Thèmes

aimer amis amitié amour ange animal animaux article bébé belle bonne chat

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

tristesse

Publié à 14:03 par fandeloup Tags : vie animaux animal extra chat bébé chez
tristesse

Vous n’allez jamais croire ce que les maîtres ont mis dans les yeux de ce chaton! C’est abominable!

Les employés du refuge pour animaux de Cologne (Allemagne) ont été passablement choqués lorsqu’on leur a amené ce chaton. La petite bête a seulement quatre semaines et est couverte de glu. Tout son poil est recouvert de colle extra forte.

Mais le pire, c’est que ses yeux ont aussi été collés à la glu ! Le refuge décide de sauver le chaton et l’endort pour essayer d’enlever la colle de sa fourrure. Mais leur tentative est vouée à l’échec car la glu a déjà adhéré à la peau du chaton. Les vétérinaires se rendent compte qu’il est impossible d’enlever la colle sans abîmer encore plus la peau du chat, sans parler de ses yeux !

Le refuge doute de plus en plus : il est fort probable que l’animal ne survivra pas à ses blessures. Mais une employée du refuge ne veut pas abandonner tout espoir.

Elle récupère le chaton chez elle et tente d’enlever la glu avec un mélange d’huile tiède et de shampoing pour bébé. Patiemment, elle passe cette mixture sur le chat à l’aide d’un chiffon. Et lentement, la colle commence à partir.

Le petit chat n’est pas encore complètement remis mais il continue de lutter pour vivre. Après quelques jours, le petit chat, baptisé Mino, reprend doucement du poil de la bête. Il arrive de mieux en mieux à ouvrir les yeux et sa fourrure est presque complètement débarrassée de la colle.

Il a même un nouvel ami à la maison : le gentil Rottweiler Bob qui veille sur lui et s’occupe du chaton comme si c’était son bébé. Comment peut-on enduire un animal de glu et lui coller les yeux ?

La vie de Mino ne tenait plus qu’à un fil. Mais heureusement, les soins de l’employée du refuge ont porté leurs fruits et le chaton vit enfin au sein d’une famille qui l’aime et qui s’occupe de lui.

111 arbres

Publié à 11:25 par fandeloup Tags : animaux bonne fille femmes cadeau
111 arbres

Lorsque cette jeune fille est morte, son père a planté 111 arbres.

Mais il n’aurait jamais imaginé que cela aurait changé à ce point son village. En Inde, le petit village de Piplantri (dans l'État du Rajasthan) est à l'origine d'un incroyable projet qui a débuté il y a 6 ans déjà.

Lorsque le maire du village, Shyam Sundar Paliwal, perd tragiquement sa fille, il décide de planter 111 arbres pour lui rendre hommage.

Mais cette idée en a inspiré une autre : et si les villageois plantaient 111 arbres pour célébrer la naissance de chaque petite fille ?

Dans un pays où les femmes semblent avoir de moins en moins de droits et où de nombreuses filles sont tuées à la naissance, ce projet est un acte incroyable en faveur des femmes.

De plus, il permet de resserrer les liens familiaux, car tous les membres de la famille plantent les arbres et doivent s'en occuper ensemble au fil des années.

Plus de 40 000 arbres ont déjà été plantés ce qui a transformé le village en un véritable oasis vert. De plus, ce projet a eu de nombreux autres résultats inattendus. Les arbres plantés sont souvent fruitiers.

Ainsi, pour les protéger des animaux , les villageois ont planté de l'aloé vera tout autour, mais ces plantes représentent des avantages économiques extraordinaires. Piplantri a connu un redressement économique avec la récolte et la commercialisation de l'aloe vera : le village est enfin indépendant sur le plan économique.

Voici une idée avec un but à la fois beau et rentable !

Un hommage à sa fille décédée, un cadeau pour la naissance des petites filles, une bonne action pour l'environnement et un coup de pouce pour l'économie locale : un projet positif sur tous les points !

semblable

Publié à 10:46 par fandeloup Tags : vie
semblable

Nous sommes tous semblables , mais si unique à la fois... Les expériences de vie nous forgent , nous forment et nous rendent vraiment particulier , à toi de faire en sorte que chacune de ces expériences te fassent grandir en beauté et en sérénité..

responsable

Publié à 10:14 par fandeloup
responsable

Tu peut reprocher a la terre entière les mauvais moments que tu passes , mais sois en conscience que toi seul tu es le maître de ta propre destinée

papillon

Publié à 09:47 par fandeloup Tags : papillon
papillon

On dit que le papillon jaune est signe de bonheur.... Je vous souhaite tout le bonheur possible , mais cherchez le à l'intérieur de vous !

honteux

Publié à 09:28 par fandeloup Tags : chez femme fille
honteux

Orne : une ado recluse dans son lit et privée de soins, ses parents mis en examen C’est une vision d’horreur qui a saisi les premiers secours.

En pénétrant, vendredi en fin de matinée, dans la chambre d’une adolescente de 17 ans, domiciliée chez ses parents dans la commune de Flers (Orne), pompiers et urgentistes ont été estomaqués par l’étendue des blessures de la victime.

Allongée inconsciente dans son lit souillé d’excréments, cette jeune fille, souffrant d’un léger handicap mental, a été secourue dans un état particulièrement grave.

Présentant des signes de malnutrition, une plaie béante au niveau d’une cheville et couverte d’escarres au niveau du bassin, l’adolescente a été rapidement évacuée, alors que son pronostic vital était engagé, vers le centre hospitalier de Caen (Calvados).

Hier soir, elle était toujours plongée dans le coma. Aussitôt informé de la découverte de cette adolescente, le parquet a requis le placement en garde à vue de ses parents, âgés de 45 et 47 ans.

Entendus pendant deux jours par les enquêteurs de l’antenne de la police judiciaire de Caen, mari et femme ont finalement été mis en examen pour non-assistance à personne en danger par un juge d’instruction d’Argentan (Orne), avant d’être placés sous contrôle judiciaire.

Selon les premières investigations, les parents auraient expliqué que leur fille avait effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, liés à son handicap.

Le père, sans emploi, et la mère, ouvrière, auraient ensuite soutenu que leur fille refusait de se rendre aux toilettes et restait allongée dans son lit au milieu de ses excréments.

« Ses jambes étaient atrophiées, confie une source judiciaire. Il y avait des vers et des larves dans son lit. Je n’ai jamais vu une chose aussi horrible sur une personne vivante ! »

C’est sa mère qui a donné l’alerte, vendredi, après avoir retrouvé l’adolescente inanimée dans son lit. « Il semblerait que ses parents lui donnaient de quoi manger, mais elle avait du mal à s’alimenter seule, poursuit la même source. Ils ont fini par expliquer qu’ils avaient été dépassés par cette situation… »

horreur

Publié à 08:47 par fandeloup Tags : vie chez mort animaux cheval amoureux
horreur

Des animaux sauvés in-extremis dans une grange de la mort

Trois cadavres d’animaux et une vingtaine de bêtes en détresse ont été retrouvés chez un particulier qui se prétend « amoureux des animaux » à Jebseim, en Alsace.

La Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue pour les sauver et s’est constituée partie civile. Ces veaux n'avaient jamais vu la lumière du jour !

 La grange de la mort ! Dans la commune de Jebseim (68), une vingtaine d’animaux en détresse ont été retrouvés au milieu des cadavres d’un cheval de trait en putréfaction, d’un mouton et d’un lapin. En présence de la gendarmerie de Colmar (68) et de la mairie de Jebsheim, la Fondation 30 Millions est intervenue aux côtés de l’association Altazia Alsace et du refuge de Colmar pour prendre en charge les rescapés (22/04/2016).

« A notre arrivée dans ce débarras d’animaux, nous avons été saisis par une odeur indescriptible et les larmes nous sont montées aux yeux. Sous une bâche, les pattes d’un cheval dépassaient. Dans une cour, nous avons trouvé le cadavre d’un mouton en décomposition qui serait décédé depuis plusieurs semaines. Nous avons aussi aperçu un lapin mort sur un tas de fumier » décrit Nathalie Michel, enquêtrice d’Altazia Alsace.

DES CONDITIONS DE VIE DIFFICILES

Les veaux sont très émouvants car ils ont découvert la lumière pour la première fois. Nathalie Michel, Altazia Alsace. Sur place, 2 canards, 8 pigeons, 2 pigeonneaux, une poule, un coq, une douzaine de lapins, 3 veaux et une génisse sont retrouvés vivants. Ils sont détenus dans de terribles conditions dans de petites pièces ou dans des cages inadaptées.

« Plusieurs animaux n’avaient pas à boire comme les pigeons et des lapines. Dans un box sans lumière et souillé d’excréments, nous avons retrouvé deux petits veaux apeurés et terrifiés. Dans une autre pièce, un coq et une poule étaient enfermés dans le noir. Le coq a un important abcès à la patte », détaille Nathalie Michel. Sur un terrain à proximité, une génisse – dont l’état de maigreur est « catastrophique » – et son veau étaient enfermés dans un petit carré d’herbe sans eau.

Quant au propriétaire, un particulier, il a déclaré être « un amoureux des animaux qui ferait tout pour ses bêtes »…

DÉPÔT DE PLAINTE

Les animaux ont été confiés provisoirement à la Fondation 30 Millions d’Amis et au refuge de Colmar. Actuellement en pension, les bovins rejoindront bientôt les structures de l’OABA (Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs) : « Les veaux sont très émouvants car ils ont découvert la lumière pour la première fois dans leur famille d’accueil.

Ils ont aussi découvert l’herbe et savaient à peine comment marcher… » poursuit-elle. Les lapins sont hébergés par le refuge de Colmar qui recherche des familles d’accueil. Si vous êtes volontaires, vous pouvez contacter le 03 89 41 16 53.

Le restant des animaux découvrira une nouvelle vie au refuge de l’Arche de Noé (67). La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile dans la plainte déposée par l’association d’Altazia Alsace.

bonne nuit

Publié à 19:05 par fandeloup

horreur

horreur

214, ces fantassins de la cause animale

Leurs images des mauvais traitements des animaux dans plusieurs abattoirs français ont placé leur lutte contre la consommation de viande sur le devant de la scène, y compris en Suisse.

Mais qui sont ces militants résolus à bouleverser les habitudes alimentaires et à déboulonner les totems gastronomiques comme le foie gras? Dans une autre vie, le modeste QG lyonnais de L214 abritait une boutique de jeux guerriers.

Tirs «lasers», paintball, jeux de rôles… Seul subsiste de cette époque l'enseigne peinte sur la devanture, derrière laquelle s'empilent aujourd'hui brochures, affiches et livres pour la défense de la cause animale. Une grande table entre les cartons.

Trois militantes affairées à répondre aux courriels et à poster sur internet de nouvelles images dénonciatrices. Et, assis non loin d’une pile de tracts pour la prochaine marche du 4 juin en France, les deux piliers de cette association vilipendée par les patrons d’abattoirs et les industriels de la viande: Brigitte Gothière et Sébastien Arsac.

Les gens ne peuvent pas comprendre ces meurtres alimentaires prémédités à l’arme blanche. Compagnons à la ville, parents de deux enfants, ces deux enseignants en disponibilité (ils font toujours partie de l’Education nationale mais n’ont pas de poste) ont, en quelques années, tissé leur toile en important dans l’Hexagone les virulentes campagnes contre les mauvais traitements infligés aux animaux déjà testées dans les pays anglo-saxons, notamment aux Etats-Unis.

La méthode?

Montrer ce que les «carnivores» ne veulent pas voir: les poussins broyés vivants; les oies et les canards gavés par des pompes pneumatiques; les agneaux qui paniquent à l’approche de la mort, les bovins qui ne succombent pas aux chocs électriques censés les étourdir… (Mise en garde: ces images choquent).

A plusieurs reprises, Sébastien a sorti ces images à ses risques et périls, après s’être fait embaucher ou grâce à des complicités internes: «Pourquoi croyez-vous que les abattoirs, y compris lorsqu’ils prônent la transparence, ne montrent jamais d’images de mise à mort?, interroge-t-il.

C’est simple: les gens sont comme nous. Ils ne peuvent pas comprendre ces meurtres alimentaires prémédités. A l’arme blanche…» Soixante milliards d’animaux tués L214 est plus qu’une organisation militante. Le combat contre la consommation carnée est sa raison d’être.

Au sens strict. Porté ce matin par Brigitte, le sweat-shirt associatif «Ethiques et animaux» est la face officielle de la lutte. Le reste est affaire de solidarité , de prise de conscience, de disruption de notre alimentation. Direction Paris, salle Jean Damme, près des anciennes Halles inondée jadis de sang animal.

Isis, une volontaire parisienne, se réjouit de l’affluence à la soirée «Régime vegan et sport». A l’intérieur, au moins 300 personnes, pour la plupart de moins de 40 ans, et toutes végétaliennes.

Ni viande, ni poisson, ni oeufs, ni matière animale dans les vêtements. Les chiffres pleuvent. Soixante milliards d’animaux terrestres tués par an dans le monde, soit 1900 par seconde. Non au «culte de la viande» Xavier, athlète confirmé, est végétarien depuis 1996, végétalien depuis 2014. A son actif: douze marathons.

«La vérité? Je franchis à chaque fois la ligne d’arrivée devant les mangeurs de bidoche» se réjouit-t-il. Applaudissements. Xavier parle performances, éthique corporelle, nouvelle société: «Pour nous, c’est une évidence totale. On est des fantassins d’une armée qui dit non. Non à l’industrie agroalimentaire.

Non au culte de la viande. Non à la gastronomie qui impose la mort à table». Avec son sigle tiré du Code rural français, L214 peut passer pour une secte résolue à conquérir nos estomacs. Ce que Pierre Perrin dénonce. Président de la Fédération de la boucherie en Rhône-Alpes, cet artisan «travaille» la viande depuis 1976 et a ses habitudes au «Carnegie Hall», le restaurant des abattoirs de Lyon-Corbas.

A l’intérieur?

Trois carcasses de boeufs suspendues dans un frigo transparent, en attente d’être découpées. «Personne, parmi nous, ne soutient la maltraitance animale, argumente ce boucher. Un mauvais abattage se traduit par une mauvaise qualité de viande: trop nerveuse, pas assez tendre.

Mais je n’aime pas le double jeu: ces activistes sont des intégristes du régime végétalien. Ils s’en prennent en fait à notre chaîne alimentaire, à notre mode de vie, à nos valeurs.» (Mise en garde: ces images choquent).

On passe sa journée à tuer Juste à côté, deux ex-employés des abattoirs essaient de faire le tri dans les arguments. La pancarte de «Cibevial», sur le portail, cache les clôtures de métal où sont parquées les bêtes avant d’être assommées, puis tuées: «L’industrie de la viande n’est pas ce qu’on croit, reconnaît l’un d’eux.

Entre la belle image du steak et des petits légumes vantée par les publicités et ce qui passe ici, il y a un gouffre. On ne reste jamais indemne quand on passe sa journée à tuer. Même des animaux». Alors? «Mieux réglementer? Mieux surveiller? «D’accord, rétorque Pierre Perrin. Mais je n’ai pas envie qu’on utilise la compassion pour contrôler mon alimentation.»

L’ode à la ruralité avec l’accent du sud-ouest, c’est l’apparence. Les images d’oies torturées, c’est la réalité Retour à Lyon, dans les locaux de L214. Café et biscuits. Oui, l’association milite bien pour une nouvelle société. «Nos familles nous acceptent et ont parfois changé leurs habitudes alimentaires pour nous, précise Brigitte Gothière.

On se bat aussi pour le libre-choix dans les cantines scolaires afin que les enfants aient accès à un menu végétarien. Lequel, de surcroit, est le plus laïque. Pourquoi? Parce que nous allons dans le mur en fermant les yeux sur les tueries alimentaires de masse.» Avec internet, le déni est plus difficile Sébastien, lui, pointe l’hypocrisie.

Ces affiches gentillettes montrant un passant qui fait traverser des canetons sous le slogan «Ne laissons pas une tranche de foie gras nous faire oublier cela»?

Refusées, car elles s’en prenaient violemment au gavage et aux sacro-saintes habitudes culinaires. Suivent les accusations. Contre les industriels contraints de reconnaître leurs manquements aux normes.

Contre les ministres de l’Agriculture qui promettent à chaque fois des «audits» puis lâchent prise, une fois l’émotion retombée. «Avec et le poids de nos images, le déni est devenu de plus en plus difficile.

On est audible car les gens sont choqués. L’ode à la ruralité avec l’accent du sud-ouest, c’est l’apparence. Les images d’oies torturées, c’est la réalité». Démanteler l’industrie de la viande Et l’antispécisme?

Quid de ce lien controversé entre les dénonciations des abattoirs-voyous, et la défense de «l’éthique animale»? «L214 n’a pas d’agenda caché. Notre objectif est bel et bien le démantèlement de l’industrie alimentaire dévoyée» répliquent les animateurs du collectif. Brigitte Gothière l’admet.

La couverture du dernier «L214 Mag» montrant une vache, la tête posée sur un tapis herbeux, cache bien une déclaration de guerre. Guerre aux chevreaux transportés, contorsionnés, dans des caisses pour des dindes.

Guerre à l’élevage intensif, toujours défendu par les syndicats agricoles, alors que «les gens et de nombreux paysans n’en veulent pas»: «C’est frontal, admet-elle. Nous sommes pour le bien-être animal car nous pensons qu’il en va de l’avenir de nos sociétés. On n’est pas bienvenu.

Mais le fait est que les lignes bougent. Des grands chefs-cuisiniers plaident maintenant pour des ingrédients plus naturels. La cuisine végétarienne sera celle de la prochaine décennie. Nous sommes une avant-garde».

A l’international: l’animalisme mondialisé Demain, un parti antispéciste paneuropéen? Pas impossible au vu des initiatives convergentes pour la défense des animaux, dont L214 a pris la tête en France.

Coté suisse, le Comité pour l’égalité animale multiplie depuis deux ans les pétitions, y compris pour les menus véganes dans les cantines scolaires. Les inspirateurs de ces militants résolus à éliminer toute trace animale dans leurs modes de vie? L’Anglais Donald Watson, fondateur en 1944 de la Vegan Society au Royaume-Uni, et le philosophe new-yorkais Gary Francione, théoricien du droit des animaux.

Leur livre de chevet? Faut-il manger les animaux?, du journaliste américain Jonathan Safran Foer, dont L214 assure la diffusion. Et pour le monde francophone, les ouvrages d’Aymeric Caron. La mondialisation du mouvement antispéciste est coordonnée par l’Association internationale végane.

Fait étonnant, l’une des associations les plus en pointe se trouve en Israël, où l’armée propose menus et uniformes véganes. Sans surprise, le mouvement est aussi très puissant en Inde, pays des vaches sacrées, et dans les pays bouddhistes.A l’inverse, cette force de frappe activiste suscite aussi des interrogations, comme celles posées par Eric Denecé et Jamil Abou Assi dans leur livre Ecoterrorisme (Ed. Tallandier).

comment

Publié à 17:29 par fandeloup Tags : pensées vie merci amour chez mort sourire soi
comment

Comment comprendre une personne qui vient de perdre un être cher ?

"Je ne veux pas 'rebondir' immédiatement, j'ai besoin de pleurer pour me reconstruire"

Rien ne fait plus mal que de perdre un être cher, quelqu'un avec qui on a passé toute notre vie, quelqu'un de notre famille dont on connaissait toute la vie, ou encore un ami qui part alors qu'il avait encore tant de belles choses à vivre.

En général, nos proches se plient en 4 pour nous consoler et nous redonner le sourire. Il veulent que l'on rebondisse. Mais c'est souvent très maladroit ! En effet, il est important de faire le deuil et de prendre son temps pour le faire.

Notre témoignage a pour but de faire comprendre une chose toute simple : si vous connaissez une personne effondrée à cause de la perte d'un être cher, laissez-la être triste et avancer à son rythme, toute seule :

"On a tous connu la perte d'un être cher, un être avec qui l'on vivait depuis notre naissance, une personne avec qui on partageait le même sang, où les mêmes habitudes, les mêmes gestes ou expressions, un même amour. Même si vous avez la chance de traverser toutes ces années sans avoir eu à souffrir de ce déchirement, vous pouvez imaginer la douleur profonde que cette perte peut provoquer chez quelqu'un. Mais en réalité, vous n'arriverez jamais à la comprendre tant que cela ne vous est pas arrivé. C'est un sentiment étrange de dire 'adieu' à une personne qui était comme une partie de soi. On a l'impression qu'elle est toujours là, quelque part, qu'elle s'est simplement éloignée. Et quand la vérité ressurgit en nous, on a l'impression d'être déchiré, à nouveau. Parfois, nos propres pensées nous font peur : on pense au pire, on pense à la mort, de l'autre, de soi...

On ne sait plus, on mélange tout. Parfois, on n'arrive pas à contenir nos larmes, elles coulent toutes seules alors qu'on fait totalement autre chose et qu'on ne se sent pas triste, mais simplement vide. On est comme absent, comme désincarné, et cela inquiète notre entourage.

On nous pose des questions sur notre état sans arrêt, on nous provoque, on nous câline alors qu'on veut juste de la distance et de la solitude. On ne demande pas d'attention ni de patience de votre part, on ne veut pas être fort. Non, on ne veut pas entendre que tout finit par s'arranger et que cela ira mieux avec le temps.

On ne veut pas se calmer, on ne veut pas entendre vos propres histoires de mort et de deuil. Les pertes s'accumulent mais ne se comparent pas. On ne veut pas 'rebondir' immédiatement.

On a juste besoin de pleurer, d'ouvrir un sas entre nous et le réel, et de se reconstruire tout doucement. Chaque douleur est différente. Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.

Prenez du recul et laissez-nous. Pardon si c'est grossier, pardon si c'est injuste. Ne le prenez pas pour vous. Mais nos vies ont toutes leur part de désespoir et il est dommage de le nier et de tout vouloir transformer de manière positive, tout le temps. Il faut du temps pour se remettre à avancer.

La perte d'un être cher vous transforme à jamais. On n'est pas la même personne avant et après. Après, on doit surtout découvrir qui l'on est sans l'autre. C'est long et difficile à mettre en place. Si vous avez tenu le coup, tout ce temps où vous avez été mis à distance, vous êtes un(e) vrai(e) ami(e) et vous aurez droit au même traitement de faveur si jamais - et je ne vous le souhaite pas - vous perdez vous aussi un être cher.

Vous mériterez aussi cet espace. Vous mériterez aussi d'avoir votre temps pour pleurer. Vous mériterez que les autres vous attendent."

Si ce témoignage sur la solitude après la mort vous a touché, vous pouvez le partager avec votre entourage. Merci.