Fandeloup

Tu m’as accompagné dans bien des nuits. Tu as massé mon dos bien trop endolori .Tu m’as soulagé dans mon coeur solitaire…mais c’est ainsi. Tu m’as ouvert grand les bras, pour la nuit. Tu m’as accueilli dans des heures de ma vie. Même si par moment je t’ai faussé compagnie. Dans mon coeur à l’envers…mais c’est ainsi .Mais il est temps, ton corps n’est plus ferme, tant pis. Sous les draps, tu es de plus en plus terne, tu as vieillis. Tu t’affaisses, tu n’es plus aussi ferme, tu t’aplatis .Plus je rentre en toi, de moins en moins, je suis accueilli. Mais il est temps, tes creux et tes vallons sont un souci. Tes ressorts me font mal dans mon corps endolori. C’est décider , je te zappe à tout jamais de ma vie. Je te bazarde sans remords ou regret…mais c’est ainsi

* Pour info , je change de matelas *

Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ?

MESSAGE

Les gens sont des oiseaux qui traversent nos vies. Certains n'y demeurent pas longtemps, ils se perchent sur les cimes de notre quotidien puis reprennent leur envol pour ne plus revenir. D'autres, moins nombreux, font un bout de chemin à nos côtés, mais le vent tourne et les emporte loin de nous. C'est inéluctable : tout comme on peut retenir le temps, on ne peut lutter contre les ouragans qui bouleversent nos existences. Puis, des fois, une ou deux personnes font leur nid dans nos vies, elles s'y logent pour ne plus jamais nous quitter. Elles descendent des nuages, et, sans même savoir comment, leur lumière inonde notre vie. Comme des petits soleils tombant des cieux, emportant avec eux des fragments d'éternité, leur liberté est enivrante. Ce sont les plus beaux oiseaux.

Perdue dans le brouillard, je ne sais où j'en suis, perdue dans ton regard, dans ce souffle de vie

Courant comme le vent Sans se soucier du temps ,cherchant trouver celui ou celle qui partagera amour et amitié sans jamais rien compter

Il y a tant de larmes, de rires, de fantaisie, enfouis dans nos âmes, pour le bonheur d'autrui, la vie, cet océan de doutes et d'espoir,qui tant poussé par le vent, cherche à nous émouvoir. Elle porte en son aile, instants mauvais ou de bonheurs,ces notes que l'on sait si fragiles, constituant l'harmonie de nos coeurs

Que toutes les notes de la joie et les accords de l'amour se mêlent dans mon chant sublime. Et qu'en ressorte la mélodie du bonheur.

Il y a en mon coeur ce petit morceau gris, prenant tant d'ampleur quand tristesse me suit, un moment de douleur ou une tragédie, ce, souvent à l'heure qu'arrive l'ennui, dans le creux de ma main que je serre si fort, il y a cette tristesse, j'aimerais que le feu consume ce trésor, et que tout cet enjeu se révèle par l'or, et coule les larmes sur le coin de mes joues, celles qui désarment, qui rendent la vue flou, au fond de mon âme où flotte ce cailloux, il y a ce drame, ce sentiment si fou.

L’animal est-il condamné à nous servir de nourriture ou à assouvir nos instincts sadiques ? En élevant la corrida au rang de patrimoine culturel immatériel !!?? , On est en droit de se poser des questions