Date de création : 09.04.2012
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le Natal est une région d'Afrique du Sud, baptisée ainsi le jour de Noël 1497 par Vasco de Gama quand celui-ci longea ses côtes à la fin du xve siècle.
Le Natal fut au xixe siècle la proie d'âpres combats entre Boers et Zoulous (bataille de Blood River), entre Boers et Anglais en 1842, entre Anglais et Zoulous puis au xxe siècle entre partisans de l'ANC et ceux de l'Inkhata (IFP).
Histoire
La république de Natalia est constituée en 1838 par les Voortrekkers durant le Grand Trek à la suite de leur victoire sur les Zoulous du roi Dingane à la bataille de Blood River.
Elle est établie conformément au traité, proposé par Piet Retief, que Dingane avait approuvé avant de dénoncer et de tuer Retief et ses compagnons.
En 1843, près de 6000 boers vivent à Natalia.
Inquiets des désordres provoqués par la présence de ces colons boers parmi la population africaine locale et de la pression qu'elle pouvait provoquer sur les frontières orientales de la colonie du Cap ou de son annexion par une puissance étrangère, les Britanniques envahissent la petite république en 1842 en occupant le port de Durban
De 1910 à 1994, le Natal est une province sud-africaine.
Le Natal a été rebaptisé KwaZulu-Natal lors des premières élections multiraciales en avril 1994, quand le bantoustan autonome du KwaZulu fusionna avec la province blanche du Natal.
Religions
Au Natal, la secte des shembe, qui regroupe deux millions de dévots, a été créée par un prophète zoulou au début du xxe siècle. Chrétiens mais animistes, les shembe sont courtisés par l'Inkhata et l'ANC.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Natal_(Afrique) | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Monde : Afrique du Sud | |||||||||||||||||||||||||||
Natal (Afrique) | |||||||||||||||||||||||||||
Zoulous | |||||||||||||||||||||||||||
Bataille d'Isandhlwana | |||||||||||||||||||||||||||
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Soweto (South Western Township) est un township sud-africain, située à 15 km au sud-ouest de Johannesburg, dans la province du Gauteng (Transvaal).
Soweto est le plus peuplé des townships d'Afrique du Sud, avec une population de 858 644 habitants, recensée en 2001, et qui est estimée en 2009 à 1 300 000 personnes. Ces résultats constituèrent une surprise car les estimations de population dans les années 1980 et années 1990 étaient de 4 000 000 d'habitants.
Administration
Soweto est intégré à la municipalité de Johannesburg, dont elle constitue les régions 6 et 10
Histoire
La partie ouest de ce qui est actuellement le quartier Soweto fut le lieu des deux batailles de Doornkop : la première en 1896 lors du Raid Jameson et la seconde en 1900 lors de la seconde guerre des Boers. Les Britanniques tentaient alors de prendre Johannesburg, la capitale économique boer.
Créée dans les années 1950, elle faillit porter le nom de Verwoerdville en hommage à Hendrik Verwoerd, alors ministre des affaires indigènes et l'un des principaux concepteurs de l'apartheid.
En 1951, en application des nouvelles lois d'apartheid, Soweto fut conçu pour recevoir des résidents uniquement noirs. À cette fin, des quartiers entiers, peuplés de Noirs ou racialement mixtes, assez proches des villes, furent classifiés comme zones blanches (ou zones pour gens de couleurs, métis ou indiens). En conséquence, les habitants noirs furent chassés de ces quartiers requalifiés comme à Sophiatown et envoyés à 15 km au sud-ouest de Johannesburg sur des terrains rachetés à des fermiers par le gouvernement et qui étaient connus sous leurs noms de Doornkop, Klipriviersoog, Diepkloof, Klipspruit et Vogelstruisfontein. Ces terrains allaient former l'ossature de Soweto.
À l'origine, banlieue noire constituée de petites maisons alignées, Soweto allait connaître un accroissement démographique fulgurant, marqué par la construction de bidonvilles et l'insuffisance des services publics, incapables de s'adapter à la demande en électricité et en eau potable.
En 1976, les émeutes de Soweto firent entrer le township dans l'actualité internationale quand le gouvernement rendit obligatoire l'enseignement de la langue afrikaans.
Durant les années 1980, le township est le symbole de la résistance noire à l'apartheid.
Les quartiers
Soweto comprend plusieurs quartiers, certains aisés, d'autres très pauvres et des bidonvilles (Soweto demeure une des régions les plus pauvres d'Afrique du Sud) :
Chiawelo (1956) ;
Dhlamini (1956) ;
Diepmeadow ;
Diepkloof (1957),
Meadowlands (1958),
Meadowlands West ;
Dobsonville ;
Doornkop ;
Dube (1948) ;
Emdeni (1958) ;
Jabavu (1948) ;
Jabulani (1956) ;
Klipspruit (1904) ;
Kliptown ;
Mapetla (1956) ;
Mmesi Park ;
Mofolo (1954) ;
Molapo (1956) ;
Moletsane (1956) ;
Moroka (1946) ;
Naledi (1956) ;
Noordgesig ;
Orlando (1932) ; dont Orlando East et Orlando West (1946) ;
Phiri (1956) ;
Pimville (1934) ;
Power Park ;
Protea Glen ;
Protea North ;
Protea South ;
Senaoane (1958) ;
Tladi (1956) ;
Zola (1956) ;
Zondi (1956).
Personnalités notables
Cyril Ramaphosa (1952-), homme d'État sud-africain, Président de la république d'Afrique du Sud depuis 2018.
Andrew Mlangeni (1925-2020), militant politique sud-africain anti-apartheid.
Zindzi Mandela (1960-2020), diplomate et poète sud-africaine
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soweto
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Nelson Rolihlahla Mandela (prononcé en xhosa [ xoˈliːɬaɬa manˈdeːla]), dont le nom du clan tribal est « Madiba », né le 18 juillet 1918 à Mvezo (province du Cap) et mort le 5 décembre 2013 à Johannesburg (Gauteng), est un homme d'État sud-africain. Il a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non ségrégationnistes de l'histoire du pays.
Nelson Mandela entre au African National Congress (ANC) en 1943, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale imposée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960 et, comme la lutte pacifique ne donne pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant.
Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent difficiles et après avoir refusé d'être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11 février 1990. S'inspirant alors de la pensée ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou contre le sida, il demeure une personnalité mondialement reconnue en faveur de la défense des droits de l'Homme. Il est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiethnique et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays souffre d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires.
Liens externes | |
| https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela |
Notes et références | |
Condamnation de Nelson Mandela à la prison à vie | |
African National Congress | |
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Le Congrès national africain (en anglais : African National Congress, abrégé en ANC) est un parti politique d’Afrique du Sud membre de l'Internationale socialiste. Fondé le 8 janvier 1912 à Bloemfontein pour défendre les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche, il fut déclaré hors-la-loi par le Parti national pendant l’apartheid en 1960. Il est à nouveau légalisé le 2 février 1990 alors que l’apartheid est aboli en juin 1991. Il aura également été classé comme organisation terroriste par les États-Unis de 1986 à 2008.
En 1994, les premières élections législatives multiraciales au suffrage universel sans restriction permettent à l'ANC de conquérir le pouvoir et à Nelson Mandela, président de l'ANC, d'être ensuite élu président de la république d'Afrique du Sud. Depuis lors, L'ANC domine la vie politique sud-africaine (plus de 55 % des voix aux différentes élections générales de 1994, 1999, 2004, 2009, 2014 et 2019).
Son président actuel est Cyril Ramaphosa et son quartier général est installé dans la Chief Albert Luthuli House, immeuble de vingt-deux étages situé à Johannesbourg et qui portait auparavant le nom de Shell House.
Historique
En 1911, l'Afrique du Sud compte 4 millions de Noirs, 1,3 million de Blancs, 525 000 Métis et 150 000 Indiens. Le pays s'est constitué le 31 mai 1910 à partir d'anciennes républiques boers annexées et de colonies britanniques sous le nom d'Union d'Afrique du Sud constituant un dominion du Royaume-Uni (South Africa Act). La vie politique de l'Union sud-africaine est dans un premier temps dominée par les conflits politiques entre Afrikaners et Blancs anglophones avant de l'être entre la minorité blanche et les hommes de couleurs (Noirs, Métis, Indiens). Les problèmes économiques et sociaux auxquels le nouveau dominion doit faire face en 1910 sont multiples et complexes. L'organisation industrielle, la prolétarisation d'une partie des Afrikaners et le surpeuplement des terres africaines constituent les dossiers vitaux du premier gouvernement sud-africain dirigé par le général boer Louis Botha.
La politique raciale et indigène du premier gouvernement de l'Union s'inscrit dans la continuité des lois coloniales britanniques appliquées en fonction du code de couleur, le Colour bar, qui réglemente les relations interraciales. Ces lois avaient déjà provoqué la création de mouvements d'oppositions dans les communautés de couleurs. En 1902, Abdullah Abdurahman (en), un Métis du Cap avait fondé une organisation coloured pour défendre les gens de couleurs instruits. Au Natal et au Transvaal, en 1906, Mohandas Karamchand Gandhi avait mené les Indiens dans une campagne de résistance passive contre les lois sur les laissez-passer. En 1908-1909, plusieurs rassemblements de Métis, Noirs et Indiens avaient eu lieu pour protester contre le projet de South Africa Act créant un État d'Afrique du Sud basé sur l'inégalité entre les Blancs et les autres groupes de population mais aussi entre Noirs, Indiens et Métis. Ces rassemblements avaient culminé lors de la convention native sud-africaine (South African Native Convention) en mars 1909 appelant à une constitution octroyant des droits égaux pour les Noirs, les Métis et le Indiens.
En 1911, pour assurer du travail au nombre croissant de chômeurs blancs, le gouvernement de Louis Botha fait voter des lois spécifiant que certains emplois du secteur minier sont réservés aux seuls Blancs. C'est pour protester contre un projet de loi foncière sur les terres autochtones et demander l'égalité de traitement devant la loi qu'est fondé le Congrès national indigène sud-africain (SANNC) le 8 janvier 1912 à Bloemfontein afin d'organiser et unifier les différents peuples africains de l'Union pour défendre leurs droits au sein d'un pays dominé les Blancs (afrikaners ou d'origine britannique).
Les fondateurs du SANNC représentent alors l’intelligentsia noire d'Afrique du Sud qui porte le révérend John Dube à la tête de l'organisation. Celui-ci est un instituteur qui a étudié aux États-Unis et qui est très influencé par Booker T. Washington. Organisé sous la forme d'un parti politique britannique avec son cabinet fantôme, le SANNC recrute surtout des intellectuels, plus particulièrement des éducateurs, des enseignants, des juristes, des avocats et des journalistes tels Sol Plaatje nommé secrétaire général, Pixley Ka Isaka Seme, un avocat diplômé de l'université Columbia et de l'université d'Oxford nommé trésorier général ou encore Alfred Mangena, le premier procureur noir du pays. Le mouvement adopte immédiatement le chant Nkosi Sikelel' iAfrika (« Dieu bénisse l'Afrique ») comme hymne pour l'ouverture et la fermeture de ses congrès.
Le SANNC est alors la première organisation à représenter au niveau national les Noirs en prenant le relais des divers groupes et mouvements ethniques ou régionaux qui s'étaient multipliés durant le quart de siècle écoulé. Lors de son congrès fondateur, le SANNC se montre très modéré. Ses fondateurs estiment que la colonisation britannique leur a apporté des avantages considérables que ce soit à leurs yeux le christianisme, l'éducation et la primauté du droit. Ils estiment néanmoins que leurs propres carrières professionnelles comme enseignants, avocats et traducteurs judiciaires ont été entravés par la discrimination raciale appliquée de manière endémique dans le Sud africain. S'ils n'ont pas appelé à la fin de la domination britannique, ils militent pour le respect de la notion de l'égalité pour tous devant la loi, sans distinction de couleur mais aussi le respect des autorités traditionnelles des différentes sociétés africaines. Ils ont ainsi fait membres de droits du SANNC les titulaires des diverses fonctions tribales reconnues (chefs et rois). Le SANNC met tous ses espoirs dans le dialogue avec la métropole britannique pour faire valoir ses droits.
En 1913, la loi sur la propriété foncière indigène est adoptée. Elle vient limiter à 7,8 % du territoire les régions où les Bantous peuvent acquérir des terres. L'application de cette loi prive bon nombre de paysans de l'exploitation de leurs terres situées en zone déclarée blanche même si elle est d'abord inappliquée avec la même rigueur sur l'ensemble du territoire sud-africain. Pour protester contre cette loi, des représentants du SANNC se rendent en 1914 au Royaume-Uni mais sont éconduits par le secrétaire colonial.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A8s_national_africain
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Johannesburg, le 1er avril. L’Afrique du Sud est le pays africain qui compte officiellement le plus de cas du nouveau coronavirus, près de 1 400, dont cinq morts. Pour tenter de ralentir sa progression, le président Cyril Ramaphosa a ordonné à ses 57 millions de concitoyens de rester chez eux jusqu’au 16 avril. © Crédit photo : MARCO LONGARI / AFP
Le Sud-Africain est mort à l’âge de 66 ans. AFP/Fadel Senna
Johnny Clegg, chanteur sud-africain d’«Asimbonanga», est mort
L’artiste est décédé des suites d’un cancer à l’âge de 66 ans.
Le chanteur sud-africain Johnny Clegg est mort. Décédé à l'âge de 66 ans, il était connu pour avoir écrit et interprété « Asimbonanga » ou encore « Scatterlings of Africa».
« Johnny est décédé paisiblement aujourd'hui, entouré de sa famille à Johannesburg (...), après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer», a déclaré son manager, Rodd Quinn, sur la chaîne de télévision publique SABC.
« Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant, a-t-il ajouté dans un communiqué. Il nous a montré ce que cela signifiait d'embrasser d'autres cultures sans perdre son identité. »
Opposant à l'apartheid
Surnommé «le Zoulou Blanc», Johnny Clegg était un farouche opposant à l'apartheid, aboli en 1994. Nelson Mandela était d'ailleurs monté sur scène à Francfort en 1997 pour interpréter la chanson « Asimbonanga », dédiée au leader politique quand il était emprisonné, avec son chanteur.
Johnny Clegg a puisé dans la culture zoulou son inspiration pour concevoir une musique révolutionnaire où les rythmes africains endiablés cohabitent avec guitare, clavier électrique et accordéon. Son album "Scatterlings of Africa" en 1982 l'avait propulsé en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France.
Le chanteur et danseur, qui souffrait d'un cancer du pancréas, avait récemment fait une tournée mondiale d'adieu.
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Johnny Clegg | |||||||||||||||||||||||||||
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Equipe d'Afrique du Sud
Numéro / Nom | Équipe | Sél. (but) | Date de naissance | ||||||
Gardiens de but | |||||||||
1 | Mapaseka Mpuru | University of Pretoria FC | 0 (0) | 9 avril 1998 | |||||
16 | Andile Dlamini | Mamelodi Sundowns | 15 (0) | 2 septembre 1992 | |||||
20 | Kaylin Swart | Golden Stars FC | 7 (0) | 30 septembre 1994 | |||||
Défenseurs | |||||||||
2 | Lebogang Ramalepe | Ma-Indies FC | 23 (1) | 3 décembre 1991 | |||||
3 | Nothando Vilakazi | FK Gintra Universitetas | 96 (6) | 28 octobre 1988 | |||||
4 | Noko Matlou | Ma-Indies FC | 89 (61) | 30 septembre 1985 | |||||
5 | Janine van Wyk | JVW FC | 159 (11) | 17 avril 1987 | |||||
13 | Bambanani Mbane | Bloemfontein Celtic FC | 0 (0) | 12 mars 1990 | |||||
14 | Tiisetso Makhubela | Mamelodi Sundowns | 1 (0) | 24 avril 1997 | |||||
18 | Bongeka Gamede | University of the Western Cape FC | 0 (0) | 22 mai 1999 | |||||
Milieux de terrain | |||||||||
6 | Mamello Makhabane | JVW FC | 71 (18) | 24 février 1988 | |||||
7 | Karabo Dhlamini | Mamelodi Sundowns | 4 (0) | 18 septembre 2001 | |||||
10 | Linda Motlhalo | Beijing BG Phoenix FC | 41 (9) | 4 juillet 1998 | |||||
15 | Refiloe Jane | Canberra United | 100 (12) | 4 août 1992 | |||||
17 | Leandra Smeda | Vittsjö GIK | 29 (10) | 22 juillet 1989 | |||||
19 | Kholosa Biyana | University of KwaZulu-Natal FC | 8 (0) | 16 avril 1994 | |||||
21 | Busisiwe Ndimeni | Tshwane University of Technology FC | 7 (0) | 25 juin 1991 | |||||
23 | Sibulele Holweni | Sophakama FC | 1 (0) | 28 avril 2001 | |||||
Attaquants | |||||||||
8 | Ode Fulutudilu | Málaga CF | 10 (1) | 6 février 1990 | |||||
9 | Amanda Mthandi | University of Johannesburg FC | 11 (2) | 23 mai 1996 | |||||
11 | Thembi Kgatlana | Beijing BG Phoenix FC | 28 (7) | 2 mai 1996 | |||||
12 | Jermaine Seoposenwe | FK Gintra Universitetas | 19 (3) | 12 octobre 1993 | |||||
22 | Rhoda Mulaudzi | Sans club | 7 (0) | 2 décembre 1989 | |||||
Sélectionneur | |||||||||
Desiree Ellis | 14 mars 1963 |
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Le 5 août 1962, Nelson Mandela est arrêté après dix-sept mois de clandestinité et est emprisonné au fort de Johannesburg. Son arrestation a été rendue possible par des informations communiquées par la Central Intelligence Agency (CIA), sur la cachette et le déguisement de Mandela en chauffeur de voiture à ses homologues sud-africains en échange de la libération de l'un de ses agents infiltrés, alors détenu par la police sud-africaine. Mandela est en effet considéré par ces organisations comme terroriste et communiste dans le contexte de guerre froide, où « l’idéologie de l’apartheid s’affichait comme ligne de défense de l’Occident » très dépendant des minéraux et métaux (or, platine, chrome, manganèse, uranium, antimoine, diamant…) dont l'Afrique du Sud, « gardienne de la route maritime du Cap » est l'un des principaux producteurs mondiaux du monde libre.
Trois jours après son arrestation, Nelson Mandela est accusé officiellement d'avoir organisé une grève en 1961 et d'avoir quitté le pays illégalement. Le 25 octobre, il est condamné à cinq ans de prison. Alors qu'il purge sa peine, la police arrête plusieurs dirigeants de l'ANC à Rivonia, au nord de Johannesburg, où est situé le quartier général de la direction d’Umkhonto we Sizwe, le 11 juillet 1963. Parmi les onze personnes arrêtées figurent Walter Sisulu et Govan Mbeki. Nelson Mandela est lui aussi mis en cause et, avec ses compagnons, il est accusé par le ministère public de quatre sabotages, de trahison, de liens avec le Parti communiste sud-africain, mais aussi de comploter une invasion du pays par l'étranger, ce que Mandela dément
Le « procès de Rivonia » débute le 9 octobre 1963 devant la haute cour de Pretoria présidée par Quartus de Wet, un juge afrikane rnommé sous le gouvernement Smuts (Parti uni) et à ce titre considéré par Mandela et les siens comme indépendant du gouvernement Verwoerd. Durant le procès, à l'aide des documents saisis à Rivonia, le procureur détaille les commandes d'armes, les liens entre l'ANC et le Parti communiste et les plans destinés à renverser le gouvernement.
Dans sa déclaration pour sa défense le 20 avril 1964, devant la Cour suprême de l’Afrique du Sud à Pretoria, Nelson Mandela expose le raisonnement qui l'a fait recourir à la violence comme tactique. Il révèle comment l'ANC a utilisé des méthodes pacifiques pour résister à l'apartheid pendant des années, jusqu'au massacre de Sharpeville, la déclaration d'état d'urgence et l'interdiction de l'ANC par le gouvernement, qui leur a montré que leur seul choix était de résister à travers des actes de sabotage. Agir autrement aurait été pour eux pareil à une capitulation sans condition. Nelson Mandela explique comment ils ont écrit le manifeste du Umkhonto we Sizwe avec l'intention de démontrer l'échec des politiques du Parti national quand l'économie serait menacée par le manque de volonté des étrangers à risquer des investissements dans le pays. Il finit sa déclaration, reproduite intégralement dans le Rand Daily Mail, le grand quotidien progressiste anglophone de Johannesburg, par ces mots :
« Toute ma vie je me suis consacré à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu contre la domination blanche et j'ai combattu contre la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
Les accusés sont jugés coupables de sédition le 11 juin 1964 et condamnés à la détention à perpétuité le 12 juin, à l'exception de Lionel Bernstein qui est acquitté. Si Mandela et la majorité de ses compagnons sont reconnus coupables des quatre chefs d'accusation, ils échappent à la peine de mort dont ils étaient passibles, parce que le juge n'estime pas prouvée l'intervention étrangère invoquée par le ministère public. Selon des sources de l'ANC, d'historiens, de journalistes ou de juristes, la pression internationale a également influencé le verdict, ce que pense également Oliver Tambo à Londres, mais ce que ne relèvent pas d'autres historiens traitant du procès de Rivonia.
Pour Nelson Mandela, si le ministre de la Justice John Vorster souhaitait bien qu'il soit condamné à mort, le juge avait pour sa part peut-être été influencé par les protestations internationales comme celles du syndicat des dockers, qui avait menacé de ne plus charger les marchandises pour l'Afrique du Sud, ou par les protestations d'une cinquantaine de membres du congrès américain et du Parlement britannique. Le fait qu'aucune action de guérilla n'avait débuté et que l'ANC et MK avaient été considérées comme des entités séparées par le juge, auraient été aussi, selon l'analyse de Mandela, une raison de la « clémence » relative du verdict. Le Premier ministre Hendrik Verwoerd déclara devant le Parlement sud-africain qu'aucune protestation de quelque origine qu'elle fût n'avait influencé le jugement, et encore moins la lettre et les télégrammes que lui-même avait reçus de Léonid Brejnev et des pays socialistes, lesquels avaient, selon sa déclaration, fini à la poubelle. Juste avant le verdict, Alan Paton, chef du Parti libéral avait déposé auprès du juge de Wet une requête d'indulgence.
Le Conseil de sécurité des Nations unies condamne le procès de Rivonia et commence à s'engager vers la recommandation de sanctions internationales contre l'Afrique du Sud. La résolution 181 d'août 1963 du Conseil de sécurité de l'ONU condamnait l'apartheid et demandait à tous les États d'arrêter volontairement leurs ventes d'armes à l'Afrique du Sud mais cette demande n'est jamais contraignante avant la résolution 418 du 4 novembre 1977 imposant un embargo sur les ventes d'armes.
Une pétition internationale recueillit les signatures de 143 personnalités appelant la communauté internationale à dénoncer non seulement les arrestations mais les législations de l'apartheid.
En 1964, la résistance se retrouve décapitée. Les attaques armées de MK en territoire sud-africain cessent et ne reprendront véritablement qu'en 1976. Tandis que les pays du Commonwealth prennent leur distance, le gouvernement sud-africain, loin d'être sanctionné, profite des années de prospérité économique pour encourager l'immigration européenne et développer son industrie et son armement avec l'Allemagne et la France, avec le soutien des États-Unis au nom de la lutte contre le communisme. Verwoerd intensifie l'application de sa politique de séparation forcée en procédant à de nombreuses expulsions de populations noires vers les zones qui leur sont attribuées afin que de bonnes terres soient développées ou habitées par les Blancs. Un système de contrat oblige les salariés noirs de l'industrie à vivre dans des résidences dortoirs au sein des townships loin de leurs familles demeurées en zone rurale. Les conséquences pour ces populations sont souvent catastrophiques au niveau social tandis que la population carcérale atteint cent mille personnes, un des taux les plus élevés au monde. Entre 1960 et 1980, ce sont plus de trois millions et demi de paysans noirs qui sont dépossédés de leurs terres sans aucun dédommagement pour devenir un réservoir de main-d'œuvre bon marché et qui ne sont plus des concurrents pour les fermiers blancs
Liens externes | |
| https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela |
Notes et références | |
Condamnation de Nelson Mandela à la prison à vie | |
African National Congress | |
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Tu ne rêves pas, cet athlète sud-africain court avec des prothèses ! Amputé des deux jambes avant l'âge d'un an, Oscar Pistorius sera au départ du 400 m et du relais 4 x 400 m des Jeux olympiques de Londres.
Merci Oscar
Que du bonheur!!!
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