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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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PROPHÉTIQUE

Publié à 14:33 par fandeloup Tags : sur monde
PROPHÉTIQUE

PROPHÉTIQUE.

On nous l'avait dit. Ces dernières années, et même ces dernières décennies, des scientifiques nous ont régulièrement prévenus : un jour, une pandémie se répandra sur la planète, et elle sera meurtrière. Retour sur ces nombreuses alertes du monde scientifique.

tristesse

Publié à 11:30 par fandeloup Tags : maison vie monde animaux histoire
tristesse

Nous continuons à comparer le confinement à vie des autres animaux avec notre confinement "de luxe" à la maison. Il nous manque dans l'histoire les sentiments générés par le fait d'être enfermé loin de notre réel habitat et à vie, l'idée de pisser et de chier au même endroit que celui où nous dormons, devenir fou et développer une stéréotypie. Nous devons comprendre ce que c'est d'être traité comme les autres animaux , nous en sommes encore loin. Espérons que la quarantaine nous aidera à repenser ce que nous allons continuer à accepter et financer dans ce monde ...

L'astéroïde

Publié à 17:25 par fandeloup Tags : photo cadre sur prix bonne vie monde center article carte
L'astéroïde

L'astéroïde qui a causé l'extinction des dinosaures s'est écrasé au "pire endroit possible"

Selon un nouvel article, seuls 13 % de la surface terrestre seraient composés de roches susceptibles de provoquer un épisode d'extinction de masse d'une telle ampleur.

La disparition des dinosaures aurait été causée par la collision d'un météore géant avec la péninsule ... La disparition des dinosaures aurait été causée par la collision d'un météore géant avec la péninsule du Yucatán, il y a 66 millions d'années.

De tous les endroits sur Terre où aurait pu s'écraser un astéroïde, la péninsule du Yucatán était vraisemblablement celui le plus mal choisi. C'est du moins ce qu'indique une nouvelle étude sur la collision survenue il y a 66 millions d'années entre un astéroïde de 12 kilomètres de diamètre et l'océan bordant aujourd'hui la ville portuaire de Chicxulub, au Mexique. L'impact a provoqué la disparition soudaine des dinosaures, décimant une grande partie de ces créatures emblématiques et 75 % de toute forme de vie terrestre.

D'après ce nouvel article , la collision de l'astéroïde avec une sorte de poudrière pétrolière serait à l'origine de ce phénomène d'extinction de masse. La suie ainsi libérée dans l'atmosphère aurait alors provoqué un refroidissement climatique extrême. Selon les résultats de l'étude, la température de la planète se serait située entre -10 °C et -8 °C après l'impact, avec une chute oscillant entre -8 °C et -1 °C sur les sols. Seuls 13 % de la surface terrestre sont composés de roches susceptibles de libérer une telle quantité de suie, comme l'indique l'équipe responsable de l'étude dans la revue Scientific Reports. En d'autres termes, les dinosaures non aviaires auraient bien pu ne pas disparaître si l'astéroïde avait atterri presque dans n'importe quelle autre région du monde.

« Cet article est passionnant et démontre qu'en dépit de la taille imposante du corps impacteur, la probabilité d'une extinction de masse était très faible », déclare Paul Chodas, directeur du center for Near Earth Object Studies au Jet Propulsion Laboratory de la NASA. « Nous avons souvent fait allusion à la malchance des dinosaures lors de cet impact massif et, à l'inverse, à notre chance pour arriver au sommet de la famille des mammifères. Cette étude nous donne désormais une idée de l'ampleur de ce que nous affirmions ! »

PÉTROLE EXPLOSIF

Selon Kunio Kaiho, auteur principal de l'étude, l'impact survenu à Chicxulub aurait brûlé une quantité de roches sédimentaires riches en pétrole suffisante pour libérer près de 1,7 milliard de tonnes de particules fines de carbone noir dans l'atmosphère, soit une quantité de suie à même de remplir un stade de baseball couvert. Si la pluie a rapidement nettoyé le ciel de la majorité de la suie située à faible altitude, environ 385 millions de tonnes auraient continué de circuler dans la haute atmosphère, obstruant ainsi la lumière du soleil, pourtant vitale. Un squelette de tyrannosaure surplombe les visiteurs du Naturalis Biodiversity center , situé aux Pays-Bas. Un squelette de tyrannosaure surplombe les visiteurs du Naturalis Biodiversity center , situé aux Pays-Bas.

 Les estimations du chercheur reposent sur la reconstitution d'une carte des régions susceptibles d'avoir regorgé de roches sédimentaires pétrolifères à la fin du Crétacé. Situées essentiellement sur les côtes, ces zones correspondent plus ou moins aux régions pétrolifères que nous connaissons aujourd'hui. L'auteur de l'étude avait auparavant analysé la suie post-impact de couches de roche du monde entier. Il avait alors constaté une similarité entre la suie des échantillons prélevés en Haïti, relativement proche de l'impact de Chicxulub, et celle d'échantillons extraits en Espagne, à des milliers de kilomètres donc

. « Ces similitudes signalent l'existence d'une seule et même source de suie et laissent à penser qu'elle proviendrait des roches impactées par l'astéroïde à Chicxulub », explique Kunio Kaiho. « La quantité d'hydrocarbures présents dans les roches sédimentaires du lieu de l'impact pourrait avoir été déterminante dans le niveau de refroidissement des terres et des océans. »

Selon la théorie privilégiée, l'apparition de la suie dans les fossiles datant de cette époque et extraits dans de nombreuses régions serait due à d'immenses feux de forêt provoqués par le retour de roches en surchauffe sur Terre suite à l'impact. Les récents travaux de Kunio Kaiho réfutent cette hypothèse. Il affirme que des feux au sol auraient été incapables de libérer une quantité de suie en haute altitude à même d'engendrer un refroidissement climatique. D'après lui, la suie relâchée par l'astéroïde n'aurait pas été distribuée de façon homogène ; une théorie qui fait écho aux données indiquant un refroidissement plus intense de l'hémisphère Nord, à opposer au rapide rétablissement de l'hémisphère Sud de la planète.

NE S'AGIRAIT-IL PAS PLUTÔT DE SOUFRE ?

Un élément vient cependant ternir l'hypothèse soutenue par Kunio Kaiho : peu d'hydrocarbures ont été découverts lors du forage récent des roches du cratère de Chixculub. Selon Sean Gulick, géologue à l'université du Texas d'Austin qui a participé aux expéditions de forage d'échantillons de roches extraits dans les zones sous-marines du cratère, ce refroidissement soudain était vraisemblablement dû à une évaporation de soufre et non à de la suie.

La coresponsable de l'expédition Joanna Morgan a indiqué dans le cadre d'une étude distincte publiée la semaine dernière que la collision aurait probablement libéré près de 325 milliards de tonnes de soufre. Il s'agit là d'une estimation prudente et cette quantité aurait été plus que suffisante pour engendrer le refroidissement temporaire de la planète. Pour Sean Gulick, la suie prélevée à Haïti, à environ 650 kilomètres de Chicxulub, pourrait bel et bien avoir été déposée par des feux au sol. Il ajoute que les analyses à venir des échantillons prélevés à Chicxulub aideront à faire la lumière sur les événements.

Il reconnaît cependant le postulat de départ de l'étude de Kaiho, à savoir que l'astéroïde a frappé la région qu'il fallait éviter à tout prix. Par le passé, d'autres astéroïdes conséquents ont touché la Terre et laissé leurs marques, notamment dans la baie de Chesapeake aux États-Unis et dans l'ouest de la Bavière en Allemagne. Toutefois, les fossiles indiquent que ces événements n'ont engendré aucune extinction de masse, probablement car les zones touchées ne présentaient pas la bonne combinaison de roches. « Les régions du monde où un astéroïde de 12 kilomètres de largeur peut provoquer un tel changement atmosphérique sont rares », affirme le géologue.

Que le soufre ou la suie soient tenus pour responsables, les travaux de Kaiho sont utiles à l'élaboration de modèles climatiques reproduisant les changements survenus sur notre Terre au fil des millénaires. « Nous pouvons inclure ces facteurs à nos modèles et analyser les conséquences : que se passe-t-il lorsqu'une énorme quantité de soufre, de suie ou de dioxyde de carbone est relâchée ? Nous pouvons tester ces hypothèses et en apprendre davantage sur la composition chimique de notre atmosphère », s'enthousiasme Sean Gulick. « C'est absolument essentiel pour analyser les effets du changement climatique que nous connaissons aujourd'hui. »

légendes

Publié à 15:28 par fandeloup Tags : livre sur afrique plat homme chez article femme nuit animal enfant centre
légendes

Big Foot : entre légendes et hypothèses

Qui est donc cette créature humanoïde poilue de plus de 2 mètres aperçue en Amérique du nord depuis des siècles ? Tour d'horizon des hypothèses scientifiques connues. De Mireille Thibault, ethnologue

Le Bigfoot nord-américain est décrit sous les traits d’une créature bipède et poilue, présentant un visage simiesque mais ressemblant néanmoins à l’être humain. Sa stature moyenne varie de 2,13 m à 2,74 m, pour un poids moyen de 150 à 220 kg, parfois plus. Le crâne est pointu plutôt qu’arrondi et la créature présente des bras plus longs qu’un être humain normal. Les empreintes de ses pieds varient de 30,48 cm à 55,88 cm de longueur.

CRÉATURES ET TÉMOIGNAGES

L’ethnographe Gail Highpine a recensé plus de 200 noms différents pour des créatures décrites par les communautés autochtones d’Amérique du nord et semblables au Bigfoot. En effet, bien avant l’arrivée des Européens les membres des Premières Nations du continent, entre autres la communauté des Salish du nord ouest canadien, parlaient du sasquatch, une créature comparable au Bigfoot également appelée bukwas, ba’was, ou dzunukwa. Pour sa part l’anthropologue Marjorie Halpin a étudié des masques traditionnels exécutés par les Indiens Tsimshian de Colombie Britannique et qui représentent sans aucun doute des primates, qui n’existent pas à l’état naturel en Amérique du nord. Dans les régions du Nouveau Brunswick et de Nouvelle Écosse des créatures semblables étaient appelées gugwes.

Des récits les concernant et recueillis par l’anthropologue Elsie Clews Parsons en 1925 les décrivent comme des cannibales possédant de grandes mains et des faces d’ours. Pour sa part l’ethnologue Marius Barbeau a recueilli des informations auprès des Hurons et Wyandot du lac Huron qui mentionnent un géant réputé cannibale appelé Strendu qu’ils décrivent comme un ennemi de grandes dimensions et possédant des pouvoirs surnaturels. L’anthropologue Frank Speck (1915) a pour sa part rapporté chez les Ojibwa une créature appelée memegwicio ou homme des bois, décrite comme une sorte de singe.

Le naturaliste José Mariano Mozino, qui accompagna en 1792 l’explorateur Juan Francisco de la Bodega y Quadra pendant son expédition en Colombie Britannique, mentionne dans ses écrits le Matlox, un habitant des montagnes qui inspire la terreur aux communautés autochtones. Il aurait un corps monstrueux, serait couvert de poils noirs comme un animal mais aurait une tête semblable à celle d'un être humain et des yeux pareils à ceux d’un ours. Cette créature présente de longs bras ainsi que des orteils et des doigts armés de larges ongles recourbés.

De semblables créatures décrites par les indiens Bella Coola du centre de la Colombie Britannique sont appelées Boqs. Selon l’anthropologue T.F. McIlwraith de l’Université de Toronto ceux-ci ressemblent à des Hommes, mais la région faciale autour des yeux n’est pas décrite comme humaine. Ils sont bipèdes et balancent leurs longs bras en marchant. À l’exception du visage, le Boq est entièrement couvert de longs poils plus particulièrement sur le torse et serait un peu plus petit que l’homme moyen. D’autres communautés du nord ouest canadien traitent du Steta’l une race de terribles géants des montagnes.

Chez le peuple Bella Bella, résidants des îles en bordure de la Colombie Britannique, il est question des Pkw’s décrits comme des géants cannibales. Les sioux Lakota des plaines du nord nomment une semblable créature Chiye-tanka, et la décrivent comme l’époux de la terre qui a pris une forme humaine poilue et est à la fois un esprit et un être vivant circulant dans la forêt. Dans l’ouvrage Told by the Pioneers (1938), l’écrivain P.H. Roundtree raconte avoir interrogé dans les années 1930 des personnes âgées vivant dans l’état de Washington, qui lui ont raconté qu’avant l’arrivée des hommes blancs vivaient dans cette région des Skookum ou hommes poilus.

Si l'on tient compte des dimensions de la créature appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse ... Si l'on tient compte des dimensions de la créature appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse fréquemment mentionnée.

 Dans le sud-ouest de l’Alaska il est question du Urayuli qui peut également être appelé Bushman, Big Man, Nant’ina ou Woodsman. Il mesure entre 1,80 mètre et 3 mètres, est couvert d’une fourrure de 5 cm à 10 cm de long, a des yeux brillants et ressemble à un primate primitif. Ses bras sont assez longs pour toucher ses genoux, il vit dans la toundra près du lac Lliamna, se déplace plutôt la nuit et est un excellent nageur. Cette créature est réputée s’emparer des poissons conservés par les pêcheurs, tout comme de leurs chiens, et détruire les tentes des campeurs

 La communauté des Tlingit occupe pour sa part le sud-est de l’Alaska et nomme les créatures humanoïdes poilues de leur folklore les Kishtakaas. Pour eux, il s’agit d’Hommes s’étant perdus, devenus solitaires et dont les poils ont poussé au fil du temps, les recouvrant entièrement. Aussi appelés peuple des loutres et vivant le long de l’océan, on dit qu’ils peuvent vivre aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme. Pour leur part, les Tsimshean d’Alaska parlent des buk’wus, aussi connus sous les noms de ba’oosh ou ba’wes ce qui pourrait se traduire par singe, ou quelque chose imitant l’Homme. Il s’agirait d’une sorte d’hominidé poilu utilisant des pierres et des bâtons pour se défendre et reconnu comme solitaire. Les Inuit Ypik parlent plus particulièrement de l’Arulataq qui signifie créature qui beugle. Il ne s’agirait pas d’un prédateur mais plutôt d’un être curieux des activités humaines.

QUI SONT DONC CES CRÉATURES HUMANOÏDES ?

Des créatures humanoïdes poilues sont donc décrites en Amérique du nord depuis aussi loin que la mémoire se le rappelle et qu’il a été possible de compiler des descriptions à leur sujet. Plusieurs hypothèses ont été émises pour tenter d’expliquer l’existence de semblables êtres mythiques, entre autres celle d’un survivant fossile pourtant considéré comme éteint. Si l'on tient compte des dimensions de la créature appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse fréquemment mentionnée. Ayant vécu en Asie, celui-ci serait une espèce de grand singe anthropoïde découvert en 1936 par le paléontologue allemand G.H. R. von Koenigswald au moment où il remarqua une dent intrigante dans une pharmacie chinoise de Hong Kong.

Celle-ci mesurait 2,5 cm et le scientifique, frappé par sa ressemblance avec des dents humaines, en fit l’acquisition. Déterminant qu’elle avait appartenu à un grand singe, il baptisa celui-ci gigantopithèque. On croit que ce dernier est apparu dans les savanes et à la lisière des forêts d’Asie il y a environ 14 millions d’années et aurait disparu voilà 5 millions d’années.

D’autres découvertes ramènent cependant ces fossiles à une date située entre un million d’années et 500 000 ans. Pesant entre 250 et 300 kg, il vivait au sol, semblait ne consommer que des végétaux coriaces et sa grandeur est estimée de 2 m à 3 m 65. Il possédait une face courte et haute, présentait une rangée de dents serrées, de petites incisives et des canines réduites. Il avait également de grandes prémolaires avec un émail particulièrement épais.

Le gigantopithèque était plutôt adapté à un environnement de savane et non à un milieu forestier. La survivance d’un australopithèque pourrait être également une piste pertinente à explorer, le premier spécimen appartenant à cette catégorie a été découvert en Afrique du Sud en 1924, mais la célèbre Lucy constituait un squelette plus complet. Cette Australopithecus afarensis a été découverte en 1976, en Éthiopie, et serait âgée de 3,2 millions d’années. Mi-femme mi-singe, elle avait la tête rentrée, le nez écrasé, le front bas, était bipède et présentait un gros orteil opposable. Selam, un squelette quasi complet d’un enfant de trois ans découvert en Éthiopie en l’an 2000, est de la même espèce que Lucy mais plus âgé de 100 000 ans.

La partie inférieure de ce dernier fossile indique sans aucun doute la bipédie, mais la partie supérieure du corps appartient à une espèce arboricole. Les australopithèques ont une morphologie ressemblant aux singes, mais la capacité de leur boîte crânienne est supérieure. Les os de leurs hanches, de leurs cuisses, de leurs jambes et de leurs pieds sont par ailleurs plutôt humains. Ils avaient donc acquis la marche verticale ou quasi verticale, mais bien que bipèdes, ils grimpaient aux arbres puisque leurs pieds présentaient un gros orteil opposable. Le spécimen ‘Selam’ est le premier à apporter la preuve que, comme les Hommes modernes, nos ... Le spécimen ‘Selam’ est le premier à apporter la preuve que, comme les Hommes modernes, nos plus vieux ancêtres avaient 12 vertèbres thoraciques et 12 paires de côtes.

 L’australopithèque avait une faible crête sagittale et sa mâchoire était assez robuste pour soutenir des dents volumineuses et des muscles puissants lui permettant de mâcher les végétaux durs et de la viande crue. Il avait également la face plate, des arcades sourcilières proéminentes et des zygomatiques en formes d’anses de panier donc peu humains. L’Australopithecus robustus et l’Australopithecus boisei étaient les plus robustes de leur espèce et pourraient se relier aux descriptions attribuées aux Bigfoot.

La créature mythique pourrait également être une nouvelle espèce de grands primates encore méconnue bien qu’aucun de ceux-ci n’ait été recensé en Amérique du nord. Certaines similitudes sont pourtant frappantes autant d’un point de vue comportemental que morphologique avec ceux-ci. Le plus grand anthropoïde connu est le gorille. Celui-ci vit en groupe de 5 à 30 individus qui se déplace à l’intérieur d’un territoire allant de 5 à 40 km carré dont les frontières se chevauchent selon les saisons. Doté d’un bon odorat, il possède une ouïe très développée. Il a généralement le pelage noir, possède une crête sagittale rendant son crâne pointu et affiche de grandes canines. Le gorille a une capacité crânienne moyenne de 550 cm cube. Les gorilles font rarement plus d’une distance de deux mètres debout et marchent le plus souvent en s’appuyant sur leurs jointures, présentant une démarche dite chaloupée.

L’odeur du gorille le précède souvent, celle-ci provient d’une large glande apocrine située dans la région axillaire (aisselle) chez le mâle. Cette odeur se fait particulièrement sentir lorsque le groupe est excité ou a peur. Les gorilles fabriquent des nids, autant au sol que dans les arbres, constitués de bambous et de broussailles ou de branches d’arbres et c’est le mâle dominant du groupe qui a la charge de protéger les membres de celui-ci. Le chimpanzé pourrait également être une piste envisageable. En moyenne les dimensions d’un chimpanzé adulte atteignent 1,70 mètre pour le mâle et 1,30 mètre pour la femelle.

Le pouce de ce primate est relativement développé, le gros orteil est nettement séparé des autres et son pelage est constitué de poils raides, noirs le plus souvent. Son crâne allongé ne présente pas de crête sagittale et occipitale. Il existe diverses sous-espèces de chimpanzés, entre autres le bonobo qui a été découvert en 1933 et qui est en fait un chimpanzé pygmée, mais une autre sous-espèce appelée Bili peut davantage nous intéresser. Retrouvé dans les environs de la ville de Bili au Congo ce grand singe présente les caractéristiques du chimpanzé ainsi que du gorille. L’ADN mitochondrial recueillie jusqu’à présent le relie à l’espèce des chimpanzés cependant, mais il semble s’agir d’une population hybride et marginale.

Cette espèce de grande taille fabrique des nids au sol comme les gorilles, mais affiche une diète caractéristique des chimpanzés. Reconnu comme particulièrement fort et parfois agressif, les populations locales le surnomme Lion-killer (tueur de lion). Le singe Bili est décrit comme un bipède occasionnel et ses empreintes mesurent de 28 à 34 cm en moyenne. Il présente un visage plat et son pelage devient gris assez tôt au cours de la maturité. Il présente parfois une crête sagittale similaire à celle du gorille, mais les autres mesures morphologiques se rapprochent davantage de celles du chimpanzé.

En fait ce singe anthropoïde, également appelé Bondo, avait déjà été décrit en 1908 par un officier belge qui avait alors présenté des crânes lui appartenant. À l’époque ceux-ci avaient été classés comme reliés à une sous-espèce de gorille. L’admission relativement récente de cette sous-espèce démontre que la zoologie est une science toujours en évolution et laisse transparaître la possible existence d’un type de créatures relié aux hominidés ou à l’un ou l’autre grand singe anthropomorphe errant peut-être dans les immenses forêts des territoires d’Amérique du nord. Mireille Thibault est titulaire d'une licence en psychologie, d'une maîtrise en ethnologie et d'un certificat en criminologie. Elle est notamment l'auteur du livre Bigfoot, de la légende à la science. Cet article est sa première collaboration avec National Geographic.

camp

Publié à 11:15 par fandeloup Tags : centre maison sur vie mer monde base homme fond travail mort histoire 2010 france
camp

Un camp de concentration nazi redécouvert dans les Îles Anglo-Normandes

L'existence même du site reste un sujet tabou sur l'île. La technologie LIDAR a permis de cartographier les fondations du site, révélant les traitements inhumains imposés aux prisonniers. 

L'entrée du camp de concentration nazi Sylt est l'un des rares vestiges visibles du camp d'Aurigny, ... 

Aujourd'hui, l'ancien camp de concentration de Sylt n'est plus qu'un lopin de terre encerclé par les falaises d'Aurigny, une dépendance de la Couronne britannique qui fait partie des îles Anglo-Normandes. Mais il y a seulement 75 ans se dressait là un camp nazi où régnaient la terreur, la souffrance et la mort. A la fin de la Seconde guerre mondiale, le Lager (camp) de Sylt et d'autres petits camps allemands situés à Aurigny ont été démantelés pour lentement se fondre dans le paysage. Une équipe d'archéologues britanniques a pu reconstituer le Lager Sylt et étudier son évolution pendant la courte mais violente période du second conflit mondial. Leurs recherches ont été publiées dans la revue Antiquity.

Caroline Sturdy Colls, archéologue spécialisée dans les sites de l'Holocauste et auteure principale de l'étude, affirme que les preuves des crimes commis à Lager Sylt ont été « enterrées physiquement et métaphoriquement ». « En tant que citoyenne britannique et chercheuse, je n'avais jamais entendu parler des atrocités perpétrées à Aurigny pendant la Seconde Guerre mondiale avant de faire mon doctorat », explique l'archéologue, qui est maintenant professeure d'archéologie à la Staffordshire University, en Angleterre.

« J'avais vaguement conscience du fait que les Allemands occupaient les îles Anglo-Normandes, mais pas vraiment qu'ils y avaient construit des camps. »

Caroline Sturdy Colls et ses confrères ont voulu, par le biais de l'archéologie médico-légale, mettre en lumière ce pan de l'histoire mondiale. Ils ont commencé à étudier le Lager Sylt en 2010, réunissant des preuves provenant de documents d'archives, des photographies aériennes d'époque et de nouvelles techniques de relevés non invasifs (le LiDAR notamment). Un aspect important de la recherche consistait simplement à prouver qu'une grande partie du camp existait toujours. La photogrammétrie aérienne du camp de concentration de Sylt prise en 2017 révèle combien peu d'éléments ...

La photogrammétrie aérienne du camp de concentration de Sylt prise en 2017 révèle combien peu d'éléments du camp sont aujourd'hui visibles en surface. Une plaque commémorative (A) a été installée par un survivant du camp en 2008.L'existence même du site reste un sujet tabou sur l'île.

Caroline Sturdy Colls indique que certains résidents d'Aurigny leur ont certes apporté leur soutien, mais que l'équipe a rencontré de fortes résistances de la part des autorités locales. Des résistances nourries en particulier après la diffusion d'un documentaire, « Adolf Island », qui présentait le camp et affirmait que des fosses communes remplies de victimes de ces camps pourraient être mises au jour. UN CAMP OUBLIÉ Après la capitulation du régime de Vichy en juin 1940, le gouvernement britannique dut se rendre à l'évidence : il était trop difficile de défendre les territoires autonomes des îles Anglo-Normandes, archipel situé entre la France et l'Angleterre.

Alors que de nombreux civils restèrent sur Jersey et Guernesey, les deux plus grandes îles anglo-normandes, presque tous les résidents d'Aurigny furent évacués. Les Allemands ne rencontrèrent donc aucune résistance lorsqu'ils arrivèrent sur l'île en juillet 1940. Sous l'occupation, les îles Anglo-Normandes devinrent une partie du système de défense côtière du « mur de l'Atlantique » nazi qui s'étendait le long de la bordure ouest de l'Europe. Pour construire les fortifications d'Aurigny, le groupe d'ingénieurs nazis Organisation Todt établit plusieurs camps de travaux forcés et de camps d'esclaves sur l'île. La plupart des prisonniers qui se trouvaient dans les camps étaient originaires d'Ukraine, de Pologne, de Russie et d'autres territoires soviétiques, mais il y avait également un important contingent de Juifs français.

En mars 1943, le Lager Sylt - déjà connu comme le camp de travail le plus redouté d'Aurigny - est devenu un camp de concentration dirigé par l'« unité du chef de la mort » des paramilitaires SS. Les habitants d'Aurigny, évacués pendant la guerre, accueillis à leur retour sur l'île par les troupes ... Les habitants d'Aurigny, évacués pendant la guerre, accueillis à leur retour sur l'île par les troupes britanniques, en 1946.

 Après la guerre, alors que les civils retournaient à Aurigny et commençaient à reconstruire leur vie, l'armée britannique a enquêté sur les camps abandonnés et partiellement démolis. Les enquêteurs ont cartographié ce qu'il restait de Lager Sylt et compilé des témoignages des violences dont il avait été le théâtre. Ils ont notamment découvert que lorsqu'un prisonnier décédait au Lager Sylt, le médecin en chef n'avait le plus souvent pas le droit de voir le corps et devait signer des certificats de décès pré-imprimés, sur lesquels la cause du décès était soit une « mauvaise circulation », soit une « insuffisance cardiaque ».

Dans un cimetière de l'île, les enquêteurs ont mis au jour un cercueil avec un double-fond. D'autres témoignages de détenus recueillis durant les décennies qui ont suivi ont permis de documenter les traitements inhumains infligés aux détenus de Lager Sylt. Francisco Font, un républicain espagnol et travailleur forcé dans l'un des autres camps d'Aurigny, se rappelle avoir vu un « homme pendu » à l'entrée principale du camp.

« Sur sa poitrine, il y avait une pancarte sur laquelle était écrit : "pour avoir volé du pain" », détaille-t-il dans un témoignage conservé au département des archives de Jersey.

« Son corps est resté pendu comme ça pendant quatre jours. » Les nazis avaient pour habitude de très peu nourrir leurs prisonniers. Mais dans le cas du Lager Sylt, parce que la mer agitée empêchait les livraisons régulières aux îles anglo-normandes, même ce strict minimum venait rapidement à manquer, explique l'historien Paul Sanders. Parce que les livraisons étaient rares et que de nombreux officiers SS étaient corrompus, « encore moins de nourriture a été acheminée vers les prisonniers [du Lager Sylt] que dans d'autres parties de l'Europe occupée », explique Sanders, qui est l'auteur de The British Channel Islands Under German Occupation 1940-1945

 À ces conditions de détention particulièrement difficiles s'ajoutait le manque de témoins civils à Aurigny. « Cela fait une différence pour les auteurs des crimes s'ils sont ou non surveillés par la population civile », explique Sanders. « Le fait qu'il n'y avait pas de regards civils posés sur ce qu'il se passait à Aurigny a permis la construction d'un environnement particulièrement brutal. »

REDÉCOUVERTE DE SYLT

Dans cette nouvelle étude, Caroline Sturdy Colls et son équipe ont mis au jour des preuves physiques des conditions de détention en vigueur à Sylt. Ils ont cartographié les espaces communs sur la base des témoignages : chaque prisonnier n'aurait au mieux eu que 1,4 m² d'espace pour se mouvoir. En enlevant la végétation du site, ils ont découvert les toilettes réservées aux prisonniers. L'équipe a réalisé des visualisations en réalité virtuelle des artefacts et infrastructures et ont notamment découvert un tunnel souterrain menant de la maison du commandant au camp, difficile à voir à la surface. En assemblant des prises de vue 3D, les archéologues ont pu visualiser un tunnel qui reliait ... En assemblant des prises de vue 3D, les archéologues ont pu visualiser un tunnel qui reliait les terrains du camp de Sylt au domicile du commandant nazi.

 À l'aide d'images aériennes d'époque, les chercheurs ont également pu établir la façon dont le Lager Sylt s'était considérablement étendu lorsqu'il est passé d'un camp de travail à un camp de concentration en 1943. Les SS, par exemple, se sont donné beaucoup de mal pour équiper Lager Sylt d'imposantes clôtures et de tours de garde, affectant un peu plus encore les détenus. « D'une certaine manière, toutes ces mesures étaient inutiles, car le camp se trouvait sur une petite île entourée de champs de mines », explique Caroline Sturdy Colls. « Ces prisonniers n'avaient nulle part où aller. »

DEVOIR DE MÉMOIRE

La manière dont Lager Sylt et Aurigny sous l'occupation nazie devraient être présentés fait toujours débat. L'un des rares éléments physiques du camp encore visibles est la porte principale. Elle est aujourd'hui marquée d'une petite plaque, placée lors d'une cérémonie en 2008 à la demande d'anciens prisonniers. Les demandes d'excavation à Lager Sylt ont jusqu'à présent toujours été rejetées, rappelle Caroline Sturdy Colls, ce qui a rendu l'étude médico-légale non-invasive menée par son équipe d'autant plus importante. « Nous ne sommes pas les premiers à découvrir l'existence de ce camp, mais malgré tous ces témoignages et malgré tous les efforts antérieurs, l'histoire du site n'était toujours pas connue. Le travail que nous avons fait avait pour but de faire connaître plus largement les histoires des personnes qui y ont souffert. »

Fin 2017, les autorités d'Aurigny ont officiellement désigné Lager Sylt comme zone préservée, afin d'empêcher les projets d'aménagements du site. Graham McKinley, élu d'Aurigny, souhaiterait faire du site de Lager Sylt un lieu de mémoire et le rendre plus accessible aux visiteurs. « Il y a encore un petit groupe de personnes qui préféreraient ne plus en parler », explique McKinley. « Je pense que nous devrions au contraire montrer au monde ce qui s'est réellement passé ici. »

merveilles

Publié à 16:23 par fandeloup Tags : belle
merveilles

Encore quelques merveilles, de notre belle planète

cireur

Publié à 16:02 par fandeloup Tags : monde enfants
cireur

Le petit cireur de chaussures a disparu depuis bien des années de notre paysage...mais encore aujourd hui dans de nombreux pays des enfants gagnent un salaire indispensable à leur famille ...devant la difficulté à trouver un emploi de nos jours certains adultes comme en Sicile autre part en Europe et dans le monde n hésitent pas à en faire leur métier en attendant des jours meilleurs.

renard

Publié à 15:11 par fandeloup
renard

Au plus fort de l'hiver, seul, le renard sait parfaitement se débrouiller.

covid

Publié à 14:55 par fandeloup Tags : message

tristesse

Publié à 11:45 par fandeloup Tags : bonne sur vie
tristesse

Certains sont confinés toute leur vie... Pourtant, ils ne sont responsable d'aucunes pandémies, d'aucuns virus... Juste confiné pour amuser des gens insensibles et enrichir des tenanciers de goulags