Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Fils de Huguette Clerc (1920-2007) et de Léon Smet (1908-1989), Jean-Philippe Smet nait le 15 juin 1943 à la cité Malesherbes à Paris. .
Il a huit mois lorsque son père quitte mère et enfant. Sa mère reprend une activité professionnelle et Jean-Philippe est recueilli par sa tante paternelle Hélène, qui l'élève, aidée de ses filles Menen et Desta.
Jean-Philippe a un peu plus de trois ans lorsque commence pour lui la vie « d'enfant de la balle ». Ses cousines sont des danseuses classiques et, à partir de fin 1946, il vit à Londres durant deux ans. Desta épouse Lee Lemoine Ketcham, alias Lee Halliday, un danseur américain. Ensemble, ils montent le trio « Desta, Menen et Lee », qui se produit à travers l'Europe jusqu'en 1949. Le trio devient duo et Desta avec Lee, « Les Halliday ».
« Père de cœur » de Jean-Philippe, Lee Halliday le surnomme « Johnny » et, lorsque viendra le moment de choisir un nom de scène, c'est naturellement que Johnny prend celui d'Halliday. À 11 ans, Johnny occupe la scène pendant les changements de costume du couple, en chantant des traditionnels aussi bien français qu'américains. Il monte officiellement sur scène pour la première fois à Copenhague, où il chante La Ballade de Davy Crockett.
Inscrit à l'école des enfants du spectacle, Johnny suit des cours par correspondance. Il apprend également la danse classique et le violon. Instrument qu'il déteste et finit par échanger, au grand dam de ses aînés, contre une guitare. Durant deux ans, il vit à Genève. Inscrit au conservatoire, il prend des cours de guitare avec le maitre José de Azpiazu ; ce dernier n'appréciant guère que son élève joue, dans la rue, des airs de cow-boy pour les passants, il le renvoie.
De retour à Paris, la famille demeure dans le quartier de la Trinité. Johnny court le cachet et obtient divers petits rôles : il est figurant sur le film d'Henri-Georges Clouzot, Les Diaboliques. À la télévision, il chante Dans les plaines du Far-West dans l'émission enfantine Martin et Martine de Jean-Loup Berger. Il tourne également dans un film publicitaire.
À 14 ans, il assiste à la projection du film Amour frénétique, où il découvre Elvis Presley et le rock'n'roll. C'est une révélation et, persuadé d'avoir trouvé sa voie, il décide de devenir chanteur de rock'n'roll.
Johnny chante à l'Orée du Bois, durant les changements de costumes de Desta et Lee, quelques chansons d'Elvis, sous les sifflets d'un public indigné et, dès le second soir, est renvoyé. Partout le scénario est identique : soit on le refuse, soit il est remercié. Johnny obtient ses premiers succès en public en chantant dans les bases américaines pour les G.I., durant les congés de fin de semaine
À partir de 1958, il fréquente ce qui deviendra le lieu culte du rock français : le Golf-Drouot, d'Henri Leproux où, s'inspirant de ses idoles - notamment d'Elvis Presley - il chante des reprises et adaptations françaises du répertoire américain, en s'accompagnant à la guitare. C'est là qu'il retrouve d'autres copains, futurs confrères et concurrents : Long Chris, Dany Logan, Jacques Dutronc et bien sur Schmoll.
Accompagné par Philippe Duval, son premier guitariste, il passe en attraction au dancing du Moulin Rouge, pendant près d'un an.
Le 30 décembre 1959, Johnny Halliday participe à l'émission de radio Paris cocktail de Pierre Mendelssohn, dont la vedette est Colette Renard. Deux auteurs-compositeurs, Jil et Jan (alias Gilbert Guenet et Roger-Jean Setti), le remarquent. Enthousiasmés par sa prestation, ils le présentent à Jacques Wolfsohn de la maison de disques Vogue.
Le 16 janvier 1960, Johnny Halliday « signe » un contrat chez Vogue. Le 14 mars, son premier disque est mis en vente. Le titre phare de ce super 45 tours est T'aimer follement, précédemment enregistré par Dalida. L'accueil des radios est très réservé, voire franchement hostile. Ainsi à Europe no 1, Lucien Morisse, (à la ville époux de Dalida), casse en direct à l'antenne le disque et déclare : « C'est la première et la dernière fois que vous entendez Johnny Hallyday ». Sur la pochette, son nom est par erreur orthographié Hallyday, avant d'être définitivement adopté.