Fandeloup

Un nouveau-né né par césarienne tout en préservant le sac amniotique intact. Cette photographie étonnante nous permet de voir comment nous sommes protégés dans le ventre de notre mère. L'affaire inhabituelle a eu lieu aux États-Unis, la mère a eu ce nouveau-né par césarienne et immédiatement le médecin s'est rendu compte que le bébé est venu enveloppé dans le sac amniotique... Il n'a pas perdu l'occasion de photographier cette affaire inhabituelle

A TOUS

Les oiseaux .Ils affluent sur les berges, jouent comme si l’eau leur appartenait, se posent au milieu des arbustes comme s’ils avaient tout le temps ! Et pourtant, ils savent que les nuages vont emplir le ciel; et que le Nord leur enverra le vent froid qui les entraînera vers le Sud, laissant derrière eux le silence dans les champs. Mais ils s’en moquent bien, quand ils se rassemblent, et chantent l’éphéméride de l’instant.

Moi aussi, moi aussi, j'ai joué à cache-cache, à la balançoire. J'ai eu des ballons, des billes, des cerfs-volants, des voitures à ficelle..Puis j'ai grandi, j'ai pris la taille que j'ai à présent ; les jouets, je les ai perdus, mes tabliers ne m'ont plus servi. Mais tout n'a pas disparu : il m'est resté, du temps de mon enfance, cette joie naïve devant les nouveautés et cette envie de jouer

Un chat, à la maison, seul, monte sur le rebord de la fenêtre pour, de la rue, être vu. Le soleil frappe les vitres et réchauffe le chat qui, immobile, semble un objet. Il reste ainsi pour susciter l'envie  indifférent même si on l'appelle. Par je ne sais quel privilège, les chats connaissent l'éternité.

Quand un homme se met à marcher,il laisse un peu de lui en chemin. Il est entier au départ, épars à l’arrivée. Le reste demeure toujours en chemin. Il reste toujours en chemin un souvenir .Il reste toujours en chemin un peu plus .De ce qu’il avait au départ ou lui reste à l’arrivée.

Tu chantes. Et la vie est suspendue. C'est comme si un fleuve chantait : autour tout est à toi, mais quand cesse ton chant le silence est tout à moi

Emporte-moi au loin, ho mon profond soupir, au-delà de ce qui désire ou bien commence, la-bas très loin, où vivre puisse être l'oubli de toute forme métaphysique du monde. Là, que ma sensibilité vague et profonde connaisse bien son lieu véritable, extérieur.La scintillation de mon esprit fécond. Mais à quoi bon imaginer encore territoires, régions, où le rêve est réel, ou pays qui ne font que de tourmenter l'être? C'est élever avec excès l'aspiration, et c'est, après l'échec de ce rêve dernier, trouver, sans doute aucun, bien plus vide le coeur.

Dans le mystère de l'infini s'équilibre une planète. Et sur la planète un jardin et dans le jardin un massif dans le massif une violette et sur elle toute la journée entre planète et infini, l'aile d'un papillon.