Fandeloup

J'aurais pu voir qu'autour de moi ,rien ne tournait rond. J'aurais pu dire les mots sans façon,sans rien interdire. J'aurais du entendre Les soupirs d'ennui,tomber comme cendres. J'aurais pu penser  a la carte du tendre et un peu encenser. J'aurais pu comprendre ,et j'aurais recousu , mais je ne l'ai pas su ...

J'ACCUSE...

La vivisection est une fraude scientifique

Écoles taurines: apprendre à tuer à des enfants… c’est permis

Nombre record de rhinocéros tués en Afrique du Sud

Une robe créée à partir de 3000 pis de vache

Que reste-t-il des rhinocéros ?

Découverte: Un poisson à trois yeux découvert près d’une centrale nucléaire en Argentine

La louve morte dans les Alpes-de-Haute-Provence a aussi été empoisonnée..

Le trafic d'animaux

J'accuse l'etre humain

Si, au moment où tu lisais ces quelques vers je m'étais enfuie au pays des chimères ,pour m'échapper alors d'un très piètre futur ,laminée par une vie quotidienne trop dure.Imagine moi tapie dans un coin de ciel bleu, enfouie sous un nuage blanc léger, vaporeux, enveloppée dans la douceur de son duvet ,et regardant de loin les êtres s'agiter au bord du rien, du symbole du néant, me demandant s'il existe autre chose que la vie, un autre monde éclatant de mille féeries, dans une autre dimension, sur un autre plan, peuplé d'êtres, comme moi redoutant des demains qui s'effritent doucement, peureux, sûrs de rien ,mais qui s'obstinent sans cesse à cultiver l'espoir, la folle envie d'un possible ailleurs encensoir. Me souvient-il d'un rêve ici bas , d'un projet qui devait combler ce que je n'ai pas trouvé ? Mais bah! ainsi finit sur cette terre, mon temps, qui n'aura eu que la fulgurance d'un instant...

Ils avaient dit que la terre appartenait à tous, que chaque grain de sable ,chaque grain de poussière était très important pour aider ce qui pousse, que tous pouvaient grandir, plonger dans la lumière! Ils avaient dit que les hommes devaient partager toutes ces ressources qu'ils avaient trouvées,qu'elles étaient à tous , qu'il fallait échanger, qu'on n'avait pas le droit de toutes les saccager ! Ils avaient dit que la couleur n'avait pas d'importance, que pour tous les hommes , c'était sans différence, que la vie de l'un valait bien celle de l'autre ,qu' ils étaient le blé, que nous étions l'épautre ... Ils avaient dit mais ils avaient menti! Menti à des peuples entiers qui meurent au soleil! Si nombreux, malheureux, pillés, démunis .Que jamais plus, ils croiront aux merveilles ! Il n'est plus temps de détruire et voler aujourd'hui. Voici l'heure venue d' aider, de récolter, partager, Et si pétris d'égoïsme, d' inconscience on pratique l'oubli, On se réveillera demain sur fond de barbarie!

Je ne comprends pas non plus ces regards ,chargés de haine en jaugeant la race, qui méprisent et cinglent de leurs dards des animaux venus, depuis longtemps, d'ailleurs! Quelle que soit l'origine, nous sommes tous des etres vivant sur la même terre, nous sommes des terriens! Alors tous, offrons-nous l'amitié et puis la tolérance, et nous serons plus riches de toutes nos différences

Etre ...

Sensibilité à fleur de peau, à fleur de derme , écorché vif par les mots qui enferment .Malmené, dévasté par la mauvaise foi, souvent l'esprit tente une échappée ou se noie . Il se dresse pour reconstruire et faire confiance. Alors que tout en lui se crispe et crie méfiance. Et il aura grand mal à discerner le bien, chacun lui apparaissant comme grand comédien. Il s'enfouira sous une carapace solide ,créant autour de lui une bulle de vide . Puis un jour, comme ça, on sait pas pourquoi, elle fendillera , éclatera en le laissant à nu... Et le cycle épuisant encore recommencera .Bousculant les quelques défenses ingénues de cette sensibilité à fleur de peau, à fleur de derme .

Main tendue mais oeil narquois, c'est chacun pour tous. Main qui donne ou repousse, et c'est chagrin pour soi.

Parole dure ou parole douce ,c'est chacun pour tous. Vilains mots rabat-joie, et c'est chagrin pour soi.

Nonchalance, vie tranquille c'est chacun pour mille. Vie déserte, calme plat ,et c'est chagrin pour soi ...

Fermeture, hermétisme pratique du mutisme c'est repliement sur soi ...

Je ne sais pas si je vais bien je sais seulement que je vais J'avance un pas après l'autre , j'écoule heure après heure. Est-ce que je pense ? Je ne sais plus... Mon esprit danse mais mon coeur n'en peut plus. Chaque portion de temps invente une nouvelle torture que mon esprit dément ou annexe comme monture.

A la pointe du pinceau j ’ai essayé de recrée la vie, ce qu’il y a de plus beau comme j’en avais envie. Mais le pinceau chargé a laissé des pâtés et brouillé les couleurs sur ma feuille trempée de désirs et de sueurs. Le temps s’en est allé, les teintes ont pâlies, les couleurs ont séchée, le papier s’est raidi,et il ne reste rien .Pas une trace de vie. Pas une once de joie.Du vide à l’infini, un désert qui me broie...

Se lever chaque matin pour cueillir le jour ,comme on ferme la main sur des graines-souvenirs. Marcher entre ciel et terre, entre terre et mer au gré de ses envies, balades d'équilibriste sur un fil jeté comme sonde à la frontière des mondes. Musarder entre deux espaces, promenade aérienne, volute ténue qu'un souffle anéantit, ou bulle fermée sur couleur et beauté .Regarder ce monde par delà les parois irisées, s' y lover , vagabonde, et parfois revenir s'y griser.