Le danger ne vient pas uniquement de la Terre, l'univers est un haut lieu de danger et ses enveloppes protectrices ne suffisent pas toujours à nous protéger. Notre planète évolue dans un système solaire contenant un astre, le soleil et est entouré d'étoiles. Ces dernières naissent et vieillissent. Elles se transforment progressivement en géante rouge puis en naine blanche. Parfois, elles explosent en supernova lorsque leur masse dépasse un seuil critique. Une couche d'ozone en péril Cette explosion peut avoir des effets sur les corps célestes environnants. Si une supernova explose à une distance minimale de 25 années-lumière de la Terre, notre planète se verrait bombardée de rayons cosmiques – des noyaux atomiques projetés à la vitesse de la lumière – qui auraient pour effet principal de détruire la couche d'ozone. Ils déclencheraient des réactions chimiques conduisant à la formation de monoxyde d'azote, premier polluant atmosphérique et surtout destructeur de cette couche protectrice. Attaque d'UV Cette perte d'ozone laisserait le passage aux rayons ultraviolets tels que les UVB et les UVC. Ils sont extrêmement dangereux pour les espèces terrestres : lésions oculaires, cancers de la peau, éradication du plancton océanique (donc à terme une perturbation totale de la chaîne alimentaire marine)... Autre méfait de la perte d'ozone et des rayons cosmiques : la formation accrue de nuages. En effet, ces rayons provoquent des formations de gouttes d'eau lorsqu'ils entrent dans l'atmosphère. Les nuages ayant un albédo important, les rayons du soleil n'atteindraient plus le sol et la température chuterait rapidement sur Terre. Comme pour l'éruption du super-volcan, les espèces terrestres ne pourraient pas survivre à un froid tel et disparaîtraient de la surface de la planète, y compris l'homme.