Fandeloup

Boire son café seule à l'aurore en étant entouré d'oiseaux qui picorent et qui parlent entre eux en formant des chansons qui nous rendraient joyeux comme ces jolis pinsons. J'aime ces instants magiques .A fond dans mes pensées une osmose pathétique qui n'arrive qu'en automne.Juste moi et puis elle. Cette sublime nature qui m'enchante et rend belles outes mes pensées obscures !

Besoin de respirer, besoin de m'isoler,juste, me ressourcer, juste, me renforcer. Et surtout, besoin d'air, d'un air, doux et chaud,qQui viendrait, de la mer,pour réchauffer ma peau.

Adieu la peine et le chagrin. Bonjour les roses, bonjour la vie .Vive la lumière et le vent .Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses qu'un grand soleil d'hiver éclaire ta colline.Que la nature est belle et que le cœur me fend. Les champs sur l'horizon sont des bouffées d'aurore .Oui je te dis de vivre loin du moulin des ombres. Les merveilles des nuits

Dans, mon nouveau moi je me sens,invulnérable, prête à saisir ma proie. Sensation nouvelle et palpable. Je survole mon royaume d'un œil vif et tueur, je suis seule sur mon trône, et ça, c'est un vrai bonheur. Sensation, de plénitude .Seul responsable de mes actes, et dans cette latitude je prépare mes attaques. Pourquoi, m'a-t-on transféré dans un être si puissant ? Bien-sur, de toute beauté .Mais si loin du précédant. Ces paraboles, divines sont pleines de stupéfactions, qui m'emmène, aux origines de toutes les créations. Être un aigle, m'est étranger. Quel destin m'est attribué ?  La Fontaine, aurai une morale pour expliquer, cet échange, il déchirerai ce voile qui cache, le choix des anges.

Surpris, dans mon sommeil d'aigle, je redeviens femme, pris d'un trouble, sans pareil, que veux dire, tout ce vacarme ? Des bruits, sortent de ma tête, la folie, me gagne t-elle ? Oh non, ce n'est qu'une fête qui résonne, dans la nuit belle. Oui, c'est-une belle nuit, et, sous la lune qui luit, le vent m'apporte, tous ces chants. Chants heureux, voilà l'automne, et ses cortèges, d'amoureux, qui s'accouplent, tout en gaîté, La jeunesse, qui rend joyeux. L'insouciance, des jeunes années, profitez, de vos vingt ans, vite, avant qu'elles n'aient filé, rapide, comme le vent. Rassurée, je m'en retourne, dans les bras, de Morphée, Et de nouveau, me retrouve, a planer, qu'ai-je à voler ?

Quand je chante, mes craintes s'apaisent et j'emmène avec moi beaucoup de mes malaises qui s'envolent au son de ma voix. Quand je chante, la joie s'impose et repousse au loin comme l'éclat d'une rose .La plupart de mes chagrins .Cette musique qui rend heureux et ailleurs nous transporte .Oui quand je chante, peu m'importe les critiques qui vont par vaux et par monts comme la beauté des cantiques de David ou Salomon !

Quand le vent sur la dune agresse les chameaux, le soleil accablant leurs traverse la peaux, où est donc l'oasis, qu'ils recherchent en vain, pour assouvir cette soif, rien d'autre, n'est divin ? Le sable s'infiltre dans le moindre interstice, brulant et irritant, l'iris de leurs yeux, la nuit qui s'approche, leurs paraît un délice, cette lune bienfaitrice, ils l'appellede leurs vœux. Mais l'astre, n'est pas présent, sa lumière est manquante, tout est noir, sombre et froid, ils allument un feu, qui réchauffe leurs os, et un bon thé de menthe, la boisson bien sucrée est un nectar somptueux. Doucement, la fatigue les gagne, la somnolence aussi, blottis auprès des flammes, ils s'endorment doucement, reprendre des forces, pendant cette courte nuit, là est leurs objectifs, ils sombrent dans le néant. A l'aurore, le désert semble presque irréel, Sa beauté fulgurante, leurs transperce le cœur, quoi de plus beau, de moins immatériel ? Que la sublime nature, qui apporte ce bonheur !

La beauté de sa peau, légèrement basanée, est le reflet d'un être, remplit de perfection, dieu la réussit, juste, comme il fallait, ni trop blanche, ni trop noire, subtile imbrication ! L'innocence est un plus, de cette exquise enfant, dont le bonheur se lit, jusqu'au fond de ses yeux, pour soigner la douleur, il suffit bien souvent, d'un sourire bienveillant, sur un visage joyeux ! Courir dans les champs, après un papillon, les cheveux dans le vent, remplit de liberté, nager dans un ruisseau, ou chanter des chansons, autour d'un feu de camp, dans une nuit d'été ! Un Indien, un jour, m'a confié à l'oreille, le bonheur est partout, il faut juste, regarder, le rire d'un enfant, il n' y a rien de pareille, pour retrouver la joie, et toute l'envie d'aimer !

Découvrir d'autres lieux, profiter des beautés, Que nous offre la terre, dans n'importe quel pays

Lorsque l'automne approche, tout est gaie, tout est calme, les folies du printemps sont devenues souvenirs, les chaleurs de l'été, aérées par des palmes font places à une douceur, faite pour le sourire ! Au loin l'extravagance, on la range au grenier, jusqu'au prochain printemps, qui ravive les sangs, on prépare doucement, sous un beau châtaignier, les longues soirées d'hiver, près du feu crépitant !