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre des Célestins
1988 : Une femme sans histoire d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Bernard Murat, Comédie des Champs-Elysées
1993 : Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre des Bouffes-Parisiens
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En 1944, elle fait construire dans les collines d'Hollywood, au 10 050 Cielo Drive, une jolie maison et une piscine dans une belle propriété. Vingt-cinq ans plus tard, la propriété appartient à Roman Polanski et sa jeune femme, l'actrice Sharon Tate, enceinte de leur premier bébé. Le 9 août 1969, la maison est envahie par « la famille Manson », qui tue brutalement Sharon Tate et les autres invités présents.
Connue depuis ses débuts pour son élégance et sa classe (sur lesquelles elle capitalisera toute sa vie), Michèle Morgan se dit consternée vers la fin des années 1970 par les cravates qui sont disponibles à l'époque sur le marché. Elle réagit en créant sa propre ligne, les Cravates Michèle Morgan. Fabriquées avec des soies choisies, comportant une grande recherche dans les motifs et la luminosité des couleurs, ces cravates tranchent assurément sur le reste de ce qui existe à l'époque. Mais il s'agit là d'un métier à part entière, et les cravates Michèle Morgan n'auront qu'une existence éphémère. Ce qui n'empêche pas quelques collectionneurs emballés de les chercher aujourd'hui dans tous les vide-greniers organisés dans la capitale.
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Michèle Morgan est une actrice française née le 29 février 1920 à Neuilly-sur-Seine où elle est morte le 20 décembre 2016.
Michèle Morgan dans L'Évadée (1946)
Elle est l'aînée de 4 enfants. Lorsqu'elle a 3 ans, Marcel Schultz, un collègue de travail de son père et astrologue amateur, lui prédit dans son thème astral la célébrité dans le monde. Son père, chef de service dans une maison de parfum d'exportation, est au chômage après la crise de 1929. En 1933, il installe sa famille à Dieppe, rue de la Barre, où il reprend le fonds de commerce d'une épicerie mais fait faillite deux ans plus tard. Elle découvre la scène lors des spectacles du Casino de Dieppe.
1935 : elle décide avec son frère cadet Paul de fuguer de l'école et d'aller chez ses grands-parents à Paris ; par l'intermédiaire d'agences de casting, elle y décroche son premier rôle de figurante dans Mam'zelle Mozart au cours duquel le réalisateur Yvan Noé lui conseille de se perfectionner en prenant des cours d'art dramatique
1936 : elle suit des cours de formation théâtrale chez René Simon
1937 : Jeanne Witta la recommande à Marc Allégret. Après un essai concluant, elle signe son premier contrat (12 500 F) pour Gribouille. Tournage de février à avril. Premier succès. RKO lui propose un contrat à Hollywood sur la base de 2000 F par semaine. En octobre et décembre, elle tourne Orage avec Charles Boyer, la grande star de l'époque. Elle prend le surnom de Michèle Morgan.
1939 : le 3 septembre c'est la guerre. Jean Gabin est mobilisé à Cherbourg dans la marine nationale. Il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques.
Le 15 septembre 1942, elle épouse aux États-Unis William Marshall, dont elle aura un fils, Mike Marshall (1944-2005). Toujours en 1942, lors de son séjour aux États-Unis, Michèle Morgan tourne un bout d'essai pour le rôle principal de Soupçons le film que prépare Alfred Hitchcock ; elle n'est pas retenue à cause de son anglais insuffisant. Également pour un problème de production, le rôle féminin de Casablanca, qui révèle la comédienne Ingrid Bergman, lui échappe. Michèle Morgan reconnaît par la suite avoir commis plusieurs erreurs durant sa carrière : elle refuse ainsi le rôle principal de Johnny Belinda, qui vaut à Jane Wyman l'Oscar de la meilleure actrice, et celui de La Nuit de Michelangelo Antonioni. Au théâtre, elle renonce, par peur de la scène, à participer à la création de Thé et Sympathie, qui connaît ensuite le succès avec Ingrid Bergman. En 1948, elle divorce. En 1950, elle convole avec Henri Vidal ; ils tourneront plusieurs films ensemble. Après le décès de celui-ci en 1959, elle sera la compagne du cinéaste Gérard Oury, jusqu'au décès de ce dernier en 2006.
En 1957, elle tourne Retour de manivelle, film qui marque un tournant dans sa carrière : incarnant jusqu'ici principalement des héroïnes fragiles, elle y joue une femme fatale de série noire, ce qui lui vaut ce jugement : « On est étonné de voir comment ses yeux peuvent devenir durs, sa bouche méprisante et sa voix cruelle ».
Après Benjamin ou les Mémoires d'un puceau en 1967, elle suspend sa carrière, enregistre des poèmes et se consacre essentiellement à la peinture (dont la passion correspond à sa rencontre avec Moïse Kisling en 1943 à Los Angeles, le peintre franco-polonais réalisant son portrait) ou à la haute couture. Elle réapparaît épisodiquement pour la télévision, le cinéma ou le théâtre. Elle a publié ses mémoires, Avec ces yeux-là, en 1977 :
Michèle Morgan avec son compagnon Gérard Oury au festival de Cannes 2001.
Elle est surtout connue pour son regard d'un bleu limpide très photogénique, un peu énigmatique et lointain, qui fut parfois comparé à celui de Garbo, et gravé à tout jamais dans la mythologie du cinéma. Ce regard fut souligné par Jacques Prévert dit par Jean Gabin dans Le Quai des brumes de Marcel Carné où le personnage incarné par Jean Gabin (avec qui elle noue une idylle) lui murmure : « T'as d'beaux yeux, tu sais. », à quoi elle répond : « Embrassez-moi » puis « Embrasse-moi »
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Alexandre Farnèse (Alessandro Farnese en italien), né le 29 février 1468 à Canino, devient le 220e pape de l’Église catholique le 13 octobre 1534 sous le nom de Paul III (en latin Paulus III, en italien Paolo III) et règne jusqu'à sa mort, le 10 novembre 1549 à Rome.
Il accède au trône papal à une époque qui suit le sac de Rome (1527), avec de nombreuses incertitudes au sein de l'Église catholique après la Réforme protestante. Il initie la Contre-Réforme avec le concile de Trente qu'il convoque en 1545. Son pontificat connait les premières guerres de religion avec les campagnes militaires de l'empereur Charles Quint contre les protestants en Allemagne. Il reconnait de nouveaux ordres et sociétés religieux catholiques tels que la Compagnie de Jésus, les Clercs réguliers de Saint-Paul ou Barnabites et la Congrégation de l'Oratoire de saint Philippe Néri. Ses efforts sont détournés par le népotisme visant à faire progresser le pouvoir et la fortune de sa famille, y compris de son fils illégitime Pierre-Louis Farnèse. Il est parfois surnommé le « renard Farnèse ».
Il réorganise l'Inquisition, mettant en place l'Inquisition romaine et autorisant la création de l'Inquisition portugaise.
On lui doit également la Veritas ipsa, la condamnation officielle par l'Église catholique de l'esclavage des Indiens « ou de tout autre peuple qui viendrait à être découvert » en 1537.
Paul III est un mécène important d'artistes dont Michel-Ange ; Nicolas Copernic lui dédie son traité héliocentrique.
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Nuno Gomes Nabiam, né le 17 novembre 1966 à Bissau, est un homme d'État bissao-guinéen, Premier ministre depuis le 29 février 2020.
Biographie
Il est né le 17 novembre 1966 à Bissau. En 1980, il rejoint le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), après avoir été membre à partir de 1978 de la Jeunesse africaine Amílcar Cabral (JAAC) et de l'Organisation des pionniers Abel Djassi à partir de 1973.
Après la fin de ses études secondaires au lycée national Kwame Nkrumah en 1986, reçoit une bourse d'études relative à l'aviation civile. Il obtient ainsi son diplôme à l'Institut supérieur d'ingénierie de l'aviation civile de Kiev. En 1994, il obtient une maîtrise en gestion d'entreprise aux États-Unis.
De retour au pays, il a rejoint la fonction publique, après avoir été conseiller auprès du ministre des Transports et des Télécommunications.
En 2012, il a été nommé président du conseil d'administration de l'Agence de l'aviation civile de Guinée-Bissau.
Il participe à l'élection présidentielle bissau-guinéenne de 2014, dont il arrive deuxième du premier tour. Il reçoit le soutien de l'armée et du Parti du renouveau social. Il est battu par José Mário Vaz. Après une médiation de l'Union africaine, Nabiam accepte de ne pas contester les résultats.
Le 18 avril 2019, à la suite des élections législatives bissau-guinéennes de 2019, il est élu premier vice-président de l'Assemblée nationale.
Il arrive troisième de l'élection présidentielle bissau-guinéenne de 2019. Au second tour, il soutient l'ancien Premier ministre Umaro Sissoco Embaló.
Aristides Gomes est limogé de son poste de Premier ministre au lendemain de l'investiture d'Umaro Sissoco Embaló. Celui-ci prête serment en présence du président sortant José Mário Vaz, du premier vice-président de l'Assemblée nationale populaire, Nuno Nabiam, du président de la commission électorale, du procureur général, du chef d'état-major et des députés membres du Parti du renouveau social et du Mouvement pour l'alternance démocratique G-15.
Le lendemain, Embaló nomme comme Premier ministre Nuno Gomes Nabiam. Le nouveau président justifie cette décision par l'impossible cohabitation entre les deux hommes. Il prend ses fonctions le 29 février. En réaction, l'Assemblée nationale a investi son président Cipriano Cassamá comme président par intérim, alors qu'Embaló réside au palais présidentiel. L'armée prend le contrôle du siège de la télévision et de la radio et le siège du gouvernement et le palais de justice. Assermenté le 2 mars, le nouveau gouvernement est formé de membres du Mouvement pour l'alternance démocratique G-15, de l'Assemblée du peuple uni et du Parti du renouveau social. Le poste de ministre de la Santé reste vacant jusqu'au 5 mars.
Le 23 avril, Embaló est reconnu par la CEDEAO, qui lui demande cependant de nommer un nouveau Premier ministre d'ici le 22 mai. L'organisation préconise également une réforme de la constitution dans les six mois, alors qu'Embaló évoque des législatives anticipées. Le 25 mai, le président menace alors de dissoudre l'Assemblée. Le 26 juin, cinq députés du PAIGC rejoignent la coalition au pouvoir, et le gouvernement obtient la confiance du Parlement le 1er juillet.
Le 29 avril, il annonce avoir été testé positif au virus de la Covid-19. Quatre autres membres du gouvernement sont également touchés, dont le ministre de la Santé Antonio Deuna et le ministre de l'Intérieur Botche Candé. Déclaré guéri le 8 mai, il sort de sa quarantaine.
Des hommes armés ont encerclé le palais du gouvernement le 1er février, où le Umaro Sissoco Embaló et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam se seraient rendus pour assister à une réunion du cabinet. Le radiodiffuseur d'État a rapporté que la fusillade avait endommagé le palais du gouvernement, situé à proximité de l'aéroport, et que des « envahisseurs » retenaient des représentants du gouvernement. Le président a déclaré à l'agence de presse AFP lors d'un appel téléphonique : « Tout va bien » et a ajouté que la situation « était sous contrôle ».
Le 16 mai 2022, le président Umaro Sissoco Embaló annonce la dissolution de l'Assemblée nationale populaire, annonce des élections anticipées pour le 18 décembre 2022 et reconduit Nabiam. Deux mois avant la date prévue, un report est envisagé pour des raisons logistiques et financières. La veille du 18 décembre, Embaló annonce le report du scrutin au 4 juin 2023 à la suite d'un accord entre les partis politiques et la commission électorale.
Les législatives de 2023 sont remportées par la coalition de la Plateforme de l'alliance inclusive-Terra Ranka (PAI-Terra Ranka) menée par le PAIGC qui arrive en tête et décroche la majorité absolue des sièges. Le Mouvement pour l'alternance démocratique G-15 (Madem G15) arrive loin derrière en deuxième position. Le Madem G15 aurait souffert des luttes internes au parti ainsi que de l'incapacité du président à résoudre la chute des prix dans le secteur de la noix de cajou, dont la population tire une large part de ses revenus. Le 28 juillet, Domingos Simões Pereira est élu président de l'Assemblée nationale populaire. Geraldo Martins est nommé Premier ministre le 7 août
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Le Bristol Bloodhound est un missile sol-air longue portée développé par Bristol Aeroplane Company à partir de 1949 dont la mise en service débuta en 1958.
Historique
Il s'agit du premier missile guidé britannique entré en service.
Il est à l'origine conçu pour la défense des bases aériennes de la Royal Air Force abritant les V bomber. La version Mk I entre en service en 1958, remplacée par la Mk II à partir de 1964. Un total de 783 missiles sont construits.
La RAF les retire en 1991.
Utilisateurs
Australie, Force aérienne royale australienne : Bloodhound Mk I opéré par le No. 30 Squadron RAAF (en) en activité du 11 janvier 1961 au 30 novembre 1968.
Royaume-Uni, Royal Air Force : De 1958 a 1991.
Singapour, Force aérienne de la république de Singapour : Achat du matériel d'un escadron britannique basé sur place en 1968. Le 170e Escadron de la Force aérienne de la république de Singapour met en service le MK II jusqu'en mars 1990.
Suède, Force aérienne suédoise : 96 Mk II et dix missiles d'exercice commandé en 1961, utilisé sous la désignation Robotsystem 68 sur lanceurs mobiles. Retrait entre 1974 et 1978 ; 60 missiles retournent au Royaume-Uni et 30 sont vendus à la Suisse.
Suisse, Forces aériennes suisses : utilisation de Mk II de 1964 à 1999 sous la désignation BL-64. Les huit batteries de missiles sol-air d'active avec huit lanceurs et la batterie d'exercice avec quatre lanceurs étaient installés dans six bases construites entre 1964 et 1968. La mise en place du système Bloodhound a coûté 380 millions de francs suisses valeur 1964 . 204 missiles guidés ont été commandés au fabricant en 1979, 30 achetés à la Suède
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Le Bristol F.2 est un avion de chasse et de reconnaissance britannique de la Première guerre mondiale
Généralement considéré comme l’un des meilleurs chasseurs biplaces de la Grande Guerre, le Bristol « Fighter » réunissait les qualités d’un biplace et celles d’un monoplace, le résultat consistant en une machine exceptionnellement robuste et aux remarquables caractéristiques de vol, tout en possédant une vitesse maximale raisonnable (198 km/h à 1 500 mètres).
R.2
Au départ, en mars 1916, l’appareil avait été conçu par Frank S. Barnell, de la British & Colonial Aeroplane Company, comme avion de « reconnaissance armée » sous le sigle R.2. Il était destiné à remplacer le biplace RE.8 de reconnaissance avec des performances équivalentes à cette machine mais non ses défauts. Les deux prototypes, désignés R.2A et R.2B, possédaient respectivement un moteur Beardmore de 120 ch et Hispano-Suiza de 150 ch.
F.2 A
Dès l’apparition du nouveau Rolls-Royce Falcon I de 190 ch à 12 cylindres en V refroidi par liquide, Barnwell se rendit compte que ce moteur aurait été l’idéal pour un avion de chasse. Abandonnant le projet d’avion de reconnaissance, il le transforma en chasseur sous la nouvelle désignation de F.2A (le F signifiant Fighter, « chasseur ») dont le prototype vola le 9 septembre 1916. La 48e escadrille du Royal Flying Corps. commença à être équipée du F.2A en décembre 1916 et en février-mars 1917 devint opérationnelle en France.
Le F.2A ne convainquit pas immédiatement les pilotes de chasse britanniques, qui devaient s’habituer à une machine assez lourde et à la présence d’un mitrailleur. Au cours de sa première mission opérationnelle, le 5 avril 1917, aux alentours de Douai, une patrouille de six F.2A se vit attaquée par six Albatros D.III du Jagdstaffel 11 de Manfred von Richthofen, le légendaire « baron rouge ». Au terme d’un combat bref mais violent, seuls deux des avions britanniques parvinrent à regagner leur base. On s’aperçut que cette lourde défaite n’était pas imputable à la conception de l’avion, mais à son emploi : les pilotes le manœuvraient comme un biplace traditionnel, c’est-à-dire en fonction de la mitrailleuse arrière Lewis servie par l’observateur, en ignorant l’avantage que présentait la mitrailleuse fixe Vickers de 7,7 mm synchronisée pour tirer à travers le disque de l’hélice. Après cette découverte, les tactiques de combat s’adaptèrent et, désormais utilisé comme un chasseur monoplace, le Bristol Fighter obtint de bons résultats dans les affrontements aériens. Il a souvent surpris ses adversaires par son « aiguillon » arrière constitué d’une ou de deux mitrailleuses. La disposition dos à dos du pilote et du tireur leur conférait un haut degré d’efficacité, le F.2A ne refusant jamais le combat.
F.2 B
Le Bristol F.2A fut suivi par une variante améliorée, le F.2B, avec des modifications de structure aux ailes et un fuselage transformé, qui donnait un meilleur champ visuel au pilote. La mitrailleuse unique de l’observateur avait laissé place à un affût double. Le F.2B possédait aussi un moteur plus puissant : si les 150 premiers exemplaires avaient conservé le Rolls-Royce Falcon I de 190 ch, les 50 suivants reçurent le Falcon II de 220 ch et tous les suivants le Falcon III de 275 ch qui se révéla le modèle le plus fiable monté sur cet avion, un moteur considéré comme « superbe » par les techniciens de l’époque. À cause de difficultés de fourniture de ce moteur, plusieurs centaines de F.2B reçurent un moteur de remplacement, un Sunbeam Arab de 200 ch. Ils furent employés avant tout comme avions de reconnaissance, à cause de leurs performances dans l’ensemble inférieures.
Entré en service à l’été 1917, le F2B fut la principale version de série, fabriqué à 3 101 exemplaires jusqu’à la fin de l’année 1918. Au moment de l’armistice, près de 1 600 appareils se trouvaient dans les unités. La production s’est poursuivie jusqu’en 1926 et s’est élevée à 4 470 exemplaires au total. L’avion resta en service dans la RAF jusqu’en 1932.
Emploi après-guerre
Le Bristol F.2B fut utilisé durant les années 1920 par la Royal Air Force outre-mer, dans les missions d'Air Control contre les rébellions indigènes dans l'Empire, notamment à la frontière nord-ouest des Indes (actuel Pakistan). Ce fut d'ailleurs le seul chasseur britannique engagé dans ces opérations, en majorité menées par des bombardiers légers comme le Airco DH.9. S’il était bien adapté pour le mitraillage au sol (straffing), ses performances comme bombardier étaient inférieures à celles du DH.9A. Sa charge offensive était réduite (109 kg, généralement sous la forme de 12 bombes de 9,1 kg) et surtout il manquait de précision :
« L’état-major de la RAF faisait remarquer que les opérations aériennes à la frontière nord-ouest en novembre 1928 prouvaient que la RAF pouvait distinguer spécifiquement les maisons des chefs tribaux pour les détruire sans endommager le reste du village – ce qui était vrai dans certains cas. Des pilotes et des avions soigneusement sélectionnés pouvaient en fait toucher une cible avec une certaine précision à basse altitude. Pour la plupart, cependant, cette affirmation était franchement grotesque. D’habitude, la précision du bombardement de la RAF dans l’entre-deux-guerres était d’une médiocrité consternante. Des 182 bombes larguées sur des indigènes à la frontière nord-ouest en novembre 1928, 102 ont complètement manqué les villages visés. Parce que les chasseurs Bristol qui équipaient de nombreuses unités menant l’Air Control n’avaient pas de viseurs de bombardement, seules les attaques à très basse altitude se rapprochaient de la cible. Dans la campagne sur la frontière de mars 1932, seulement la moitié des bombes tomba dans les villages attaqués. »
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La Bristol Aeroplane Company est une manufacture anglaise d'aéronautique et de moteurs fondée en 1910 par Sir George White. Elle s’est également distinguée dans les années 1950 en compétition automobile et notamment en Formule 1.
Histoire
Fondée en 1910 sous le nom de British and Colonial Aircraft Company par Sir George White, la Bristol Aeroplane Company se développe rapidement lors de la Première guerre mondiale notamment avec la construction du biplan de combat Bristol F.2.
Lors de la Seconde guerre mondiale, Bristol réalise un avion de combat britannique, chasseur nocturne, chasseur-bombardier, torpilleur, avion d'attaque au sol, le Beaufighter, équipé du moteur en étoile Bristol Hercules XI à 14 cylindres de 1 400 ch, et un bimoteur, le Bristol Blenheim, équipé de moteurs Bristol Mercury 9-cylindres en étoile de 840 ch, qui fut utilisé notamment par les Forces aériennes françaises libres.
En 1944, une division hélicoptères est créée, elle produira le Bristol Type 171 Sycamore à partir de 1947 et le Bristol Belvedere dans les années 1950 et 1960.
En 1945, Bristol Cars, division automobile de la firme, est créée. Bristol permettra notamment au pilote automobile britannique Mike Hawthorn de décrocher la troisième place du Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1952 à Silverstone en motorisant sa Cooper T20.
À partir de 1949, Bristol développe un des premiers missile sol-air, le Bristol Bloodhound, dont la mise en service débute en 1958.
En 1956, ses opérations principales sont divisées en deux sociétés distinctes, Bristol Aircraft (avions) et Bristol Aero Engines (moteurs aviation). En 1959, Bristol Aircraft fusionne avec plusieurs compagnies d'aviation britanniques pour fonder British Aircraft Corporation (BAC), Bristol Aero Engines fusionne de son côté avec Armstrong Siddeley pour créer Bristol Siddeley, une firme qui sera rachetée en 1966 par Rolls-Royce Limited.
Bristol motoriste de Formule 1
Le moteur Bristol BS1 est développé à partir du BMW motorisant les 328 de 1937, lequel s’est illustré en remportant les Mille Miglia en 1940 et sa catégorie aux 24 Heures du Mans 1939. Bristol, en récompense de ses efforts industriels pendant la Seconde guerre mondiale, a obtenu la licence d’exploitation du moteur allemand en 1946 à titre de compensation pour services rendus à l’effort de guerre.
Ce moteur 6-cylindres en ligne de 1 971 cm3 sera engagé en Formule 1 de 1952 à 1955. Le BS2 de 2 200 cm3 sera lui engagé en 1956 et 1957.
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