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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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grandir

Publié à 07:56 par fandeloup Tags : enfants amis coeur nuit voiture vie
grandir

Quand on quitte l'enfance, on s'en rend compte du jour au lendemain...

Quand on n'a plus envie de monter sur le siège auto dans la voiture,

quand on n'a plus envie de jouer à la poupée et aux polly pockets,

quand, subitement, on se dit que c'est débile de s'amuser à dessiner des soleils sur une feuille,

et que c'est stupide de laisser une veilleuse allumée dans le coin de sa chambre pendant la nuit;

quand on ne pique plus de colère parce que notre doudou préféré s'est caché sous le lit, alors on n'est plus un enfant.

Mais quand on est un adolescent, on se cherche, on ne sait pas. On se pose plein de questions, on ne sait pas quoi faire, on s'ennuie. On rigole pour des choses qui petit à petit ne nous font plus rire. On réfléchit, on se raisonne, puis on fait des choix, on fixe nos priorités. On s'attache aussi, et on s'endurcit à chaque épisode pénible de notre vie. On souffre, bien souvent. Trop souvent. On se renferme sur nous-même, au coeur de la dépression. On dérape, on va de plus en plus mal, puis on décide, aussi subitement que d'arrêter de sucer son pouce, de reprendre notre vie en main, de faire le tri dans nos amis, d'arrêter de critiquer tous ces gens desquels on s'est moqué sans raisons. Tout ça, on le rectifie. Puis on ne pense plus à maintenant, mais à après, et on se dit que tout ne va pas être si simple.

On commence à avoir peur de se lancer tout seul, fragile, dans la vraie vie. On redoute ce moment où il faudra penser à tout, ou du moins, essayer d'oublier le moins de choses possible. On redoute tous ce moment où nous n'aurons plus autant de temps pour nous amuser, où nous n'en serons plus capables... On ressasse, on rumine. On se dévalorise, aussi. On se rabaisse, on se croit inférieur au moindre être vivant que l'on croise. Puis avec le temps, on se dit qu'il y a peut-être un peu d'espoir pour que nos rêves se réalisent, on y croit, dur comme fer, parce que l'espoir fait vivre. On y croit, on veut se surpasser, on veut y arriver.

Et n'oublions pas, nous aimons, aussi. Nous aimons comme nous détestons. Nous sommes munis des deux extrêmes qui sont à utiliser à bon escient. Malgré cela, bien souvent, nous ne contrôlons pas nos sentiments. Nous vivons sur un petit nuage, qui s'évapore trop de fois. Nous sommes alors abattus, mais nous nous relevons, toujours plus forts pour affronter l'avenir, sans pour autant oublier le passé. Tous ces symptômes sont parfois durs à reconnaître et à admettre, mais une fois dépisté, le diagnostic de cette maladie très contagieuse est facile à établir.

Cette maladie qui a touché tant d'enfants? Grandir...