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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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parasites

Publié à 11:11 par fandeloup Tags : coup plat vie oiseaux
parasites

L'incroyable #parasite qui transforme les escargots en zombies

Le Leucochloridium paradoxum est un ver parasite au cycle de vie déroutant, au cours duquel il est amené à prendre le contrôle mental d'un escargot , le transformant en une sorte de zombie

Ils ont beau avoir besoin d'un hôte pour survivre, les parasites sont de redoutables organismes. Et le Leucochloridium paradoxum en est un parfait exemple.

Ce ver plat que l'on retrouve en Europe et en Amérique du nord, a des cibles bien désignées : les gastéropodes qui lui servent d'hôte intermédiaire. Une fois les escargots infectés, le parasite a un plan très bien pensé. Ils les transforment en véritables zombies et les poussent au suicide.

En effet, logé dans les antennes de l'escargot, le ver les rend plus grosses et surtout beaucoup plus voyantes. Il force ainsi sa victime à quitter la protection de la végétation puis à se percher bien en vue.

Le but ? Attirer l'oeil des oiseaux. En mangeant les escargots, les oiseaux ingèrent du même coup les vers. Une fois dans l'estomac de l'oiseau, ces derniers peuvent alors se reproduire en toute tranquillité afin de continuer leur cycle de vie. La dissémination des œufs du parasite est assurée par les fientes du volatile, ce qui permettra de redémarrer un nouveau cycle.

urnes

Publié à 10:22 par fandeloup Tags : fleurs sur vie moi france monde mer saint enfants mort nature internet jeune
urnes

A Arbas, une forêt pour abriter des urnes funéraires

 A Arbas, en Haute-Garonne, on peut désormais enterrer des urnes funéraires en pleine nature, aux pieds des arbres, dans une forêt cinéraire. Une première en France.

 L’endroit est paisible, propice au recueillement ou à la contemplation. A mille mètres d’altitude, à proximité du village d’Arbas en Haute-Garonne, au milieu d’un peu plus d’un hectare de forêt , il est désormais possible d’enterrer des urnes renfermant les cendres d’un défunt à l’ombre paisible d'un vieil arbre. L’endroit est sanctuarisé.

Deux panneaux indiquent aux promeneurs qu’ils pénètrent dans une zone de silence. Un concept inédit en France Le concept de ces forêts cinéraires existe dans certains pays, en Allemagne ou en Suisse notamment. Mais il reste inédit en France.

Elia Conte Douette, une jeune toulousaine de 37 ans, devenue conseillère et formatrice en développement durable, en est la principale instigatrice. « J’abordais régulièrement dans mes formations, notamment avec des élèves ingénieurs de Purpan, le sujet des vieilles forêts, ce qu’elles pourraient devenir, ce qu’on pourrait en faire pour les préserver », raconte cette juriste de formation.

« En rencontrant des spécialistes du sujet, notamment des membres du Conservatoire des Espaces Naturels, et du groupe d’Etudes des Vieilles forêts pyrénéennes, l’idée a fait son chemin ». Un chemin qui passait naturellement pour elle par les grands espaces préservés de la forêt d’Arbas, en plein cœur du Comminges.

« Je connaissais Arbas comme étant le premier site de réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, j’ai découvert qu’il y avait là-bas des endroits exceptionnels, et que la commune était très impliquée dans le développement durable. Je me suis rapproché d’eux, le projet était lancé ». Des chasseurs acteurs du projet Dans la commune d’Arbas, l’idée de cette forêt cinéraire est débattue lors de différentes réunions publiques.

« Le projet d’Elia m’a séduite, à titre personnel, parce que l’idée même du cimetière me paralyse », confie Céline Salviac Malbert, conseillère municipale. « Mais rapidement, de nombreuses personnes et des acteurs du terrain ont été intéressés par ce projet. Nous y avons associé l’Office Nationale des Forêts, bien évidemment, mais aussi les chasseurs, nombreux dans le secteur. Ils connaissent parfaitement le terrain, ils nous ont aidés à identifier l’espace forestier le plus propice.» Le choix se porte alors sur un bois d’un peu plus d’un hectare, situé sur la commune d’Herran, mais propriété de celle d’Arbas.

« Il fallait un terrain non exploité, un peu isolé mais accessible », poursuit la conseillère municipale, « on se laisse la possibilité d’étendre cette zone si le projet rencontre du succès ».

L'arbre, symbole de vie Et à première vue, deux mois après son lancement, la perspective de passer sa mort au milieu d’une forêt pyrénéenne semble séduire. Moyennant finances, il est possible d’acquérir une concession à perpétuité au pied d’un sapin, d'un hêtre, d'un frêne ou d'un épicéa : 250 euros pour une urne simple, faite de bois et de tissus et entièrement biodégradable, 500 euros pour une inhumation en duo, mais certains emplacements collectifs peuvent accueillir jusqu’à 10 de ces réceptacles renfermant les cendres. L'urne une fois enterrée, un morceau de bois accroché à l’arbre indiquera l’identité et les dates de naissance et de décès du défunt.

Mais aucun dépôt de fleurs ou d'objets du souvenir ne seront autorisés sur le site. La dispersion de cendres y sera également prohibée. Plusieurs acheteurs ont franchi le pas, ou s’apprêtent à le faire. Marie, habitante de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn, a été immédiatement intéressée par cette nouvelle « offre » funéraire. « Elle correspond à mes idées et à celles de mon compagnon. Nous sommes amoureux de la nature, de la montagne, de la forêt, de la mer. Pour moi, l’idée d’être incinérée, puis inhumée au pied d’un arbre, ça me correspond » raconte cette jeune grand-mère de 66 ans.

Je crois en une vie après la mort, et l’arbre est à mes yeux un symbole de vie. La forêt est un lieu apaisant, qui me convient. C’est aussi un moyen de nous retrouver, mon compagnon et moi, dans un endroit qu’on a choisi à deux, de notre vivant.

Marie poursuit : "Nos enfants respectifs sont au courant, l’idée de savoir qu’ils pourront venir dans cette forêt pour penser à nous quand nous ne serons plus de ce monde leur plait, même si eux-mêmes ne sont pas intéressés par cette forme de rituel funéraire. Et en plus nos cendres pourront nourrir la terre, et préserver cette forêt, c’est une symbolique qui nous paraît importante ! ".

Pour accompagner son projet, Elia Conte Douette a créé un site internet baptisé Cime’Tree, qui détaille les modalités d’acquisition de ces concessions dans la forêt d’Arbas. Elle a également suivi une formation de conseillère funéraire, pour accompagner les personnes intéressées dans leur démarche. Et pense que la philosophie de son projet trouvera son public. La règlementation de plus en plus stricte qui entoure les cérémonies de crémation puis de conservation ou d'inhumation des urnes, le coût parfois rebutant des inhumations classiques dans des cimetières urbains pourraient à plus ou moins long terme, lui donner raison.

Disney

Publié à 18:12 par fandeloup Tags : rose image sur belle histoire animaux annonce film livre
Disney

Disney dévoile une première image du remake de «La Belle et le Clochard»

Le film sortira le 12 novembre sur Disney +, la nouvelle plateforme de streaming lancée par le studio à cette date.

Les deux chiens qui joueront Lady et le Clochard ont été secourus de l’abandon et adoptés à la fin du tournage par des membres de l’équipe. 

Le 15 août 2019 à 17h22 Après « Le Livre de la Jungle », « Aladdin », « La Belle et la Bête » et plus récemment « Le Roi Lion », c'est au tour d'un autre classique Disney d'avoir droit à sa version « live action », ou adaptation en images réelles. « La Belle et le Clochard », sorti en 1955, sera adapté en long-métrage avec de vrais animaux.

Le magazine du studio américain Disney Twenty-Three, vient d'en dévoiler la Une.

Ce sont les acteurs Tessa Thompson et Justin Theroux qui prêteront leurs voix au couple canin. Pour la petite histoire, les deux protagonistes ont été sauvés de l'abandon et adoptés par des membres de l'équipe à la fin du tournage. La chanteuse et actrice Janelle Monáo, Sam Elliot et Benedict Wong font également partie du casting pour interpréter respectivement Peg, Trusty et Bull.

Disponible le 12 novembre sur Disney + Le film sortira le 12 novembre sur Disney +, la plateforme de SVOD du studio américain qui sera officiellement lancée à cette date aux Etats-Unis.

En attendant, la bande-annonce du remake devrait être dévoilée au D23, la grande convention de Disney qui aura lieu fin août. Aucune date de sortie française n'a pour le moment été annoncée. Pour promouvoir sa plateforme de streaming, Disney a également promis la diffusion d'un remake de « Maman, j'ai raté l'avion » et une série en prise de vues réelles de la saga « Star Wars ». Intitulée « The Mandalorian », cette série sera dirigée par Jon Favreau, le réalisateur du succès planétaire du dernier « Le Roi Lion ».

Smecta

Publié à 16:06 par fandeloup Tags : photo femmes sur base chez enfants
Smecta

Après les enfants , le Smecta déconseillé aux adultes

 "Les médicaments à base d'argile, en plus de leur intérêt limité, sont contaminés par du plomb. Autant s'en passer (...) quels que soient l’âge et la situation clinique" : voilà en substance les conclusions publiées il y a deux semaines par la revue Prescrire. Il y a deux semaines, la revue médicale Prescrire, destinée aux professionnels de santé, l'a écrit noir sur blanc : "Les médicaments à base d'argile, en plus de leur intérêt limité, sont contaminés par du plomb. Autant s'en passer (...) quels que soient l’âge et la situation clinique".

Voilà la conclusion qu'elle a rendue concernant ces médicaments, tels que le Smecta, le Diosmectite Mylan (le générique) ou encore l’Actapulgite et le Bedelix, qui sont régulièrement prescrits pour des troubles digestifs tels que des diarrhées, des brûlures d’estomac ou des reflux gastriques. D'une part, Prescrire indique qu'ils sont utilisés pour soigner ces maux "sans efficacité tangible démontrée".

De l'autre, elle rappelle que cette argile extraite du sol, du fait de ses propriétés absorbantes, capte "des impuretés du sol, dont le plomb". Or, en 2018, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) avait déjà alerté sur les dangers de ces médicaments chez les enfants de moins de 2 ans ; cette mise en garde avait abouti, en février dernier, à une modification des informations officielles concernant ces médicaments.

Les spécialités Smecta et Diosmectite Mylan ne sont désormais plus autorisées chez les enfants de moins de 2 ans. L’Actapulgite et le Bedelix ne sont, eux, plus du tout autorisés chez les enfants. Et les autres spécialités à base d’argile restent réservées, comme auparavant, aux adultes et aux enfants de plus de 15 ans. Par ailleurs, l’usage de diosmectite reste déconseillé chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

apprentissage

Publié à 14:01 par fandeloup
apprentissage

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises routes . Il n'y en à qu 'une seule. Celle de l'apprentissage!

tristesse

Publié à 11:27 par fandeloup Tags : moi heureux
tristesse

Il y a bien longtemps que je ne vois plus rien.. Je me suis égarée, s'il te plaît, prends ma main. Nous étions ces amants qui s'aimaient tendrement, Qui voguaient vers le ciel, heureux et insouciants.. L'orage a éclaté, et la terre sous nos pieds S'est creusée...engloutis, nos rêves de liberté, Nos espoirs, notre attente d'un avenir serein, Et tout autour de nous..il ne subsiste rien. La peur, le désespoir ont entravé mes mains, Et plongée dans le noir, je te cherche..mais en vain. Pourtant..une vision m'apparaît ce matin.. Toi et moi, moi et toi..un ange de lumière, La promesse d'un bonheur qu'on n'attendait plus guère.. Au détour du chemin il est là..viens vers moi.. Viens.. allons le construire, notre beau lendemain

antan

Publié à 10:28 par fandeloup Tags : moi animaux
antan

Il fut un temps ou les animaux de la ferme étaient bien traités ou on laissait le veau à sa mère ou poules et lapins couraient ensemble dans la basse-cours et les cochons se roulaient dans la boue pour leur plus grand plaisir oui moi je m'en souviens encore ! 

si

Publié à 09:55 par fandeloup Tags : amour pouvoir
si

Si je pouvais dompter le temps... Je m'inventerais un passé oule seul souvenir serait ce jour ou je t'ai rencontré. Si je pouvais dompter le temps... Je ne voudrais pas de futur... Si je pouvais dompter le temps... Je voudrais pouvoir l'arrêter, m'évaporer, tout oublier.. Ne vivre que par ta pensée...

médecine

Publié à 15:48 par fandeloup Tags : chat sur bonne france monde base animaux création divers nuit nature animal
médecine

La médecine traditionnelle chinoise va-t-elle condamner les animaux sauvages ?

Les défenseurs des animaux s’inquiètent de la reconnaissance de la médecine chinoise par l’Organisation mondiale de la santé, qui pourrait mettre en danger les animaux sauvages. De Dina Fine Maron Le pangolin, qui est tué pour sa viande ou utilisé dans la médecine traditionnelle, serait la principale victime du trafic d’animaux sauvages.

 La médecine traditionnelle chinoise s’exporte. En 2018, les médias d’État chinois ont rapporté que 57 centres de médecine traditionnelle étaient en construction dans des pays aussi éloignés que la Pologne, les Émirats arabes unis, l’Allemagne et la France. Selon certains chiffres, la médecine traditionnelle chinoise est pratiquée dans plus de 180 pays, soit la quasi-totalité des nations reconnues au monde, et l’industrie génère plus de 52 milliards d’euros par an. Désormais, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) envisage d’inclure pour la première fois les diagnostics de médecine traditionnelle dans son influent compendium médical. Cela facilitera l’arrivée de diagnostics de médecine traditionnelle chinoise, comme le « bois domine la Terre » dans une clinique près de vous.

Cette maladie est due à une indigestion liée au stress et est souvent soignée grâce à l’acupuncture et avec des herbes médicinales. La médecine traditionnelle chinoise est utilisée depuis plus de 2 500 ans et elle repose sur des concepts comme la recherche de l’harmonie entre des forces opposées mais complémentaires. Pour soigner ou prévenir des problèmes de santé, les praticiens utilisent des remèdes dérivés d’herbes ou de parties d’animaux, ainsi que divers types de méditation et de gymnastique, comme le tai chi. Mais des preuves scientifiques solides ont démontré que l’efficacité de bon nombre de ces traitements était limitée.

Pour Lixin Huang, directrice de l’American College of Traditional Chinese Medicine (Collège américain de médecine traditionnelle chinoise) du California Institute of Integral Studies situé à San Francisco, l’ajout de la médecine traditionnelle sur cette liste de l’OMS intitulée Classification internationale des maladies (CIM), est « une décision très positive dans la reconnaissance de la médecine traditionnelle chinoise comme option médicale afin d’aider les gens ». « Je pense qu’au début, cela sera symbolique car de nombreux médecins ignorent comment inclure cela dans leurs traitements, mais ils sauront qu'elle constitue désormais une option », ajoute-t-elle.

 La médecine traditionnelle chinoise a déjà de nombreux adeptes. La preuve avec l’acupuncture, qui démontre à quel point certains aspects de la médecine traditionnelle chinoise sont répandus dans les hôpitaux et les cabinets des médecins. Mais une plus grande dépendance à la médecine traditionnelle chinoise est loin de faire l'unanimité. Certains défenseurs des animaux s’inquiètent que la décision de l’OMS, qui s’ajoute à la popularité grandissante de la médecine traditionnelle chinoise, ne scelle l’avenir d’espèces menacées utilisées depuis toujours comme remèdes traditionnels, et conduisent aussi des animaux qui ne sont pas menacés à l’heure actuelle dans une spirale mortelle à cause d’une demande élevée.

« Il serait tout à fait inacceptable que le respect des croyances culturelles d’un pays, en l’occurrence la Chine, conduisent à l’extinction de l’héritage biologique de l’Afrique », a indiqué Cathy Dean, directrice générale de Save the Rhinos, une ONG londonienne qui lève des fonds pour la sauvegarde des rhinocéros. Selon elle, les rhinocéros et les pangolins figurent parmi les espèces victimes de trafic d’animaux sauvages à destination des marchés chinois pour la médecine traditionnelle du pays. Elle espère que l’OMS « adoptera une position ferme quant à l’utilisation de produits dérivés d’animaux, en particulier ceux provenant d’espèces menacées. »

Le document de l’OMS, qui comporte l’ensemble des codes internationaux pour les diagnostics médicaux, devrait être soumis au conseil exécutif en janvier, puis adopté en mai à Genève par l’Assemblée mondiale de la santé. Plus de 400 de ses codes concerneront la médecine traditionnelle et chacun d’entre eux possède une définition spécifique, a indiqué Marilyn Allen, membre du comité de l’OMS qui a rendu possible l’ajout de la médecine traditionnelle à la CIM.

Ces codes décrivent l’état de santé du patient comme défini par la médecine traditionnelle : il n’y aura donc aucun code direct pour aucune herbe, a précisé Marilyn Allen, qui est également directrice marketing et des relations publiques à l’American Acupuncture Council (Conseil américain de l’acupuncture), un organisme qui vend des assurances professionnelles destinées aux acupuncteurs. Selon l’OMS, la CIM pourrait encore être modifiée « sur la base de preuves et de besoins scientifiques recueillis sur le terrain. »

Certaines organisations environnementales font pression sur les décideurs pour qu’ils se penchent une seconde fois sur le sujet et qu’ils énoncent plus clairement quels animaux sauvages peuvent ou devraient être utilisés, ce que le compendium de diagnostics médicaux ne fait pas en général. « Ce n’est pas par hasard que les espèces les plus recherchées sur le marché de la médecine traditionnelle chinoise soient les plus menacées », explique Chris Shepherd, directeur de Monitor, une organisation basée en Colombie-Britannique qui lutte contre le commerce illégal d’animaux sauvages.

« Il existe de nombreuses espèces qui sont déjà menacées ou en danger critique à cause de la médecine traditionnelle. Une croissance dans ce domaine ou une hausse de la demande pour ces espèces pourrait avoir des conséquences terribles », a-t-il indiqué en faisant référence aux pangolins, aux félins, aux rhinocéros et à d’autres animaux menacés. La modification apportée à la Classification officielle internationale des maladies n’est pas seulement une question de paperasse.

La CIM est un document de référence mondiale pour l’ensemble des tendances en matière de santé et de statistiques. Elle sert de norme internationale pour la signalisation des maladies et des problèmes de santé et pour décider du montant des soins remboursé par les assurances. Dans son ébauche actuelle, le document de l’OMS explique que la 11e version de l’influent compendium inclura des codes pour les « troubles et modèles issus de la médecine chinoise ancienne et qui sont couramment utilisés en Chine, au Japon, en Corée et partout ailleurs dans le monde.

Cette liste représente un ensemble de conditions harmonisés pour la médecine traditionnelle répondant aux classifications chinoise, japonaise et coréenne. Il existe peu de données standardisées pour les médecines traditionnelles. C’est pour cela que l’OMS maintient que des données comparables internationalement pour de tels diagnostics seraient une bonne chose : cela offrirait une base pour mener des recherches complémentaires sur ces méthodes et évaluer leur efficacité.

L’OMS a indiqué à National Geographic que la création de catégories de diagnostics afin de rapporter ces informations d’une façon standardisée et internationalement comparable reconnaît l’existence d’une maladie et que cette dernière devrait être considérée et comparée. « L’inclusion dans la CIM ne consiste pas en une recommandation de l’efficacité d’un traitement ; l’inclusion reconnaît qu’une maladie, un symptôme ou un problème de santé existe et qu’il devrait être pris en compte », a écrit dans un email Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS.

Cela « ne signifie pas que nous recommandons ou approuvons l’utilisation de parties issues d’animaux, comme les cornes de rhinocéros par exemple : l’OMS recommande le respect de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui protège les rhinocéros, les tigres et d’autres espèces », indique-t-il. Il précise également que l’OMS reconnaît la demande croissante pour une meilleure intégration de la médecine traditionnelle chinoise dans les soins de santé classiques et que ceci devrait être faciliter par l’ajout à la CIM.

Bien que les espèces menacées soient protégées par la loi, le marché noir des produits illégaux issus d’animaux est florissant. De nombreux animaux victimes du braconnage sont destinés à la Chine, notamment pour la médecine traditionnelle.

La CITES a par exemple interdit le commerce des pangolins, qui seraient les principales victimes du trafic d’animaux au monde. Malgré cela, l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui détermine le statut de conservation des espèces, estime qu’au cours de la dernière décennie, plus d’un million de ces animaux à l’état sauvage ont été victimes du braconnage. Ces mammifères à écailles sont utilisés en médecine traditionnelle chinoise et vietnamienne et sont également tués pour leur viande. « Même si une espèce est protégée sur le papier par des lois nationales et par la CITES, cela ne signifie pas que le commerce fait l’objet d’une réglementation adéquate », souligne Chris Shepherd.

PROPOSER DES TRAITEMENTS ALTERNATIFS

Chris Shepherd de Monitor et son collègue Jordi Janssen ont récemment publié une étude dans la revue Journal of Asia-Pacific Biodiversity, où les articles sont relus par des pairs. Dans leur papier, les deux hommes montrent comment les espèces qui ne sont pas officiellement protégées par la CITES pourraient être menacées pour diverses raisons par le commerce international. « De nombreux commerces d’espèces animales ne sont pas répertoriés par la CITES, et il s’agit souvent d’animaux dont nous parlons peu, contrairement aux tigres et aux lions », explique Chris Shepherd.

 Une autre étude a découvert que la médecine traditionnelle chinoise en particulier, est un moteur d’un tel commerce. Chris Shepherd a notamment étudié le cas du gecko tokay, une créature qui peut être séchée et utilisée pour lutter contre diverses maladies.

« Les gecko tokay sont attrapés dans la majeure partie de leur aire de répartition qui se trouve dans l’Asie du sud-est, avant d’être envoyés en Chine par millions où ils sont utilisés en médecine traditionnelle chinoise », explique-t-il. « Cette espèce n’est pas encore protégée par la CITES alors qu’elle devrait l’être. De nombreuses autres espèces de reptiles (serpents et lézards) sont exportés en direction de la Chine pour être utilisés en médecine traditionnelle. Toutefois, très peu de mesures ont été prises quant à ce problème. »

Les défenseurs de la médecine traditionnelle chinoise répliquent que la hausse du recours à la médecine traditionnelle ne nuit pas nécessairement aux espèces vulnérables. Lixin Huang précise qu’il n’existe jamais un seul traitement traditionnel pour une maladie donnée et que les étudiants en médecine traditionnelle chinoise apprennent à poser des centaines de traitements différents.

Lixin Huang souligne qu’il y a plus de 20 ans, lorsque la corne de rhinocéros et les os de tigres ont été retirés de la liste des produits dont l’utilisation était autorisée sur les patients par la Fédération mondiale des sociétés de médecine chinoise, l’organisation officielle qui décide de ce qui peut être utilisée en médecine traditionnelle chinoise, des produits de substitution ont fait leur apparition pour soigner les maladies que les cornes de rhinocéros et les os de tigres traitaient.

La Chine a récemment levé l’interdiction de l’utilisation à visée médicinale de ces produits, avant de rapidement la rétablir, en attendant des recherches supplémentaires. En médecine traditionnelle chinoise, les options alternatives ne sont pas un traitement en remplaçant un autre : il s’agit souvent d’une formule de divers produits. Par exemple, le pangolin peut être prescrit pour réduire les gonflements ou lutter contre la stase ou stagnation du sang. En fonction du diagnostic, il existe 125 alternatives, indique Steve Given, acupuncteur qui pratique en Californie, spécialiste de la médecine traditionnelle chinoise et doyen du Collège américain de la médecine traditionnelle chinoise qui a participé à certaines des négociations avec l’OMS

 Il explique que les praticiens peuvent trouver des alternatives et qu’ils ont besoin de les utiliser pour éviter que ces espèces ne disparaissent. « Aux États-Unis, les praticiens traditionnels, dont je fais partie, ont de belles carrières sans même mettre en danger une espèce animale », assure Steve Given. « De nombreux patients qui se tournent vers la médecine traditionnelle chinoise sont souvent végétariens et ne veulent pas de traitement à base d’animaux. »

Il précise qu’alors que la corne d’antilope est traditionnellement utilisée pour calmer les tremblements, elle peut être remplacée par des plantes dont l’Unicaria rhynchophylla, parfois appelée l’herbe des griffes du chat en raison de ses feuilles recourbées, ou encore par une herbe de la famille des orchidées, la Gastrodia elata.

Utilisés pour soulager les douleurs et renforcer les ligaments et les tendons, les os de tigre peuvent être remplacés par divers produits issus des plantes : pour la douleur, il est possible d’avoir recours à une plante de la famille de la menthe appelée Salvia miltiorrhiza ou sauge rouge, tandis que la Sāng jì sheng ou Taxillus chinensis Danser, qui appartient à la famille du gui, peut aider à renforcer les tendons et les ligaments.

Les défenseurs des animaux et de la médecine traditionnelle chinoise sont tous deux d’accord pour dire que les consommateurs jouent également un rôle dans la sauvegarde des espèces sauvages. Les patients doivent être informés sur les traitements qu’ils prennent et si les parties d’animaux qu’ils utilisent proviennent d’espèces dont le statut de conservation est satisfaisant, a indiqué Thomas Lovejoy, professeur à l’Université George Mason, chercheur principal pour la Fondation des Nations Unis et un des principaux partisans des études sur la biodiversité.

« Cela constitue une réelle inquiétude car nous vivons dans un monde qui commence à manquer de ressources écologiques », déclare-t-il. « Ce qui semblait raisonnable il y a 50 – 100 ans, comme utiliser n’importe quel animal ou plante dans la médecine traditionnelle, ne l’est peut-être plus aujourd’hui. »

gelée

Publié à 10:46 par fandeloup Tags : nuit sur france
gelée

Météo: En plein mois d'août, il a gelé dans le Doubs où la température est descendue sous les 0°C

 A Chapelle-des-Bois, dans le Doubs, le thermomètre a enregistré -0,5°C dans la nuit de mardi à ce mercredi

 Après qu’une vague de chaleur a touché la France en juin et de juillet, les températures sont tombées drastiquement au mois d’août, parfois sous les normales de saison, un peu partout sur le territoire. Dans le Doubs particulièrement, le thermomètre est descendu en dessous de 0°C, ce mercredi, entraînant des gelées au petit matin.

Les habitants de Chapelle-des-Bois ont été quelque peu surpris, ce mercredi matin, en découvrant les premières gelées au mois d’août. Et pour cause, le thermomètre a enregistré -0,5°C dans la nuit. Pourtant, le village, surnommé la Petite Sibérie, a l’habitude des températures relativement fraîches en plein été : -2 °C le 10 août 1955, et même -4,5 °C le 31 août 1918.

Un retour progressif des normales de saison Si le Doubs fait figure d’exception, une grande partie de la France est concernée par une vague de fraîcheur depuis quelques jours. En moyenne, la température n’a pas dépassé les 17,9 °C. Les températures de saison devraient revenir progressivement, à partir de ce mercredi après-midi sur l’ensemble de la France. Si l’ouest du territoire va encore avoir droit à de la pluie mercredi et jeudi, pour le reste, le soleil devrait faire son grand retour.