Fandeloup

Il est des pleurs qui parcourent nos insomnies ,qui laissent une étrange mélancolie ,une pluie que l'on oublie ..Il est des souvenirs légers qui se sont envolés ,qui ont quitté la cage de notre mémoire au travers d'une passoire ..Il est des amitiés qui se sont brisées en un jour ,qui ne méritent qu'un bon somnifère, et pas un mot de colère ..Il est des visages qui se greffent dans le ♥ ,qui font mal comme un abandon sous l'archet d'un violon ..Il est des paysages gravés dans notre histoire, qui deviennent une terre promise où nous poserons nos valises ..Il est des rêves que l'on rêve durant toute la vie ,qui sont cachés à ne pas dévoiler .Une chimère à préserver. Il est des nuits de folie défiant le ciel et l'enfer ,qui font vibrer la floraison du plaisir sur la couche des soupirs

Pas de nuit qui n'accueille un matin, pas d'hiver qui n'accueille un printemps, pas d'amour qui n'accueille un amour. Je rêvais à d'éternels soleils, tu as repeint mes arcs-en-ciel. Tant que j'aurai un souffle de vie, une force invisible, telle une folie, tant qu'il me restera un souffle d'amour, j'imagerai l'amour dans ton cœur, mon amour ! On a fait notre histoire ensemble, nos mémoires se ressemblent. Jusqu'au dernier jour, fière et rebelle, dans mon corps brûlera la fièvre éternelle. Mes cheveux se dénouent en écharpes de brume pour te retenir dans les rimes d'une petite plume.

chagrin

Dans un petit coffret sentant bon la verveine, tes lettres si belles s'en iront reposer, car je ne pourrai plus les lire sans pleurer. Tes lettres si belles vont rejoindre ma peine. Cet intime coffret fleurant bon la verveine a déjà refermé sur mon ♥ embrumé son couvercle de bois, sépulcre parfumé, étouffant à jamais une angoissante haleine. Et mon ♥ embaumé de senteurs de verveine, dort du profond sommeil et soupire incrédule, mes peines et mes joies cachées en la cellule que ma sincérité fermera d'une chaîne. Je ne sais où aller dissimuler ma peine. Tu me tendais la main et riais avec moi, mon ♥ s'en est allé, tout apeuré d'éffroi, dans un petit coffret sentant bon la verveine.

Très loin des hommes pervers, il existe un monde, un autre univers, un monastère ivre de silence où je respire. Chaque soir, doucement, je m'y retire. Tout s'éloigne, tout disparaît. C'est comme une clairière qui s'ouvrirait. Plus rien n'existe que l'essentiel ! Mon paysage s'agrandit comme un ciel. Une étrange chaleur baigne mon âme De pénombre et couchants de flamme. Ici, naissent et meurent les saisons Et surgissent d'éternelles floraisons. Au cristal d'une source, le reflet de l'oiseau. De la beauté intime, coule son eau. J'y encre ma plume, rose d'espérance, Et naissent mes rimes en silence.

La poésie doit être capable de se frayer un chemin toute seule jusqu'à notre ♥ pour empêcher nos émotions de se dessécher, en ravivant en nous les images de la beauté.

Pour différentes raisons on écrit. Les mots sont simples et pourtant complexes. Plus simples à écrire qu’à dire parfois. Un papier, un crayon, et les pensées tumultueuses s’étalent alors... Les mots, selon la signification qui leur est donnée, acquièrent plusieurs sens. Celui que le poète leur donne, et celui que le lecteur leur trouvera. Les mots transportent une pensée, un regret, un souvenir. Sentiments, émotions, tout se mêle. La poésie, transporte ses mots à l’infini.

Ta présence a serti l'or de mes yeux . Dans ma vie ,tu es sur chaque page, de mon île tu es le plus beau rivage. Ta beauté fait pâlir les roses au jardin ,et ton sourire c'est le soleil du matin ! De ton amour est née ma personnalité. Mon sang bouillonne aux veines de ta vie, quand tu vas mal, je marche au ralentis. Tel un torrent, tu m'irrigues de tendresse, toi ! Ma vraie noblesse, ma seule faiblesse. Nos vies entremêlées du meilleur et du pire, je t'invite sur une jolie mélodie d'autrefois. Souviens toi, nous l'avons fait tant de fois, viens dans mes bras Grand-Mère riante, je t'aime d'amour " Maman " si aimante !

Me laissant loin de toi, de tristes jours m'ont exilée. Je revoie tes yeux en voyant le soir sourire les étoiles ,dont la clarté irradie la nuit, quand elle étend ses voiles. Quand parmi l'air câlin s'effeuillent des musiques, mon ♥ bien douloureux bercé de mélodies ,oublie dans la beauté l'effroi des jours tragiques. Si la mort est le but, pourquoi de si belles roses, tant de cruauté et d'épines mouillées de nos pleurs ? Le dernier chemin sera-t-il un gazon semé de fleurs ? . Les mois passent !... Je souffre encore. Pourquoi ? C'est parce que je t'aime et suis bien loin de toi !

Un visage me hante ! écoute cette triste mélodie .Tout est gris comme le ciel de ce tragique matin. Je voudrais oublier cette blessure qui me hante. Mais je sent ton parfum, le long de mon chemin .Ombre, chère à mon ♥, fuit dans la nuit noire .Le souvenir plante sa griffe, dans ma mémoire. Tu m'a donné le meilleur ! malgré mes douleurs. Je dois souvent lutter pour retenir mes larmes ,et je maudis le destin, qui a sonné tel un glas. Ne pas oublier ta voix qui avait tant de charme ! Je t'aime, mon ange éternelle, et je ne t'oublie pas.