Une Playboy Bunny est une serveuse dans un Club Playboy. « Bunny » (pluriel Bunnies — la majuscule est une typographie publicitaire) signifie lapin en anglais, ce qu'est le logo de Playboy. On peut aussi l'appeler Bunny girl ou Bunny, ces expressions pouvant aussi servir pour une femme portant le même déguisement en dehors du Club Playboy. Les Bunnies portent un costume inspiré par le lapin mascotte de Playboy consistant en un body, des oreilles de lapin, un col, des manchettes et une queue duveteuse en coton. Ouverts entre 1960 et 1988, les Clubs Playboy étaient des bars détenus et exploités par Playboy Industries jusqu'en 1991, année de fermeture du dernier Club. Un Club rouvrit au 52e étage de l'hôtel The Palms à Las Vegas en 2006, avec des costumes redessinés par le couturier italien Roberto Cavalli.


Bunny girl


Le costume de Playboy Bunny fut le premier uniforme de service enregistré au bureau des brevets et marques américain (United States Patent and Trademark Office), sous le numéro de trademark 0762884. Fait sur mesure dans chaque club, le costume était composé d'un corset en satin brillant, d'oreilles de lapin en satin, d'une queue de lapin en coton, d'un col avec nœud papillon, de manchettes, de collants noirs et de chaussures à talons hauts. Le costume était systématiquement restitué au départ de la serveuse. Les deux seuls costumes exposés au public se trouvent dans les collections du Smithsonian à Washington et au Chicago History Museum.

Pour devenir Bunnies, les candidates étaient soigneusement choisies, sélectionnées lors d'auditions, puis devaient suivre un entrainement strict. On exigeait des Bunnies qu'elles puissent identifier 143 marques d'alcools et qu'elles sachent décorer 20 variations de cocktails. Les clients n'étaient pas autorisés à toucher les Bunnies. Se mêler aux clients ou sortir avec des clients était strictement interdit, à l'exception des « C1 », membres les plus importants des Playboy Clubs. Avant chaque rotation de service, le manager pesait chaque Bunny, lesquelles ne devaient pas gagner ou perdre plus d'une livre (de 453,6 g), sauf cas de rétention d'eau.



3 Playboy Bunnies en 2011 : de gauche à droite, les playmates Kassie Lyn Logsdon (Miss Mai 2010), Kimberly Phillips (Miss Septembre 2009) et Jaime Faith Edmondson (Miss Janvier 2010)

Une Bunny devait également maîtriser certains mouvements, dont la « posture Bunny », réglementaire devant les clients. La Bunny se tenait alors jambes jointes, cambrée, le bassin en avant. L'attente ou le repos devaient s'effectuer en « Bunny perchée » : la Bunny s'assoit sur le dos d'une chaise, d'un canapé ou sur une rambarde, pas trop près d'un client. La manœuvre la plus célèbre, le « Bunny Dip », fut inventée par Kelly Collins qui eut la réputation d'être la « Bunny parfaite ». Pour l'effectuer, la Bunny se penche gracieusement en arrière tout en pliant les genoux, avec le genou gauche levé et placé derrière la jambe droite. Ce mouvement permettait de servir des boissons sans se pencher par-dessus les tables, ce qui risquait de faire sortir les poitrines des costumes.

Contrairement à certaines rumeurs, les Playboy Bunnies n'étaient pas des prostituées. Elles n'étaient pas autorisées à donner leur nom de famille, et encore moins à coucher avec un client. Travailler dans un Club était sans danger et, les salaires élevés n'étant pas monnaie courante pour les femmes dans les années 1960, ce travail fut populaire chez les femmes.

Barbara Moore est une playmate de Playboy, Miss décembre 1992, née le 21 août 1968 à Spokane, dans l'État de Washington, aux États-Unis.
Mensurations 86D – 61 – 86
Taille 1,68 m
Poids 51 kg

Lena Söderberg, ce nom ne vous dit peut-être rien ? Lena fut la playmate de Playboy dans le numéro de novembre 1972, photographiée par Dwight Hooker. Mais c'est aussi et surtout le visage le plus connu de la communauté des images numériques. La photographie appelée “Lenna” ou “Lena” est devenue une des images numériques les plus largement utilisées dans l'histoire technologique comme le standard de l'industrie pour la compression algorithmique.


L'utilisation du visage de Lena comme standard pour le test d'image numérique, a commencé en 1973, date à laquelle Alexander Sawchuk, un professeur de génie électrique à l'Université de Californie du Sud et de l'Institut de Traitement d'Image, recherchait dans son laboratoire une image à scanner pour illustrer le travail d'un collègue pour une conférence. L'image standard utilisée était à l'époque noire et blanche mate, Sawchuck a saisi l'occasion lorsqu'il a aperçu un autre ingénieur avec un exemplaire de Playboy dans les mains, coloré et brillant.

Il a alors arraché la photo de Lena pour la mettre dans le scanner qu'ils utilisaient au laboratoire. Il eu seulement besoin de prendre 5,12 pouces de la photographie. Cette dernière fut donc coupée au niveau des épaules de Lena. Au niveau des yeux de Lena, la photographie avait la couleur, la texture et l'éclairage adéquats pour le test de compression et transmission numériques.


Ces 40 dernières années, à des fins éducatives, cette photo de Lena fut l'image standard de test pour l'université de Caroline du sud et l'Institut de Traitement d'Image mais aussi pour UCLA Image Communications Lab, Carnegie Mellon School of Computer Science, Rensselaer Polytechnic Institute, University of Waterloo Fractal Coding and Analysis Group, and the University of Tennessee Department of Electrical Engineering and Computer Science parmi tant d'autres.

Lena est apparue dans de nombreuses publications scientifiques, et une recherche du mot clé “Lena image” sur Google conduit à 11 400 publications universitaires dont celles de la NASA et de Microsoft !

Le magazine Playboy, a quant à lui, compris la signification de la photographie dans la communauté technologique et universitaire et a même aidé à retrouver l'ancien modèle pour la 50ème Conférence annuelle de la Société pour Refléter la Science et la Technologie en 1997.

Lena est aujourd'hui reconnue comme “un phénomène” numérique. Après avoir envahi les manuels, les scanners et les écrans de milliers d'étudiants et ingénieurs depuis 1973, Lena a été déclarée the First Lady of the Internet.

Lucy Katherine Pinder (née le 20 décembre 1983 à Winchester) est un modèle britannique. Elle démarra sa carrière lorsqu'elle fut remarquée par un photographe indépendant en 2003, tandis qu'elle bronzait sur une plage de Bournemouth. À la suite de cet événement elle signa un contrat avec The Daily Star, un journal britannique.

Lucy Pinder est surtout devenue célèbre pour sa poitrine généreuse et sexy, et son entêtement durant beaucoup d'années à ne montrer ses tétons sur aucune photographie. Les premières photographies sur lesquelles on peut les voir sont sorties dans la revue britannique Nuts en avril 2007.

Elle a posé pour de nombreux magazines et s'est investie dans certaines œuvres caritatives. Elle a également participé à nombres d'évènements sportifs et a effectué quelques apparitions à la télévision britannique. Notamment la sixième saison de Celebrity Big Brother au côté de Coolio, Mutya Buena, LaToya Jackson ou encore Verne Troyer. Elle fut la première éliminée.

Elle est depuis ses débuts une des ambassadrices de Kick 4 Life, une organisation caritative usant du football pour combattre la pauvreté dans le monde.

Elle fut la première « soccerette » pour l'émission Soccer AM sur Sky Sports 1, où elle avait le rôle de porter le T-shirt que pouvait gagner le candidat.


Elle a participé à l'édition de février 2004 de I'm Famous and Frightened ! (littéralement Je suis célèbre et terrifié !) sur Living TV, émission dont le principe est de rester trois nuits dans un château hanté. Les candidats passaient des épreuves effrayantes pour gagner de l'argent pour des œuvres caritatives.


Dans l'édition 2005 du classement FHM des 100 femmes les plus sexy du monde (FHM 100 Sexiest Women in the World),


Lucy Pinder y fait son entrée en 16e position. Elle finit 35e en 2006.