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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Peut-être le moment est-il venu, de grâcieusement souhaiter au soleil la bienvenue
La Nasa veut envoyer des hommes sur Mars d'ici 2043
L'un des défis à régler pour l'agence américaine est celui du temps de trajet entre la Terre et la planète rouge.
ESPACE - Objectif Mars pour la Nasa et ses astronautes, même si ces derniers devront résister à des radiations mortelles, des potentielles pertes de vision et à l'atrophie des os, ont expliqué mardi 13 novembre des experts de l'agence spatiale américaine.
Selon eux, l'homme pourrait fouler le sol de la planète rouge d'ici 25 ans. "Avec le budget actuel, ou un budget un peu augmenté, cela prendra 25 ans pour régler ces problèmes", a prédit l'astronaute à la retraite Tom Jones, qui a raccroché les bottes en 2001.
Et ces problèmes sont de taille: située en moyenne à 225 millions de kilomètres de la Terre, Mars est à neuf mois de trajet. Neuf mois sans gravité pour des astronautes, alors que les scientifiques mettent en garde contre des périodes en apesanteur trop longue, puisque susceptibles d'altérer les vaisseaux sanguins dans la rétine, causant une dégradation de la vision.
Un séjour prolongé dans l'espace entraîne également une perte de calcium dans les os. Difficile donc d'évaluer précisément pour les scientifiques les effets qu'aurait une mission d'un an sur Mars.
Comment réduire le temps de trajet entre la Terre et Mars?
"Il faut que l'on commence dès maintenant à se concentrer sur certaines technologies clés", a expliqué Tom Jones à des journalistes à Washington. La solution pour épargner le corps humain passerait selon lui pas une réduction du temps de trajet vers Mars, via notamment des systèmes de propulsion nucléaire. Il faut également trouver une solution au problème des radiations. En un trajet vers Mars, un astronaute en absorberait autant que pendant l'intégralité de sa carrière.
"Nous n'avons pas encore la solution en matière de protection des rayons cosmiques et des éruptions solaires", a reconnu Tom Jones. Mais les experts ont identifié plusieurs technologies à développer, notamment concernant le départ de la planète. En attendant d'envoyer des humains, la Nasa a lancé en mai une sonde, InSight, qui doit se poser sur Mars le 26 novembre.
Le but de cette mission à 993 millions de dollars: étudier sa structure interne pour mieux comprendre comment se forment les planètes rocheuses du système solaire. Une autre mission doit permettre, en 2020, d'envoyer un nouveau rover sur Mars pour déterminer l'habitabilité de l'environnement martien et chercher des signes de vie ancienne.
Nous ne voulons ni richesse, ni réputation, ni gloire, une vie simple mais vraie, une douce étreinte, dans notre sobre nid, et l'ivresse d'un amour sincère qui toujours nous émeut, tous les jours plus fort renaît, pour l'éternité nous unit ..
L’impact climatique des volcans extra-tropicaux serait plus important qu’envisagé
Les éruptions volcaniques explosives de grande ampleur ont un effet considérable sur le climat. Toutefois, les scientifiques ont généralement considéré que c’est lorsqu’elles surviennent dans les tropiques qu’elles ont l’impact le plus important. Cette assertion a récemment été remise en question dans une étude parue le 28 janvier dernier.
Il est bien connu que les éruptions explosives de grande ampleur ont un impact substantiel sur la machine climatique. Elles provoquent notamment un refroidissement des températures en surface via l’injection de dioxyde de soufre (SO2) dans la stratosphère.
Cela conduit à une augmentation de la quantité d’aérosols sulfatés qui s’y trouvent. Lesquels sont de très bons réflecteurs du rayonnement solaire. En conséquence, moins d’énergie atteint les basses couches de l’atmosphère, ce qui conduit à un abaissement ponctuel des températures. Par exemple, l’année suivant l’éruption du Mont Pinatubo (1991), la température moyenne globale s’est abaissée d’environ 0,5 °C. Une hypothèse généralement admise par les scientifiques stipule qu’à intensité égale, l’impact climatique d’une éruption explosive est plus important si elle a lieu au niveau des tropiques.
Elle repose sur le fait suivant. Si les aérosols sulfatés sont formés dans la stratosphère tropicale, ils vont se répandre autour du globe et rester en suspension plus longtemps. Ceci grâce à la circulation particulière des vents à ces altitudes. Ainsi, l’effet sur le rayonnement solaire et donc sur le climat sera plus marqué. Pourtant, les reconstructions de l’activité volcanique sur les derniers 2500 ans suggèrent autre chose.
Lorsque d’importantes éruptions extra-tropicales se sont produites, elles ont été suivies d’un net refroidissement à grande échelle. On citera par exemple l’événement catastrophique de l’an 536. Cela rentre à l’évidence en contradiction avec l’hypothèse exposée précédemment. Crédit : Wikilmages/Pixabay « Les éruptions extra-tropicales sont plus efficaces en termes de refroidissement hémisphérique »
Pour éclaircir la question, des chercheurs ont réévalué l’ampleur du forçage climatique des éruptions extra-tropicales par rapport à celui des éruptions tropicales. L’étude est parue le 28 janvier dernier dans la revue Nature Geoscience. En comparant les reconstructions des injections de soufre dans la stratosphère à celles de la température en été dans l’hémisphère nord depuis l’an 750, les auteurs sont arrivés à des résultats surprenants.
« Nos analyses montrent que de nombreuses éruptions volcaniques extra-tropicales ont provoqué un refroidissement de surface prononcé dans l’hémisphère nord au cours des 1250 dernières années », indique Matthew Toohey, auteur principal de l’étude.
« En fait, les éruptions extra-tropicales sont plus efficaces que les éruptions tropicales en termes de refroidissement hémisphérique, par rapport à la quantité de soufre émis », poursuit-il. Les simulations effectuées par les chercheurs montrent qu’en réalité, si les aérosols sulfatés ont bien une durée de vie plus courte lorsqu’ils sont produits à des latitudes élevées, cet effet est faible. Il est quantifié à hauteur de ~10 % en comparaison d’un panache tropical de mêmes caractéristiques.
Pour une injection de soufre similaire à celle du Pinatubo mais placée dans les extra-tropiques de l’hémisphère nord, le forçage climatique dans ce dernier est jusqu’à 80 % plus marqué ! Cela s’explique par le fait que les particules sont confinées dans un hémisphère au lieu d’être diluées autour du globe. Ainsi, l’effet est plus concentré que dans le cas d’une injection tropicale.
Réévaluer le rôle des volcans dans les variations climatiques passées Cette avancée devrait permettre de mieux quantifier la part des variations climatiques passées attribuable aux volcans. En considérant les résultats obtenus par les chercheurs, il est par exemple plus aisé de comprendre comment l’éruption de l’année 536 a pu provoquer un refroidissement aussi marqué. « (…) la latitude extra-tropicale de l’éruption agit de manière à focaliser les forçages radiatifs dans l’hémisphère nord, ce qui renforce l’impact climatique hémisphérique » conclut l’étude.
Le déclin massif des insectes menace les écosystèmes
Le taux de diminution des populations d'insectes est en effet huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles
Selon une vaste méta-étude publiée dans la revue scientifique Biological Conservation, les insectes sont menacés par une extinction mondiale qui pourrait entraîner un "effondrement catastrophique des écosystèmes naturels".
Ces travaux de recherche basés sur l'analyse de 73 études provenant de diverses régions du monde (voir notes sous le graphique) ont révélé que 41 % des espèces d'insectes sont sur le déclin et qu'un tiers d'entre elles sont menacées d'extinction.
Le taux de diminution des populations d'insectes est en effet huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles. Ainsi, sur les 30 ans qui viennent de s'écouler, les populations d'insectes ont diminué de 2,5 % par an en moyenne : à ce rythme, les scientifiques s'inquiètent d'une extinction totale des insectes d'ici un siècle.
La disparition des insectes aurait un effet domino dévastateur pour les écosystèmes. En effet, les oiseaux , reptiles, amphibiens et autres poissons qui dépendent d'eux pour se nourrir se retrouveraient indéniablement menacés. Les effets pourraient aussi avoir des répercussions sur la survie de l'humanité car les insectes pollinisateurs jouent aussi un rôle important dans la production agricole. L'infographie suivante permet d'examiner plus en détail les espèces d'insectes qui connaissent les déclins les plus importants.
Ainsi, plus de la moitié des populations de papillons et de trichoptères (apparentés aux papillons) ont disparu au cours de la dernière décennie. Pour les coléoptères (scarabées, coccinelles) et les abeilles, le taux d'extinction sur 10 ans est proche des 50 %, tandis que les libellules ont vu leur nombre chuter de 35 % et qu'un quart des diptères (mouches) ont été rayés de la carte.
Sont-ils heureux, ceux qui pour plaire aux autres, chaque jour courbent l'échine, perpétuent la comédie ?
Un loup au "comportement agressif" abattu près d’un camping du Var
Un loup «au comportement agressif» qui rodait sur un camping à Bormes-les-Mimosas (Var), dans le sud-est de la France, a été abattu jeudi par la gendarmerie, a annoncé la préfecture du département.
Le loup a été aperçu par une personne effectuant des travaux dans un camping. «Le comportement agressif de l’animal l’a amenée à prendre la fuite, à se réfugier dans son véhicule et à contacter la gendarmerie», explique-t-elle
Abattu dans le centre-ville «La patrouille dépêchée sur place et partie à la recherche de l’animal a également constaté son comportement agressif». Les deux premiers tirs alors réalisés n’ont pas permis de toucher l’animal», précise la préfecture.
Celui-ci s’est alors dirigé vers le centre-ville et à proximité d’un lotissement où il a été abattu vers 10 heures par deux nouveaux tirs.
«L’office national de la chasse et de la faune sauvage a été immédiatement informé», ajoute la même source.
UNE ESPÈCE PROTÉGÉE
Jadis présent partout en France avant d’être éradiqué, le loup est revenu naturellement au début des années 1990, par l’Italie. L’espèce est protégée mais une cinquantaine d’abattages sont autorisés dans des conditions très précises. Selon l’ONCFS, le nombre de loups en France devrait dépasser la barre des 500 à la fin de l’hiver 2018/2019, contre environ 430 un an plus tôt.
Notre monde est magnifique - il faut juste pouvoir comprendre sa beauté.
Apparemment, les abeilles savent additionner et soustraire
Après avoir découvert que les abeilles comprenaient sans doute le concept de zéro, des scientifiques ont testé leur capacité à repérer les gains et les pertes.
Les abeilles à miel peuvent accomplir des addictions et des soustractions, affirme une étude publiée dans Science Advances.
Une équipe menée par Scarlett Howard, une étudiante post-doctorale à l'université de Toulouse connue sur Twitter sous le handle @TheBeesearcher, a conçu une expérience démontrant que les insectes peuvent identifier les gains et les pertes.
« Étant donné que les abeilles à miel et les humains sont séparés par 400 millions d'années d'évolution, nos conclusions suggèrent que la cognition numérique avancée est potentiellement plus accessible aux animaux non-humains qu'on ne le croyait jusqu'ici », explique l'étude.
Mais comment fait-on passer un contrôle de maths à des abeilles ?
L'équipe de Howard a entraîné 14 abeilles à associer le bleu à l'addition et le jaune à la soustraction. Pour ce faire, elle a utilisé la bonne vieille méthode récompense-punition : les abeilles recevaient un aliment sucré lorsqu'elle choisissait la bonne couleur et un liquide amer, à base de quinine, lorsqu'elles se « trompaient ».
Les abeilles ont ensuite été exposées à un échantillon initial montrant une à cinq formes bleues ou jaunes, puis entraînées à voler dans une « chambre de décision » contenant deux options. Là, il était attendu qu'elles reconnaissent les plus grandes quantités dans des essais consacrés aux additions (bleues) et les plus petites quantités dans des essais consacrés aux soustractions (jaunes). Aux cours des essais d'addition, l'abeille devait sélectionner l'un de deux écrans. Le premier contenait une forme de plus que l'échantillon initial — la bonne réponse.
L'autre montrait un nombre de formes égal ou inférieur à celui de l'échantillon initial. Si ce n'est pas clair, imaginez que l'abeille a été confrontée à un échantillon initial montrant deux formes bleues. Dans la chambre de décision, elle peut donc se retrouver face une option à trois formes et une option à une forme. Pour les tests de soustraction, c'était tout simplement l'inverse.
De test en test, les abeilles sont devenues meilleures. Sur un total de 100 essais, elles ont sélectionné la bonne réponse dans 60 à 75% des cas. Le fait que les abeilles aient pu apprendre à résoudre ces énigmes indique qu'elles sont bel et bien capables d'appréhender des concepts numériques avancés.
L'année dernière, Howard et son collègues de l'Institut royal de technologie de Melbourne ont publié une étude similaire, dont les résultats suggèrent que les abeilles entendent le concept de zéro. L'expérience sur laquelle repose l'étude entraînait les abeilles à se poser sur des affichettes montrant les plus petites quantités. Ce talent pour les mathématiques a peut-être contribué à la réussite évolutive extraordinaire des abeilles mellifères.
« Si les tâches spécifiques d'addition/soustraction n'ont pas d'application apparente dans l'environnement naturel des abeilles, les capacités et la plasticité cognitive requises par ce problème sont probablement avantageuses écologiquement » écrivent Howard et ses collègues. L'expérience pourrait suggérer que les abeilles sont capables d'estimer « à vue » quelles fleurs disposent des meilleures ressources. L'équipe prévoit de continuer à soumettre des interros de maths aux abeilles pour étudier plus en avant leurs talents.
Les abeilles comprendraient le concept de zéro En les soumettant à un exercice de mathématiques, des scientifiques ont découvert que les sympathiques insectes savaient (apparemment) reconnaître un ensemble vide. Une première chez les insectes.
En dépit de son petit cerveau, l’abeille est capable de comportements complexes : elle peut résoudre des puzzles et apprendre par l’imitation, entre autres. Aujourd’hui, des chercheurs ont découvert que les abeilles mellifères étaient également capables de comprendre le concept pour le moins complexe de zéro.
Et c’est la première fois que l’on observe cette capacité chez un insecte. D’après une étude publiée dans le journal scientifique Science au début du mois de juin dernier, les abeilles peuvent distinguer le zéro et d’autres nombres, et semblent même capables de reconnaître des êtres humains.
L’équipe dirigée par Scarlett Howard, étudiante en doctorat à l’Université RMIT (Royal Melbourne Institute of Technology) de Melbourne, en Australie, est arrivée à cette conclusion en mettant les insectes face à des questionnaires mathématiques visuels mettant en jeu des cartes blanches sur lesquelles se trouvaient différentes quantités de formes noires.
En récompensant les abeilles avec de la nourriture, l’équipe est parvenue à entraîner un groupe d’insectes pour qu’ils volent vers des cartes présentant des quantités croissantes de formes noires, alors qu’un autre groupe recevait de la nourriture lorsqu’il volait vers des cartes dont le nombre de formes était décroissant. Lorsque le second groupe d’abeilles a compris qu’il obtenait de la nourriture lorsqu’il atterrissait sur des cartes dont le nombre de formes noires était décroissant, l’équipe de Howard a introduit une carte totalement blanche, sans formes noires.
Les abeilles ont compris que cette carte représentait le zéro et que cette valeur était inférieure à un, avec une précision de plus de 80%. Les chercheurs ont aussi constaté qu’il était plus difficile pour ces insectes de distinguer le zéro de nombres faibles, 1 ou 2, que de nombres élevés comme 5 ou 6. Ce phénomène, « l’effet de distance numérique », a été observé chez les enfants et les primates, et suggère que les abeilles interprètent les nombres comme faisant partie d’un continuum.
« Nos découvertes montrent que les abeilles peuvent apprendre et mettre en application des concepts tels que « plus grand que » et « plus petit que » pour interpréter un stimulus vide tel qu’il représente le nombre conceptuel qu’est le zéro, et elles sont également capables mettre le zéro en relation avec d’autres valeurs numériques, » rapporte l’équipe de chercheurs.
« Ainsi, à l’instar notamment de primates non-humains, les abeilles sont capables de comprendre que zéro est inférieur à un. » Des expériences similaires ont montré que les dauphins et les perroquets comprenaient également le concept de zéro. Mais si l’on tient compte du fait que le cerveau des abeilles compte seulement un million de neurones alors que celui des humains en compte 86 milliards, la capacité mathématique de ces insectes est particulièrement impressionnante.
« Nous savons que les abeilles apprennent bien et vite, sans doute du fait qu’elles vivent dans un environnement complexe qui leur demande de se souvenir des positions et de l’apparence des fleurs, » explique Scarlett Howard dans un mail adressé à Motherboard. « Peut-être qu’elles sont si bien adaptées à l’apprentissage et à la mise en application des capacités acquises grâce à leur activité de recherche de nourriture, et que le véritable trait évolutif qui apparait dans notre étude, c’est justement cet apprentissage de règles et leur mise en application. »
Les couleurs de l’océan intensifiées d’ici un siècle
Cet article provient du blogue Le labo du journalisme scientifique « Les roses sont roses, les bleuets sont bleus », écrivait Victor Hugo dans Les Misérables.
On pourra bientôt ajouter que les océans seront encore plus bleus ou encore plus verts. Le réchauffement climatique impactera la couleur de l’eau d’ici 2100.
Colleen Tordeur Aujourd'hui, nul ne peut nier que le réchauffement climatique existe et qu'il touche notre planète entière.
Les phytoplanctons, aussi petits que soient ces planctons végétaux, sont eux aussi affectés. Une étude montre que les changements de couleurs de l’océan sont en partie dus aux effets du changement climatique sur la population de phytoplanctons, acteurs majeurs de la vie marine.
Les phytoplanctons convertissent la lumière solaire en énergie chimique par la photosynthèse. Le nombre de phytoplanctons, naturellement verts, présents dans l’eau influence la couleur de la surface de l’eau.
L’étude de Stephanie Dutkiewicz (Massachusetts Institute of Technology) et ses collègues révèle que si la température moyenne de la surface de l’eau augmente de 3°C d’ici la fin du siècle, plus de la moitié des océans changeront de couleur. Les régions subtropicales verront alors leur population de phytoplanctons diminuer.
Résultat : l’eau sera plus bleue.
Au contraire, les régions polaires qui auront des températures plus douces, connaîtront une multiplication des phytoplanctons et donc une eau plus verte. Les bouleversements dans la population des phytoplanctons auront aussi des répercussions sur l’écosystème marin puisque les phytoplanctons sont à la base de la chaîne alimentaire marine. Un modèle informatique plus efficace que le contrôle du niveau de chlorophylle Les chercheurs ont développé un modèle informatique qui prédit comment des facteurs tels que la température, les courants océaniques et l’acidité des océans affectent la croissance et les types de phytoplancton dans l’eau.
Le changement de réflectance (proportion de lumière réfléchie par la surface d’un matériau) de la lumière bleue ou verte semble donc indiquer des modifications du phytoplancton. Indication plus précoce que les estimations de la quantité de chlorophylle présente, une mesure actuellement utilisée pour examiner les niveaux de phytoplanctons.
Les chercheurs nuancent tout de même leurs résultats en rappelant que les changements de couleur des océans ne dépendent pas que du taux de phytoplancton qui varie selon les saisons, mais aussi d’autres facteurs comme les changements dans les espèces de phytoplancton présentes dans l’eau.
Le labo du journalisme scientifique est un blogue tenu par les étudiants du cours de Journalisme scientifique de l'Université Laval.