monde : Pays-Bas
Dans la ville néerlandaise de Zaandam, le 2 avril. Les Pays-Bas ont étendu mardi jusqu’au 28 avril, minimum, les mesures de fermeture imposées aux écoles, aux restaurants et aux bars. La pandémie a déjà fait plus de 1 000 morts dans le pays. © Crédit photo : LEX VAN LIESHOUT / AFP
Equipe de Pays-Bas
Numéro / Nom | Équipe | Sél. (but) | Date de naissance |
Gardiens de but |
1 | Sari van Veenendaal | Arsenal | 52 (0) | 3 avril 1990 |
16 | Lize Kop | Ajax Amsterdam | 1 (0) | 17 mars 1998 |
23 | Loes Geurts | Kopparbergs/Göteborg FC | 123 (0) | 12 janvier 1986 |
Défenseurs |
2 | Desiree van Lunteren | SC Fribourg | 70 (0) | 30 décembre 1992 |
3 | Stefanie van der Gragt | FC Barcelone | 55 (7) | 16 août 1992 |
4 | Merel van Dongen | Betis Séville | 26 (1) | 11 février 1993 |
5 | Kika van Es | Ajax Amsterdam | 57 (0) | 11 octobre 1991 |
6 | Anouk Dekker | Montpellier HSC | 77 (6) | 15 novembre 1986 |
18 | Danique Kerkdijk | Bristol City | 18 (0) | 1 mai 1996 |
20 | Dominique Bloodworth | Arsenal | 46 (0) | 17 janvier 1995 |
22 | Liza van der Most | Ajax Amsterdam | 13 (0) | 8 octobre 1993 |
Milieux de terrain |
8 | Sherida Spitse | Vålerenga | 161 (30) | 29 mai 1990 |
10 | Daniëlle van de Donk | Arsenal | 88 (16) | 5 août 1991 |
12 | Victoria Pelova | ADO La Haye | 3 (0) | 3 juin 1999 |
14 | Jackie Groenen | 1. FFC Francfort | 45 (2) | 17 décembre 1994 |
15 | Inessa Kaagman | Everton | 2 (0) | 17 avril 1996 |
19 | Jill Roord | Bayern Munich | 40 (3) | 22 avril 1997 |
Attaquants |
7 | Shanice van de Sanden | Olympique lyonnais | 63 (15) | 2 octobre 1992 |
9 | Vivianne Miedema | Arsenal | 74 (54) | 15 juillet 1996 |
11 | Lieke Martens | FC Barcelone | 102 (42) | 16 décembre 1992 |
13 | Renate Jansen | Twente | 35 (3) | 7 décembre 1992 |
17 | Ellen Jansen | Ajax Amsterdam | 14 (1) | 6 octobre 1992 |
21 | Lineth Beerensteyn | Bayern Munich | 39 (9) | 11 octobre 1996 |
Sélectionneur |
| Sarina Wiegman | | | 26 octobre 1969 |
Luv' est un trio néerlandais féminin Pop/Disco/Dance ayant classé plusieurs singles et albums à succès dans les hits parades du Benelux, de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Autriche, de la France, de l'Espagne, du Danemark, de la Pologne, de l'Afrique du Sud et du Mexique à la fin des années 1970 et au début des années 1980. En 1979, ce groupe est le meilleur exportateur de disques néerlandais à l'étranger. En 1981, Luv' se sépare et par la suite effectue plusieurs come-backs. Après deux années chargées (2006-2008) durant lesquelles le girls band a enchaîné de nombreuses prestations scéniques et télévisées aux Pays-Bas et en Flandre, le groupe se produit de manière sporadique sans pour autant avoir annoncé de séparation.
De son vrai nom Margaret Zelle, elle est née le 7 août 1876 à Leeuwarden (Frise), d'Adam Zelle, un marchand de casquettes hollandais et de Antje van der Meulen. Alors qu'elle n'était âgée que de 6 ans, sa famille déménagea pour Leiden. Sa mère mourut en 1891 et, la même année, son père fit faillite. Elle essaya alors de devenir enseignante. À 18 ans, elle se maria avec un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle partit vivre aux Indes néerlandaises (où l'un de ses deux enfants fut empoisonné par une servante qui était l'amante de Rudolf Macleod en 1899). De retour en Europe, après une escale de quelques mois à La Haye où elle se sépare de son mari qui était un homme violent et alcoolique, elle fit, en novembre 1903, une arrivée à Paris peu remarquée. Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, elle se fait embaucher dans un cirque en tant qu'écuyère. Au printemps 1905, grâce à la collaboration involontaire d'Émile Guimet, le fondateur du musée du même nom, elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique sous le nom de Mata Hari, signifiant "soleil" en malais.Couronnée d'aigrettes et de plumes, elle se produit d'une capitale à l'autre, guettée par les échotiers qui comptent ses chapeaux, ses chiens, ses fourrures, ses amants. Elle les aide à créer autour de sa personne une légende : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l'ont initiée aux secrets de son culte et de ses danses. Son père était un riche industriel. Son mari, un officier supérieur dont elle est séparée, était jaloux comme un tigre (Mata Hari aurait même affirmé qu'il lui aurait arraché un téton en la mordant mais ce fait a été déclaré faux après sa mort). Elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes.
C'est le 2 septembre 1916 que, procédant à des démarches pour un laissez-passer à destination de Vittel, elle fit la rencontre (non sollicitée par elle) du capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage français. Il l'invite à mettre ses relations internationales et ses facultés de déplacement au service de la France. Elle accepta contre promesse d'une somme d'un million de francs ... qui ne fut jamais versée. En tant que ressortissante des Pays-Bas, elle pouvait franchir librement les frontières. Pour éviter les combats, elle rejoignait les Pays-Bas via l'Espagne et la Grande-Bretagne. Courtisée par de nombreux officiers alliés, elle fut néanmoins interrogée par les services britanniques à qui elle reconnut son appartenance aux services secrets français, bien que la suite des événements allât le démentir. On ne sait pas si elle mentit à cette occasion, croyant que cette histoire la rendrait plus intrigante, ou si les services français se servaient effectivement d'elle sans le reconnaître, en raison des réactions internationales que cette révélation aurait suscité.
En janvier 1917, l'attaché militaire allemand à Madrid, le major Kalle que Mata Hari avait tenté de séduire, transmit un message radio à Berlin, décrivant les activités d'un espion, de nom de code H-21. Les services secrets français interceptèrent le message et, en fonction des informations qu'il contenait, furent capables d'identifier H-21 comme étant Mata Hari. Aussi étrange que cela puisse paraitre, les Allemands chiffrèrent le message avec un code qu'ils savaient pertinemment connu des Français, laissant les historiens penser que le but du message était que, si elle travaillait effectivement pour les Français, ceux-ci pourraient démasquer sa double identité et la neutraliser. Six semaines après son retour de Madrid le 13 février 1917, le contre-espionnage français fit une perquisition dans sa chambre de l'hôtel Elysées Palace sur les Champs-Élysées (actuellement siège de la banque HSBC France). On ne trouva pas de preuve incontestable, mais le sac à main contenait deux produits pharmaceutiques dont le mélange pouvait fournir une encre sympathique — mais dont l'un n'était autre qu'un contraceptif efficace. Des télégrammes chiffrés interceptés établissaient (et elle le reconnut) que le consul allemand en Hollande lui avait versé 20 000 francs. « Pour prix de mes faveurs », précisait-elle. Pour des « renseignements », selon ses juges, sans préciser lesquels.Mata Hari apporta en fait très peu d'informations que ce soit aux Allemands ou aux Français et le seul qui soit assez important concernait un autre agent double qui avait infiltré le réseau allemand pour les services secrets français. De plus on peut penser qu'elle travaillait surtout pour l'Entente car après ses nombreux amants (on lui en prête plus de 150) elle s'éprit vers la fin 1916 d'un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d'amiral. Il avait 21 ans et lui rappelait peut-être son fils mort qui devait avoir le même âge. Pour anecdote, elle voulait aussi se "venger" des Allemands qui lors d'une perquisition au théâtre de Berlin lui avaient pris toutes ses fourrures pour un montant d'environ 80 000 francs.
Accusée d'espionnage au profit de l'Allemagne, Mata Hari passe du statut d'idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre et dont l'armée vient de connaître d'importantes mutineries après l'échec de la bataille du Chemin des Dames. Son avocat n'eut le droit d'assister qu'aux premiers et derniers interrogatoires. Le procès ne dura qu'une journée sans apporter de nouveaux éléments. Elle fut même, lors du procès, abandonnée par son amoureux Vadim Maslov qui la qualifia tout simplement "d'aventurière".
Condamnée à mort, elle fut fusillée le 15 octobre 1917, à l'âge de 41 ans, dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Selon la légende, elle aurait refusé le bandeau qu'on lui proposait et aurait lancé un dernier baiser aux soldats de son peloton d'exécution.
Juste avant d'être fusillée, Mata Hari s'écria: "quelle étrange coutume des Français que d'exécuter les gens à l'aube!" Sa famille ne réclama pas le corps, qui fut confié à la faculté de médecine de Paris. Son corps fut disséqué par des étudiants en médecine, puis incinéré. Enfin, ses cendres furent déposées dans une fosse commune. Il ne reste donc aujourd'hui plus rien de la dépouille mortelle de Mata Hari.
Dès la fin de la guerre, l'Allemagne la présenta d'abord comme une innocente victime, n'ayant jamais collaboré avec les services de renseignements allemands.Cependant en 1931, dans un important ouvrage collectif L'Espionnage pendant la guerre mondiale auquel ont notamment collaboré des historiens, des officiers et des anciens agents des services secrets, il est fait mention que « Mata Hari a fait de grandes choses pour l'Allemagne; elle fut le courrier pour nos informateurs installés à l'étranger ou en pays ennemis... Mata Hari était parfaitement au courant des choses militaires, puisqu'elle avait été formée dans l'une de nos meilleures écoles d'information... Elle était un agent de marque. »
En 1937, « Mademoiselle Docteur », Fräulein Schragmüller, qui travaillait pendant la guerre au bureau III C, sous le nom de code H21, à Anvers, publia ses mémoires. Elle y révèle à propos de Mata Hari : « Pas une des nouvelles qu'elle a envoyées n'était utilisable, et ses informations n'ont eu pour nous aucun intérêt politique et militaire. » Elle reconnaitra cependant : « La condamnation était méritée et conforme à l'esprit du code militaire. »
Le 15 avril 1915 alors que la guerre fait rage, 1 136 femmes de 12 pays différents se réunissent à La Haye.
ACCUEIL > MONDE > LE DÉCÈS DE SYLVIA KRISTEL TOURNE UNE PAGE DE L'HISTOIRE DU CINÉMA ÉROTIQUE
Créé le 18-10-2012 à 17h01 - Mis à jour à 17h50
Nouvel Observateur
PARIS (Sipa) - Première et unique légende d'un cinéma érotique à la française chic et de bon goût, l'actrice néerlandaise Sylvia Kristel, révélée au cinéma dans le film culte ''Emmanuelle", s'est éteinte mercredi soir à Amsterdam des suites d'un cancer. Elle était âgée de 60 ans.
''L'actrice Sylvia Kristel, la plus célèbre des actrices néerlandaises, est décédée dans son sommeil des suites d'un cancer'', a écrit jeudi dans un courriel à Sipa son agent Nina Ziegler, basé à Amsterdam (Pays-Bas).
Découverte en 1973 par le photographe et réalisateur français Just Jaeckin alors qu'il cherchait aux Pays-Bas sa future héroïne pour adapter au cinéma le roman d'Emmanuelle Arsan, Sylvia Kristel s'est imposée à ses yeux comme une évidence pour le rôle-titre. Le futur devait lui donner raison. "Emmanuelle'', premier film érotique à gros budget sorti en France en juin 1974, devait devenir l'un des plus gros succès du cinéma français.
''Emmanuelle'' a bénéficié de l'effet d'aubaine créé par la fin de la censure suite au décès soudain du président Georges Pompidou et la promesse électorale du candidat d'alors Valéry Giscard d'Estaing, élu en mai 1974, de laisser toutes les formes de productions cinématographiques s'exprimer librement.
Just Jaeckin s'est dit jeudi ''très peiné'' de la disparition de son actrice fétiche. ''Elle était pour moi comme une petite soeur'', a-t-il réagi auprès du "Nouvel Observateur", ajoutant que tous deux se donnaient régulièrement des nouvelles mais qu'il ne l'avait pas eue au téléphone depuis février dernier.
Mais l'immense succès commercial d'''Emmanuelle'' qui est resté à l'affiche en première exclusivité jusqu'en 1985 à l'UGC Triomphe sur les Champs-Elysées fut aussi la cage dorée dans laquelle, bien malgré elle, l'actrice fut enfermée. Une kyrielle de versions d'''Emmanuelle'' dans lesquelles elle incarnait une Emmanuelle vieillissante et des personnages dérivés du rôle-titre ont été tournées dès 1974, tant pour le grand que le petit écran. Parfois pour le meilleur (''Goodbye Emmanuelle'', 1977), mais souvent pour le pire (''Emmanuelle au 7e ciel'', 1993).
Bien difficile de construire une carrière cohérente entre ces aller-retour incessants à ''Emmanuelle''. Pour autant, la filmographie de Sylvia Kristel est émaillée de prestations honorables, parfois de simples apparitions, comme dans ''Un Linceul n'a pas de poches'' (1974), ''René la Canne'' (1977) ou ''Airport 80 Concorde'' (1979), film catastrophe dans lequel Alain Delon campe un commandant de bord du supersonique franco-anglais.
Une carrière en dents de scie où pointent néanmoins d'autres succès. Ainsi, ''Leçons très particulières'' (1981) n'a guère rameuté les foules en Europe mais a fait un carton aux Etats-Unis. La même année, Sylvia Kristel est une Lady Constance plus que convaincante dans ''L'Amant de Lady Chatterley''. En 1985, elle tire son épingle du jeu dans le remake de Curtis Harrington ''Mata-Hari'', un rôle qui lui tenait à coeur, puisqu'elle partageait les mêmes origines que la célèbre espionne néerlandaise, fusillée par l'Etat français en 1917 à Vincennes.
En revanche dans son autobiographie ''Nue'' parue en 2006, Sylvia Kristel levait le voile avec une sincérité déconcertante sur ce parcours erratique, parsemé de problèmes d'addiction aux drogues, à l'alcool ou encore des stigmates qu'ont laissé les ravages d'une enfance morcelée et abusée. Une image très éloignée de l'assurance de cette jeune fille assise dans un fauteuil en osier, cheveux courts et seins nus, triturant nonchalamment un collier de perles.
Sylvia Kristel laisse derrière elle un fils Arthur, 35 ans, né de sa relation avec l'écrivain néerlandais Hugo Claus ainsi que celui qui l'a fidèlement accompagnée ces dernières années, Peter Brul.