Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
04.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Louxor ou Louqsor, en arabe : الأقصر / al-uqṣur, est une ville située sur la rive droite du Nil, en Haute-Égypte, située à environ 700 km au sud du Caire et à environ 300 km au nord d'Assouan. Selon le recensement de 2006, c'est à présent une ville de 429 000 habitants — qui tous, vivent directement ou indirectement du tourisme —, ce qui la place au neuvième rang des villes égyptiennes.
Il s'agit de l'antique cité égyptienne de Thèbes.
Le site de Louxor, avec plus de quatre millions de visiteurs par an, est l'un des endroits les plus touristiques de l'Égypte et constitue la partie sud de l'ancienne Thèbes. Son temple, relié à celui de Karnakpar un dromos, longue allée bordée de sphinx, fut érigé au XVIe siècle av. J.-C. sous le règne d'Amenhotep III. Il fut modifié par la suite par Ramsès II, qui y ajouta notamment six statues monumentales et deux obélisques, dont l'un, offert à la France en 1831, orne depuis la place de la Concorde à Paris.
Louxor fait partie du gouvernorat de Louxor. La ville est située sur la rive droite du Nil à 165 km à l'ouest de la Mer Rouge, 700 km au sud du Caire et à environ 300 km au nord d'Assouan.
Les eaux du Nil forment une zone fertile d'environ dix kilomètres en largeur terminée à l'Est du fleuve par le désert Arabique et à l'Ouest par le désert Libyque. En revanche, au nord de la ville le désert Libyque s'étend presque jusqu'aux rives du Nil.
Une ligne de chemin de fer relie par le Nord, Louxor à Qena capitale du gouvernorat qui dirigeait Louxor avant 2010. Elle se prolonge au sud jusqu'à Assouan, tout en longeant la rive orientale du Nil.
À dix kilomètres au sud-ouest un pont routier près de Aḑ Ḑabīyah relie les deux rives du Nil.
L'aéroport international de Louxor se situe à sept kilomètres au sud-est du centre-ville.
Des débarcadères pour bateaux de croisière se trouvent au sein de la ville, le long de la rive occidentale.
Louxor |
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En dépit des tentatives des Grecs et des Romains (qui n'ont pu traverser les marais du Sudd), l'amont du Nil est demeuré en grande partie inconnu. Les diverses expéditions n'avaient pas réussi à déterminer la source du fleuve. Les représentations hellénistiques et romaines classiques du fleuve représentaient ainsi un dieu masculin avec son visage et sa tête se cachant dans des draperies, en témoignent les vers célèbres de Lucain :
« Arcanum natura caput non prodidit ulli
Nec licuit populis parvum te, Nile, videre »
Agatharchide relate que durant la période de Ptolémée II Philadelphe, une expédition militaire avait pénétré assez loin le long du cours du Nil Bleu pour déterminer que les crues de l'été étaient provoquées par les orages de pluies saisonnières dans les montagnes éthiopiennes. Mais aucun Européen dans l'Antiquité n'est connu pour avoir atteint le lac Tana, encore moins pour avoir retracé les étapes de cette expédition après Méroé.
Les Européens ne connaissaient que peu de choses sur les origines du Nil jusqu'aux xve et xvie siècles, quand des voyageurs allant en Éthiopie ont visité non seulement le lac Tana, mais sont allés jusqu'à la source du Nil Bleu dans les montagnes au sud du lac. Bien que James Bruce ait prétendu avoir été le premier Européen à avoir vu la source, les auteurs modernes considèrent (avec plus de sources) que le premier est plutôt le père jésuite Pedro Páez. Des Européens s'étaient installés en Éthiopie depuis la fin du xve siècle, et il est possible qu'ils aient exploré le fleuve au plus près de sa source, mais ils ne pouvaient pas envisager son cours au-delà de l'Éthiopie. Il est très probable que l'un d'entre eux ait visité les sources sans pour autant avoir pu communiquer un rapport sur sa découverte.
Le Nil Blanc était encore plus inconnu. Les anciens ont de manière erronée pensé que le fleuve Niger était une des extensions supérieures du Nil Blanc. Par exemple, Pline l'Ancien a écrit que le Nil aurait sa source dans une montagne de la Mauritanie du Sud, qu'il coule sur une distance de plusieurs jours, puis se prolonge sous terre, et qu'il réapparaît sur le territoire des Massaessyles, puis retourne sous le désert pour couler pendant 20 jours jusqu'à ce qu'il atteigne les Éthiopiens les plus proches.
Le lac Victoria a été aperçu pour la première fois par un Européen en 1858 quand l'explorateur britannique John Hanning Speke atteignit son rivage méridional pendant son voyage avec Richard Francis Burton pour explorer l'Afrique centrale et pour localiser les Grands Lacs. Croyant avoir trouvé la source du Nil en voyant cette « vaste étendue d'eau » pour la première fois, Speke a appelé le lac du nom de la reine du Royaume-Uni. Burton, qui récupérait d'une maladie et se reposait au sud dans la ville de Kazeh après avoir exploré les rivages du lac Tanganyika, s'est indigné du fait que Speke ait prétendu avoir découvert la vraie source du Nil sans en apporter les preuves scientifiques nécessaires. Burton considérait donc la question des sources du Nil non encore réglée. Une querelle publique suivit, qui a non seulement provoqué des discussions intenses au sein de la communauté scientifique, mais aussi beaucoup d'intérêt chez les autres explorateurs souhaitant confirmer ou réfuter la découverte de Speke. L'explorateur et missionnaire britannique David Livingstone échoua dans sa tentative de vérifier la découverte de Speke, en allant trop vers l'ouest et entrant dans le système du fleuve Congo. C'est finalement l'explorateur britannique Henry Morton Stanley qui confirma la véracité de la découverte de Speke, en naviguant autour du lac Victoria et en se rendant compte de l'existence des chutes de Rippon sur la rive nord du lac. C'est au cours de ce voyage qu'il est dit que Stanley aurait salué l'explorateur britannique avec les mots célèbres « Dr. Livingstone, je présume ? » en découvrant l'Écossais malade et découragé dans son camp à Ujiji sur les rives du lac Tanganyika.
L'expédition du Nil Blanc, menée par le Sud-Africain Hendri Coetzee, a été la première à naviguer sur toute la longueur du Nil. Elle est partie de la source du Nil en Ouganda le 17 janvier 2004 et est arrivée sans soucis à la Mer Méditerranée à Rosette, quatre mois et deux semaines plus tard. National Geographic a présenté un film sur l'expédition à la fin de l'année 2005 : The Longest River.
Le 28 avril 2004, le géologue Pasquale Scaturro et son associé, le kayakiste et réalisateur de documentaires Gordon Brown sont devenus les premières personnes à naviguer sur le Nil Bleu, du lac Tana en Éthiopie aux plages d'Alexandrie sur la Méditerranée. Cependant, leur expédition comprenait beaucoup d'autres personnes, mais Brown et Scaturro ont été les seuls à rester pendant tout le voyage. Ils ont enregistré la chronique de leur aventure avec une caméra IMAX et deux caméras à main dans le film IMAX intitulé Le Mystère du Nil et dans un livre éponyme. Malgré tout, l'équipe a été forcée d'utiliser des bateaux à moteur pour la majeure partie de leur voyage, et ce n'est que le 29 janvier 2005 que le Canadien Les Jickling et le Néo-zélandais Mark Tanner atteignirent la mer Méditerranée. Pour la première fois, les hommes avaient navigué sur la totalité du cours du Nil.
Le 30 avril 2005, une équipe menée par les Sud-Africains Peter Meredith et Hendri Coetzee sont devenus les premiers à naviguer jusqu'à la source la plus lointaine du Nil : la rivière Akagera qui commence comme la rivière Rukarara dans la forêt de Nyungwe au Rwanda.
Le 31 mars 2006, trois explorateurs de Grande-Bretagne et Nouvelle-Zélande ont prétendu avoir été les premiers à remonter le fleuve de son delta à la vraie source qui se trouve dans la forêt tropicale de Nyungwe au Rwanda.
La source la plus haute du Nil naît dans les montagnes du Ruwenzori. Ce nom veut dire faiseur de pluie dans la langue des tribus d'altitude ougandaises. Dans ce massif, l'eau du ciel tombe plus de 300 jours par an. Ses forêts sont une éponge gonflée d'humidité. Les torrents qui se déversent en cataracte sur les fortes pentes de ce cimetière végétal grossissent la rivière Semliki qui alimente le lac Albert, grand déversoir du Nil.
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La pyramide n° 1 de Lepsius est une pyramide anonyme, sans doute inachevée située au nord-est de la nécropole sud de Abou Rawash. Elle doit ce nom énigmatique à son découvreur l'égyptologue Karl Richard Lepsius qui la place au premier rang dans sa liste des pyramides d'Égypte. La forme du monument est toujours sujette à débat puisque certains égyptologues comme Jean-Philippe Lauer y voit plutôt un mastaba.
Vues de la pyramide n° 1 (par Lepsius, XIXe siècle)
Ce monument reste très méconnu malgré une étude préliminaire effectuée par N. Swelim en 1987. Les estimations de la hauteur de la pyramide varie de 107,5 mètres à plus de 150,5 mètres, cette dernière dépassant celle de la pyramide de Khéops. La base devait être de 215 mètres environ. Sa datation est également très discutée, les uns avançant la IIIe dynastie ou la IVe dynastie et les autres la Ve dynastie ou la VIe dynastie. N. Swelim opte pour la IVe dynastie, avançant le fait que le massif de la pyramide bénéficie d'une éminence rocheuse, particularité architecturale propres aux pyramides de cette période.
La superstructure était constituée de gradins en briques crues, semblables à ceux d'une pyramide à degrés, qui furent d'après N. Swelim, recouverts d'un parement donnant l'aspect final d'une pyramide à faces lisses.
Les appartements funéraires suivent le même plan que celui de la pyramide de Djédefrê. Une longue descenderie accessible sur la face nord et inclinée d'un angle de 25°. Cependant, cette descenderie est en grande partie taillée dans le roc et aboutit à une chambre funéraire souterraine, située sous l'apex et dont les dimensions sont de 5,50 mètres de côté à la base et 5 mètres de hauteur.
Position de la pyramide sur la carte de Lepsius
Ruines de la pyramide
Appartements funéraires de la pyramide
Reconstitution de la pyramide (d'après N. Swelim)
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