Ce qu'une chenille considère comme la fin du monde prend le nom de papillon

Le changement peut parfois faire peur. Souvent, même. L'adage populaire dit bien : "on sait ce qu'on quitte, on ne sait pas ce qu'on trouvera".

Changer, que ce soit voulu ou subi, c'est... tout simplement la vie. Tout organisme vivant nait, vit, grandit et meurt.

Il CHANGE.

Et si nous profitions de chacun de nos états ? En utilisant ce que nous avons ? Le papillon a des ailes. La chenille du papillon, elle, passe son temps à manger. A chaque âge ses plaisirs ? De notre enfance à notre vie d'adulte, nous avons évolué, tant dans nos capacités, que dans nos activités ou nos goûts. Demain, nous saurons ou pourrons faire ce qui n'est pas possible aujourd'hui. En raison de nos progrès, de notre âge, des évolutions de la science, ou que sais-je d'autre. Et certaines autres ne seront plus possibles. Et alors ? A nous de profiter maintenant de notre état. Je peux prendre mes enfants dans mes bras. Demain, ils seront trop lourds, ou je les verrai moins, ou je serai trop vieux. Peu importe. J'aurai profité de ce qui m'est offert aujourd'hui. Plus tard, je saurai ce qu'ils sont devenus à 15, 30 ou 45 ans. Et mes relations avec eux changeront. Pourquoi serait-ce moins bien ? Je suis peut-être un papillon aujourd'hui, et serai peut-être une chenille demain.

Qui sait si je ne préfèrerai pas être chenille ?