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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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vision

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Ce photographe a bouleversé notre façon de voir les animaux

Une récente biographie met en lumière la photographie des espèces sauvages vues par Michael « Nick » Nichols, qui brouille les frontières du genre. Vendredi, 9 juin De Alexa Keefe Photographie De Michael Nichols Un tigre du nom de Charger est photographié au moyen d'un piège photographique.

Parc national de Bandhavgarh, Inde, 1996. PHOTOGRAPHIE DE MICHAEL NICHOLS, NATIONAL GEOGRAPHIC CREATIVE

Les bons conteurs ont cette capacité d'observer en ayant conscience qu'ils font partie d'un tout qui les dépasse ; ils sont immergés dans l'expérience. Michael « Nick » Nichols est l'un d'entre eux. Au cours de sa carrière, longue de plusieurs décennies, il a exercé ce talent inné aux photographies de lions, de tigres, d'éléphants, de chimpanzés et de gorilles pour les pages du magazine National Geographic.

Son approche documentaire et sa volonté de repousser les limites du genre, d'un point de vue créatif (par le biais de pièges photographiques et de robots télécommandés) nous ont ouvert les yeux sur les animaux eux-mêmes, mais également sur l'environnement plus large au sein duquel ils évoluent. C'est là ce qui fait toute la différence entre un « photographe du monde animal et un photojournaliste au milieu de la nature », comme le décrit Melissa Harris dans A Wild Life (« Une vie à l'état sauvage »), une biographie récente consacrée au photographe.

Melissa Harris a rencontré pour la première fois Michael Nichols il y a plus de 20 ans, alors qu'elle était rédactrice pour la revue Aperture, dont elle est désormais la rédactrice en chef. Elle se souvient avoir été fascinée par la manière avec laquelle il mêlait des éléments issus des beaux arts à la photographie documentaire pour raconter des histoires sur le monde sauvage. « Sa manière de collaborer avec les scientifiques et les écrivains a fait naître un grand respect mutuel.

La science lui servait de source d'informations pour son travail, mais il n'était pas pour autant illustratif : il saisissait les informations et les interprétait. Il avait une vision et une voix, tout en portant un témoignage. » Un auto-portrait de Michael Nichols recouvert d'halictes. Triangle de Goualougo, République du Congo, 2002.

Cette idée de collaboration s'est consolidée en mars 2012, lorsque la rédactrice a passé du temps avec Michael Nichols dans le parc national du Serengeti, où ce dernier travaillait sur un reportage au sujet d'un clan de lions pour National Geographic. Elle se souvient l'avoir vu discuter avec l'équipe présente sur le terrain (des scientifiques, son assistant, sa femme), puis en l'espace d'une seconde devenir « la personne la plus concentrée, happée par sa tâche » qu'elle n'ait jamais vue, « contemplant et photographiant ces lions ».

« Cela m'a fascinée », se souvient-elle. « En observant l'équipe, puis en réalisant les interviews pour la biographie, j'ai saisi l'incroyable distribution des rôles, tous ces hommes et ces femmes qui sont obsédés par ce qu'ils font. Lorsque cette obsession est mêlée au talent, vous obtenez quelque chose de très puissant. »

Elle s'est rendue compte que chaque être vivant présent dans cette histoire était un personnage, Nick compris. Melissa Harris explique qu'elle a interviewé au total 97 personnes pour avoir une vision d'ensemble qui montre comment ces années de collaboration ont façonné la manière dont il associe sa propre obsession à son talent.

Le travail de Melissa Harris a consisté à lier tous ces éléments ensemble pour raconter les enjeux auxquels le photographe a consacré sa carrière, de se servir de son histoire pour servir, comme elle l'explique, les questions plus larges liées à la protection de la nature. « Nick n'attribue pas de caractéristiques humaines aux animaux, ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il ne présente pas d'histoires à leur sujet au début, mais il ne perd pas de vue la science.

Il apprend à ne faire qu'un physiquement avec eux, plutôt qu'à s'imposer à eux. C'est un véritable observateur. Cela lui permet d'évoluer sur le terrain avec une certaine grâce. » Jane Goodall et Jou Jou, un chimpanzé au zoo de Brazzaville. République du Congo, 1990.

Dans une époque marquée par l'omniprésence des photographies, Melissa Harris espère que ce récit entrecroisé permettra aux lecteurs de saisir le pouvoir d'une narration approfondie et nuancée. « Presque tout le monde est capable de prendre une belle photographie. La narration dans ce genre de récit et sous cet angle est un tout autre type de talent qui exige une implication différente. » « La force des images de Nick est que vous y retournez », continue la rédactrice. « À chaque fois que vous regardez à nouveau une de ses images, vous découvrez de nouvelles choses. »