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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Même si une grande part du monde est confiné, la nature continue à palpiter de vie, en nous et de toute part..
EXPLOSION DES ACTES DE CRUAUTÉ SUR LES ANIMAUX PENDANT LE CONFINEMENT : LA FBB DEMANDE AU MINISTRE DE L’AGRICULTURE DE RÉAGIR !
Lettre ouverte Face aux innombrables témoignages d’actes de cruauté sur les animaux reçus par la FBB, Christophe Marie, Porte-Parole de la Fondation, demande au ministre de l'Agriculture de sortir de son immobilisme, dans une lettre ouverte
LETTRE OUVERTE DE CHRISTOPHE MARIE À DIDIER GUILLAUME (
Paris, le 15 avril 2020 Monsieur Didier Guillaume Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation 78 rue de Varenne 75700 Paris Monsieur le Ministre, Tout d’abord, nous tenons à vous remercier d’avoir entendu notre appel afin d’autoriser les personnes qui s’occupent, bénévolement, des chats errants à poursuivre leur action d’intérêt général. Par ailleurs, la reprise (dès demain) des adoptions est une bonne nouvelle, notre Fondation n’aura aucune difficulté à suivre le protocole strict imposé, proche de celui que nous avons déjà mis en place spontanément il y a plusieurs années. Outre les abandons/adoptions, nous souhaitons vous alerter d’une situation peut-être plus préoccupante encore : l’explosion des témoignages d’actes de cruauté sur animaux !
Le confinement semble multiplier les violences à l’égard des personnes sensibles, mais aussi envers les animaux victimes de mauvais traitements et, semble-t-il, d’actes zoophiles. Mais face aux témoignages reçus, il nous est impossible de diligenter des enquêtes auprès de nos bénévoles, non autorisés à se déplacer, et nous rencontrons les plus grandes difficultés à mobiliser les forces de l’ordre, équipes municipales ou services vétérinaires. Pourtant les témoignages sont alarmants, y compris suspicions d’abattages clandestins.
Nous ne comprenons donc pas cet immobilisme et sollicitons de votre part une intervention auprès des différentes préfectures et DDPP afin de les mobiliser et nous permettre de venir en aide à ces animaux en souffrance. En 2019, nous avons effectué 3332 enquêtes dont 2358 relatives à des actes de cruauté. Ces actions (en plus des procédures juridiques) nous ont permis de prendre en charge, l’an passé, 952 animaux au sein de nos structures. Il est paradoxal de constater qu’au moment où il y a un pic de plaintes, les services de l’Etat n’ont jamais été aussi peu mobilisés. Monsieur le Ministre, nous sommes conscients des difficultés rencontrées sur le terrain pour organiser les actions prioritaires, mais celle-ci en est une.
C’est pourquoi nous lançons cet appel à l’aide, nous ne voulons pas être simplement informés des actes de cruauté perpétrés sur les animaux mais être en mesure d’agir, comme nous l’avons toujours fait, pour venir en aide à toutes ces victimes silencieuses. Nous comptons sur votre prompte réaction et vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées. Christophe Marie Directeur Pôle Protection Animale
http://www.leparisien.fr/…/un-virus-inquietant-cree-en-chin…
Regardez bien ceci bravo c est bien voulu
Cela faisait 30 ans qu’ils n’avaient pas vu l’Himalaya à cause de la pollution
Le confinement mis en place par le gouvernement en Inde, à l’instar de nombreux pays du monde, a entraîné une forte diminution de la pollution. Dans la ville de Jalandhar, située au nord de l’État du Pendjab, les habitants peuvent à nouveau admirer l’Himalaya.
Pendant 30 ans, les habitants de cette ville ont été privés du spectacle grandiose de cette chaîne de montagnes, située à 200 kilomètres de Jalandhar, ainsi que le relate le magazine Sciences et Avenir. Comme de nombreuses autres villes du pays, Jalandhar possédait, avant le confinement, un taux de pollution extrêmement élevé, l’Inde étant l’un des pays les plus pollué au monde.
D’après le Central Pollution Board qui est l’organisme de contrôle national de la qualité de l’air, le confinement et le couvre-feu en vigueur depuis le 22 mars 2020 « ont entraîné une amélioration significative de la qualité de l’air dans le pays ».
L’indice de la qualité de l’air s’est amélioré de 33 % en moyenne dans le pays entre le 16 et le 27 mars, d’après des observations établies par les data-journalistes du quotidien India Today. Il est par ailleurs précisé que « la qualité de l’air a commencé à montrer des améliorations depuis le premier jour de l’isolement de 21 jours ». Les messages d’émerveillement affluent de toute part sur les réseaux sociaux.
Sur twitter, Harbhajan Singh, un ancien joueur de cricket indien, a manifesté son éblouissement. « Je n’ai jamais vu Dhauladar s’étendre depuis le toit de ma maison à Jalandhar. Je n’aurais jamais imaginé que c’était possible. Une indication claire de l’impact que la pollution a fait à cause de nous à notre mère la Terre mère », a-t-il posté. M. Seechewal, très engagé dans la sensibilisation à la pollution de l’environnement depuis plus de 30 ans, a lui aussi exprimé son émerveillement, ainsi que le relate SBS Hindi. « Nous pouvons voir clairement les montagnes enneigées depuis nos toits. Mais pas seulement : les étoiles aussi sont visibles la nuit. Je n’ai jamais rien vu de tel ces derniers temps », a-t-il déclaré.
Ok on continue de sourire , exercice du jour , quoi qu'il advienne.....
Les enfants-loups, oubliés de la Seconde Guerre mondiale
En Prusse orientale, de nombreux enfants ont dû gravir des montagnes pour survivre au lendemain de ce conflit dévastateur qui leur a tout enlevé. De Gail Fletcher Photographie De Lukas Kreibig Pour Gisela Unterspann, le traumatisme de la guerre est toujours présent. Elle ressent encore les expériences ...
Pour Gisela Unterspann, le traumatisme de la guerre est toujours présent. Elle ressent encore les expériences douloureuses qu'elle a vécues enfant, sans parents, ignorée par la société.
Dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux enfants ne pouvaient plus compter sur leurs parents absents pour les aider à affronter les retombées du conflit. C'était par exemple le cas en Prusse orientale où beaucoup d'enfants furent séparés de leur famille dans les dernières heures de la guerre. Souvent comparés à des loups affamés, bon nombre d'entre eux vivaient en marge du reste de l'humanité, condamnés à une vie d'errance dans des forêts hostiles. Plus tard, on leur donna le nom d'enfants-loups. Gisela fut séparée de sa famille pendant l'invasion de Königsberg par l'Armée rouge, en Prusse orientale. ... Gisela fut séparée de sa famille pendant l'invasion de Königsberg par l'Armée rouge, en Prusse orientale.
Aujourd'hui, elle vit à Lazdijai, en Lituanie, sur les mêmes terres qu'elle cultivait pendant l'occupation soviétique du pays.
Dr Michelle Mouton est professeure d'histoire à l'université du Wisconsin. Lorsqu'elle décrit la prise de décision géopolitique à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle évoque un communiqué émis en 1944 par le Labor Party britannique. Les travaillistes y présentent leur point de vue sur l'avenir, notamment sur la « haine envers les Allemands qui surgira au début de l'après-guerre dans les pays occupés » et sur la réaction des Allemands qui devront, selon le rapport, choisir entre « migration et massacre. » D'après Mouton, « les Alliés ne voulaient pas de massacre, ils ont donc accepté la migration, » du moins officiellement.
Le chaos généré par les expulsions à la fois officielles et officieuses des Allemands a compliqué la tâche aux familles qui souhaitaient se réunir et a eu un impact violent sur les destins des enfants de Prusse orientale. Certains d'entre eux furent confiés à des maisons d'accueil soviétiques, d'autres prirent la fuite pour rejoindre la Lituanie ou l'Allemagne, un pays récemment divisé. Dans de nombreux cas, ce qu'il restait d'enfance ou d'adolescence à ces laissés-pour-compte allait être marqué par les pressions subies à leur arrivée dans un environnement inconnu et bien souvent inhospitalier. Né en 1936, Reinhard avait trois ans lorsque la guerre a éclaté. Né en 1936, Reinhard avait trois ans lorsque la guerre a éclaté.
La plupart des enfants-loups allemands arrivés en Lituanie partagent des histoires de vie similaires dans lesquelles leur langue, leur famille et leur foyer, ces éléments essentiels à la formation d'une identité, leur furent arrachés à un âge où ils étaient encore très influençables. Leur seule compensation fut une vie de travail acharné, dans des conditions difficiles et bien souvent avec une éducation minimale, contraints à vivre dans l'ombre. La moindre assistance qu'ils recevaient de leurs voisins lituaniens pouvait brutalement prendre fin, à tout moment. La Lituanie dans laquelle ils vivaient était sous occupation soviétique, elle adhérait aux politiques de suppression de l'influence nazie dans la politique comme dans la société et aux objectifs de représailles contre les allemands, jugés collectivement responsables des atrocités de la guerre.
Au bout du compte, ces enfants étaient devenus les victimes de l'effondrement d'un système initialement conçu pour les favoriser. Née en 1934, Elfriede Müller devint réfugiée alors qu'elle n'avait que 11 ans.
Bien que le photographe Lukas Kreibig ne se souvienne pas exactement de la première fois où il a entendu parler de la vie des enfants-loups, il n'a en revanche jamais oublié leur histoire accablante. Alors qu'il était étudiant à la Danish School of Media and Journalism (DMJX, Danmarks Medie- og Journalisthøjskole), il a cherché à comprendre le destin des enfants de Prusse orientale à travers un projet photographique qu'il a lancé en 2017. Au cours de ses recherches, il fut amené à rencontrer Claudia Heinermann qui avait déjà publié un livre sur les enfants-loups. Ils allaient travailler avec la même femme, Luise, une ex-enfant-loup grâce à laquelle ils entrèrent en contact avec les personnes photographiées dans le cadre de leurs projets respectifs.
Lorsqu'il évoque ces deux projets, Kreibig déclare : « c'est une bonne chose pour l'histoire des enfants-loups d'être présentée de différentes façons », pour que leurs vies et leurs histoires soient encore plus visibles. Animé par l'importance de recueillir le témoignage de ces personnes, parmi les dernières à avoir vécu les violences de la guerre, Kreibig souhaitait produire des portraits intimes qui illumineraient les visages marqués par le temps de ceux qui furent relégués aux oubliettes de l'histoire
. (À lire : Quelle réponse apporter aux traumatismes subis par les enfants réfugiés ?)
Au sud de la Lituanie, dans une ville aux allures de carte postale, Kreibig rencontra Gisela qui, à 14 ans, avait réussi à s'échapper d'une marche de la mort soviétique après avoir vu sa grand-mère mourir de faim en 1945. Après un bref retour à Königsberg, Gisela se dirigea vers la Lituanie où elle espérait trouver une vie meilleure. Là, elle allait apprendre le lituanien puis intégrer un kolkhoz soviétique, une sorte de coopérative agricole, où elle allait rencontrer son mari puis avoir une fille et un garçon. Vivre du travail de la terre, raconte-t-elle, était très difficile. Elle aimerait oublier cette époque, confie-t-elle en lituanien, mais elle n'y arrive pas car ses souvenirs « restent gravés, comme des cicatrices. » Les proches des enfants-loups de Lituanie leur ont envoyé des souvenirs de famille, de leur vie ...
Bien entendu, il y avait également des moments heureux, comme lorsque Gisela a appris par la Croix Rouge allemande que sa mère et son frère étaient toujours en vie près de vingt ans après qu'elles les aient vus pour la dernière fois. Dans une lettre qui lui a été envoyée en 1961, sa mère écrivait en allemand : « Gislechen, je suis si heureuse de savoir que tu es toujours vivante et d'avoir ton adresse pour t'écrire. Cela fait si longtemps que nous n'avons pas eu de nouvelles l'une de l'autre. Ton frère Dieter et moi sommes bonne santé. » Malgré cela, la crainte d'être dénoncée au gouvernement était toujours présente et elle ne pouvait parler de sa descendance allemande qu'à ses plus proches parents. Née en 1936, Erna Schneider s'est échappée d'un train à bestiaux sans fenêtres transportant des enfants ...
Née en 1936, Erna Schneider s'est échappée d'un train à bestiaux sans fenêtres transportant des enfants de Prusse orientale vers la Russie. Elle a réussi à s'enfoncer dans la forêt puis à rejoindre la Lituanie en 1946 avec sa sœur et son frère. Des personnes les ont ensuite aidés en leur offrant gîte et couvert. Ce qu'elle souhaite aujourd'hui, c'est plus d'attention de la part du gouvernement allemand pour les histoires des enfants-loups. Sur cette photo, Erna marche près d'un lac à proximité de sa maison en Lituanie.
Le travail de Kreibig offre également un aperçu de la vie d'Erna, de Reinhard, d'Elfriede et des autres enfants de l'ex-Prusse orientale à travers des images d'archive et des photos de famille, ainsi que des documents qui retracent leur parcours et permettent de saisir qui ils étaient et qui ils sont aujourd'hui. La plupart des personnes qu'il a rencontrées ne parvenaient pas à séparer leurs deux identités, l'allemande et la lituanienne, puisque aucun de ces deux pays n'avait jamais réellement reconnu leur présence dans la société jusqu'à très récemment. La Lituanie verse aujourd'hui une petite pension aux enfants-loups et l'Allemagne, bien que très difficile d'accès, met à disposition une assistance gouvernementale et une représentation politique.
Quand vient l'heure d'écrire l'Histoire, c'est dans la tendance à négliger les témoignages des plus jeunes que l'on trouve une explication à l'absence prolongée des récits de Gisela et tant d'autres. L'analyse de l'évolution des politiques de mémoire en Allemagne et de leur influence sur les territoires de l'ex-URSS apporte quelques indices supplémentaires sur les raisons qui ont poussé les gouvernements à omettre les enfants du discours d'après-guerre et sur la façon dont ils ont peu à peu été réintégrés au récit historique de l'Europe moderne
Il aura fallu attendre la chute de l'Union soviétique pour qu'Erna se sente enfin libre d'évoquer son passé. Immédiatement après la guerre en Allemagne, les efforts étaient axés sur l'absolution de la responsabilité allemande vis-à-vis des atrocités commises pendant la guerre et sur la mise en place d'un culte de la victimisation et du rôle de l'État soviétique dans la déroute du fascisme. En ces temps-là, la mémoire et la commémoration étaient incroyablement sélectives.
Il est difficile d'imaginer une époque où les souvenirs horribles de la Seconde Guerre mondiale, comme ceux de l'Holocauste, n'étaient que très rarement évoqués, voire même pas du tout. Professeure de la DAAD invitée à l'université de York, Dr Jenny Wüstenberg indique qu'en Allemagne de l'Est sous occupation soviétique « il était plutôt rare de mentionner les atrocités commises par les Soviétiques car ils étaient présentés comme des libérateurs. » À l'inverse, en Allemagne de l'Ouest, les débats autour de la souffrance allemande occupaient « une place centrale dans la façon de se remémorer la guerre. »
Cependant, la montée en puissance de l'activisme chez les étudiants couplée à l'assouplissement du contrôle exercé par l'État sur la mémoire a donné l'occasion au plus grand nombre de diffuser à travers l'Europe de nouveaux paradigmes du souvenir. Et ce, plus particulièrement en Allemagne de l'Ouest où l'idée dominante voulait que parler en détails des malheurs subis par l'Allemagne après la guerre revenait à minimiser les actions du régime nazi et à établir de fausses équivalences de souffrance. Dans un tel contexte, les débats sur les enfants-loups se cantonnaient bien souvent aux propos des révisionnistes d'extrême droite dans lesquels les enfants étaient utilisés comme de simples pions permettant de justifier le nazisme et de mettre en avant le fait que l'Allemagne aussi avait gravement souffert de la Seconde Guerre mondiale.
Comme le fait remarquer Wüstenberg, la chute du mur de Berlin en 1989 et l'effondrement successif de l'Union soviétique ont permis aux communautés de renouer avec leur passé de façon plus ouverte et démonstrative étant donné l'apparition d'une plus grande liberté de communication. Kreibig vient d'ailleurs corroborer cette histoire et assure qu'aujourd'hui, dans son Allemagne natale, les histoires des enfants de Prusse orientale sont mieux connues. Le traumatisme de la guerre est un sentiment qui s'installe profondément dans les sociétés et transcende les générations mais comme pour tout héritage douloureux, il devient au fil du temps possible de le confronter aux pans effacés de l'Histoire. Lukas Kreibig pensait qu'il était important de se souvenir « des histoires, des morts et des peines causées par cette guerre. »
Son projet sur les enfants de guerre en Prusse orientale permet de réfléchir aux enseignements à tirer des effets de la guerre sur l'enfance et aux processus vastes et complexes par lesquels se crée l'identité et s'écrit l'histoire. Ce projet témoigne de la capacité des images à enrichir la chronique historique, à susciter et modifier des opinions ou encore à nous pousser à la réflexion critique sur notre passé collectif. Lukas Kreibig est un photographe allemand basé à Hambourg. Découvrez son travail sur son site Web ou retrouvez-le sur Instagram. Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.