Fandeloup

Mon âme est vagabonde Elle saute d’onde en onde. Elle cherche un lieu Qui ressemble aux cieux. Elle cherche à se poser Pour ne plus penser. La vie est très dure, elle veut éviter les murs. Elle a connu la rupture Elle a connu des blessures. Mon âme est vagabonde .Elle saute d’onde en onde.  Elle pleure son amour perdu .Elle est devenue une âme déchue. 

J’aime me perdre dans mes rêves, j’aime divaguer jusqu’à que le soleil se lève. Quand le soleil du matin vient me prendre la patte j’ai toujours une larme qui s’écoule de mes yeux pour suivre son propre chemin.

Dans un poème j’enferme mes amours et mes regrets, J’y dépose également mes larmes et mes secrets, Pour qu’enfin je puisse voler librement dans les cieux, Sans me soucier de tout ce qui me rend malheureux. À chaque fois que j’écris c’est un bout de ma vie qui s’enfuit À chaque fois que je clôture un récit c’est un bout de l’enfer qui devient un paradis. 

Un cœur entaché de douleur. Une âme entrelacée de souvenirs. Un corps recherchant la chaleur. Des yeux regardant un meilleur avenir.

Mon secret, vous le ne dénicherez jamais car il est ancré si profondément dans l’obscurité.

Pourquoi personne ne comprend ma douleur? Pourquoi elle continue à meurtrir mon cœur? Je crois qu’ici personne n’aura les réponses, Je continue mon chemin à travers les ronces. Parfois j’ai l’impression de toucher l’invisible. Parfois j’ai l’impression d’être pris pour cible. La solitude me côtoie même quand la lune est là. Elle berce mes nuits. Je sais que je ne suis pas seul dans ce cas Alors pourquoi personne ne vient vers moi? Mes larmes se suicident une fois à l’extérieur. Elles ne veulent plus apercevoir la noirceur.

Le cœur en détresse, je pleure son absence ,contant à la nuit nos récits jamais narrés ! Dis-moi, destin !, pourquoi nous as-tu séparés ? Réponds ! Depuis quand as-tu perdu le bon sens ? A qui puis-je me plaindre les assauts du vent,qui a enlevé mon rêve de sous mes draps ? Ho justice ! Comment pourrais-je être contente,si au coupable je ne peux couper les bras? Ciel clément, rends-le moi, je paye sa rançon! Je t'en prie aie pitié de ma douleur! 

Épuisé par les va-et-vient des jours et des nuits, j'ai la nausée sur cette foutue planète qui ne cesse pas de tourner. Couvert de cicatrices et de plaies, que la sève qui en découle soit faite de larmes lourdes ou bien emplie d'amour, cause à mon être cette terrible brûlure.

De mon âme à ton âme, donnons-nous ce temps; qu'il désarme ! Et que nos corps s'enflamment d'une danse sans larmes...

Mon ♥ est une chambre qu'on a déshabitée et sur les hauts murs nus je peins des routes neuves vers des terres inconnues. La nuit je m'y promène.