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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Ce texte est dédié à toutes les personnes qui sont nées entre 1950 et 1980 (et avant...)
La vérité c'est que je ne sais pas comment nous avons pu survivre à notre enfance !! En y pensant, il est difficile de croire que nous avons survécu :
On voyageait dans des voitures sans ceintures de sécurité, sans sièges spéciaux et sans Airbag, on faisait des voyages de 10-12H avec 5 personnes dans une Renault 4 ou une Mini et on n'avait pas le syndrome de la classe Touriste.
Nous n'avions pas des portes avec protections, des armoires ou des boites de médicaments avec des couvercles spéciaux pour enfants.
On allait à vélo sans casque, sans protections pour les genoux ni les coudes. Les balançoires étaient de métal avec des coins pointus et nous jouions pour voir qui était le plus fou. On passait des heures à construire nos " véhicules " avec des bouts de roues pour descendre les côtes et alors seulement nous découvrions que l'on avait oublié les freins. Après s'être éclatés contre un arbre, on apprenait à résoudre le problème...
On jouait au " mouchoir " et aux " gendarmes et aux voleurs " et personne ne souffrait d'hernies ou de vertèbres déplacées. On sortait de la maison le matin et jouait toute la journée, et on rentrait seulement quand les lumières de la rue s'allumaient. Personne ne pouvait nous localiser.
On cherchait du bois dans les poubelles où n'importe où et on faisait des cabanes pour passer un moment dedans.
Il n'y avait pas de portables. On se cassait les os et les dents et il n'y avait aucune loi pour punir les coupables.
On s'ouvrait la tête en jouant à la guerre avec des pierres et tout se passait bien, c'était des trucs d'enfants et on se soignait avec du mercurochrome et quelques points de suture et le jour suivant on était tous contents.
La moitié de nos compagnons de classe avait le menton cassé ou quelques dents en moins, ou une bosse à la tête. On se battait et on se mettait sur la tronche les uns aux autres et on apprenait à le surmonter.
On allait en classe chargé de livres, tous mis dans un sac à dos qui, rarement, avait des renforts pour les épaules et encore moins souvent des roues !!!
On mangeait des bonbons et on buvait des sodas mais sans être obèses. Oui, des fois certains étaient gros, comme dans tous les groupes. On était toujours en train de courir et jouer en plein air. On partageait des boissons et personne ne tombait malade.
On avait pas de Playstations, ni de Nintendo, de jeux vidéos, 99 chaînes de télé, des films en DVD, le Son Surround, des portables, des ordinateurs ni internet, mais on s'occupait en lançant des bombes à eau et en se battant sur le sol, déchirant nos vêtements. Nous, oui, on avait des amis. On se donnait rendez-vous et on
sortait ensemble. Et si on n'avait pas de rendez-vous, on sortait dans la rue et là on se rencontrait et on jouait aux billes, à cache-cache ... que du high-tech !
On y allait en vélo ou en marchant jusqu'à leur maison et on appelait à la porte. Imaginez-vous ! sans demander la permission aux parents, et on allait seul, là, dehors, dans ce monde cruel ! sans personne de responsable !!
Comment avons-nous fait ?? On inventait des jeux avec des bouteilles, des bouts de bois et des ballons de foot improvisés. On buvait l'eau directement du robinet dans les fontaines publiques où les chiens avaient bu !
Quelques écoliers n'étaient pas intelligents comme les autres et devaient redoubler. Ils n'avaient pas inventé les examens de rattrapage !!!
L'idée d'un père nous protégeant, si on transgressait une loi, était inadmissible, et si notre père nous donnait une correction ou une claque, on se taisait ... On était libre, il y avait des hauts et des bas, des responsabilités et on apprenait à grandir avec tout ça.
Tu es l'un d'eux ?? Félicitations ! Parle donc de ça aux autres qui ont eu la chance de grandir comme des enfants, avant que tous ces minots qu'il y a maintenant ( qui n' ont de respect pour personne, pas d'éducation et qui se la jouent balèse) pourrissent le monde dans lequel on vit.
et oui tout cela est bien vrai avant la vie n etait pas la meme et on en profitait plus..bisousss
http://blueswolf.centerblog.net
J'ai eu le privilège de vivre tous ces moments dont j'en ai encore l'amertume sur les lèvres. Il y a tant à dire car tout à tellement changé.
Pour nous divertir le dimanche, nous allions en bordure de la route nationale pour compter le nombre de voitures qui passaient!Les Noëls étaient magiques, une orange et un petit Jésus en sucre d'orge, c'était le bonheur!
Nous acceptions les réprimandes, les coups de règles sur les doigts, certains recevaient une gifle avec l'instituteur et s'il venait se plaindre à la maison, il en recevait une autre et nous sommes toujours en vie. l'orthographe n'était pas bondée de fautes à cause des textos. Pas de tutoiement entre le maître et l'élève. Comme l'on dit " Le tu, tue " et c'est tellement vrai car il n'y a plus de barrière et tout est permis. Oui, il y a tant à dire sur notre enfance pauvre d'argent, mais tellement riche à la fois.
Nous vivons dans une telle société de consommation qu'il est impossible de faire marche arrière, la nature n'existe plus et l'homme ne respecte plus rien en particulier notre mère " La terre "...
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