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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Henry François Reichelt, né Franz Karl Reichelt le 16 octobre 1878 à Wegstädtl (aujourd'hui Štětí), en Bohême autrichienne (aujourd'hui en République tchèque), est un tailleur autrichien devenu français, connu pour s'être tué à l'âge de 33 ans le 4 février 1912, en sautant du premier étage de la tour Eiffel pour tester un costume-parachute de sa fabrication.
Franz Karl Reichelt naît le 16 octobre 1878 à Wegstädtl. Ses parents sont Josef Reichelt et Katharina Reichelt, née Gauger. Il s'installe à Paris en 1900, obtient la nationalité française en 1911 et fait franciser son prénom Franz en le faisant précéder du prénom Henry. Il est tailleur pour dames dans le quartier de l'Opéra. L'époque est aux débuts de l'aviation et les premiers accidents ont lancé différentes études sur la mise au point du parachute. Dès 1910, il travaille sur la mise au point d'un costume-parachute en toile caoutchoutée, inspiré de la physionomie des chauves-souris. Reichelt procède à des essais avec des mannequins depuis la cour de son immeuble, au no 8 rue Gaillon à Paris, puis se lance lui-même depuis une hauteur d'une dizaine de mètres à Joinville. La tentative est un échec mais sa chute est amortie par de la paille au sol. Le Petit Journal rapporte qu'il a aussi réalisé un essai avec un mannequin depuis le premier étage de la tour Eiffel mais apparemment peu concluant.
Au début du mois de février 1912, Reichelt annonce à la presse qu'il va réaliser lui-même un saut depuis la tour Eiffel pour prouver l'efficacité de son invention. Ainsi, le dimanche 4 février, alors qu'il a rédigé son testament la veille, il arrive à 8 heures au pied de la tour. Il fait froid, autour de 0 °C. La préfecture de police de Paris a donné son accord à la condition que l'inventeur utilise un mannequin. Quelques policiers sont présents pour assurer le service d'ordre, cependant, aucun n'intervient pour empêcher François Reichelt, venu sans mannequin, de se jeter lui-même de la première plate-forme du 1er étage de la tour Eiffel.
À 8 h 22, devant une trentaine de journalistes et de badauds, et après une quarantaine de secondes d'hésitation, Reichelt saute du premier étage, haut de 57 mètres. Malheureusement, son appareillage, qui ne semble qu'à demi-ouvert, se replie sous lui et il tombe alors en chute libre durant quelques secondes avant de s'écraser sur le sol gelé (aucun dispositif amortisseur n'a été installé). Aucune autopsie n'a été réalisée à l'époque. Un médecin de l'hôpital Laennec a simplement constaté la mort de François Reichelt. Les quotidiens du lendemain en font leur une, avec photographies de la chute de la « tragique expérience ».
La tentative de François Reichelt a été filmée, ce qui a contribué à sa notoriété posthume. On le voit ainsi hésiter durant quarante secondes avant de se laisser tomber dans le vide. La fin du film montre un témoin mesurant la profondeur du trou formé par l'impact du malheureux au sol. Celle-ci semble être de 15 à 20 cm.
Le service d'ordre avait pourtant l'ordre de s'assurer qu'un mannequin allait être utilisé et de surveiller les actes de l'inventeur. Le préfet de Paris parle à ce propos d'« attitude irresponsable » et une note précise que l'expérience de Reichelt devait être considérée comme un suicide.
Le testament, rédigé par François Reichelt la veille de son saut, a été retrouvé chez un notaire parisien. Le testament est ainsi rédigé (l'orthographe n'a pas été corrigée) :
« Fait a Paris le 3 février 1912
Je soussigne fait don de tout ce que jé posede a Madame Luise Schillmann emploiye depuis de longsanné pour le devoument et les service quel me rendu. Et jé l’autorise de toucher tout le factures reste non paye et garder le montent en plus jé voudrais que dans le cas mon invention porterai le fruit que on verse a cet personne un rente anuelle de quinze cent franc dan le cas mon invention rapporterai moin de troi mille franc, Madame Luise Schillmann ne Reis doit partageravec mes parent en 2 partis égale. mai jé vous prie de faire savoir a me parent que jéne voudrai jamai que ma seur Katarina ne touche qelque chose.
jé vous prie don Madame Schillmann de bing executer ma derniere volonté et exusé moi de la douleur quel je pourrai vous causer.
envoyé mes vetement a mon père ainsi mes bijou
ma bague et montres.
en vous embrassan bin sincerement
Reichelt
8 rue Gaillon »
Le film L'Homme qui rêvait de voler comme un oiseau (avec Henri Gavino et Baptiste Bourdier) est librement inspiré du pari fou de Franz Reichelt.
Étienne Kern en a fait une biographie romancée, Les Envolés, parue en 2022 aux éditions Gallimard.
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Sissi face à son destin (Sissi - Schicksalsjahre einer Kaiserin) est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka, sorti en 1957. Il a été nommé en 1958 pour la Palme d'or du Festival de Cannes.
Le film se base sur l'histoire amoureuse de l'impératrice Sissi jouée par Romy Schneider et de l'empereur François-Joseph joué par Karlheinz Böhm.
L'Empire est agité par des révolutionnaires hongrois mécontents de leur rattachement à la Maison d'Autriche. Sissi réussit à convaincre Franz à partir en Hongrie afin de calmer les esprits. Cependant le comte Andrassi lui avoue qu'il est amoureux d'elle, Sissi décide alors de quitter la Hongrie. Sur le chemin du retour elle retrouve Franz dans une auberge qui était partie a sa rencontre. Ils décident de repasser quelques jours tous les deux loin de Vienne mais sont obligés de rentrer plus vite que prévu car Sissi est malade. Les médecins la déclarent poitrinaire, elle a très peu de chances de guérir. Ils l'envoient se soigner a Madère et, avec l'aide de sa mère Ludovica, Sissi reprend gout a la vie et guéri. Elle rentre a Vienne ou Franz lui annonce qu'ils doivent traverser l'Italie, pays ou l'Autriche est très mal perçu. Le cortège nautique passe dans Venise sans être acclamé par qui que ce soit, jusqu'a ce qu'une fois arrivée sur la place, Sissi remarque que sa fille l'attend au loin et court la rejpoindre. Les italiens ému crient alors " Viva la mama" !
Le film fait partie d'un triptyque avec Sissi (1955) et Sissi impératrice (1957). Suite au succès de Sissi face à son destin Ernst Marischka proposa à Romy Schneider une suite des aventures de la jeune Impératrice, mais malgré un cachet très élevé Romy refusera, voulant faire autre chose, et ne supportant plus l'image de Sissi à laquelle ont l'associe trop souvent. Mais elle ne s'en défera jamais, toute sa vie elle restera celle qui a interprété la célèbre Impératrice d'Autriche.
Fiche technique
Titre original : Sissi - Schicksalsjahre einer Kaiserin
Titre français : Sissi face à son destin
Réalisation : Ernst Marischka
Scénario : Ernst Marischka
Photographie : Bruno Mondi
Décors : Fritz Juptner-Jonstorff
Costumes : Geradago et Franz Szivats
Musique : Anton Profes
Producteur : Karl Ehrlich
Distribution : SNC
Pays d'origine : Autriche
Format : Couleurs
Genre : Comédie dramatique, Film romantique, historique
Durée : 106 minutes
Dates de sortie : 1957 (Autriche)
Distribution
Romy Schneider (VF : Gilberte Aubry) : Impératrice Élisabeth dite Sissi
Karl-Heinz Böhm (VF : Jean-Pierre Duclos) : François-Joseph dit Franz
Magda Schneider (VF : Lita Recio) : La duchesse Ludovika de Bavière
Gustav Knuth (VF : André Valmy) : Le duc Max de Bavière
Uta Franz (VF : Lily Baron) : La princesse Helene
Walther Reyer (VF : René Arrieu) : Le comte Andrassy
Peter Weck (VF : Jacques Thébault) : L'archiduc Karl-Ludwig
Vilma Degischer (VF : Lucienne Givry) : L'archiduchesse Sophie
Erich Nicowithz (VF : Gérard Férat) : L'archiduc Franz-Karl
Josef Meinrad (VF : Michel Roux) : Le colonel Böckl
Senta Wengraf : La comtesse Bellegarde
Helene Lauterböck : La comtesse Esterhazy
Sonja Sorell : Henriette Mendel
Peter Neusser : Le comte Batthyani
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Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin en allemand) est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka en 1956.
Le film se fonde sur l'histoire d'amour de l'impératrice Sissi, jouée par Romy Schneider, et de l'empereur François-Joseph, joué par Karlheinz Böhm.
Synopsis
Sissi et Franz sont à présent mariés mais la jeune impératrice a bien du mal avec le protocole écrasant de la cour de Vienne et vit assez mal le fait que sa belle-mère, l'archiduchesse Sophie, l'espionne en permanence. Sissi confie à son journal intime qu'elle se sent seule et qu'elle regrette sa vie en Bavière ; l'archiduchesse Sophie, qui a pris le journal de Sissi, le lit à Franz qui s'en trouve assez contrarié ; Sissi lui avoue par la suite qu'elle se sent très seule mais qu'elle est heureuse lorsqu'ils sont ensemble. Sissi porte également un grand intérêt à la Hongrie qui n'a plus de souverains : elle aime ce pays qu'elle n'a pourtant jamais visité et elle promet à son professeur de hongrois qu'elle usera de toute son influence en faveur de ce pays. Elle remporte une première victoire lorsqu'elle convainc Franz de ne pas condamner à mort le comte Andrássy et les autres rebelles. Ce dernier vient au Palais la remercier du fond du cœur et Sissi l'invite lui et ses compatriotes au prochain bal de la cour. Lors de ce bal, Sissi s'évanouit et apprend par le médecin qu'elle attend son premier enfant ; cet enfant se trouve être une fille. Sans consulter Sissi, Franz et sa mère décident de l'appeler Sophie. Mais les jours heureux de Sissi en tant que mère sont de courte durée : l'archiduchesse, avec l'accord de Franz, retire à Sissi la garde de l'enfant, prétextant que Sissi est bien trop jeune pour lui donner une éducation digne de son rang. Sissi, blessée de ne pas avoir l'appui de son mari, s'enfuit de Vienne et part chez ses parents en Bavière.
Sa mère, la duchesse Ludovica, est si heureuse de revoir sa fille que cette dernière n'ose lui dire qu'elle s'est enfuie mais l'avoue à son père lors d'une promenade en forêt. Mais Franz, aimant Sissi plus que tout, la rejoint en Bavière et la convainc de revenir à Vienne. Ils passent quelques jours à la montagne où ils peuvent oublier tous les soucis de la cour. Mais une fois revenus à Vienne, Sophie refuse de rendre sa fille à Sissi ; cette dernière décide alors d'abandonner Vienne et de partir pour toujours. Ludovica vient alors voir sa sœur l'archiduchesse Sophie et essaie de lui faire entendre raison. Sophie est humaine et aime son fils, elle a tout sacrifié pour lui et ne doit pas risquer de détruire ce bonheur qu'elle a passé sa vie à construire. Dans un premier temps Sophie résiste - pour elle Sissi est avant tout Impératrice et elle doit en priorité soutenir Franz - mais elle finit par céder et rend la petite Sophie à Sissi. Cette dernière assiste donc à la réception des délégués hongrois où l'on apprend qu'elle sera couronnée en même temps que Franz, Reine de Hongrie.
Le film se termine par le couronnement de Franz et Sissi : ils deviennent Roi et Reine de Hongrie.
Fiche technique
Titre original : Sissi - Die junge Kaiserin
Titre français : Sissi impératrice
Réalisation : Ernst Marischka
Scénario : Ernst Marischka
Photographie : Bruno Mondi
Musique : Anton Profes
Décors : Fritz Juptner-Jonstorff
Production Karl Ehrlich
Distribution : SNC
Pays d'origine : Autriche
Langue : allemand
Format : 35 mm - Couleurs - Ratio : 1,66:1
Son : Stéréo 4 pistes magnétiques et copies son optique mono
Genre : Comédie dramatique, Film romantique
Durée : 107 minutes
Dates de sortie :
Autriche : 19 décembre 1956
France : 16 août 1957
Distribution
Romy Schneider (VF : Gilberte Aubry) : Impératrice Élisabeth dite Sissi
Karlheinz Böhm (VF : Jean-Pierre Duclos) : François-Joseph dit Franz
Magda Schneider (VF : Lita Recio) : La duchesse Ludovica en Bavière
Gustav Knuth (VF 1er doublage : André Valmy, 2e doublage : Serge Nadaud) : Le duc Max en Bavière
Walther Reyer (VF 1er doublage : René Arrieu, 2e doublage : Michel Le Royer) : Le comte Andrássy
Vilma Degischer (VF 1er doublage : Lucienne Givry, 2e doublage : Jacqueline Ferrière) : L'archiduchesse Sophie
Erich Nikowitz (VF : Gérard Férat) : L'archiduc Franz-Karl
Josef Meinrad (VF : Michel Roux) : Le colonel Böckl
Hans Ziegler : Hofrat Dr. Seeburger
Hilde Wagener : La baronne Wulfen
Tournage
Le tournage se déroule dans de nombreux lieux qu'a visité l'impératrice, dont le château de Schönbrunn à Vienne. Le château de Possenhofen, en Bavière, où Sissi revient sur les lieux de son enfance étant en mauvais état à l'époque du tournage, celui-ci a lieu au château de Fuschl, sur les bords du Fuschlsee, en Autriche, comme pour le film précédent.
Autour du film
En plus des créations d'Anton Profes, l'accompagnement musical comprend de nombreuses œuvres classiques dont plusieurs valses de Johann Strauss et l'Alleluia du Messie de Georg Friedrich Haendel et la valse de Faust de Charles Gounod.
Le film fait partie d'une trilogie avec Sissi (1955) et Sissi face à son destin (1957).
Le doublage français de 1956 ayant été abîmé, le film fut doublé à nouveau en 1967, toujours avec Gilberte Aubry et Jean-Pierre Duclos dans les rôles principaux, mais avec quelques changements également.
Distinctions
Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1957.
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Ferdinand est longtemps resté dans l'ombre de son frère ; néanmoins, le partage successoral de 1521 séparant définitivement les pays d'Autriche des Pays-Bas des Habsbourg lui confère déjà une position particulière. L'archiduc pose les bases de la gestion efficace de ses territoires. Il acquiert les royaumes de Bohême et de Hongrie par héritage, même si la plus grande partie de ce dernier est occupée par des troupes ottomanes. Dans le cadre des affaires du Saint-Empire romain, il a longtemps agi comme représentant de son frère absent ; puis, à l'abdication de Charles Quint le 14 mars 1556, comme son successeur. Il est définitivement désigné empereur par l'assemblée des princes à Francfort le 24 mars 1558, la confirmation du pape n'étant plus jugée nécessaire. Ferdinand joue, en outre, un rôle important dans la conclusion de la paix d'Augsbourg en 1555.
Sa devise était Fiat justitia et pereat mundus (« que la justice triomphe, même si le monde doit périr »).
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Karl Philipp, fürst zu Schwarzenberg, ou le prince Charles-Philippe de Schwarzenberg, né le 18 avril 1771 à Vienne et mort le 15 octobre 1820 à Leipzig, est un ministre d'État et de conférence et feldmarschall autrichien, président du conseil suprême de la guerre, chevalier du Saint-Esprit et de la Toison d'or.
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Franz von Suppé est un compositeur et chef d'orchestre autrichien né le 18 avril 1819 à Split (Dalmatie) et mort le 21 mai 1895 à Vienne (Autriche).
Considéré comme le créateur de l'opérette viennoise, il reste connu principalement pour ses ouvertures dont certaines bénéficient d'une grande notoriété comme Poète et Paysan, Matin, midi et soir à Vienne et surtout Cavalerie légère.
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Johann Gregor Mendel O.S.A., né le 20 juillet 1822 et mort le 6 janvier 1884, est un moine catholique, puis abbé mitré de l'abbaye Saint-Thomas située à Brno (en margraviat de Moravie), généticien et botaniste germanophone de nationalité autrichienne, communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.
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Albert II, surnommé Albert le Magnanime, né le 16 août 1397 à Vienne et mort à Neszmély en Hongrie le 27 octobre 1439, est un roi du Saint-Empire romain germanique et membre de la maison de Habsbourg, fils du duc Albert IV d'Autriche et de Jeanne-Sophie de Bavière. Il hérite encore enfant du duché d'Autriche et épouse en 1421 Élisabeth de Luxembourg, fille de l'empereur Sigismond à qui il a apporté son soutien durant les croisades contre les hussites.
Après le décès de son beau-père, il reçut quatre couronnes : élu roi des Romains sous le nom d'Albert II en 1438, il fut également roi de Croatie, de Bohême et de Hongrie jusqu'à sa mort. Figure centrale de la lutte contre l'expansionnisme de l'Empire ottoman, il décède d'une infection intestinale contractée peu avant la tentative de libération de la Serbie.
Bien qu'avortée par son décès, sa potentielle accession au trône impérial permet à la Maison de Habsbourg (puis Maison de Habsbourg-Lorraine) de régner sur le Saint-Empire romain quasiment sans interruptions, jusqu'à sa dissolution en 1806.
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Marie-Louise Léopoldine Françoise Thérèse Josèphe Lucie de Habsbourg-Lorraine (Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia de Habsbourg-Lorraine), archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême, née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche) et morte le 17 décembre 1847 à Parme (Parme), est impératrice des Français de 1810 à 1814, puis duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla jusqu'en 1847.
Fille aînée de l'empereur François Ier d'Autriche, elle est donnée en mariage en 1810 à l'empereur des Français et roi d'Italie Napoléon Ier pour sceller le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche, après la défaite de celle-ci lors de la bataille de Wagram en 1809.
Rejoignant à contrecœur la cour impériale des Tuileries, Marie-Louise commence rapidement à apprécier sa nouvelle position bien que les Français ne l'aiment pas et qu'elle ne se sente pas chez elle dans ce pays qui, vingt ans auparavant, a décapité une autre archiduchesse autrichienne, sa grand-tante Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI.
Quand Napoléon est vaincu par la Sixième Coalition, Marie-Louise décide de ne pas le suivre dans son exil à l'île d'Elbe, mais rentre avec son fils à la cour de Vienne. À l'issue des Cent-Jours et de la défaite décisive de Napoléon à Waterloo, l'impératrice, pour mieux défendre les intérêts de son fils, décide de rester fidèle à sa famille d’origine, les Habsbourg-Lorraine. Le congrès de Vienne lui accorde, en 1815, les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla. Elle n'a alors que 24 ans.
Durement critiquée par les Français pour avoir abandonné Napoléon au moment de la débâcle, Marie-Louise, qui gouverne pendant une période troublée, réussit en revanche, par une politique éclairée et sociale étroitement surveillée par l'Autriche, à être très aimée des Parmesans qui l'appellent « la bonne duchesse ».
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François-Joseph Ier (en allemand Franz Joseph I.), né le 18 août 1830 à Vienne et mort le 21 novembre 1916 dans la même ville, est empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie. Membre de la maison de Habsbourg-Lorraine, il règne sur l'Autriche et la Hongrie du 2 décembre 1848 au 21 novembre 1916. Du 1er mai 1850 au 24 août 1866, il occupe également la fonction de président de la Confédération germanique.
Il détient le plus long règne en tant que souverain d'Autriche et de Hongrie, ainsi que le quatrième plus long règne de tous les pays de l'histoire européenne, après le roi de France Louis XIV, la reine Élisabeth II du Royaume-Uni et le prince Jean II de Liechtenstein, soit près de 68 ans.
En décembre 1848, à la suite du Printemps des peuples et de la révolution autrichienne, l'empereur Ferdinand Ier abdiqua le trône, dans le cadre du plan du ministre-président Felix zu Schwarzenberg visant à mettre fin aux révolutions de 1848 en Hongrie. Cela permit à François-Joseph, neveu de Ferdinand, d'accéder au trône. Largement considéré comme un réactionnaire, François-Joseph a passé son règne à résister au constitutionnalisme dans ses domaines. L’Empire autrichien fut contraint de céder son influence sur la Toscane et l’essentiel de ses prétentions sur le royaume de Lombardie-Vénétie au royaume de Piémont-Sardaigne, à la suite de la deuxième guerre d'indépendance italienne en 1859 et de la troisième en 1866. Malgré la défaite de l'Empire après la guerre austro-prussienne, l'Autriche, avec la paix de Prague signée le 23 août 1866, ne céda aucun territoire au royaume de Prusse, mais dut abandonner ses prétentions à l'unification de l'Allemagne sous l'égide de la maison de Habsbourg.
Le règne de François-Joseph a été troublé par le nationalisme dans plusieurs de ses territoires. Il conclut le compromis austro-hongrois de 1867, accordant une plus grande autonomie à la Hongrie et transformant l'empire autrichien en une double monarchie austro-hongroise. Il régna pacifiquement pendant 45 ans, mais il subit personnellement les tragédies de l'exécution de son frère, l'empereur Maximilien Ier du Mexique en 1867, de la mort dans des conditions mystérieuses de son fils et héritier, le prince Rodolphe en 1889, de l'assassinat de sa femme, l'impératrice Élisabeth (« Sissi ») en 1898, et de l'assassinat de son neveu et héritier présomptif, l'archiduc François-Ferdinand, en 1914.
Après la guerre austro-prussienne, les intérêts de l’Autriche-Hongrie se sont portés vers les Balkans, point chaud de la tension internationale en raison de conflits d’intérêts avec l’Empire russe. La crise en Bosnie est le résultat de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine par François-Joseph en 1908. Celle-ci était occupée par les troupes autrichiennes depuis le Congrès de Berlin en 1878.
Le 28 juin 1914, l'assassinat à Sarajevo de l'archiduc François-Ferdinand, son neveu et héritier présomptif, aboutit à la déclaration de guerre au royaume de Serbie, allié de l'Empire russe. Cela déclenche le système d'alliances qui débouche sur la Première Guerre mondiale.
François-Joseph décède le 21 novembre 1916, après avoir régné sur l'Autriche pendant près de 68 ans. Son petit-neveu Charles lui succède.
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